SAINT-HILAIRE-DU-HARCOUET
Abréviations
- A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances
- A.D.M. : Archives départementales de la Manche
- C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche
- C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)
- V.A. : Visite archidiaconale
- Clmh : Classé monument historique
- Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
- S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et de la Manche
- M.R.U. : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme
Sources et bibliographie
- Dossier
paroissial (non consulté) (A.E.C. )
- « Conférences ecclésiastiques » de 1866 et 1867 (AEC. C.E. doyenné de St-Hilaire-du-Harcouët) cF. Hulmel, 1939 et Gerville éd. M Guilbert, 2000, T .III 213
- Dossier communal : coupures
de presse (A.D.M.)
- Inventaire
de
- Archives nationales : CAC Fontainebleau 790347/62
- Dossier Reconstruction (en Mairie)
- Archives paroissiales :
dossier reconstruction de l’église (presbytère )
- Bulletins paroissiaux (presbytère)
SAUVAGE (Hippolyte) et CAUMONT (Arcisse de), « le prieuré de Saint-Hilaire-du-Harcouët », Bulletin Monumental (« Mélanges d’archéologie »), série 4, Tome 36, 1870, p. 559 à 568
GERVILLE (Charles de), Voyage
archéologique dans la Manche (1818-1820), édition annotée par le
docteur Michel GUIBERT, collection « Etudes et documents publiés par
la Société d'Histoire et d'archéologie de la Manche », T. III., 2000, p.
212 à 217 et autres références bibliographiques
Cosson (A.) Histoire populaire de Saint-Hilaire-du-Harcouët, Saint-Hilaire-du-Harcouët, 1900
HULMEL (L.) Saint-Hilaire-du-Harcouët, extrait de la Revue de l’Avranchin, Mortain, 1939 (46p.)
CHEVAL (Claude), « Saint-Hilaire-du-Harcouët », Revue de l’Avranchin, t.43, n°246, 1966, p. 46-48
CHEVAL (Claude), « donation par Robert Comte d’Avranches à l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire des églises de Saint-James et Saint-Hilaire-du-Harcouët », Revue de l’Avranchin, T.43, n°249, 1966, p. 182-184
JAMELOT (Daniel) et DURAND DE SAINT-FRONT (Jean), Nouvelle histoire de Saint-Hilaire-du-Harcouëtet de ses habitants. 1 vol. Saint-Hilaire-du-Harcouët. 1985.
Art de Basse-Normandie : « richesses de la région de Saint-Hilaire-du-Harcouët », n°109, 1er trimestre 1997.
L’art de la fin du Moyen Age (1380-1520) dans les diocèses de Coutances et d’Avranches. Collection Patrimoine, Conseil général de la Manche. 1998.
Fascicules
- Le messager paroissial, bulletin paroissial de Saint-Hilaire-du-Harcouët, 1945-1969 (chroniques du chanoine de Brix)
- Guide du visiteur de l’église de Saint-Hilaire-du-Harcouët, n° spécial du Messager paroissial, 1952
- Centenaire de l’église de Saint-Hilaire-du-Harcouët. Quelques glanes d’histoires locales. 1945-1955.
- Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche), Chevojon Photo-éditeur – Paris.
___________________________________________________________________________
A -
Sources manuscrites
Ancien Régime
ARCHIVES PAROISSIALES
DEPOSSEES AUX A.D. 50 : 300 J 169 (13 BOITES)
Inventaire
(non consultées)
- boîte 6, art. 12 ; 1541, consécration du maître-autel et accord d’indulgences à la relique de saint Etienne par l’évêque d’Avranches, Robert Cénalis
- boîte 11 : art. 481 : 1748-1738 : donation d’un calice par le clergé
- boîte 11 : art. 493 : 1754 : comptes de la fabrique
- boîte 11 : art. 545 : 1785 ; reçus par la fabrique de divers créanciers
- boîte 11 : art. 554 : 1791 : comptes du trésor pour 1785-1786
- boîte 11 : art. art. 554 ; 1791 : comptes du trésor
CfV aussi
Dossier
B (comptes 1669-1776), H (prieuré 1754-1604 à 1775), I (visites canoniques 1705
à 1707), J (répertoire du trésor (1754 et 1773)
__________________________________________________________________________________________
De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat
INVENTAIRE DE
St-Hilaire, 0-4-2, 70
-
1839 : projet
d’agrandissement de l’église (devis de
-
1844 :
nécessité, dit-on, de construire une nouvelle église et de choisir un
emplacement
-
1846 :
adjudication (en interligne somme :
-
1857 : les
travaux à la charge de la commune sont terminés.
-
1865 :
achèvement des tours de l’église.
St-Hilaire, église 0-4-2, 233
-
1865 : début
de construction de la chapelle de la Vierge à Saint-Hilaire-du-Harcouët
-
CONFERENCE ECCLESIASTIQUE DE 1867 :
« Etat
de la paroisse en 1807 »
« Voici
l’inscription qui est gravée sur le calice donné par M. Bécherel :
destiné à l’église de St-Hilaire-du-Harcouët, du don
de M. Bécherel, évêque de Valence, natif de ce
lieu-1811. Une inscription analogue se trouve encore sur une petite croix de
procession argentée – Même inscription sur un 2e calice donné par le
même. »
Période
de 1822 à 1836
« (…)
l’on doit encore au zèle de Monsieur Carnet le pavage de l’église, le grillage
du chœur, le maître-autel avec sa belle garniture, la lampe, le lutrin et les
magnifiques boiseries de la sacristie qui sont encore inachevées. »
(Cf.
bibliographie)
De la Séparation de l'Eglise et de l'Etat à nos jours
FONDS CORNILLE : AD 50 169 J (fonds non côté : côtes provisoires)
(non
consulté)
N° (provisoires) des articles :
106 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – poissonnerie
107 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – cimetière
108 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – poste
109 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – sports
110 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – salle des fêtes
209 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – divers
112 : Saint-Hilaire-du-Harcouët - Baraques en dur A.R.D. (M.R.U.), projet d’habitation provisoire – archi en chef : L. ARRETCHE, chef du groupe Autard et Bragard (2 plans)
113 : Saint-Hilaire-du-Harcouët - communauté des sœurs Clarisses
114 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – école de garçons
115 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – hôpital-hospice
116 : Saint-Hilaire-du-Harcouët –
Eglise
117 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – presbytère, centre médico-scolaire - cinéma
(manques ?)
