SAINT-HILAIRE-DU-HARCOUET

 

 

Abréviations

-          A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances

-          A.D.M. : Archives départementales de la Manche

-          C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche

-          C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)

-          V.A. : Visite archidiaconale

-          Clmh : Classé monument historique

-          Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques

-          S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et  de la Manche

-          M.R.U. : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme

 

 

 

Sources et bibliographie 

 

- Dossier paroissial (non consulté) (A.E.C. )

- « Conférences ecclésiastiques » de 1866 et 1867 (AEC. C.E. doyenné de St-Hilaire-du-Harcouët) cF. Hulmel, 1939 et Gerville éd. M Guilbert, 2000, T .III 213

- Dossier communal : coupures de presse (A.D.M.)

- Archives paroissiales déposées : 300 J 169 13 boîtes (non consultées) (A.D.M.)

- Inventaire de la série O des AD détruite en 1944 (A.D.M.)

- Archives du Ministère de la Reconstruction (MRU), dossier dommages de guerre : AD 50, 174 W 162 (MRU dommages de guerre) (A.D.M.)

- Archives de la commission diocésaine d’art sacré (fonds Pinel) : 169 J 5 (A.D.M.)

- Archives nationales : CAC Fontainebleau 790347/62

 

 

- Direction de l’architecture et du patrimoine (DAPA), Médiathèque du patrimoine, Paris : Fonds Froidevaux (cf. Gerville éd. Du Dr Guilbert, 2000, T .III 214-215/baptistère)

 

- Dossier Reconstruction (en Mairie)

 

- Archives paroissiales : dossier reconstruction de l’église (presbytère )

 

- Bulletins paroissiaux (presbytère)

 

 

SAUVAGE (Hippolyte) et CAUMONT (Arcisse de), « le prieuré de Saint-Hilaire-du-Harcouët », Bulletin Monumental (« Mélanges d’archéologie »), série 4, Tome 36, 1870, p. 559 à 568

GERVILLE (Charles de), Voyage archéologique dans la Manche (1818-1820), édition annotée par le docteur Michel GUIBERT, collection « Etudes et documents publiés par la Société d'Histoire et d'archéologie de la Manche », T. III., 2000, p. 212 à 217 et autres références bibliographiques

Cosson (A.) Histoire populaire de Saint-Hilaire-du-Harcouët,  Saint-Hilaire-du-Harcouët, 1900

HULMEL (L.) Saint-Hilaire-du-Harcouët, extrait de la Revue de l’Avranchin, Mortain, 1939 (46p.)

CHEVAL (Claude), « Saint-Hilaire-du-Harcouët », Revue de l’Avranchin, t.43, n°246, 1966, p. 46-48

CHEVAL (Claude), « donation par Robert Comte d’Avranches à l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire des églises de Saint-James et Saint-Hilaire-du-Harcouët », Revue de l’Avranchin, T.43, n°249, 1966, p. 182-184

JAMELOT (Daniel) et DURAND DE SAINT-FRONT (Jean), Nouvelle histoire de Saint-Hilaire-du-Harcouëtet de ses habitants. 1 vol. Saint-Hilaire-du-Harcouët. 1985.

Art de Basse-Normandie : « richesses de la région de Saint-Hilaire-du-Harcouët », n°109, 1er trimestre 1997.

L’art de la fin du Moyen Age (1380-1520) dans les diocèses de Coutances et d’Avranches. Collection Patrimoine, Conseil général de la Manche. 1998.

Fascicules

- Le messager paroissial, bulletin paroissial de Saint-Hilaire-du-Harcouët, 1945-1969 (chroniques du chanoine de Brix)

- Guide du visiteur de l’église de Saint-Hilaire-du-Harcouët, n° spécial du Messager paroissial, 1952

- Centenaire de l’église de Saint-Hilaire-du-Harcouët. Quelques glanes d’histoires locales. 1945-1955.

- Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche), Chevojon Photo-éditeur – Paris.

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A - Sources manuscrites

 

Ancien Régime

 

ARCHIVES PAROISSIALES DEPOSSEES AUX A.D. 50 : 300 J 169 (13 BOITES)

 

Inventaire

(non consultées)

 

-          boîte 6, art. 12 ; 1541, consécration du maître-autel et accord d’indulgences à la relique de saint Etienne par l’évêque d’Avranches, Robert Cénalis

-          boîte 11 : art. 481 : 1748-1738 : donation d’un calice par le clergé

-          boîte 11 : art. 493 : 1754 : comptes de la fabrique

-          boîte 11 : art. 545 : 1785 ; reçus par la fabrique de divers créanciers

-          boîte 11 : art. 554 : 1791 : comptes du trésor pour 1785-1786

- boîte 11 : art. art. 554 ; 1791 : comptes du trésor

CfV aussi

Dossier B (comptes 1669-1776), H (prieuré 1754-1604 à 1775), I (visites canoniques 1705 à 1707), J (répertoire du trésor (1754 et 1773)

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De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

 

INVENTAIRE DE LA SERIE O DES A.D. DETRUITE EN 1944 :

St-Hilaire, 0-4-2, 70

-          1839 : projet d’agrandissement de l’église (devis de 24 735 f)

-          1844 : nécessité, dit-on, de construire une nouvelle église et de choisir un emplacement

-          1846 : adjudication (en interligne  somme : 154 338 F. 54 c. (d’après la liasse de 71)

-          1857 : les travaux à la charge de la commune sont terminés.

-          1865 : achèvement des tours de l’église.

St-Hilaire, église 0-4-2, 233

-          1865 : début de construction de la chapelle de la Vierge à Saint-Hilaire-du-Harcouët

-           

CONFERENCE ECCLESIASTIQUE DE 1867 :

 

« Etat de la paroisse en 1807 »

« Voici l’inscription qui est gravée sur le calice donné par M. Bécherel : destiné à l’église de St-Hilaire-du-Harcouët, du don de M. Bécherel, évêque de Valence, natif de ce lieu-1811. Une inscription analogue se trouve encore sur une petite croix de procession argentée – Même inscription sur un 2e calice donné par le même. »

 

Période de 1822 à 1836

« (…) l’on doit encore au zèle de Monsieur Carnet le pavage de l’église, le grillage du chœur, le maître-autel avec sa belle garniture, la lampe, le lutrin et les magnifiques boiseries de la sacristie qui sont encore inachevées. »

 

(Cf. bibliographie)

 

De la Séparation de l'Eglise et de l'Etat à nos jours

 

FONDS CORNILLE : AD 50 169 J (fonds non côté : côtes provisoires)

(non consulté)

 

N° (provisoires) des articles :

 

106 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – poissonnerie

107 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – cimetière

108 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – poste

109 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – sports

110 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – salle des fêtes

         209 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – divers

112 : Saint-Hilaire-du-Harcouët - Baraques en dur A.R.D. (M.R.U.), projet d’habitation provisoire – archi en chef : L. ARRETCHE, chef du groupe Autard et Bragard (2 plans)

113 : Saint-Hilaire-du-Harcouët - communauté des sœurs Clarisses

114 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – école de garçons

115 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – hôpital-hospice

116 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – Eglise

117 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – presbytère, centre médico-scolaire - cinéma

(manques ?)

