SAINT-GEORGES-DE-LA-RIVIÈRE

 

Dossier documentaire

 

Abréviations

-          AEC : archives ecclésiastiques de Coutances

-          Arch. dép. Manche : archives départementales de la Manche

-          C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)

-          V.A. : visite archidiaconale

 

Curés de la paroisse

Louis, Charles (né en 1799 – mort, 1850)

Lerosey, Pierre Jacquet, curé du 24 avril 1850 jusqu’ à son transféré

Fourmage, Gilles, curé du 2 9bre 1857  au 18 avril 1897

Morin, Jean, curé du 23 juillet 1897 à son transfert

Jugan, Louis-Julien, curé du 4 7bre 1910 à son transfert

Couillard, Georges, curé du 7 juillet 1912 au 23 7bre 1922

Corbion, Joseph, curé du 17 septembre 1923 au 29 septembre1938

Jourdan, Paul, curé du 13 octobre 1938 à son transfert

Typhaigne, Jean-Louis, curé du 24 juin 1948 au 11 décembre 1969

 

A - Sources manuscrites

 

Ancien Régime

 

Visites archidiaconales (AEC)

- 24 août 1730, p.25 : il faut faire une réparation sur le chœur du côté du nord, sur la sacristie.

- 28 juillet 1732, p.28 : il conviendrait de remettre quelques planches à la partie du lambri sur la sacristie.

- 28 mai 1734, p.29 bis : nous avions ordonné dès l’an passé que la couverture du chœur du côté du nord serait raccommodée ; cela n’a point été exécuté et nous avons remarqué qu’il pleut encore sur l’armoire des archives et sur les ornements de la sacristie et qu’il pleut pareillement sur les bancs des ecclésiastiques.

- 1752, p.28 : quelques uns des ornements peuvent servir, d’autres sont absolument de nulle valeur, et il est nécessaire d’en fournir quelques couleurs qui manque ;

- 1765, p.74 bis : les linges sont propres et en quantité suffisante, excepté qu’il est nécessaire de fournir des bords d’étolles.

- 1783, p.120 : il nous a été observé par ledit sieur curé qu’il se propose de faire faire une sacristie et qu’il différera à faire faire cette réparation jusqu’à ce qu’après la bâtisse de la sacristie.

 

Arch. Dép. : 300 J 550, trois boîtes

 

Art. 36 : délibérations de 1782 : « la nef de leur église est en très mauvais état ainsy que le plancher de dessous les cloches dont les planches sont presque toutes pourries ».

Comme il y a trois calices, on décide d’utiliser un pied pour en fournir un au soleil qui manque de base.

 

De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

 

Dos. P 471 (AEC)

 

Extrait du procès verbal de l’Assemblée du district de Valognes, le 10 mai 1791

M. BOCAGE, vicaire à Denneville, est élu curé de la paroisse de Saint-Georges-de-La-Rivière.

 

Lettre du 15 juin 1843 à l’évêque de Coutances - Elle rapporte la construction d’un presbytère au frais de la commune et que l’église est érigée en succursale depuis le 15 février 1843, par ordonnance royale.

 

Lettre de M. Lecarpentier à l’évêque de Coutances et d’Avranches, du 12 novembre 1856. Elle rend compte d’un ancien usage concernant les bancs de l’église. Ces derniers ne sont pas loués par des familles mais entretenus par elles, voire même fabriqués à leurs propres frais.

À partir de 1857, ils sont loués.  

 

Conférences ecclésiastiques (AEC)

 

1866

 

Chap. 1er - Histoire religieuse depuis 1789 jusqu’en 1801

Art.1. - Clergé – Quand la Révolution éclata, Monsieur Lefebvre d’Anneville était curé (de la fin de1781 à la fin 1791, moment où il s’exile).

 

Le Presbytère (1781-1791) : « C’est sous son administration et, sans doute de ses deniers, que fut construit le presbytère qu’on appelait alors le nouveau pour le distinguer d’un plus ancien, et formait le côté sud d’un carré d’habitations attenant au cimetière. Toutes ces habitations étaient du domaine de la cure ».