120 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – aménagements hydrauliques
121 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – hospice (1929)
122 : Saint-Hilaire-du-Harcouët - hospice
123 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – hospice (agrandissement)
124 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – hôtel-de-ville
235 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – constructions provisoires
236 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – constructions provisoires
237 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – maisons d’Etat
238 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – MRU – divers
DOSSIER MRU
: DOMMAGES DE GUERRE, AD 50, 174 W 162
(Dossier instruit en priorité nationale)
- mémoire de travaux de Delaage pour travaux exécutés courant 1953
« 1) aménagement du tabernacle dans l’autel de la chapelle absidiale (…) »
- marché avec Fanny Delaage, décoratrice agrée, demeurant à Paris 90 bis rue de Varenne, 02. 07. 1956 + devis :
« projet et exécution de
deux fresques truellées découpées
situées respectivement au-dessus de
chacun des deux autels latéraux représentant, suivant les instructions
de M. le doyen de St-Hilaire, l’une le Bon Pasteur, l’autre saint-Joseph.
Surface totale.
- marché de Rebuffet, sculpteur, professeur de dessin demeurant à Saint-Lô, 8, rue de la source, 26.06 1956 + devis :
« 3 statues en granit de Kersanten de
- Procès verbal (P.V.) de réception définitive, 27.07.1953, Houssard, menuiserie (confessionnaux, stalles, bancs, tabourets…)
- P.V. de réception définitive, LECHEVALLIER, maître-verrier, Fontenay-aux-roses, 27.07.1953, pour
« reconstitution des vitraux »
-
Mémoire de Robert Coutin,
pour « exécution d’une statue de la
Vierge médiatrice », 01.10.1952
- Mémoire de Jacques PLASSE-LECAISNE, tisserand, 26 rue des plantes, Paris, 14e, 01. 08.1952 : « exécution d’une tapisserie bleue avec motifs en relief 5m/1,90 (…) »
- Mémoire de COUTIN, Robert, statuaire, 03.12.1954:
« composition et exécution d’une sculpture de porte de tabernacle en chêne 0,86x0,37 »
- Mémoire de travaux de REBUFFET, 22.10.56
« exécution de trois bas-reliefs en granit belge représentant St Blaise – St-Hilaire et St-Benoît, destinés au Maître-autel »
- Mémoire de F. Delaage, 12.11.1956 :
« deux fresques truellées découpées, situées respectivement au-dessus de chacun des deux autels latéraux et représentant l’une le Bon Pasteur, l’autre Saint-Joseph, d’une surface totale de 13m² »
- Mémoire de René MARTINEL, 26.09.1957 :
« un reliquaire merisier d’après plan… »
-
PV de réception définitive :
-Houssard, menuiserie, 27 07 1953
-Lechevallier, 27 07 1953
3 clichés de l’église: déambulatoire après restauration, nef en travaux, nef achevée
__________________________________________________________________________________________
ARCHIVES DE
Plans/dessins :
Projet d’orgue de tribune janvier 53 échelle 0,005 par mètre (PM) :orgues J Beuchet-Debierre Nantes, 45 r St-André
Tabernacle 22
Bancs 8 juillet 52
Dessin du maître autel avec tabernacle Sans Date, non signé (3 clichés pris)
Stalles 10 juillet 52 échelle 0,10 PM Delaage
Confessionnaux, id
Stalle curiale, id.
STATUE DE
-
courrier de Robert COUTIN, statuaire, 07. 1953, à
Mgr Guyot :
« Depuis notre entretien relatif à ma statue « vierge médiatrice » le problème difficile de la retouche occupa mon esprit. J’ai fait de nombreuses recherches, des dessins, et cinq essais successifs sur les moulages exécutés par moi à Saint-Hilaire. Après de nombreuses hésitations, je me suis arrêté à la solution qui doit correspondre à votre désir de conciliation tout en respectant l’intégrité et l’unité de l’œuvre d’art. cette solution, je l’ai déjà adressée le 20 juin dernier à Monsieur le chanoine chargé de la commission d’art sacré afin qu’il vous en informe. Veuillez, excellence, trouver ci-joint un état détaillé des recherches, précédé d’un rappel des exigences de l’œuvre d’art. une œuvre d’art vaut par les rapports étroits, intimement liés du contenant et du contenu. Le contenu est le poids d’idées, de sentiments, de spiritualité. Le contenant en est la forme matérielle. La forme crée le lieu où se manifeste l’esprit. elle est l’expression d’un accord de la technique matérielle et du rythme. Ce rythme tellement marqué dans la construction des psaumes, dans les chants liturgiques et partout où il convient d’ébranler ou de promouvoir les puissances spirituelles incluses dans l’esprit et le cœur de l’homme. C’est parce que cet accord a été – je crois – résolu dans mon œuvre en une heure bénie, sans doute par un amour particulier pour la vierge et fortifié par la lecture de saint Bernard que je ne puis en conscience d’homme et d’artiste apporter de modification profondes à mon œuvre sans l’altérer, détruire l’accent et surtout diminuer son poids d’efficience. Excellence, veuillez me faire confiance. Par de nombreux témoignages, je sais que cette statue recèle un « pouvoir d’émotion » et ce pouvoir sera accru surtout quand seront réalisés l’éclairage axial indispensable et toujours prévu, le tabernacle, ainsi que les décorations de fresques. C’est un ensemble qui justifiera les partis. (…) il cite le témoignage de Jacques Simon – Reims peintre verrier à la cathédrale de Reims : « merci pour vos photos précieuses, surtout celle de la vierge médiatrice que ma femme et moi avons vue. Elle est belle, son échelle, sa masse de rêve (sur un fond de couleur tabac) l’émotion qu’elle donne en font une grande œuvre. Impossible d’oublier cela. (…)
Etat des recherches en vue de modifier le centre de ma statue « vierge médiatrice ». 1) il n’est pas possible de supprimer la concavité de la mandorle (amande) car sculpturalement le Christ n’apparaît que par le dégagement de la pierre autour de lui. Si donc le comblement de cette mandorle était réalisé, le Christ aux bras immenses serait enterré, illisible. Et si le comblement n’était que partiel, la silhouette serait poussée : le Christ n’aurait plus ni volume, ni dessin juste, il n’aurait plus assez de présence réelle dans l’action.
