SAINT-PIERRE-D’ARTHÉGLISE
Dossier documentaire
Curés de Saint-Pierre-d’Arthéglise (livre des archives diocésaines)
Louis Dallibert ; meurt en avril 1822
Jean-Jacques Lelaidier ; meurt en janvier 1841
Nicolas Gillet ; meurt en 1873
30 novembre 1873, nomination d’Ernest Hurel
1er juin 1879, nomination de Jean-Louis Delacour
25 juillet 1890, nomination de Victor Raulin
5 octobre 1900, nomination de Louis-Auguste Couillard
1er mai 1910, nomination de Désiré Lebiez ; démissionne en 1923
3 novembre 1927, nomination d’Ernest Leriverend
27 août 1936, nomination de Victor Jehan
8 octobre 1942, administrateur : Armand Bihel
4 août 1949, administrateur : Fernand Lebéhot
4 septembre 1952 : administrateur : Stanislas Baréron
25 juillet 1974, nomination de Rémy Bonnard ; se retire en septembre 1981
Visites archidiaconales
Saint-Pierre-d’Arthéglise, 19 juin 1723, p. 16 bis : Jean-René Meslin, curé, custode incorrecte parce que seulement en étain. « il reste encore quelques réparations à faire à la couverture de l’église à laquelle on travaille incessamment »
Saint-Pierre-d’Arthéglise, 27 juin 1724, p. 16 : Jean-René Meslin, curé, « il y a quelques réparations à faire aux couvertures, on nous a fait entendre qu’elles seront faites devant l’hiver »
Saint-Pierre-d’Arthéglise,
22 juin 1727, p. 16 : Jean-René Meslin, curé,
« il ne manquait à cet égard qu’une
petite custode pour aller porter le saint sacrement aux malades ; Mr le
curé nous en a montré une d’argent dont la couppe est
dorée, très propre et forte, sur laquelle il y a une petite croix, laquelle a
été acheptée aux dépens de Monsieur le curé, qui l’a
libéralement donnée à l’église […]il
y a une réparation à faire aux fonts baptismaux pour les mettre en état qu’on
les ferme à clef […]sera procédé à la
bannie de la place occupée par un banc fermé situé entre l’autel de
Saint-Pierre-d’Arthéglise,
15 mai 1728, p. 14 bis : Jean Meslin, curé,
« il manque au grand autel un
tableau représentant
Saint-Pierre-d’Arthéglise, 21 août 1730, p. 20 : Jean Meslin, curé.
Saint-Pierre-d’Arthéglise, 31 mai 1734, p. 34 : Jean Meslin, curé, «nous ordonnons aussi que la couverture de la nef du côté du nord sera raccommodée incessamment et qu’il sera fourni quelques losanges aux vitres de la nef. »
Saint-Pierre-d’Arthéglise, 5 septembre 1738, p. 35 bis : Jean Meslin, curé, vitres cassées, manque soleil
Saint-Pierre-d’Arthéglise,
1er septembre 1739, p. 36 : Jean Meslin,
curé, «l’église à l’intérieur et à
l’extérieur nous avons trouvé tout en bon état ; les vitres ont été
réparées depuis l’an passé ; il est absolument nécessaire de fournir un
soleil et un ciboire d’argent au lieu de ceux de cuivre qui y sont actuellement. »
- 1752, p.31 bis : linges, livres et ornements sont en bon état ;
- 1765, p.81 : les linges et ornements en assez bon état, il faut cependant faire quelques réparations à une des chasubles qui commence à être lacérée dans le devant.
- 1783, p.93 : il est nécessaire de fournir une chappe neuve en noir. Le surplus des ornements et des linges sont en bon état.
Conférences ecclésiastiques
En
1789, Henri Caillot était curé. En 1790, il acheta le presbytère, qu’il laissa
à ses héritiers. Il devint aussi maire. Il meurt en 1803.
Monsieur
Lelaidier arrive curé en curé en 1822 et trouve le
presbytère en cosntruction.
Les
ornements furent en partie soustraits aux ravisseurs et conservés. Après la
tempête, les chapes furent rapportées de Saint-Maurice.La
croix du cimetière fut renversée, et dans sa chute se rompit en deux morceaux.