120 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – aménagements hydrauliques

121 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – hospice (1929)

122 : Saint-Hilaire-du-Harcouët - hospice

123 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – hospice (agrandissement)

124 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – hôtel-de-ville

         235 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – constructions provisoires

         236 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – constructions provisoires

         237 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – maisons d’Etat

         238 : Saint-Hilaire-du-Harcouët – MRU – divers

 

 

DOSSIER MRU : DOMMAGES DE GUERRE, AD 50, 174 W 162

 

(Dossier instruit en priorité nationale)

 

-          mémoire de travaux de Delaage pour travaux exécutés courant 1953

« 1) aménagement du tabernacle dans l’autel de la chapelle absidiale (…) »

 

-          marché avec Fanny Delaage, décoratrice agrée, demeurant à Paris 90 bis rue de Varenne, 02. 07. 1956 + devis :

« projet et exécution de deux fresques truellées découpées situées respectivement au-dessus de  chacun des deux autels latéraux représentant, suivant les instructions de M. le doyen de St-Hilaire, l’une le Bon Pasteur, l’autre saint-Joseph. Surface totale. 13 m². »

 

-          marché de Rebuffet, sculpteur, professeur de dessin demeurant à Saint-Lô, 8, rue de la source, 26.06 1956 + devis :

« 3 statues en granit de Kersanten de 80 cm chacune destinées au maître-autel de l’Eglise.(…) »

 

-          Procès verbal (P.V.) de réception définitive, 27.07.1953, Houssard, menuiserie (confessionnaux, stalles, bancs, tabourets…)

-          P.V. de réception définitive, LECHEVALLIER, maître-verrier, Fontenay-aux-roses, 27.07.1953, pour

« reconstitution des vitraux »

 

-          Mémoire de Robert Coutin, pour « exécution d’une statue de la Vierge médiatrice », 01.10.1952

 

-          Mémoire de Jacques  PLASSE-LECAISNE, tisserand, 26 rue des plantes, Paris, 14e, 01. 08.1952 : « exécution d’une tapisserie bleue avec motifs en relief 5m/1,90 (…) »

 

-          Mémoire de COUTIN, Robert, statuaire, 03.12.1954:

« composition et exécution d’une sculpture de porte de tabernacle en chêne 0,86x0,37 »

 

-          Mémoire de travaux de REBUFFET, 22.10.56

 « exécution de trois bas-reliefs en granit belge représentant St Blaise – St-Hilaire et St-Benoît, destinés au Maître-autel »

 

-          Mémoire de F. Delaage, 12.11.1956 :

« deux fresques truellées découpées, situées respectivement au-dessus de chacun des deux autels latéraux et représentant l’une le Bon Pasteur, l’autre Saint-Joseph, d’une surface totale de 13m² »

 

-          Mémoire de René MARTINEL, 26.09.1957 :

« un reliquaire merisier d’après plan… »

 

-          PV de réception définitive :

 

-Houssard, menuiserie, 27 07 1953

-Lechevallier, 27 07 1953

 

Dossier de correspondance

3 clichés de l’église: déambulatoire après restauration, nef en travaux, nef achevée

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ARCHIVES DE LA COMMISSION D'ART SACRE : FONDS PINEL, AD 50 169 J 5

 

Plans/dessins :

 

Projet d’orgue de tribune janvier 53 échelle 0,005 par mètre (PM) :orgues J Beuchet-Debierre Nantes, 45 r St-André

Tabernacle 22 mai 53 M. H. Delaage échelle 0.002 PM (2 clichés pris)

Bancs 8 juillet 52

Dessin du maître autel avec tabernacle Sans Date, non signé (3 clichés pris)

Stalles 10 juillet 52 échelle 0,10 PM Delaage

Confessionnaux, id

Stalle curiale, id.

 

 

STATUE DE LA VIERGE MEDIATRICE :

 

-          courrier de Robert COUTIN, statuaire, 07. 1953, à Mgr Guyot :

« Depuis notre entretien relatif à ma statue « vierge médiatrice » le problème difficile de la retouche occupa mon esprit. J’ai fait de nombreuses recherches, des dessins, et cinq essais successifs sur les moulages exécutés par moi à Saint-Hilaire. Après de nombreuses hésitations, je me suis arrêté à la solution qui doit correspondre à votre désir de conciliation tout en respectant l’intégrité et l’unité de l’œuvre d’art. cette solution, je l’ai déjà adressée le 20 juin dernier à Monsieur le chanoine chargé de la commission d’art sacré afin qu’il vous en informe. Veuillez, excellence, trouver ci-joint un état détaillé des recherches, précédé d’un rappel des exigences de l’œuvre d’art. une œuvre d’art vaut par les rapports étroits, intimement liés du contenant et du contenu. Le contenu est le poids d’idées, de sentiments, de spiritualité. Le contenant en est la forme matérielle. La forme crée le lieu où se manifeste l’esprit. elle est l’expression d’un accord de la technique matérielle et du rythme. Ce rythme tellement marqué dans la construction des psaumes, dans les chants liturgiques et partout où il convient  d’ébranler ou de promouvoir les puissances spirituelles incluses dans l’esprit et le cœur de l’homme. C’est parce que cet accord a été – je crois – résolu dans mon œuvre en une heure bénie, sans doute par un amour particulier pour la vierge et fortifié par la lecture de saint Bernard que je ne puis en  conscience d’homme et d’artiste apporter de modification profondes à mon œuvre sans l’altérer, détruire l’accent et surtout diminuer son poids d’efficience. Excellence, veuillez me faire confiance. Par de nombreux témoignages, je sais que cette statue recèle un « pouvoir d’émotion » et ce pouvoir sera accru surtout quand seront réalisés l’éclairage axial indispensable et toujours prévu, le tabernacle, ainsi que les décorations de fresques. C’est un ensemble qui justifiera les partis. (…) il cite le témoignage de Jacques Simon – Reims peintre verrier à la cathédrale de Reims : «  merci pour vos photos précieuses, surtout celle de la vierge médiatrice que ma femme et moi avons vue. Elle est belle, son échelle, sa masse de rêve (sur un fond de couleur tabac) l’émotion qu’elle donne en font une grande  œuvre. Impossible d’oublier cela. (…)

Etat des recherches en vue de modifier le centre de ma statue « vierge médiatrice ». 1) il n’est pas possible de supprimer la concavité de la mandorle (amande) car sculpturalement le Christ n’apparaît que par le dégagement de la pierre autour de lui. Si donc le comblement de cette mandorle était réalisé, le Christ aux bras immenses serait enterré, illisible. Et si le comblement n’était que partiel, la silhouette serait poussée : le Christ n’aurait plus ni volume, ni dessin juste, il n’aurait plus assez de présence réelle dans l’action.

2) dans la mandorle, figurer un Temple par des colonnes d’architecture, soit en creux, soit en relief ? cette solution – à moins de limiter à  une simple gravure –risque d’établir une lourdeur, d’enserrer le Christ, de redoubler la verticale, ce qui d’une part amoindrit la puissance du Signe de la Croix, d’autre part altère la courbe de la mandorle et par suite son pouvoir de rayonnement et son sens précis de « douceur d’amande ». Enserrer le Christ dans un rectangle d’architecture de colonnes est donc une imperfection. Le rectangle : mesure rationnelle et impersonnelle, ainsi que ses dérivés, dont la mandorle, sont plus spirituels : ils sont des lieux indéfinis. Le rectangle introduirait une notion qui mesurerait le Christ que j’ai voulu hors d’échelle. orner le fond de la mandorle d’éléments gravés qui en feraient une sorte de tissus riche est également très délicat à réaliser car la grandeur des éléments établirait encore une échelle. De plus, par le choix des motifs du fond inclinerait l’acception de la mandorle dans un sens précis qui tout à la fois limite et complique l’iconographie. ces motifs pourraient être des oiseaux, le Saint-Esprit, jeux de croix, etc

3) la seule solution possible semble donc de ne pas changer la forme mais de donner une couleur liturgique au fond de la mandorle et que je choisirais ou bien dorer à l’or fin toute la surface du fond sur des éléments travaillés, gravés dans la mandorle et que je ne peux déterminer que sur place : architecture, signe ou texte ?

ainsi, j’espère :

1)       faire une « gloire », signe éminemment lisible par le peuple (et radicalement éloigné de son interprétation insensée de ventre !)