2) dans la mandorle, figurer un Temple par des colonnes d’architecture, soit en creux, soit en relief ? cette solution – à moins de limiter à une simple gravure –risque d’établir une lourdeur, d’enserrer le Christ, de redoubler la verticale, ce qui d’une part amoindrit la puissance du Signe de la Croix, d’autre part altère la courbe de la mandorle et par suite son pouvoir de rayonnement et son sens précis de « douceur d’amande ». Enserrer le Christ dans un rectangle d’architecture de colonnes est donc une imperfection. Le rectangle : mesure rationnelle et impersonnelle, ainsi que ses dérivés, dont la mandorle, sont plus spirituels : ils sont des lieux indéfinis. Le rectangle introduirait une notion qui mesurerait le Christ que j’ai voulu hors d’échelle. orner le fond de la mandorle d’éléments gravés qui en feraient une sorte de tissus riche est également très délicat à réaliser car la grandeur des éléments établirait encore une échelle. De plus, par le choix des motifs du fond inclinerait l’acception de la mandorle dans un sens précis qui tout à la fois limite et complique l’iconographie. ces motifs pourraient être des oiseaux, le Saint-Esprit, jeux de croix, etc…
3) la seule solution possible semble donc de ne pas changer la forme mais de donner une couleur liturgique au fond de la mandorle et que je choisirais ou bien dorer à l’or fin toute la surface du fond sur des éléments travaillés, gravés dans la mandorle et que je ne peux déterminer que sur place : architecture, signe ou texte ?
ainsi, j’espère :
1) faire une « gloire », signe éminemment lisible par le peuple (et radicalement éloigné de son interprétation insensée de ventre !)
2) par la brillance de l’or, créer une zone légère, aérienne au sein de cette statue qui présente actuellement
à St Hilaire l’immatériel d’une pure apparition.
3)
placer le Christ
au centre d’un lieu qui se doit d’être riche mais non formel. C’est Marie
aqueduc, médiatrice, dont la forme est ici toute visible. Mais la source, le
Christ dans Marie, ce mystère doit n’être ici que suggéré par une zone de feu
en extension sous peine de tuer la spiritualité de cette tapisserie qui exprime tout le plan du
thorax. Il a toujours été prévu un éclairage axial et surélevé – fort élevé. La
statue a été conçue en fonction de cet éclairage. C’est par défaut d’installation
qu’il n’a pu être réalisé quand la statue a été posée à l’époque de
-
courrier de Coutin
11.07.1953, au chanoine Pinel :
« devant donc supprimer la
possibilité qu’ont certaines gens de voir un ventre – et de ne voir que
cela !… - ce que je ne peux faire sculpturalement, par comblement, car
« j’enterrerais » le Christ, je le ferai par un artifice qui
obligera le spectateur à ne voir dans
cette mandorle que le signe liturgique de la douceur et de
-
Notes du chanoine Pinel :
« commission diocésaine d’art religieux du 14 octobre
1952. Extrait du Procès verbal. Mgr Leridez demande à
la Commission au nom de son excellence de donner son avis motivé sur la statue
de la vierge de St Hilaire, Monseigneur l’évêque se réservant de donner
-
courrier de COUTIN au chanoine Pinel, 21 06 1953 :
« (…) 1) je reprendrai le
contour extérieur de la mandorle pour lui donner une forme plus allongée, plus
parfaite géométriquement. 2) j’atténuerai la rudesse de grain du fond de la
mandorle sur laquelle le Christ se profile. 3) (à déterminer sur place) :
dorer légèrement à l’or fin la concavité de
-
feuillets dactylographiés d’un
« ami » de Robert Coutin, présentant la
sculpture devant la commission diocésaine d’art sacré (du chanoine de Brix ?) :
« …et Jésus, le Fruit de vos entrailles est béni : est-ce clair ? l’illustration de ce que chacun dit, tant de fois par jour, ne peut-elle servir et être dite une fois de plus par le ciseau du sculpteur (…) »
MOBILIER
-
courrier de Delaage au
chanoine Pinel, 11.09.1953 :
/ tabernacle : « la porte sera en bois sculpté et doré. L’encadrement en granit, ajouté au premier projet, a pour objet notamment d’assurer, au dessus du tabernacle et au devant de la statue de la Vierge, un large espace pour la pose de l’ostensoir. le tabernacle est ainsi avec saillie sur le massif servant de socle. Le conopée sera fixé en partie haute sur un petit rail (….) »
-
Courrier de Delaage au chanoine
Pinel, 31 08 1953 : plans de mobilier
de la sacristie
___________________________________________________________________________
ARCHIVES
PAROISSIALES, DOSSIER RECONSTRUCTION
-
inventaire de 1946, mobilier détruit
- courrier de Delaage ? adressé au curé, 17. 01. 1946 :
« je suis allée voir Croix Marie (…). A mon avis, l’autel en verre n’est pas à faire, la matière n’en étant pas assez « solide » pour le regard…bien que je persiste à croire qu’il y aurait moyen de pallier cet inconvénient soit en teignant le verre, soit en le rehaussant d’autres matières. Je ne puis que me rallier à l’avis de M. Croix Marie qui est tout de même beaucoup plus autorisé que celui d’un profane comme moi. (…). Je ne suis pas encore allé voir LALIQUE et leur demander leur avis (…). Pour ce qui est plus particulièrement de l’éclairage de l’église M. Croix Marie a bien voulu être d’accord avec moi, à condition (…) que les tubes au néon soient extrêmement discrets et que le gaz illuminé soit d’une couleur impersonnelle (dans les tons bleus – gris faibles) » [suivent la description du système d’éclairage avec croquis à l’appui et dessin des lustre]
- courrier du directeur de la coopérative (de reconstitution immobilière des églises et édifices religieux du département de la Manche, président des coop. De reconstruction d’églises et édifices religieux sinistrés), au curé, 11. 04. 1952 : Propose d’annuler la distinction entre mobilier communal détruit et mobilier paroissial, établie dans les évaluations de mobilier détruit, afin de faciliter le financement des dommages, solution préconisée par M. le chanoine Leboucher pour toutes les églises du diocèse :
« (…) si nous affectons une partie des biens à l’Association Diocésaine, l’Association ayant atteint avec ses différents dommages le plafond de 25 millions autorisé pour les remboursements à 100%, la part de biens lui appartenant pour l’église de St Hilaire du Harcouët ne sera financée qu’à 70%, et nous devront prévoir sur nos fonds d’emprunt les 30% complémentaires. Or, vous n’ignorez pas la charge que représente pour nous, en particulier dans le Département de la Manche, le financement de ces 30 % (…) »
- courrier de P. et A. HOUSSARD, au chanoine de Brix, 28. 04. 1954 : annonce l’envoi de l’exposition commandée par le père de Brix, l’achèvement de l’ameublement de l’église.