Le calice, argent massif (1781-1791) : « Le calice actuel, massif en argent, est dû à sa libéralité. »

 

Monsieur Boscage (mai-septembre 1791 – septembre 1792 ?) succéda comme intrus à M. M. Lefebvre d’Anneville.

 

Art.2. – Paroissiens – Sous la révolution : «  Quant au culte : faire disparaître les statues de leurs niches et remettre aux agents du district révolutionnaire de Valognes les vêtements sacerdotaux […]».

 

Chap. 2ème – Époque qui a suivi immédiatement la révolution jusqu’à l’Episcopat de Monseigneur Dupont-Poursat, vers la fin 1807.

Art.1. – Clergé – Vente des deux presbytères : « Les deux presbytères vieux et nouveau avaient été vendus, ou plutôt donnés à un certain Buttet de Portbail ». 

Ouverture d’une souscription, remplie à son retour d’exil par M. Sanson (ancien vicaire de la paroisse, de 1791 à 1792) qui « au bout de je ne sais quel temps, à demander son changement. […] Peu de temps après son départ la paroisse de Saint-Georges est annexée à celle de Saint-Jean ».

 

Seconde livraison, de 1867, pour la période 1801-1866

 

Chap. 1er : Episcopat de Monseigneur Dupont de Poursat

Art.1.-  L’abbé Sanson (de son retour d’exil – 1809)     

Annexion à la paroisse de Saint-Jean-de-la-Rivière (30.12.1809 ? - ?)

Lettre au sous-préfet de la Manche à Valognes – demande d’érection en succursale, délibération du conseil municipal, séance du 14 mai 1846 :  

« La commune de Saint-Georges fut longtemps sans pouvoir obtenir l’ouverture de son église qui avait été dépouillée dans les temps malheureux de la révolution. Mais des jours plus heureux ayant luit pour la France rendue à ses princes légitimes, notre commune a pu déjà, en se dépouillant elle-même et par de nombreux sacrifices, relever ses anciens autels, ouvrir des écoles pour l’un et l’autre sexe, construire un presbytère pour y loger et enfin a pourvu jusqu’à ce moment à toutes les dépenses du culte dont le détail suit :

Réparations faites à l’église, année 1820                                               - 3200 f

Même année achat d’ornement et de vases sacrés                                - 2000 f

Depuis cette époque pour même objet                                                   - 3000 f

Acquisition d’une cloche et frais de placement                          - 1400 f

Acq. d’un terrain sur lequel est construit le presbytère               - 2000 f

Frais de construction du presbytère                                           - 10575 f

Six années de traitement de notre desservant à raison de 490 f   - 2700 f

Six années de traitement du sacristain                                       -  300 f

Frais de culte pendant six années et entretien de l’église            - 1800 f

Etat                                                                                         - 27025 f

De plus la commune a fait l’acquisition d’un logement pour

l’instituteur qui a coûté                                                             - 2000 f

Traitement annuel de 400 francs pour l’instituteur et pareille

somme pour l’institutrice depuis six années                                - 2400 f

                        Total général                                                   -31445 f

 

Le Presbytère : «  Le terrain, si bien choisi, sur lequel est construit le presbytère fut acquis, par contrat sous condition, le 15 août 1821/41 ? et, le consentement de l’autorité ayant été obtenu, par contrat définitif passé le 16 avril 1823/43. L’adjudication pour la construction du dit presbytère a lieu à la sous-préfecture de Valognes, le 10 août 1824/44.

On voit par une délibération du conseil municipal en date 14 mars 1828/48 que les travaux de construction étaient terminés à cette époque. »

 

Art.III.- M. Benoît Guillaume, curé (1822/44 ? - 1830) : « Peu de temps avant son départ, le 20 novembre 1829, un inventaire de tous les objets appartenant à l’église fut fait et signé par lui et les membres du conseil de la fabrique. C’est un témoignage authentique, qu’en ce temps, l’Eglise de Saint-Georges-de-la-Rivière possédait à peine le nécessaire pour les besoins du culte ».

 

Par ordonnance royale en date du 15 février 1823, la paroisse fut érigée en succursale.

 

M. Louis Charles, curé de 1830 au 2/4 avril 1850 : « et fut enterré contre le mur de la petite chapelle de Saint-Sébastien du côté du levant.[…] Il reçu du budget de la commune des subsides considérables qui l’aidèrent à restaurer l’église et à fournir l’achèvement du nouveau presbytère ».