2)        par la brillance de l’or, créer une zone légère, aérienne au sein de cette statue qui présente actuellement

à St Hilaire l’immatériel d’une pure apparition.

3)       placer  le Christ au centre d’un lieu qui se doit d’être riche mais non formel. C’est Marie aqueduc, médiatrice, dont la forme est ici toute visible. Mais la source, le Christ dans Marie, ce mystère doit n’être ici que suggéré par une zone de feu en extension sous peine de tuer la spiritualité de cette  tapisserie qui exprime tout le plan du thorax. Il a toujours été prévu un éclairage axial et surélevé – fort élevé. La statue a été conçue en fonction de cet éclairage. C’est par défaut d’installation qu’il n’a pu être réalisé quand la statue a été posée à l’époque de la consécration. L’éclairage latéral (provisoire) en portant ombre à droite et à gauche du Christ lui a donné une matérialité contraire à l’esprit de la figure. Ceci est extrêmement important et le difficile public n’en a pas conscience. La photographie ci-jointe du bronze original donne – malgré l’accent  du métal – le vrai caractère lumineux d’apparition. (…) »

 

-          courrier de Coutin 11.07.1953, au chanoine Pinel :

«  devant donc supprimer la possibilité qu’ont certaines gens de voir un ventre – et de ne voir que cela !… - ce que je ne peux faire sculpturalement, par comblement, car « j’enterrerais » le Christ, je le ferai par un artifice qui obligera  le spectateur à ne voir dans cette mandorle que le signe liturgique de la douceur et de la gloire. Je suis donc amené à dorer cette mandorle. Ainsi je me trouve donc tout à fait d’accord avec vous. La gloire, la gloire dorée est lisible pour tout le monde.(…) »

 

-          Notes du chanoine Pinel :

« commission diocésaine d’art religieux du 14 octobre 1952. Extrait du Procès verbal. Mgr Leridez demande à la Commission au nom de son excellence de donner son avis motivé sur la statue de la vierge de St Hilaire, Monseigneur l’évêque se réservant de donner la décision. Après exposé de l’affaire, chacun donne son avis. L’unanimité est acquise sur la justesse de l’idée théologique. Elle est aussi complète  avec des degrés  divers, sur la valeur artistique très relative de l’œuvre (une seule voix sur onze l’accepterait cependant mais faute de mieux et crainte de pire dit M. Rostand). L’unanimité est totale sur la valeur spirituelle et pastorale qui semble ne pas répondre à son but pour les fidèles. Résumé du jugement de plusieurs artistes et connaisseurs. Au point de vu plastique, la statue de Coutin a de graves défauts. La direction de la tête ne correspond pas à la direction générale. Les proportions sont manquées (buste trop long, jambes trop fortes). Les mains sont en dehors de la masse. L’ensemble de la sculpture est trop mou. Le soubassement est énorme trop épais. L’ensemble écrase l’autel qui est petit et gracieux. La statue détourne la pensée et le regard du tabernacle (c’est l’autel du st Sacrement) et semble au moins reposer dessus. »

 

-          courrier de COUTIN au chanoine Pinel, 21 06 1953 :

« (…) 1) je reprendrai le contour extérieur de la mandorle pour lui donner une forme plus allongée, plus parfaite géométriquement. 2) j’atténuerai la rudesse de grain du fond de la mandorle sur laquelle le Christ se profile. 3) (à déterminer sur place) : dorer légèrement à l’or fin la concavité de la mandorle. Ainsi, l’expression d’abondance, de lumière et de gloire sera renforcée. J’ai procédé à quelques essais sur les moulages (…) » 

 

-          feuillets dactylographiés d’un « ami » de Robert Coutin, présentant la sculpture devant la commission diocésaine d’art sacré (du chanoine de Brix ?) :

 « …et Jésus, le Fruit de vos entrailles est béni : est-ce clair ? l’illustration de ce que chacun dit, tant de fois par jour, ne peut-elle servir et être dite une fois de plus par le ciseau du sculpteur (…) »

 

MOBILIER

 

-          courrier de Delaage au chanoine Pinel, 11.09.1953 :

/ tabernacle : « la porte sera en bois sculpté et doré. L’encadrement en granit, ajouté au premier projet, a pour objet notamment d’assurer, au dessus du tabernacle et au devant de la statue de la Vierge, un large espace pour la pose de l’ostensoir. le tabernacle est ainsi avec saillie sur le massif servant de socle. Le conopée sera fixé en partie haute sur un petit rail (….) »

 

-          Courrier de Delaage au chanoine Pinel, 31 08 1953 : plans de mobilier de la sacristie

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ARCHIVES PAROISSIALES, DOSSIER RECONSTRUCTION

 

Mobilier/généralités

 

-          inventaire de 1946, mobilier détruit

 

-          courrier de Delaage ? adressé au curé, 17. 01. 1946 :

« je suis allée voir Croix Marie (…). A mon avis, l’autel en verre n’est pas à faire, la matière n’en étant pas assez « solide » pour le regard…bien que je persiste à croire qu’il y aurait moyen de pallier cet inconvénient soit en teignant le verre, soit en le rehaussant d’autres matières. Je ne puis que me  rallier à l’avis de M. Croix Marie qui est tout de même beaucoup plus autorisé que celui d’un profane comme moi. (…). Je ne suis pas encore allé voir LALIQUE et leur demander leur avis (…). Pour ce qui est plus particulièrement de l’éclairage de l’église M. Croix Marie a bien voulu être d’accord avec moi, à condition (…) que les tubes au néon soient extrêmement discrets et que le gaz illuminé soit d’une couleur impersonnelle (dans les tons bleus – gris faibles) » [suivent la description du système d’éclairage avec croquis à l’appui et dessin des lustre]

 

-          courrier du directeur de la coopérative (de reconstitution immobilière des églises et édifices religieux du département de la Manche, président des coop. De reconstruction d’églises et édifices religieux sinistrés), au curé, 11. 04. 1952 : Propose d’annuler la distinction entre mobilier communal détruit et mobilier paroissial, établie dans les évaluations de mobilier détruit, afin de faciliter le financement des dommages, solution préconisée par M. le chanoine Leboucher pour toutes les églises du diocèse :

« (…) si nous affectons une partie des biens à l’Association Diocésaine, l’Association ayant atteint avec ses différents dommages le plafond de 25 millions autorisé pour les remboursements à 100%, la part de biens lui appartenant pour l’église de St Hilaire du Harcouët ne sera financée qu’à 70%, et nous devront prévoir sur nos fonds d’emprunt les 30% complémentaires. Or, vous n’ignorez pas la charge que représente pour nous, en particulier dans le Département de la Manche, le financement de ces 30 % (…) »

 

-          courrier de P. et A. HOUSSARD, au chanoine de Brix, 28. 04. 1954 : annonce l’envoi de l’exposition commandée par le père de Brix, l’achèvement de l’ameublement de l’église.