« (…) pour le Christ, nous avions demandé l’accord de Monsieur Delaage, architecte, mais Monsieur Dalleux nous a informé il y a quelques jours que cette question ne le regarde pas. Notre intention est de vous fournir un Christ offrant de SERRAZ, suivant photographie ci-jointe. Ce Christ fait 67 cms et la croix mesurera comme convenu, 1m50 de hauteur, largeur des bras 0m80, ton pierre, croix avec socle pour pouvoir être posée sur le tabernacle. (…). Par contre, pour le tabernacle, nous sommes moins affirmatifs car nous sommes tributaires du sculpteur Monsieur COUTIN. Dès que nous avons reçus l’ordre de service de Monsieur Delaage, nous avons préparé la porte et l’avons envoyée à Monsieur COUTIN, mais il ne nous l’a pas encore retournée (…). N’ayant pas la porte nous ne pouvons pas procéder au montage du tabernacle car c’est un travail méticuleux (…) »
-
courrier du chanoine Pinel, 29.03.1957 : au
sujet des « abattements massifs faits sur les dommages
mobiliers » : « (…) alors vous trouvez que
-
courrier d’une donatrice (Mme. M. Arbel-de Marrand, Paris) pour la statue de saint Antoine, le 17. 08.
1945 :
« (…) en septembre, je me mettrai en relation avec le Président des artisans de l’autel. si la somme dont je puis disposer ne suffit pas pour élever une statue à saint Antoine, je pourrai je pense, partager les frais avec un autre donateur (…) »
- courrier daté du 25. 07. 1952 au père de Brix, concernant le projet d’acquisition d’un aigle provenant de Montviron
-
courrier du chanoine Pinel au curé, 20. 11.
1952 :
« (…) quant à la signature
des artistes, elle est au bas de leur œuvre et parfois avec peu de discrétion.
Je pense que Melle Delaage à
laquelle j’ai renvoyé les maquettes sera plus discrète. A mon avis, son chemin de croix est acceptable et c’est
tout, mais elle est la fille de papa et voilà ! j’ai vu récemment Mgr Grimal. Il dit que M. Delaage l’a
mis devant le fait accompli pour la statue de
-
courrier de REBUFFET, sculpteur, 55 rue saint Nicolas,
Coutances, 02.06. 1955 :
« (…) je peux très bien vous
faire saint Joseph et la sainte vierge
en tilleul (bois tendre, sans fil) pour la somme de
-
courrier de REBUFFET, le 06 06
1955 :
« j’ai bien reçu votre lettre me commandant un st Joseph et une ste
vierge et un enfant Jésus en tilleul de
-
courrier de REBUFFET, « sculpteur, professeur
dessin, rue de la source, St Lô » 21.02
1956 :
« j’ai bien reçu votre lettre du 17 courant, les notes iconographiques sur saint Hilaire, saint Blaise et saint Benoît et l’annonce de l’arrivée des statues de la crèche. (…). Je donne des cours de dessin dans cette ville [st Lô] depuis le mois d’octobre et suis par ailleurs surchargé de travail de sculpture. Si vous désirez vos statues du maître-autel pour fin septembre, il ne sera pas possible de faire en bois les 2 de la crèche avant Noël » (…)
- rappel de facture d’Etienne REBUFFET, 8.8. 1952 au chanoine de Brix pour le règlement du reliquat de la restauration de deux statues.
VIERGE de la circata
-
courrier de Delaage au
curé-doyen, la 13. 06. 1952 :
« (…) il me paraîtrait
notamment intéressant de pouvoir dès à présent passer commande de la tapisserie
qui doit former un fond à la statue de la vierge (que j’ai vue ces jours-ci en
cours dans l’atelier du sculpteur). Or , je ne puis compter sur la
Coopérative pour cette commande. Des échantillons ont été faits et j’ai
préparé, pour illustrer la bordure de cette tenture des dessins tirés des
litanies de
-
courrier de R. COUTIN au curé-doyen, 11. 05.
1953 :
« (…) ces jours prochains, je vais soumettre à Monsieur Delaage quelques essais (…). Dans le Figaro du lundi 4 mai, de la République religieuse, a paru quelques lignes sur notre vierge médiatrice. »
-
courrier de R. COUTIN à Mgr Guyot, 05. 12.
1953:
« j’ai l’avantage et l’honneur de vous faire connaître qu’aux mois de septembre et octobre, j’ai pu apporter à ma statue les reprises nécessaires pour apaiser les querelles. J’ai allongé les jambes de plusieurs centimètres, diminué leur largeur au niveau des mollets, épuré le contour de la mandorle et atténué sa concavité. Et j’ai repris tout le Christ. Je pense ainsi donner le maximum de satisfaction et correspondre à votre désir d’apaisement (…) »
FRESQUES
-
courrier de H. M. Delaage
au curé-doyen, 04. 11. 1953 / Chemin
de croix
« (…) Fanny prépare un dessin pour la soie brodée qui ornera le tympan du tabernacle, au-dessus de celui-ci, puisque la porte, réalisée d’une seule pièce, comme l’a demandé M. le chanoine Pinel, sera plus haute que le tabernacle lui-même. Le sujet sera l’agneau sur sa croix, brodé en blanc et or sur soie blanche. Fanny est en rapport avec les Carmélites d’Avranches pour l’exécution, car elle sait qu’elles cherchent du travail pour leur ouvroir qui les fait vivre (…) »
-
courrier de Fanny DELAAGE au curé-doyen, 23. 03 1953 /
envoie des textes accompagnant les stations
du chemin de croix :
« (…) ces textes de longueur sensiblement égale, sont tous extraits des Evangiles, de façon à donner une unité à l’ensemble. il m’a semblé que rien ne pouvait accompagner mieux le Chemin de la Croix que les paroles mêmes du Christ. (…). J’ai passé l’hiver à préparer les dessins de la seconde moitié du chemin de Croix, et pense retourner à St Hilaire tout de suite après Pâques, souhaitant trouver en un temps plus clément et des journées plus longues, des conditions de travail plus propices qu’en hiver (…) »
-
courrier de F. DELAAGE, au curé-doyen, 10. 02.