 

Chap. 2 – Episcopat de Monseigneur Robiou (depuis avril 1836 jusqu’en juin 1853)

Art.1.- M. Lerosey Pierre-Jacques, curé du 14 avril 1850 jusqu’au 2 novembre 1857

M. Fourmage, curé du 2 novembre 1857 au 18 avril 1897

 

Art.11. – « En 1838, M. Asselin, curé du doyenné de Barneville, fut délégué par Monseigneur Robiou pour ériger et bénir dans l’église de Saint-Georges, les stations du chemin de croix ».

 

Chap. III – Episcopat de Monseigneur Daniel (depuis juin 1853 jusqu’en août 1864)

Art.III.- « Un inventaire de tout ce qui avait appartenu et appartenait à l’Eglise et au presbytère de Saint-Georges depuis l’arrivée de M. Lerosey, 14 avril 1850, jusqu’au 19 avril 1857 fut fait et signé par le dit Curé et par les membres du conseil de la fabrique. Si le presbytère figure honorablement dans ce répertoire, hélas, il n’en est pas ainsi de l’Eglise et des ornements du culte. Le futur inventaire constatera, grâce à Dieu, une amélioration sensible et bien consolante. Le 24 septembre 1861/1867 , G. Fourmage, curé de St-Georges ».

 

 

Courrier de 1846 par lequel ils réclament de retrouver leur paroisse indépendante en listant les dépenses faites pour l’église : réparations faites à l’église, année 1820, 3 200 francs / même année, achat ornements et vases sacrés, 2 000 francs / depuis cette époque pour même objet, 3 000 francs 

 

Arch. Dép. : 300 J 550, trois boîtes

 

Boîte 1, art. 1 à 66

Art. 19 : factures

 

Art. 22 : inventaire de l’église vers 1960 : on y compte 2 calices en argent doré avec leur patène ; 2 ciboires en argent et cuivre doré ; une bourse à malades avec petit ciboire, un ostensoir avec sa lunule ; …

 

Art. 36 : délibérations de 1782 : « la nef de leur église est en très mauvais état ainsy que le plancher de dessous les cloches dont les planches sont presque toutes pourries ».

Comme il y a trois calices, on décide d’utiliser un pied pour en fournir un au soleil qui manque de base.

 

Art. 44 :  1843,  inventaire de la sacristie

 

Art. 46 : inventaire ornements en 1850, à l’arrivée de l’abbé Lerosey.

1° Trois aubes dont une en fillet et les deux autres de presque nulle valeur. Trois cordons presque entièrement usés.

2° Quatre mauvais rochets, deux en mousseline et deux en baptiste avec un mauvais surplis aussi en baptiste.

3° Six nappes d’autel, trois pour le maître-autel, dont deux sont garnis en tulle en bonne (sic) état et les quatre sont presque entièrement usés, une nappe de communion en coton et par conséquent prohibée.

4° Trois corporaux…

5° Trois chappes et deux tuniques noires en bon état, mais la chasuble est très vieille ; trois chappes de couleur dont deux sont de damas rouge et une autre à fond blanc, toutes trois en mauvais état ; une chasuble et deux tuniques rouges très propres ; deux autres chasubles, une rouge et une blanche assez passables qui servent le dimanche ; quatre autres chasubles qui servent les jours ouvriers, de presque nulle valeur et dont le violet n’a pas d’étole.

6° Trois étoles de cérémonie, deux de couleur et une noire assez bien ; un drap mortuaire assez passable.

 

Art. 59 : liste des souscripteurs pour la statue de Jeanne d’Arc, non datée

 

Boîte 2 : art. 67 à 75 (nul intérêt)

 

Art. 70 : confrérie du saint Cœur de Marie

 

La boîte 3 ne contient rien d’intéressant

De la Séparation de l'Eglise et de l'Etat à nos jours

 

 

Dos. P 471 (AEC)

 

 

Affiche SOUVENIR DE LA MISSION du 12 avril au 3 mai 1953, Saint-François-D’Assise,

éd. Franciscaines Saint-Yves – Rennes,  curé M. l’Abbé J-L TYPHAIGNE et missionnaire franciscain R. P. SIGISBERT.