« (…) pour le Christ, nous avions demandé l’accord de Monsieur Delaage, architecte, mais Monsieur Dalleux nous a informé il y a quelques jours que cette question ne le regarde pas. Notre intention est de vous fournir un Christ offrant de SERRAZ, suivant photographie ci-jointe. Ce Christ fait 67 cms et la croix mesurera comme convenu, 1m50  de hauteur, largeur des bras 0m80, ton pierre, croix avec socle pour pouvoir être posée sur le tabernacle. (…). Par contre, pour le tabernacle, nous sommes moins affirmatifs car nous sommes tributaires du sculpteur Monsieur COUTIN. Dès que nous avons reçus l’ordre de service de Monsieur Delaage, nous avons préparé la porte et l’avons envoyée à Monsieur COUTIN, mais il ne nous l’a pas encore retournée (…). N’ayant pas la porte nous ne pouvons pas procéder au montage du tabernacle car c’est un travail méticuleux (…) »

 

-          courrier du chanoine Pinel, 29.03.1957 : au sujet des « abattements massifs faits sur les dommages mobiliers » : « (…) alors vous trouvez que la citoyenne Fanny n’a pas encore assez encaissé et sévi ! évidemment cela éviterait des statues, celles de COUTIN et du répugnant REBUFFET suffisant (…) »

 

 

STATUES

 

-          courrier d’une donatrice (Mme. M. Arbel-de Marrand, Paris) pour la statue de saint Antoine, le 17. 08. 1945 :

« (…) en septembre, je me mettrai en relation avec le Président des artisans de l’autel. si la somme dont je puis disposer ne suffit pas pour élever une statue à saint Antoine, je pourrai je pense, partager les frais avec un autre donateur (…) »

-          courrier daté du 25. 07. 1952 au père de Brix, concernant le projet d’acquisition d’un aigle provenant de Montviron

-          courrier du chanoine Pinel au curé, 20. 11. 1952 :

«  (…) quant à la signature des artistes, elle est au bas de leur œuvre et parfois avec peu de discrétion. Je pense que Melle Delaage à laquelle j’ai renvoyé les maquettes sera plus discrète. A mon avis, son chemin de croix est acceptable et c’est tout, mais elle est la fille de papa et voilà ! j’ai vu récemment Mgr Grimal. Il dit que M. Delaage l’a mis devant le fait accompli pour la statue de la ste Vierge. C’est possible et même probable. En tout cas, il est bien décidé à ce que tout soit soumis pour éviter que se reproduise le refus épiscopal (Monseigneur a depuis refusé de bénir les travaux de Lastelle). [suivent les critiquent rapportées à l’égard de la statue. Cf. extraits pu P.V. de commission diocésaine, dans le dossier 169 J 5]

 

-          courrier de REBUFFET, sculpteur, 55 rue saint Nicolas, Coutances, 02.06. 1955 :

« (…) je peux très bien vous faire saint Joseph et la sainte vierge en tilleul (bois tendre, sans fil) pour la somme de 50 000 f chaque statue et je ferai l’Enfant Jésus par dessus le marché. Je ne peux guère, pour faire un saint Antoine de Padoue en chêne polychrome de la taille de N-D. de Pontmain, vous demander moins de 100 000 f., mais si vos moyens sont très limités, je vous propose une technique que j’emploie maintenant et qui me donne beaucoup de satisfactions, c‘est la terre cuite ou terre cuite émaillée. Dans ce cas, je peux faire st Joseph, la ste vierge et l’enfant Jésus pour la somme totale de 60 000 f. si vous pensez  que le st Antoine de Padoue peux se faire en cette matière, son prix serait de 50 000 f. Je présente dans la galerie Ribois Leteneur à st , du 13 au 20 juin, une exposition comprenant 25 sculptures en terre cuite et terre cuite émaillée ; sa visite vous donnerait, si cela vous est possible une idée de cette technique (…). »

 

-          courrier de REBUFFET, le 06 06 1955 :

«  j’ai bien reçu votre lettre me commandant un st Joseph et une ste vierge et un enfant Jésus en tilleul de 80 cm de H. et vous en remercie. Je vais donc chercher des esquisses afin que les maquettes soient prêtes pour le 11 juillet, jour de votre venue à Coutances. (…) »

 

-          courrier de REBUFFET, « sculpteur, professeur dessin, rue de la source, St  » 21.02 1956 :

«  j’ai bien reçu votre lettre du 17 courant, les notes iconographiques sur saint Hilaire, saint Blaise et saint Benoît et l’annonce de l’arrivée des statues de la crèche. (…). Je donne des cours de dessin dans cette ville [st ] depuis le mois d’octobre et suis par ailleurs surchargé de travail de sculpture. Si vous désirez vos statues du maître-autel pour fin septembre, il ne sera pas possible de faire en bois les 2 de la crèche avant Noël » (…)

 

-          rappel de facture d’Etienne REBUFFET, 8.8. 1952 au chanoine de Brix pour le règlement du reliquat de la restauration de deux statues.

 

VIERGE de la circata

 

-          courrier de Delaage au curé-doyen, la 13. 06. 1952 :

«  (…) il me paraîtrait notamment intéressant de pouvoir dès à présent passer commande de la tapisserie qui doit former un fond à la statue de la vierge (que j’ai vue ces jours-ci en cours dans l’atelier du sculpteur). Or , je ne puis compter sur la Coopérative pour cette commande. Des échantillons ont été faits et j’ai préparé, pour illustrer la bordure de cette tenture des dessins tirés des litanies de la sainte Vierge : miroir, siège, vase, rose, tour, maison, arche, porte, étoile. Si l’on peut obtenir cette tapisserie pour fin juillet, il faudrait que la commande pût intervenir dans un très bref délai, le métier du tapissier étant disponible sous peu, mais risquerait de cesser de l’être dès qu’il s’emploiera à un autre travail (…) »

 

-          courrier de R. COUTIN au curé-doyen, 11. 05. 1953 :

« (…) ces jours prochains, je vais soumettre à Monsieur Delaage quelques essais  (…). Dans le Figaro du lundi 4 mai, de la République religieuse, a paru quelques lignes sur notre vierge médiatrice. »

 

-          courrier de R. COUTIN à Mgr Guyot,  05. 12. 1953:

« j’ai l’avantage et l’honneur de vous faire connaître qu’aux mois de septembre et octobre, j’ai pu apporter à ma statue les reprises nécessaires pour apaiser les querelles. J’ai allongé les jambes de plusieurs centimètres, diminué leur largeur au niveau des mollets, épuré le contour de la mandorle et atténué sa concavité. Et j’ai repris tout le Christ. Je pense ainsi donner le maximum de satisfaction et correspondre à votre désir d’apaisement (…) »

 

FRESQUES

 

-          courrier de H. M. Delaage au curé-doyen, 04. 11. 1953 / Chemin de croix

« (…) Fanny prépare un dessin pour la soie brodée qui ornera le tympan du tabernacle, au-dessus de celui-ci, puisque la porte, réalisée d’une seule pièce, comme l’a demandé M. le chanoine Pinel, sera plus haute que le tabernacle lui-même. Le sujet sera l’agneau sur sa croix, brodé en blanc et or sur soie blanche. Fanny est en rapport avec les Carmélites d’Avranches pour l’exécution, car elle sait qu’elles cherchent du travail pour leur ouvroir qui les fait vivre (…) »

-          courrier de Fanny DELAAGE au curé-doyen, 23. 03 1953 / envoie des textes accompagnant les stations du chemin de croix :

« (…) ces textes de longueur sensiblement égale, sont tous extraits des Evangiles, de façon à donner une unité à l’ensemble. il m’a semblé que rien ne pouvait accompagner mieux le Chemin de la Croix que les paroles mêmes du Christ. (…). J’ai passé l’hiver à préparer les dessins de la seconde moitié du chemin de Croix, et pense retourner à  St Hilaire tout de suite après Pâques, souhaitant trouver en un temps plus clément et des journées plus longues, des conditions de travail plus propices qu’en hiver (…) »

 

-          courrier de F. DELAAGE, au curé-doyen, 10. 02. ( 1956 ?)