( 1956 ?)
« (…) depuis quelques temps
déjà, je travaille à la composition des maquettes des deux nouvelles fresques,
le Sacré-Cœur et St-Joseph. Le
premier sujet, si complètement épuisé par saint Sulpice me paraît bien délicat
à traiter directement – à moins d’y
employer un style beaucoup plus abstrait qui risquerait je le crois de dérouter
la plupart de vos paroissiens. Je me proposerai donc (…) de substituer à
l’image du Sacré Cœur, telle qu’on la vénère depuis son apparition, celle du Bon Pasteur, qui, si j’en crois un
article paru il y a quelque temps dans «
- courrier du Maire de St-Hilaire au chanoine de Brix, 11. 10. 1954 / détériorations apportées aux fresques
- Courrier de F. DELLAGE au chanoine de Brix, 10. 03 1956 / envoi des maquettes des fresques de St-Hilaire afin qu’elles puissent être examinées par la commission et le chanoine Pinel
« (…) autour du Bon Pasteur, les brebis exprimeront différentes attitudes humaines devant l’amour divin et les brebis placées deux par deux s’essayeront à manifester la valeur de la charité et de son pouvoir d’apostolat : mère dont l’amour ramène l’enfant rebelle, ménages où l’un des conjoints s’essaie à sauver l’autre en priant pour deux, etc. St Joseph est vu principalement comme patron du travail manuel à la vie modeste et cachée. Et autour de lui, les différents instruments symbolisent la variété de ces métiers. En eux-mêmes, objets purement matériels, c’est l’expression de St Joseph qui devra donner une âme. (…) »
- courrier du chanoine Pinel au curé-doyen, 13. 03. 1956 / regrettant qu’il n’y ait pas eu aux murs des tapisseries plutôt que des fresques. Commente les maquettes très sévèrement mais les accepte.
-
Courrier de F. DELAAGE au chanoine de Brix (SANS DATE) / saints de la nef :
« je suis très contente de pouvoir désormais penser à
nos projets sur une base plus précise. Exception faite pour la petite ste Thérèse, si souvent maltraitée par
l’iconographie et dont les roses trop rose et le sourire stéréotypé rend
délicate entre toutes la tâche de la représenter sans bouleverser les idées
solidement ancrées de ses fidèles. J’ai pris connaissance de la liste avec
beaucoup d’intérêt et de plaisir. Et , comme par ailleurs, les récits de
la vie de
- Courrier de F. DELAAGE au chanoine de Brix 22. 10 1960 / présentation des maquettes pour les saints de la nef
- Courrier de F. DELAAGE au chanoine de Brix 08. 11. 1960 / envoi des avant-projets :
« (…) l’échelle générale de
l’église rend impossible d’envisager, comme nous y avions pensé un moment, des
(… ?) de « médaillons » qui seraient très mesquins de
proportions, soit représentaient des bustes trop grands relativement aux
proportions des autres fresques déjà existantes. L’autre solution, celle des
fresques découpées a la grand avantage d’assurer de par son procédé, une
homogénéité avec la technique employée pour le Bon Pasteur et St Joseph. Elle
permet, d’autre part, comme c’était le cas à propos de ces fresques, de faire
tâche, sur un vaste mur sans en couper la surface par des figures –cercles,
rectangles ou autres – qui risquent fort de faire « petit ». je
verrai donc entre les fenêtres, des silhouettes découpées, dont la hauteur
totale ne peut pas être inférieure à
- devis, 23. 01. 1961 / « six fresques truellées découpées sur le mur pierre, situées de part et d’autre des bas-côtés, représentant respectivement : à droite : ste Anne, ste Jeanne d’Arc, ste Thérèse de Lisieux – à gauche : St Pierre, st Antoine, st Michel. Surface réelle de chaque silhouette découpée : 2mx0m65 = 1m²30 (…) »
- courrier de F. DELAAGE-HILL, 8. 04. 1961 / Vezelay :
« (…) la sculpture romane est vraiment une grande leçon de simplicité et de foi. Cers bâtisseurs d’église ne songeaient pas à s’exprimer mais à exprimer ce qui les dépassait, cela donne à méditer… (…) »
ORFEVRERIE
- courrier de D. THOMASSON, 99, rue Vaugirard, Paris, 11. 109. 1946, au curé :
« je vous ai expédié hier les burettes et les dessins de
chandeliers et petites burettes. Les deux chandeliers seront à exécuter en
cuivre, l’un est orné d’une croix et épis de blé, l’autre, une même croix et
raisins – ces ornements seront formés d’une plaque de cuivre découpé. Comme il
n’y en a que 2 à faire, on ne peut penser faire un modèle en bois ou plâtre
pour reproduire en bronze fondu coulé. On les fera entièrement à la main genre
orfèvrerie. Le prix de revient sera environ 8000 à
- courrier de D. THOMASSON, 22. 11 1946 :
« je me suis occupé du calice. »
-
facture de D. THOMASSON, ciseleur-sculpteur, 1952,
au chanoine de Brix, pour :
« objets fournis de septembre 1948 à 7 septembre 1952 en argent 1er titre. 1 calice et sa patène, 1 plateau de communion, 2 burettes 1 plateau, 1 ostensoir (…) »
-
courrier de D. THOMASSON au chanoine de Brix,du 22 11 1946 / calice
1 : envoi du dessin grandeur d’exécution : » coupe martelée
ainsi que la patène et les parties unies du calice – martelé léger qui donne la
vie au métal et permet cependant un entretien facile. Extérieur vieil argent –
intérieur de la coupe et dessus de patène seuls fortement dorés. Pour le nœud,
nous ne pouvons employer le lapis et la malachite (verte) qu’en incrustations
et je ne puis garantir que l’on puisse trouver des morceaux de beau lapis de
cette dimension. La pierre à employer d’un seul morceau serait le jaspe roux
d’un ton chaud tacheté de noir – pierre dure qui prends un beau poli durable.