 

B - Sources imprimées / Bibliographie

 

 

GUIBERT Michel, Les églises du département de la Manche de 1750 à 1820, 2007, Saint-Lô, Société d’archéologie et d’histoire de la Manche, tome 1, p. 154-156.

« Sous l’Ancien Régime : élection de Valognes, doyenné de Barneville, archidiaconé du Bauptois. En 1790, district de Valognes. Aujourd’hui, canton de Barneville-Carteret.

               

A la fin de l’Ancien Régime-  1751 - Pavé à refaire. Eglise à entretenir.  Visite archidiaconale, le 26 juillet, de René-Jean Debordes du Plantis, archidiacre  du Bauptois, vicaire général : “(...). Il est nécessaire de redresser le pavé  qui s’est de (... lacune) pied  de l’autel. Il seroit aussi à propos de regratter et blanchir les murs du choeur et de la chapelle de la Vierge.  Il n’y a, au surplus, aucune autre réparation considérable sinon  (... lacune) des bancs du choeur qui est (sic) en mauvais état. (...)”. (A.E.C., A.D.C. XL).

 

- 1752 - Importants travaux à faire. Visite archidiaconale, le 25 juillet, de René-Jean Debordes du Plantis, archidiacre du Bauptois, vicaire général : “(...). Il y a au choeur, chapelles collatéralles  (sic) tant à l’intérieur qu’à la couverture, quantité  de réparations urgentes dont nous ne ferons point le détail qu’on nous a assuré qu’il y a eu un devis estimatif et des mesures prises entre le Sieur curé nouvau (sic) et les héritiers de feu Sieur, son prédécesseur et les décimateurs obligés à l’entretien dedittes (sic) réparations, pour vaquer à la réfection et rétablissement  de tous les articles qui en auroient besoin, à quoy nous ordonnons de travailler incessamment. (...)”. (A.E.C., A.D.C. non précisé).

 

- 1758 - Travaux d’entretien nécessaires.  Visite archidiaconale, le 12 septembre, de René-Jean Debordes du Plantis, archidiacre du Bauptois, vicaire général : “(...).  L’église en totalité a besoin de beaucoup de réparations urgentes et relever beaucoup d’endroits du pavé, de racommoder (sic) les bancs  de la nef  et la tour. On a racommodé (sic)  le plomb des fonts baptismaux et la vitre de la chapelle de la Vierge. (...)”. (A.E.C., A.D.C. XLII).

 

- 1768 -  Entretien de la couverture. “Comptes que rend Jean-François Bernard, trésorier de la paroisse de Saint-Georges-de-la-Rivière (...). Il (le trésorier) a fourny les sommes ci-après mentionnées par articles, scavoir pour première année :

                (...) payé à l’ouvrier qui a racommodé  (sic) la nos* de la chapelle, 2 livres, cy ... 2 livres ..  .. (...)” (A.D.M., A.E.C., 300 J 550/35).

 

- 1782 - Réparation de la nef. Assemblée générale le 24 février des paroissiens de Saint-Georges: “(...). Secondement les dits paroissiens  assemblés voyant que la nef de leur église est en très mauvais état , ainsy que le planché (sic) de dessous les cloches, dont les planches sonts (sic) presque pourries et  que le tout exige une prompte réparation et que le Sr. curé  veut bien se porter, sans cependant  si (sic) obliger ny (sic) étant nullement tenu en quelque  fason (sic) quelconque à y pourvoir , il (sic) luy ont donné plain (sic) pouvoir de travailler  à son goût d’y faire les augmentations et diminutions  tant intérieur (sic) qu’extérieur  (sic) pour le bien, la propreté et la descence (sic) de lad. église, condition sans laquelle  il ne se déterminera point  à metre (sic) la main audits ouvrages parce qu’il ne demande