«  (…) depuis quelques temps déjà, je travaille à la composition des maquettes des deux nouvelles fresques, le Sacré-Cœur et St-Joseph. Le premier sujet, si complètement épuisé par saint Sulpice me paraît bien délicat à traiter  directement – à moins d’y employer un style beaucoup plus abstrait qui risquerait je le crois de dérouter la plupart de vos paroissiens. Je me proposerai donc (…) de substituer à l’image du Sacré Cœur, telle qu’on la vénère depuis son apparition, celle du Bon Pasteur, qui, si j’en crois un article paru il y a quelque temps dans « La France Catholique », fut, jusqu’à Ste Marguerite Marie, l’aspect généralement connu de cette même dévotion – et qui en tous cas, présente au point de vu plastique des avantages que vous comprenez aisément, puisqu’il laisse la porte ouverte à la liberté d’inspiration, condition si importante de toute création. (…) »

-          courrier du Maire de St-Hilaire au chanoine de Brix, 11. 10. 1954 / détériorations apportées aux fresques

-          Courrier de F. DELLAGE au chanoine de Brix, 10. 03 1956 / envoi des maquettes des fresques de St-Hilaire afin qu’elles puissent être examinées par la commission et le chanoine Pinel

«  (…) autour du Bon Pasteur, les brebis exprimeront  différentes attitudes humaines devant l’amour divin et les brebis placées deux par deux s’essayeront à manifester la valeur de la charité et de son pouvoir d’apostolat : mère dont l’amour ramène l’enfant rebelle, ménages où l’un des conjoints s’essaie à sauver l’autre en priant pour deux, etc. St Joseph est vu principalement comme patron du travail manuel à la vie modeste et cachée. Et autour de lui, les différents instruments symbolisent la variété de ces métiers. En eux-mêmes, objets purement matériels, c’est l’expression de St Joseph qui devra donner une âme. (…) »

-          courrier du chanoine Pinel au curé-doyen, 13. 03. 1956 / regrettant qu’il n’y ait pas eu aux murs des tapisseries plutôt que des fresques. Commente les maquettes très sévèrement mais les accepte.

-          Courrier de F. DELAAGE au chanoine de Brix (SANS DATE) / saints de la nef :

« je suis très contente de pouvoir désormais penser à nos projets sur une base plus précise. Exception faite pour la petite ste Thérèse, si souvent maltraitée par l’iconographie et dont les roses trop rose et le sourire stéréotypé rend délicate entre toutes la tâche de la représenter sans bouleverser les idées solidement ancrées de ses fidèles. J’ai pris connaissance de la liste avec beaucoup d’intérêt et de plaisir. Et , comme par ailleurs, les récits de la vie de la petite Thérèse racontés par une exquise grand-mère ont charmé mon enfance, j’espère trouver dans cette ancienne connaissance le moyen de ne pas la bouder trop longtemps… (…)»

-          Courrier de F. DELAAGE au chanoine de Brix 22. 10 1960 / présentation des maquettes pour les saints de la nef

-          Courrier de F. DELAAGE au chanoine de Brix 08. 11. 1960 / envoi des avant-projets :

«  (…) l’échelle générale de l’église rend impossible d’envisager, comme nous y avions pensé un moment, des (… ?) de « médaillons » qui seraient très mesquins de proportions, soit représentaient des bustes trop grands relativement aux proportions des autres fresques déjà existantes. L’autre solution, celle des fresques découpées a la grand avantage d’assurer de par son procédé, une homogénéité avec la technique employée pour le Bon Pasteur et St Joseph. Elle permet, d’autre part, comme c’était le cas à propos de ces fresques, de faire tâche, sur un vaste mur sans en couper la surface par des figures –cercles, rectangles ou autres – qui risquent fort de faire « petit ». je verrai donc entre les fenêtres, des silhouettes découpées, dont la hauteur totale ne peut pas être inférieure à 2 mètres (…), les personnages étant, à peu de chose près, grandeur nature. Il va sans dire, que situés sur ces vastes parois, ils paraîtront à l’œil notablement plus petits que nature (…). Je verrais très bien par exemple, quatre des saints que vous m’avez énumérés dans votre précédente lettre – st Michel, Jeanne d’Arc, St Antoine et St Roch occupant l’un des côtés de la nef (le côté gauche, sans doute, le moins exposé aux intempéries) sans que rien ne vienne nécessairement leur faire face : les libertés de la Renaissance italienne en matière d’asymétrie dans la décoration intérieure des églises – entre autres – permettant de penser qu’une symétrie totale n’est pas une loi immuable.   »

 

-          devis, 23. 01. 1961 / « six fresques truellées découpées sur le mur  pierre, situées de part et d’autre des bas-côtés, représentant respectivement : à droite : ste Anne, ste Jeanne d’Arc, ste Thérèse de Lisieux – à gauche : St Pierre, st Antoine, st Michel. Surface réelle de chaque silhouette découpée : 2mx0m65 = 1m²30 (…) »

 

-          courrier de F. DELAAGE-HILL, 8. 04. 1961 / Vezelay :

«  (…) la sculpture romane est vraiment une grande leçon de simplicité et de foi. Cers bâtisseurs d’église ne songeaient pas à s’exprimer mais à exprimer ce qui les dépassait, cela donne à méditer… (…) »

 

 

ORFEVRERIE

 

-          courrier de D. THOMASSON, 99, rue Vaugirard, Paris, 11. 109. 1946, au curé :

« je vous ai expédié hier les burettes et les dessins de chandeliers et petites burettes. Les deux chandeliers seront à exécuter en cuivre, l’un est orné d’une croix et épis de blé, l’autre, une même croix et raisins – ces ornements seront formés d’une plaque de cuivre découpé. Comme il n’y en a que 2 à faire, on ne peut penser faire un modèle en bois ou plâtre pour reproduire en bronze fondu coulé. On les fera entièrement à la main genre orfèvrerie. Le prix de revient sera environ 8000 à 9000 f. chaque chandelier. Les burettes en cuivre argenté fortement reviendraient avec plateau à environ 8000 F. – en argent : entre 16000 et 18000 f. (…) »

-          courrier de D. THOMASSON, 22. 11 1946 :

« je me suis occupé du calice. »

-          facture de D. THOMASSON, ciseleur-sculpteur, 1952, au chanoine de Brix, pour :

« objets fournis de septembre 1948 à 7 septembre 1952 en argent 1er titre. 1 calice et sa patène, 1 plateau de communion, 2 burettes 1 plateau, 1 ostensoir (…) »

-          courrier de D. THOMASSON au chanoine de Brix,du 22 11 1946 / calice 1 : envoi du dessin grandeur d’exécution : » coupe martelée ainsi que la patène et les parties unies du calice – martelé léger qui donne la vie au métal et permet cependant un entretien facile. Extérieur vieil argent – intérieur de la coupe et dessus de patène seuls fortement dorés. Pour le nœud, nous ne pouvons employer le lapis et la malachite (verte) qu’en incrustations et je ne puis garantir que l’on puisse trouver des morceaux de beau lapis de cette dimension. La pierre à employer d’un seul morceau serait le jaspe roux d’un ton chaud tacheté de noir – pierre dure qui prends un beau poli durable. La croix du pied serait de même matière que le nœud. Patène – diamètre 16. Ornée d’un motif gravé [dessin du chrisme] ou Pax en croix – la stabilité de la patène étant assurée par 4 cabochons en pierre. Prix de revient : environ 20000 à 22000 f. métal fourni : 1,500 k à 1,600 k – pour la dorure de l’intérieur de la coupe et le dessus de patène – il faut 15g de bijoux. (…) envoyer moi le métal aussi rapidement que possible. Je ferai ce que je pourrai pour vous le livrer vers Noël. »