La croix du pied serait de même matière que le nœud. Patène – diamètre 16.
Ornée d’un motif gravé [dessin du chrisme] ou Pax en croix – la stabilité de la
patène étant assurée par 4 cabochons en pierre. Prix de revient : environ
20000 à
- facture le 10 06 1947 / calice 1 : « 1 calice 1 patène, en argent 1er titre, nœud et croix du pied en jaspe rouge. [24000 – argent fourni : 18330]
- courrier du 02 02 1948 / burettes 1« le plateau est prêt »
-
courrier du 07 05 1948 / burettes et
calice : « (…)
-
courrier du 16 08 1948 : « les
burettes et le plateau sont terminés (….) elles doivent passer au polissage et
au doreur pour nettoyage (…) c’est donc première semaine de septembre que je
pourrai vous les expédier. Elles font très bel effet. » suit la liste de
différents types de calices avec leurs prix (de 24000 à
- courrier du 07 09 1948 : / achèvement des burettes « burettes et plateau reviennent à 22500f (…). Il peut se faire que je vous les demande au printemps prochain pour les exposer au salon des artistes décorateurs (…) »
-
courrier du 02 11 1948 / calice 2 : « après étude,
voici le prix de revient du calice et patène coupe en or. Façon seule
comprenant nœud de cristal de roche taillée et étui : 40
-
courrier du 08 10 1948 : « je prends
note de votre commande du calice dessin 118. Coupe et pied en argent 1er
titre – ainsi que patène – nœud en cristal de roche. Pied orné d’une croix –
qui pourrait être en or ; on se servirait dans ce cas d’une partie des
bijoux dont vous disposez – et ornée au centre d’un diamant taillé en rose de 9
petits éclats et de 3 rubis qui ornent les bijoux que vous m’avez envoyés. Les
perles sont sans valeur et risquent de mourir ; ce sont les demi perles
dont quelques unes commencent à devenir ternes, elles meurent ; ce sont
des perles de culture coupées en deux. Le noeud en cristal est relié à la coupe
et au pied par une tige d’argent qui le traverse, mais l’effet, contrairement à
ce que l’on pourrait croire, n’est pas désagréable, parce que le nœud est
taillé à facette et le jeu de lumière qui en résulte masque cette tige. De
plus, l’intérieur du trou pratiqué dans
le cristal est poli et la tige d’argent est elle-même polie très brillant, si
bien que cet ensemble produit un peu de lumière très décoratif. J’ai eu
l’occasion de l’expérimenter voilà deux mois sur un calice à nœud de cristal et
l’effet produit m’a décidé à composer le calice 118 – qui n’a pas encore été
exécuté – vous en avez
-
Courrier du 10 11 1948 : « j’ai bien
reçu le 4 courant 20g de bijoux or que votre famille m’a envoyés. Je garde en
réserve 13g pour la dorure complète de la patène et du pied en argent et
- Courrier du 15 2 1949 : le tourneur a remis la coupe et le pied du calice, qui sont en train d’être martelés et qui vont passer à la monnaie. « en présentant l’ensemble du calice, j’ai été amené à changer la forme du nœud, le nœud en forme de boule alourdissait l’ensemble. j’ai adapté un nœud de cette forme [croquis du nœud à facettes et en pointe de diamant] beaucoup plus élégant et qui s’accorde même avec les formes de coupe et pied. J’ai fait faire de ce nœud une maquette en bois. Le lapidaire n’aura qu’à le reprendre (…) »
-
Courrier du 26 03 1949 : achèvement du
calice et de
-
Courrier du 30 03 1949 / facture du lapidaire
pour le nœud (
-
Courrier du 01 04 19498 / facture détaillée :
calice coupe or (835/1000), pied argent 1er titre (950/1000) orné
d’une croix en or, nœud en cristal de roche taillé, patène en argent 1er
titre ornée d’une croix en or, étuis en chêne . Prix de revient : 133715
/valeur commerciale, taxes comprises : 200
- Courrier du 11 11 1949 / commande du plateau et des burettes en argent 2
- Courrier du 18 04 1950 : / plateau fait, burettes commencées
- Courrier du 20 04 1950 / calice et burettes 1 : « bien reçue hier après-midi calice et burettes. Nous ferons en sorte que 1) le calice ne se dévisse pas facilement. 2) refaire la dorure pied et patène dont le peu de durée m’étonne. le doreur à qui je l’ai confiée travaille ordinairement très consciencieusement. Il a pu y avoir au moment de la dorure un incident qui a trompé le doreur sur la durée d’immersion dans le bain d’or. en tout cas, on va le refaire. 3) les charnières des burettes vont être renforcées. Quant à l’épaisseur du métal, tout cela est facile à faire. »
- Courrier du 24 7 1950 : « le calice et les grandes burettes ainsi que le plateau pour les petites sont prêts depuis plusieurs mois. »
-
Courrier du 01 09 1952 : « l’ostensoir est terminé. Je n’ai plus que
la gravure des trois écussons » (160
- courrier et facture (détaillée) de Marcel HELIE, fabricant, sociétaire des artistes décorateurs, 5, rue Daniel, Coutances, au chanoine de Brix, 26.07. 1948 / ostensoir (cf. photocopie dans le dossier)
- facture des ATELIERS D’ART LITURGIQUE M. CHERET, 8, rue du vieux colombier, Paris, Vie, 01.081952, au chanoine de Brix pour :
« 6 chandeliers
n°93 b. – en bronze vernis ton or. (…) 1
croix de procession n°152 – croix en chêne, Christ de Lambert-Rucki en bronze doré et
patiné de
-
courriers de François Biais, orfèvres, 74 rue
Bonaparte, Paris, au chanoine de Brix
- Courrier du 17.11.1955 : /six reliquaires (dessins grandeur nature) : « si je suis d’accord avec vous sur le principe de faire ces reliquaires dans une autre couleur qui ne contraste pas avec l’or, je n’en suis pas pour autant partisan de les faire argentés, car vous aurez tous les ennuis possibles pour les entretenir. Je vous conseille plutôt un vert fouille ou un bronze médaille (…) j’envisage de faire certaines parties en bois très serré comme le palissandre.(…) »
- Courrier du 5.01.19.1956 / premières études de reliquaires devant être placés entre les chandeliers. Premier projet assorti aux chandeliers.