à la ditte (sic) parroisse (sic) pour ce que de luy céder deux ou trois  ormes qui sont dans le cimetière au nord-ouest, le long de la pièce  de Louis Bonvallet et de luy aider  à aprocher (sic) quelque (sic) matériaux dont il pourait  (sic) avoir besoin pour lesdits ouvrages.  Bien entendu que si malheureusement les gros  mur (sic) de la ditte église se trouvoient viciez et corompus (sic) par vétusté, led. curé ne s’oblige pas  à les réparé (sic). Néammoins, en faisant quelque ouverture  qu’il jugeroit nécessaire, il y  causoit quelque domage (sic), en ce cas, il le répareroit. Bien entendu encore qu’après  l’ouvrage fait, laditte parroisse à l’amiable  (1) sans en faire juger  aucun parfait* en reigle (sic)  luy en donnera une décharge. (...)”. (A.D.M., Arch. diocés., 300 J 550/36).

 

  - 1783 - Construction d’une sacristie. Visite archidiaconale, le 1er octobre, du chanoine Pierre de Ruallem, archidiacre du Bauptois : “(...).  Nous nous sommes transportés en l’église paroissialle (sic) de St-Georges-de-la-Rivière, sur les quatre heures après-midy. (...).

 

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(1)  Cette entente à l’amiable éviterait les frais d’expertise par “hommes de l’art

 

 

 

 

                Il est nécessaire de faire gratter et reblanchir tous les murs de l’église et notamment les murs du choeur du côté de l’Evangile. Mais il nous a été observé par le Sr. Curé qu’il se propose de faire faire  une sacristie et qu’il  différera à faire faire cette réparation jusqu’après la bâtisse de lad. sacristie. On a fait récemment plusieurs réparations  et décorations à lad. église qui sont dûes au zèle et aux soins du Sr. Curé.  Les autels (1) St. Mathurin et St. Vincent resteront toujours interdits jusqu’à ce qu’ils aient été  convenablement décorés. (...)”. (A.E.C., A.D.C. XVII).

 

Pendant la Révolution - “Le zèle que montrèrent  quelques partisans de la République une et indivisible  pour l’exécution des décrets révolutionnaires et l’observation des décades se résume à peu près dans les faits suivants : quant au culte à faire disparaître les statues (2)  de leurs niches et remettre aux agents du district révolutionnaire de Valognes les vêtements sacerdotaux. (...)”. (A.E.C.,  Gilles Fourmage, curé de Saint-Georges-de-la-Rivière de 1857 à son décès en 1897, C E 66).

 

Après le Concordat - 1802 - Cette modération des révolutionnaires locaux  explique le “très bon état” de l’église, signalé par le rapport Montalivet-Clément.

 

- 1808 - Les membres du Conseil municipal s’adressent le 22 novembre à l’évêque de Coutances car, par arrêté préfectoral en date du 18 novembre 1808, l’église de Saint-Georges-de-la-Rivière a été réunie à celle de Saint-Jean-de-la-Rivière. Le document est en mauvais état, avec des bas de page peu lisibles, mais  parmi les arguments  mis en avant pour que la décision soit revue, notons : “(...).  Cette église de Saint-Jean n’offre  rien d’égal  à celle de Saint-Georges, tant par sa grandeur que pour la bonté de son édifice.   L’église de  Saint-Georges  est  ornée d’un cloché (sic) d’une hauteur qui sert beaucoup au navire qui passe dans la Déroute de la Manche (...). De plus, l’église de St. Georges a une sacristie, laquelle a été bâtie à neuf en 1781, elle a, en outre, trois chapelle (sic), un lanbril (sic) fait à neuf, trois contretable (sic) également neuve (sic). La couverture de la ditte  (sic) église en ardoise avec ses bois a été également refaite  à neuf en 1788. (...)”. (A.E.C., Saint-Georges-de-la-Rivière, Série P.).

 

- 1816 - La supplique de 1808  n’a pas modifié la situation et une nouvelle supplique  à l’évêque de Coutances, de la part du maire et de diverses personnes, dont les curés de Saint-Maurice et de Fierville-les-Mines est adressée le 4 7bre. 1816, avec à nouveau l’argument : “(...) l’église de St-Georges est vaste et en bonne réparation, au lieu que celle de St-Jean n’est qu’une chapelle et  peut à peine contenir  ses habitants… » (Ibid.).

 

 

Josiane Pagnon, pour la CAOA 50, mars 2009