-          facture le 10 06 1947 / calice 1 : « 1 calice 1 patène, en argent 1er titre, nœud et croix du pied en jaspe rouge. [24000 – argent fourni : 18330]

-          courrier du 02 02 1948 / burettes 1« le plateau est prêt »

-          courrier du 07 05 1948 / burettes et calice : « (…) 200 g de bijoux vous donneront environ 150 g d’or fin ou 178g d’or à 85g/1000 qui est employé pour les coupes de calices – cela me semble un peu juste pour faire une coupe solide en la prenant de 11cm de diamètre. Je ne vous conseille pas l’emploi des perles, surtout si elles sont petites (…) »

-          courrier du 16 08 1948 : « les burettes et le plateau sont terminés (….) elles doivent passer au polissage et au doreur pour nettoyage (…) c’est donc première semaine de septembre que je pourrai vous les expédier. Elles font très bel effet. » suit la liste de différents types de calices avec leurs prix (de 24000 à 36000f)

-          courrier du 07 09 1948 : / achèvement des burettes « burettes et plateau reviennent à 22500f  (…). Il peut se faire que je vous les demande au printemps prochain pour les exposer au salon des artistes décorateurs (…) »

-          courrier du 02 11 1948  / calice 2 : « après étude, voici le prix de revient du calice et patène coupe en or. Façon seule comprenant nœud de cristal de roche taillée et étui : 40 000f / prix de poinçon de garantie obligatoire pour la coupe : 13 900 / prix du métal de la coupe : 69 240 / total : 123 140 / avoir à ce jour 272 g. de bijoux repris à 165 : 44 880 / reste (…) : 78 260 moins prix de rachat de la contrepartie complémentaire à venir. (…) si nous n’avions pas eu le métal nécessaire on pourrait faire une double coupe 1 coupe intérieure en or d’épaisseur 7/10 et une coupe en argent même épaisseur soudées bord à bord. Par ce procédé, on pourrait éviter le poinçon, d’où économie assez sensible. (…). »

-          courrier du 08 10 1948 : « je prends note de votre commande du calice dessin 118. Coupe et pied en argent 1er titre – ainsi que patène – nœud en cristal de roche. Pied orné d’une croix – qui pourrait être en or ; on se servirait dans ce cas d’une partie des bijoux dont vous disposez – et ornée au centre d’un diamant taillé en rose de 9 petits éclats et de 3 rubis qui ornent les bijoux que vous m’avez envoyés. Les perles sont sans valeur et risquent de mourir ; ce sont les demi perles dont quelques unes commencent à devenir ternes, elles meurent ; ce sont des perles de culture coupées en deux. Le noeud en cristal est relié à la coupe et au pied par une tige d’argent qui le traverse, mais l’effet, contrairement à ce que l’on pourrait croire, n’est pas désagréable, parce que le nœud est taillé à facette et le jeu de lumière qui en résulte masque cette tige. De plus, l’intérieur  du trou pratiqué dans le cristal est poli et la tige d’argent est elle-même polie très brillant, si bien que cet ensemble produit un peu de lumière très décoratif. J’ai eu l’occasion de l’expérimenter voilà deux mois sur un calice à nœud de cristal et l’effet produit m’a décidé à composer le calice 118 – qui n’a pas encore été exécuté – vous en avez la primeur. On pourra mettre le blason de votre famille soit sur le pied, côté opposé à la croix, soit sous la patène – cependant pour le dessous de la patène, je préfèrerais un motif plus religieux – peut être une croix en or, avec 4 cabochons.

-          Courrier du 10 11 1948 : « j’ai bien reçu le 4 courant 20g de bijoux or que votre famille m’a envoyés. Je garde en réserve 13g pour la dorure complète de la patène et du pied en argent et 5 grammes pour la croix du pied. Je pense que nous aurons de quoi faire la coupe ; les bijoux ont fourni 23g d’or fin. J’ai déjà les plaques d’argent pour patène et pied. Je compte avoir la plaque or pour la coupe fin de cette semaine. (…) »

-          Courrier du 15 2 1949 : le tourneur a remis la coupe et le pied du calice, qui sont en train d’être martelés et qui vont passer à la monnaie. « en présentant l’ensemble du calice, j’ai été amené à changer la forme du nœud, le nœud en forme de boule alourdissait l’ensemble. j’ai adapté un nœud de cette forme [croquis du nœud à facettes et en pointe de diamant] beaucoup plus élégant et qui s’accorde même avec les formes de coupe et pied. J’ai fait faire de ce nœud une maquette en bois. Le lapidaire n’aura qu’à le reprendre (…) »

-          Courrier du 26 03 1949 : achèvement du calice et de la patène. Demande les burettes pour présentation au salon des artistes décorateurs

-          Courrier du 30 03 1949 / facture du lapidaire pour le nœud (9715f). « j’ai fait faire deux nœuds pour en avoir un pour présenter le même calice en argent au salon des décorateurs »

-          Courrier du 01 04 19498 / facture détaillée : calice coupe or (835/1000), pied argent 1er titre (950/1000) orné d’une croix en or, nœud en cristal de roche taillé, patène en argent 1er titre ornée d’une croix en or, étuis en chêne . Prix de revient : 133715 /valeur commerciale, taxes comprises : 200 000f. prix réel : 47835.

-          Courrier du 11 11 1949 / commande du plateau et des burettes en argent 2

-          Courrier du 18 04 1950 : / plateau fait, burettes commencées

-          Courrier du 20 04 1950 / calice et burettes 1 : « bien reçue hier après-midi calice et burettes. Nous ferons en sorte que 1) le calice ne se dévisse pas facilement. 2) refaire la dorure pied et patène dont le peu de durée m’étonne. le doreur à qui je l’ai confiée travaille ordinairement très consciencieusement. Il a pu y avoir au moment de la dorure un incident qui a trompé le doreur sur la durée d’immersion dans le bain d’or. en tout cas, on va le refaire. 3) les charnières des burettes vont être renforcées. Quant à l’épaisseur du métal, tout cela est facile à faire. »

-          Courrier du 24 7 1950 : « le calice et les grandes burettes ainsi que le plateau pour les petites sont prêts depuis plusieurs mois. »

-          Courrier du 01 09 1952 : « l’ostensoir est terminé. Je n’ai plus que la gravure des trois écussons » (160 000f)

 

 

-          courrier et facture (détaillée) de Marcel HELIE, fabricant, sociétaire des artistes décorateurs, 5, rue Daniel, Coutances, au chanoine de Brix, 26.07. 1948 / ostensoir (cf. photocopie dans le dossier)

 

-          facture des ATELIERS D’ART LITURGIQUE M. CHERET, 8, rue du vieux colombier, Paris, Vie, 01.081952, au chanoine de Brix pour :

« 6 chandeliers n°93 b. – en bronze vernis ton or. (…) 1 croix de procession n°152 – croix en chêne, Christ de Lambert-Rucki en bronze doré et patiné de 40 cm de hauteur tête aux pieds (…) 1 support pour la croix de procession (…) »

-          courriers de François Biais, orfèvres, 74 rue Bonaparte, Paris, au chanoine de Brix

-          Courrier du 17.11.1955 : /six reliquaires (dessins grandeur nature) : « si je suis d’accord avec vous sur le principe de faire ces reliquaires dans une autre couleur qui ne contraste pas avec l’or, je n’en suis pas pour autant partisan de les faire argentés, car vous aurez tous les ennuis possibles pour les entretenir. Je vous conseille plutôt un vert fouille ou un bronze médaille (…) j’envisage de faire certaines parties en bois très serré comme le palissandre.(…) »

-          Courrier du 5.01.19.1956 / premières études de reliquaires devant être placés entre les chandeliers. Premier projet assorti aux chandeliers.