-
Courrier du 10.01.1956
-
Courrier du 19.01. 1956 : envoie de
dessins : « vue d’ensemble des chandeliers que vous possédez avec le
reliquaire que vous avez choisi comme type. Et les dessins des différents
reliquaires suivant les noms des saints, dont les reliques doivent être
enfermées dans les reliquaires. (…) j’ai prévu la monture de telle manière que,
les reliques puissent être définitivement scellées dans chaque reliquaire, ce
qui nécessite un premier boîtier dans lequel peuvent être placés des fils et un
bouchon de fermeture qui garantissent le scellé de l’Evêché. il pourrait être
envisagé que, dans ces reliquaires vous mettiez une relique ou une autre ;
dans ce cas, se sont les petits reliquaires que vous possédez, qui devront
pouvoir être changés, suivant les besoins ; mais il faudrait faire une fermeture
avec une porte et le prix en serait augmenté. Il me semble que, cet ensemble
présente un certain intérêt. Il y a d’abord une unité dans la décoration, mais
aussi une variété qui donnera une décoration par elle-même. L’exécution est
prévue d’une plaque d’une épaisseur de 1cm sur laquelle est monté le tambour
dans lequel se trouve
-
Courrier du 19. 01.1956 : facture pour
« reliquaire suivant dessins envoyés – en bronze de
- Courrier du 24.01.1956 / système de fixation des reliques
- Courrier du 30 01 1956 : abandon du type original dessiné avec l’initiale H
- facture de BIAIS, au chanoine de Brix, 23.02 1959/ ciboire : « 1 ciboire 2490 tout argent martelé extérieur vieil argent »
DAIS
-
courriers de François BIAIS, orfèvres, 74 rue
Bonaparte, Paris, au chanoine de Brix
- Courrier du 30 11 1960 : /croquis du dais « j’envisageais ce dais en popeline crème, doublée de baptiste pur fil blanche et brodée de couleurs vives »
- Courrier du 12 12 1960 / échantillon et dessins grandeur
- Courrier du 19 12 1960 : « en toile fibranne lavable brodée avec des cotons grand-teint – doublée d’une baptiste pur fil (…) »
- Courrier du 15 12 1961 : achèvement (montants en aluminium laqués crème)
- Courrier du 18 04 1961 : facture : « 1 dais avec monture et boules en cuivre en toile fibranne lavable »
TAPIS
- courriers de Madame Renée SIVE, spécialiste en restauration de tapisserie anciennes, 5, rue Gilles-Ménage, Sablé-sur-Sarthe, 13.01.1947, 29 ; 03.1947 ; 11.02.1947 ; 20.05.1947 / restauration d’un tapis pour le chanoine de Brix pour le chœur de l’église et facture (SANS DATE) pour « nettoyage et réparation du tapis d’Aubusson de l’église »
HARMONIUM
-
facture de PROCURE DE L’OUEST du clergé et des
missions, 16, rue de Rohan, St-Brieuc, 22.07. 1952 / harmonium Richard
VITRAUX
- Courrier de Jacques LE CHEVALLIER, peintre-verrier, Fontenay-aux-Roses, au chanoine de Brix, 18 06 1951 : « je vous remercie de m’avoir transmis l’aimable note de Monsieur le chanoine Pinel. Les vitraux supérieurs de la nef seront posés la semaine prochaine (…) »
-
Id. , Sans date : « (…) les 4 grands
Prophètes seraient donc Isaïe – Jérémie – Ezéchiel – Daniel (Transept Sud)/ les
4 grands Docteurs de l’Eglise : St Grégoire – St Ambroise – St Augustin –
St Jérôme/
AMENAGEMENT LITURGIQUE
-
Courrier de L. CORNILLE, architecte d’arrondissement
et urbaniste, 11 10 1945, à Paul CROIX-MARIE, sculpteur - décorateur, 99 rue de
Vaugirard, Paris, 6e. :
« (…) si certains des Membres de votre groupe des ARTISANS de l’AUTEL désirent être choisis, c’est avec un vif intérêt que je recevrai leur visite et examinerai leurs références. » suivent des réflexions sur la disposition de l’autel, de l’ambon, des confessionnaux et le tabernacle.
-
id, 10 10 1945, adressé au
chanoine de Brix (concerne aussi le problème de
la célébration face au peuple)
ARCHIVES NATIONALES , CAC Fontainebleau 790347/62
CP de l’église bombardée (cliché)
8/12/1950 : Note faisant état d’une conversation tel avec Delaage : M Delaage voudrait que M Le Chevallier étudie le plan d’ensemble pour l’église de st Hilaire en apportant de nombreuses simplifications aux verrières actuellement prévues – celles de la haute nef – afin d’obtenir un prix de revient plus bas
Pose des verrières de Le Chevallier doit débuter avant le 7 avril 1952
Devis estimatif (cliché)
Plans
- coupe HM Delaage 7/3/50 rectifié le 27/ 04/ 50
- coupe idem
- coupe idem
- coupe sur le plafond de la nef détails 15/04/50
- plan des plafonds 13/03/50
- plan 06/03/50 modifié le 24/04/50
Entreprises (dates des marchés, montants et dates des PV
de réception)
- Yver et Vercelli 24/03/52 maçonnerie, carrelage PV réception 27/07/53
-
Schwartz Haumont
charpente 06/01/51
-
Jacques Lechevallier 2/03/51
PV réception provisoire 18 oct 52 et définitive 27/ 07/ 5,
-
Sourdin (Fougères)
barlotières pour vitraux
-
Peinture Ste
provinciale de décoration
-
Houssard menuiserie (devis
cliché)
-
Fourniture et pose de 3 cloches Blanchet et Cie
(Bagnolet)
-
Sté provinciale des maître électriciens (Montrouge)
-
Fanny Delaage exécution d’une
fresque
-
Jacques Plasse Lecaisne exécution d’une tapisserie
-
Camelong (Ambrières
le Grand Mayenne) Beffroi
-
Houssard agencements
- Sourdin protection vitraux
-
Rebuffet « 3 Statues en
granit de kersanton de
-
Delaage Fanny fresque du
transept
-
Coutin Robert statue de
- Reconstitution des orgues : Beuchet Debierre
Hors marché
- François Biais reliquaire 108 280
B -
Sources imprimées
AD 50, DOSSIER COMMUNAL (DOSSIER DE PRESSE)
Abréviations :
M.L. :
O.F. : Ouest France
P.M. : la Presse de la Manche
Ed. : édition
Fascicule : « centenaire de l’église de Saint-Hilaire-du-Harcouët. Quelques glanes d’histoires locales. 1945-1955 »
Vitraux de J. Lechevallier
/sculptures du maître-autel :
« Saint-Hilaire, évêque de Poitiers, a le livre du Docteur à la main et le dragon de l’hérésie sous ses pieds. Saint Benoît, abbé du Mont-Cassin, tient le doigt sur la bouche pour rappeler la règle de silence et de recueillement qu’il imposa à ses moines et près de lui, se trouve une colombe en souvenir de celle qui lui rendit sensible l’âme de sa sœur sainte Scholastique montant au ciel. Saint Blaise, abbé porte un cierge à la main, des cierges pouvant être bénits le jour de sa fête pour servir à la protection des malades »
saint-Joseph ouvrier, patron des ouvriers en 1956 Pie XII : marteau et madrier
reliquaires : vraie croix, saint-Hilaire, saint-Jean-Eudes, sainte Marie-Madeleine-Postel, saint Grégoire le Grand, st François de Sales, st Vincent de Paul, St Guillaume Firmat
Bienheureux Thomas Hélie, Bse Placide Viel
Marie médiatrice.
