VILLEBAUDON
FICHIER DOCUMENTAIRE
Abréviations
- A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances
-
A.D.M. : Archives départementales de
-
C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets
d’art de
- C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)
- V.A. : Visite archidiaconale
- Clmh : Classé monument historique
- Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
-
S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et de
-
M.R.U. : Ministère de
Archives départementales de
164 W 12 :
église de Villebaudon
Origine : Bombardement d’artillerie américaine du 26 Juillet 1944
Les bombardements ont provoqué un incendie qui a causé la destruction totale de l’église et par le fait même du mobilier cultuel entreposé.
13 juin 55 : montant de la décision évaluative d’indemnité : 563 297 frs
Dossier
communal : articles de presse
Mr Sautier : architecte
Le Courrier de
« Bénédiction des vitraux.
Le zèle « édifiant » (au sens propre) de M. le Curé, la générosité et
le parfait accord des paroissiens ont permis successivement la restauration des
murs et des voûtes, le remplacement des bancs et du dallage, la pose de statues
et de vitraux. M. le doyen de Percy bénit une magnifique bannière quêtée par
les jeunes gens de la paroisse. M. le supérieur du grand séminaire bénit les
deux nouveaux vitraux : l’un – son offrande personnelle – dédié à
Ouest-France, 11 décembre 1954
« Mgr SIMONNE a béni la 1ère pierre de l’église Ste Anne de Villebaudon.
8 Décembre 1954 : bénédiction de la 1ère pierre
Ouest-France, 27 juillet 55
« La reconstruction de l’église de Villebaudon.
Le projet a été établi par M. Sautier, architecte dont le talent a su concilier la belle et grande église, désirée par Villebaudon, et les crédits restreints dont il disposait. …
Le projet comporte des murs en pierre de St Vigor des Monts avec une ossature en béton armé. M. Sautier a su harmoniser pierre et béton, si l’on en juge par le travail effectué.
La carrière de pierre est exploitée par M. Zanello, qui ne veut, pour cette construction, ne livrer que les plus belles de ses pierres. Le gravillon pour le béton armé est fourni par M. Robbes, de Pont-Farcy, qui ne peut donner satisfaction à tous ses clients.
La couverture sera traditionnelle et en ardoise sur charpente de bois. Le plafond sera réalisé par des panneaux décoratifs de frisette.
Ouest-France, 10 Mai 1957
« Les fêtes de la résurrection de l’église de Villebaudon ont été présidées par Mgr Guyot.
…Mais depuis le 8 décembre 1954,
les ouvriers ont réalisé la belle construction qui se remarque de la
route : son clocher restauré, relié à l’église neuve par une
galerie ; une vigoureuse effigie de Ste Anne, dans le mur du chevet ;
les mêmes matériaux : pierre de St Vigor des
Monts pour les murs, ardoises pour la couverture, un grand réseau en béton
garni de verre coloré, très simples, avec trois figures enchâssées de
Avec Mgr Simmone, avec M. Pierre Sautier aussi, nous avons pénétré dans le bel édifice pour la bénédiction solennelle et la consécration de l’autel majeur.
Manche Libre, 12 Mai 1957
« La bénédiction de la nouvelle église de Villebaudon »
Manche Libre, 9 Mars 1958
« Voyage autour des églises « à la mode ». Par Pierre Montjoie.
Le sinistre avait, là encore, épargné le vieux clocher, robuste, fruste spécifiquement normand. L’architecte l’a conservé et très bien restauré. A la base, on a aménagé un baptistère. Puis, on a construit l’église moderne qui n’a pas été accolée au clocher. Il n’y a pas grand-chose à dire de l’édifice (pierre et béton), sauf qu’on y retrouve les inévitables préaux. Des préaux bien laids, supportés par des maigrelettes colonnes de béton. Décidément, la mode est impérieuse ! Et les architectes ne pêchent pas par excès d’imagination. Les murs sont percés de grandes verrières où la grâce n’est point vertu dominante. L’église y gagne en clarté brutale ce qu’elle y perd en recueillement. L’autel est très simple. La table en pierre de bourgogne repose sur un bloc de béton piqueté d’un dessin très satisfaisant. Mais la mode réapparaît avec ses exigences : au-dessus de l’autel, revoici une grande croix de bois, comme un peu partout. Pas de voûte : un bon plafond sobrement dessiné que l’humidité met déjà à mal. Le chœur –peut-être un peu étroit – est sans prétention certes, mais harmonieux et calme.
Dans tout l’édifice les bétons bruts, tels qu’ils sont sortis de leur coffrage, n’ont pas bénéficié du moindre bouchardage. Il s’en dégage une impression pénible de travail inachevé. « Il n’y avait pas assez de crédits », m’explique t’on ».
« Bénédiction d’une nouvelle cloche. Coulée le 18 décembre 1985 à Villedieu les Poêles ».