-          Courrier du 10.01.1956

-          Courrier du 19.01. 1956 : envoie de dessins : « vue d’ensemble des chandeliers que vous possédez avec le reliquaire que vous avez choisi comme type. Et les dessins des différents reliquaires suivant les noms des saints, dont les reliques doivent être enfermées dans les reliquaires. (…) j’ai prévu la monture de telle manière que, les reliques puissent être définitivement scellées dans chaque reliquaire, ce qui nécessite un premier boîtier dans lequel peuvent être placés des fils et un bouchon de fermeture qui garantissent le scellé de l’Evêché. il pourrait être envisagé que, dans ces reliquaires vous mettiez une relique ou une autre ; dans ce cas, se sont les petits reliquaires que vous possédez, qui devront pouvoir être changés, suivant les besoins ; mais il faudrait faire une fermeture avec une porte et le prix en serait augmenté. Il me semble que, cet ensemble présente un certain intérêt. Il y a d’abord une unité dans la décoration, mais aussi une variété qui donnera une décoration par elle-même. L’exécution est prévue d’une plaque d’une épaisseur de 1cm sur laquelle est monté le tambour dans lequel se trouve la relique. Le décor lui-même pourra être celui que vous voulez, mais j’ai prévu une opposition de teinte qu’il faudrait conserver. En principe, il y a intérêt à faire des décors inoxydables ; c’est pour cela que je propose or et argent oxydé, de telle manière que l’entretien soit réduit à un simple coup de plumeau (…)

-          Courrier du 19. 01.1956 : facture pour « reliquaire suivant dessins envoyés – en bronze de 10 mm. D’épaisseur avec certaines parties en relief. Le décor prévu en or et argent, comme indiqué sur les dessins.  »

-          Courrier du 24.01.1956 / système de fixation des reliques

-          Courrier du 30 01 1956 : abandon du type original dessiné avec l’initiale H

 

- facture de BIAIS, au chanoine de Brix, 23.02 1959/ ciboire : « 1 ciboire 2490 tout argent martelé extérieur vieil argent »

 

DAIS

 

-          courriers de François BIAIS, orfèvres, 74 rue Bonaparte, Paris, au chanoine de Brix

-          Courrier du 30 11 1960 : /croquis du dais « j’envisageais ce dais en popeline crème, doublée de baptiste pur fil blanche et brodée de couleurs vives »

-          Courrier du 12 12 1960 / échantillon et dessins grandeur

-          Courrier du 19 12 1960 : « en toile fibranne lavable brodée avec des cotons grand-teint – doublée d’une baptiste pur fil (…) »

-          Courrier du 15 12 1961 : achèvement (montants en aluminium laqués crème)

-          Courrier du 18 04 1961 : facture : « 1 dais avec monture et boules en cuivre en toile fibranne lavable »

 

 

 

TAPIS

 

-          courriers de Madame Renée SIVE, spécialiste en restauration de tapisserie anciennes, 5, rue Gilles-Ménage, Sablé-sur-Sarthe, 13.01.1947, 29 ; 03.1947 ; 11.02.1947 ; 20.05.1947 / restauration d’un tapis pour le chanoine de Brix pour le chœur de l’église et facture (SANS DATE) pour « nettoyage et réparation du tapis d’Aubusson de l’église »

 

HARMONIUM

 

-          facture de PROCURE DE L’OUEST du clergé et des missions, 16, rue de Rohan, St-Brieuc, 22.07. 1952 / harmonium Richard

 

VITRAUX

 

-          Courrier de Jacques LE CHEVALLIER, peintre-verrier, Fontenay-aux-Roses, au chanoine de Brix, 18 06 1951 : « je vous remercie de m’avoir transmis l’aimable note de Monsieur le chanoine Pinel. Les vitraux supérieurs de la nef seront posés la semaine prochaine (…) »

-          Id. , Sans date : « (…) les 4 grands Prophètes seraient donc Isaïe – Jérémie – Ezéchiel – Daniel (Transept Sud)/ les 4 grands Docteurs de l’Eglise : St Grégoire – St Ambroise – St Augustin – St Jérôme/ la ste Trinité et les 4 Evangélistes restant dans les baies supérieures de l’abside. dans une dizaine de jours, l’ensemble des vitreries supérieures de la nef sera mis en place.

 

AMENAGEMENT LITURGIQUE

 

-          Courrier de L. CORNILLE, architecte d’arrondissement et urbaniste, 11 10 1945, à Paul CROIX-MARIE, sculpteur - décorateur, 99 rue de Vaugirard, Paris, 6e. :

« (…) si certains des Membres de votre groupe des ARTISANS de l’AUTEL désirent être choisis, c’est avec un vif intérêt que je recevrai leur visite et examinerai leurs références. » suivent des réflexions sur la disposition de l’autel, de l’ambon, des confessionnaux et le tabernacle.

-          id, 10 10 1945, adressé au chanoine de Brix (concerne aussi le problème de la célébration face au peuple)

 

 

 

 

ARCHIVES NATIONALES , CAC Fontainebleau 790347/62

 

CP de l’église bombardée (cliché)

8/12/1950 : Note faisant état d’une conversation tel avec Delaage : M Delaage voudrait que M Le Chevallier étudie le plan d’ensemble pour l’église de st Hilaire en apportant de nombreuses simplifications aux verrières actuellement prévues – celles de la haute nef – afin d’obtenir un prix de revient plus bas

Pose des verrières de Le Chevallier doit débuter avant le 7 avril 1952

Devis estimatif (cliché)

Plans

-          coupe HM Delaage 7/3/50 rectifié le 27/ 04/ 50

-          coupe idem

-          coupe idem

-          coupe sur le plafond de la nef détails 15/04/50

-          plan des plafonds 13/03/50

-          plan 06/03/50 modifié le 24/04/50

Entreprises (dates des marchés, montants et dates des PV de réception)

-          Yver et Vercelli 24/03/52 maçonnerie, carrelage PV réception 27/07/53

-          Schwartz Haumont charpente  06/01/51 2730 000 F

-          Jacques Lechevallier 2/03/51 PV réception provisoire  18 oct 52 et définitive 27/ 07/ 5,  3 756 060 F

-          Sourdin (Fougères) barlotières pour vitraux 120 750 F

-           Peinture Ste provinciale de décoration 59850 F 25 juin 51

-          Houssard menuiserie (devis cliché) 1 450 787 F 3 avril 52

-          Fourniture et pose de 3 cloches Blanchet et Cie (Bagnolet) 2000000 F

-          Sté provinciale des maître électriciens (Montrouge)1200 000 F 15 juin 52

-          Fanny Delaage exécution d’une fresque 700 000 F 7/06/52 PV réception pro 27/08/53 et déf 12 mai 54

-          Jacques Plasse Lecaisne exécution d’une tapisserie 142 500 F 27 juin 52

 

-          Camelong (Ambrières le Grand Mayenne) Beffroi 745 000 F 3 février 53 745 000 F

 

-          Houssard agencements 3 253 326 F 3 sept 53 (cliché devis)

 

-          Sourdin protection vitraux

 

-          Rebuffet « 3 Statues en granit de kersanton de 80 cm chacune destinées au maître autel (devis)360 000 26 juin 56