La vierge est assise parce qu’elle est le « trône de la grâce ».
comme Notre-Dame de Pont-main, elle porte le Christ
Rédempteur en son cœur, parce qu’elle a voulu avec lui le salut du monde par
Baptistère : 1947, Y-M Froidevaux
Deux textes sur la cuve : « tu aimeras le Seigneur ton Dieu » et « tu aimeras ton prochain comme toi même. »
Fresques de M. Flandrin, évoquent la prédication de Saint Jean (Luc III)
Prophétie d’Isaïe : « une voix a retenti au désert » et du Baptiste : « déjà la Cognée est à la racine de l’arbre »
Vierge due à un artiste de Crach (56) inspirée des vierges du XIIIe XIVe
La ML éd. Mortain, 4 10
1964 :
« une magnifique tapisserie complète l’embellissement de la chapelle des apôtres »
« Mme Fanny Delaage a réalisé de belles fresques modernes au caractère dépouillé dans notre église ».
fille de Henri Delaage : après st Pierre (autel),
St Michel, st Antoine prêchant aux poissons, 3 nouvelles fresques : sainte
Anne, patronne des bretons et protectrice des mères de famille (autel), ste Jeanne d’Arc, patronne des œuvres de jeunesse de
OF, 16 novembre
1953 :
/chemin de croix de Fanny DELAAGE
influence fresque italienne Renaissance, se déroule comme une tapisserie, personnages presque grandeur nature, hors du temps, valeur universelle, Unité ponctué par les chutes du Christ, repr ss la tâche lumineuse de sa longue robe blanche, symbole de la Divinité, savante transition de couleur menant insensiblement de la populace bariolée du prétoire à la symphonie en gris des dernières ténèbres
ML ? 28. 10 56 / les trois statues du maître autel et les fresques
__________________________________________________________________________________________
Le messager paroissial,
bulletin paroissial de Saint-Hilaire-du-Harcouët, 1945-1969 (chroniques du
chanoine de Brix concernant la reconstruction et les
aménagements de l’église (dépouillement par le père Daniel Jamelot.
Non consulté)
N° |
date |
Objet |
3 |
Mars 1945 |
chapelle |
6 |
Décembre 1945 |
Premier projet |
7 |
Janv.-févr. 1946 |
? |
|
Juin 1947 |
Kermesse et baptistère |
12 |
Oct. 1947 |
Calice (et baptistère ?) |
18 |
Juillet 1948 |
Ostensoir |
20 |
Oct. 1948 |
Burettes bancs |
21 |
Dec 1948 |
|
36 |
Juillet 1950 |
Second projet |
39 |
Déc 1950 |
|
42 |
Mai 1951 |
Petit ostensoir |
43 |
Août 1951 |
méditation |
48 |
Avril 1952 |
cloches |
49 |
Juin 1952 |
|
50 |
Juillet 1952 |
|
51 |
Septembre 1952 |
Restauration et vierge |
53 |
Oct 1952 |
Eglise et presbytère |
55 |
Mars 1953 |
Budget |
58 |
Août 1953 |
Cloches, sièges, bancs, confessionnaux |
60 |
Décembre 1953 |
Chasubles, orgue |
61 |
Janvier 1954 |
Vitraux et statues chemin de croix |
62 |
Février 1954 |
Chemin de croix vitraux |
63 |
Avril 1954 |
Chemin de croix vitraux |
64 |
Mai 1954 |
Chemin de croix vitraux |
65 |
Juin 1954 |
Chemin de croix vitraux |
66 |
Juillet 1954 |
Chemin de croix vitraux |
67 |
Août 1954 |
Chemin de croix vitraux |
68 |
Oct 1954 |
Bénédiction de fresques |
69 |
Nov 1954 |
Bénédiction de fresques |
72 |
Mars 1955 |
|
73 |
Avril 1955 |
|
74 |
Mai 1955 |
Bénédiction de fresques |
75 |
Juin 1955 |
Bénédiction de fresques |
76 |
Juillet 1955 |
Historique centenaire |
85 |
Mai 1956 |
achèvement |
87 |
Juillet 1956 |
Fresques |
90 |
Dec 1956 |
Statues autel |
98 |
Avril 1957 |
reliquaires |
104 |
Nov 1957 |
Homélie Bindet |
105 |
Nov 1957 |
|
113 |
Juillet 1958 |
Rapport paroissial |
119 |
Avril 1959 |
Ciboire Biais, sièges du sanctuaire |
121 |
Juin 1959 |
Sièges |
126 |
Juin 1959 |
Cité paroissiale |
128 |
Juin 1960 |
Sièges inauguration |
137 |
Juillet 1961 |
Statue st Yves |
139 |
Oct 1961 |
Cité paroissiale |
144 |
Avril 1962 |
Cité paroissiale, fresques |
|
Nov 1962 |
Fresques nord |
164 |
Mai 1964 |
Fresques sud |
165 |
Juillet 1964 |
|
167 |
Nov 1964 |
Fresques sud Broderie N-D - apôtres |
|
Février 1965 |
Vierge baptistère |