Des deux cloches, une a été emportée ; elle
fut remplacée en 1844.
Extrait de : GUIBERT (docteur Michel) : Les églises du département de
- Eglise Saint Pierre. Sous
l’Ancien Régime : élection de Valognes, doyenné de Barneville,
archidiaconé du Bauptois. En 1790, district de
Valognes. Aujourd’hui, canton de Barneville-Carteret.
A la fin de l’Ancien Régime -
1751 - Eglise en bon état. Visite archidiaconale, le
28 juillet, de René-Jean Debordes du Plantis, archidiacre du Bauptois,
vicaire général : “(...). Nous avons
remarqué qu’il est nécessaire de faire le lambry
(sic) du choeur
et de reblanchir les murs (..., lacune). Le reste, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur n’a point besoin de
réparation. (...)”. (A.E.C., A.D.C. XL).
- 1752 - Choeur
en cours de réparation. Visite archidiaconale, le 25
juillet, de René-Jean Debordes du Plantis,
archidiacre du Bauptois, vicaire général : “(...). Nous avons trouvé le choeur
en désordre par les réparations qu’on y fait faire d’un lambry
(sic) neuf. Il sera nécessaire aussy après lesdittes (sic) réparations de refaire ou réparer la contretable du grand autel qui commence à dépérir de
vétusté. Les autels collatéraux sont aussy sans
décoration et néanmoins peuvent subsister en cet état jusqu’à ce qu’on ait fait
les autres réparations urgentes. On a raccommodé le plomb des eaux baptismales.
Nous n’avons remarqué aucun autre besoin pressant tant à l’intérieur qu’à
l’extérieur de l’église. (...)”. (A.E.C., A.D.C. non précisé).
- 1758 - Quelques travaux
d’entretien à prévoir. Visite archidiaconale, le 14
septembre, de René-Jean Debordes du Plantis, archidiacre du Bauptois,
vicaire général : “(...). Il est
nécessaire (...) de relever le pavé
du coeur (sic), décorer les autels des chapelles et approprier les bancs de la nef. Laditte (sic) nef
a besoin aussi d’être blanchie. Nous n’avons pas remarqué d’autres réparations
urgentes et nécessaires. (...)”. (A.E.C., A.D.C. XLII).
- 1765 - Quelques réparations
d’entretien à exécuter. Visite, le 14 septembre, de l’archidiacre du Bauptois, chanoine Pierre de Ruallem
: “(...). Il faut faire reblanchir les
murs de laditte (sic) église qui en a grand besoin. Il y a des réparations à faire à la
couverture de la nef. Nous ordonnons d’y travailler incessamment pour empescher
que les pluies ne fassent dépérir les bois de charpente. (...)”. (A.E.C.,
A.D.C. XVII).
- 1783 - Eglise en bon état.
Visite archidiaconale, le 29 septembre, du chanoine
Pierre de Ruallem, archidiacre du Bauptois
: “(...). Nous nous sommes transportés
sur les onze heures du matin en l’église paroissialle
(sic) de St-Pierre-d’Arthéglise.
(...). La couverture du bassin des eaux
baptismales est fracturée. Nous ordonnons de la réparer incessamment et d’y
faire poser une attache en plomb pour pouvoir l’ôter et remettre commodément.
(...)”. (A.E.C., A.D.C. XVII). Ce
compte-rendu montre que l’église est en bon état. La couverture, en mauvais
état en 1765, semble avoir été réparée entre les deux visites.
Pendant
A quelle fin y
étaient-elles pratiquées ? D’après ce que nous avons pu recueillir de la
tradition, nous estimons que les quelques habitants de cette paroisse,
dispersés dans la forêt, ayant contribué à élever cette petite église,
s’étaient réservé une porte pour chaque hameau. Elles furent détruites en 1818
en élargissant la nef de deux mètres. (...). (A.E.C., Nicolas Gillet, curé de Saint-Pierre-d’Arthéglise de 1841 à son décès en 1872, C E 66).
Après le Concordat - 1802 - Ce
texte témoigne que l’architecture de l’église n’a pas souffert durant
-
1841 - L’église est en grande partie reconstruite à partir de 1841.
Josiane Pagnon, pour