 

-          Delaage Fanny fresque du transept 480 000 F 2 juillet 56 devis de mars 56 (cliché)

 

-          Coutin Robert statue de la Vierge 550 000 4 avril 52

 

-          Reconstitution des orgues : Beuchet Debierre

 

Hors marché

 

-          François Biais reliquaire 108 280

 

 

 

B - Sources imprimées

 

 

AD 50, DOSSIER COMMUNAL (DOSSIER DE PRESSE)

 

Abréviations :

M.L. : La Manche Libre

O.F. : Ouest France

P.M. : la Presse de la Manche

Ed. : édition

 

Fascicule : « centenaire de l’église de Saint-Hilaire-du-Harcouët. Quelques glanes d’histoires locales. 1945-1955 »

 

"Guide du visiteur de l’église de St-Hilaire-du-Harcouët", numéro spécial du Messager paroissial, 1952

Vitraux de J. Lechevallier

/sculptures du maître-autel :

« Saint-Hilaire, évêque de Poitiers, a le livre du Docteur à la main et le dragon de l’hérésie sous ses pieds. Saint Benoît, abbé du Mont-Cassin, tient le doigt sur la bouche pour rappeler la règle de silence et de recueillement qu’il imposa à ses moines et près de lui, se trouve une colombe en souvenir de celle qui lui rendit sensible l’âme de sa sœur sainte Scholastique montant au ciel. Saint Blaise, abbé porte un cierge à la main, des cierges pouvant être bénits le jour de sa fête pour servir à la protection des malades »

saint-Joseph ouvrier, patron des ouvriers en 1956 Pie XII : marteau et madrier

reliquaires : vraie croix, saint-Hilaire, saint-Jean-Eudes, sainte Marie-Madeleine-Postel, saint Grégoire le Grand, st François de Sales, st Vincent de Paul, St Guillaume Firmat

Bienheureux Thomas Hélie, Bse Placide Viel

 

Marie médiatrice. La vierge est assise parce qu’elle est le « trône de la grâce ». comme Notre-Dame de Pont-main, elle porte le Christ Rédempteur en son cœur, parce qu’elle a voulu avec lui le salut du monde par la Croix. Ses mains sont dans le prolongement de celles su Christ, dont les longs bras symbolisent la puissance infinie sur le Cœur de son Père, parce que toutes les grâces méritées par Lui au Calvaire se répandent par elle sur les hommes. Les plis de sa robe sont multiples parce que ces grâces sont surabondantes. Sa tête se penche gravement du côté de son cœur parce qu’elle écoute toujours la prière de ses enfants, même pêcheurs. Cette statue se détache  sur une tapisserie de Plasse-Lequaisne portant sept colombes, rappelant les sept dons du Saint-Esprit que Marie a reçus en plénitude, alternant avec quelques symboles des Litanies : Porte du Ciel, Miroir de Justice, Arche d’Alliance, Tour d’Ivoire, Etoile du Matin, Demeure du Saint-Esprit, Trône de la Sagesse divine, Rose mystique, Maison d’or.

 

Baptistère : 1947, Y-M Froidevaux

Deux textes sur la cuve : « tu aimeras le Seigneur ton Dieu » et « tu aimeras ton prochain comme toi même. »

Fresques de M. Flandrin, évoquent la prédication de Saint Jean (Luc III)

Prophétie d’Isaïe : « une voix a retenti au  désert » et du Baptiste : « déjà la Cognée est à la racine de l’arbre »

 

Article OF éd. sud 23 janvier 65

Vierge due à un artiste de Crach (56) inspirée des vierges du XIIIe XIVe

 

La ML éd. Mortain, 4 10 1964 :

 « une magnifique tapisserie complète l’embellissement de la chapelle des apôtres »

 

OF éd. sud, 21 sept 1964

« Mme Fanny Delaage  a réalisé de belles fresques modernes au caractère dépouillé dans notre église ». fille de Henri Delaage : après st Pierre (autel), St Michel, st Antoine prêchant aux poissons, 3 nouvelles fresques : sainte Anne, patronne des bretons et protectrice des mères de famille (autel), ste Jeanne d’Arc, patronne des œuvres de jeunesse de la paroisse Saint-Hilaire et de la France patriotique, est représentée en prisonnière durant son procès. Cette fresque très simple est dépouillée de tt artifice et très réussie, ste Thérèse de l’Enfant Jésus tient les bras largement ouverts. Cette peinture en l’exaltation de la vie contemporaine, incite à réfléchir sur la valeur du cloître. »

 

OF, 16 novembre 1953 :

/chemin de croix de Fanny DELAAGE

 influence fresque italienne Renaissance, se déroule comme une tapisserie, personnages presque grandeur nature, hors du temps, valeur universelle, Unité ponctué par les chutes du Christ, repr ss la tâche lumineuse de sa longue robe blanche, symbole de la Divinité, savante transition de couleur menant insensiblement de la populace bariolée du prétoire à la symphonie en gris des dernières ténèbres

 

ML ? 28. 10 56 / les trois statues du maître autel et les fresques

 

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Le messager paroissial, bulletin paroissial de Saint-Hilaire-du-Harcouët, 1945-1969 (chroniques du chanoine de Brix concernant la reconstruction et les aménagements de l’église (dépouillement par le père Daniel Jamelot. Non consulté)

 

date

Objet

 

3

Mars 1945

chapelle

6

Décembre 1945

Premier projet

7

Janv.-févr. 1946

?

 

Juin 1947

Kermesse et baptistère

12

Oct. 1947

Calice (et baptistère ?)

18

Juillet 1948

Ostensoir

20

Oct. 1948

Burettes bancs

21

Dec 1948

 

36

Juillet 1950

Second projet

39

Déc 1950

 

42

Mai 1951

Petit ostensoir

43

Août 1951

méditation

48

Avril 1952

cloches

49

Juin 1952

 

50

Juillet 1952

 

51

Septembre 1952

Restauration et vierge

53

Oct 1952

Eglise et presbytère

55

Mars 1953

Budget

58

Août 1953

Cloches, sièges, bancs, confessionnaux

60

Décembre 1953

Chasubles, orgue

61

Janvier 1954

Vitraux et statues chemin de croix

62

Février 1954

Chemin de croix vitraux

63

Avril 1954

Chemin de croix vitraux

64

Mai 1954

Chemin de croix vitraux

65

Juin 1954

Chemin de croix vitraux

66

Juillet 1954

Chemin de croix vitraux

67

Août 1954

Chemin de croix vitraux

68

Oct 1954

Bénédiction de fresques

69

Nov 1954

Bénédiction de fresques

72

Mars 1955

 

73

Avril 1955

 

74

Mai 1955

Bénédiction de fresques

75

Juin 1955

Bénédiction de fresques

76

Juillet 1955

Historique centenaire

85

Mai 1956

achèvement

87

Juillet 1956

Fresques

90

Dec 1956

Statues autel

98

Avril 1957

reliquaires

104

Nov 1957

Homélie Bindet

105

Nov 1957

 

113

Juillet 1958

Rapport paroissial

119

Avril 1959

Ciboire Biais, sièges du sanctuaire

121

Juin 1959

Sièges

126

Juin 1959

Cité paroissiale

128

Juin 1960

Sièges inauguration

137

Juillet 1961

Statue st Yves

139

Oct 1961

Cité paroissiale

144

Avril 1962

Cité paroissiale, fresques

 

Nov 1962

Fresques nord

164

Mai 1964

Fresques sud

165

Juillet 1964

 

167

Nov 1964

Fresques sud

Broderie N-D - apôtres

 

Février 1965

Vierge baptistère