LE
PLESSIS-LASTELLE
Dossier
documentaire
Abréviations,
- A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances
-
A.D.M. : Archives départementales de
-
C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets
d’art de
- C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)
- V.A. : Visite archidiaconale
- Clmh : Classé monument historique
- Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
-
S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et de
-
M.R.U. : Ministère de
-
Eglise
Saint-Jean-Baptiste-de-Lastelle
SOURCES
Archives communales :
Marchés passés en 1952 pour la pose des vitraux (Buraglio et Poullaud) et pour des éléments de mobilier en métal (Crestey).
Archives Départementales de
Archives paroissiales déposées (300 J 94)
Dossier reconstruction du fonds Pinel (169 J Lastelle)
Dossier communal de Lastelle (coupures de presse)
MRU Dossier mobilier cultuel 164 W 34 (P 437)
Archives diocésaines de Coutances (A.E.C.):
Conférences ecclésiastiques de 1866-1867 (A.E.C., C.E. - doyenné de Périers)
Archives nationales
CAC 790374/46
BIBLIOGRAPHIE
RENAULT, "Revue monumentale
et historique de l'arrondissement de Coutances." Annuaire de
VIVIER, Emile et SEGUIN, Jean, Les
anciens fonts baptismaux du département de
ROSTAND, André, Monuments meurtris du Cotentin libéré, Coutances, 1948
L'Art Chrétien , 11 sept. - 28 oct. 1956, p. 93
L'Art Chrétien, n° 5, 1957, p. 33
MONTJOIE, Pierre, "Voyage
autour des églises à la mode",
GERVILLE, Charles de, Voyage
archéologique dans
PAGNON, Josiane, "Statue de Saint Jean-Baptiste" dans L'Art de la fin du moyen Age ans les anciens diocèses de Coutances et d'Avranches, catalogue de l'exposition, Coutances, 1998, (éd. Du Conseil général, "collection Patrimoine"), notice n°20, p. 67.
A - Sources
manuscrites
I - De 1789 à
C.E. de 1866-1867
1789-1801
M. Jean-Baptiste Georges Helaine, natif de saint Pierre de Coutances, vicaire
M. Charles Guillaume Lecouvey, curé
"un
nommé Guillaume Roger, avec quelques autres personnes abattirent le crucifix
et la statue de Saint Jean. Ils avaient le dessein de toucher à la
statue de
Il y a à Lastelle
la confrérie du saint Rosaire. Elle a été établie en
1801-1807
M Giffard
M Allix
M François Lebourgeois (jusqu'à sa mort en 1806)
M Digue (jusqu'en 1807)
En 1800, "les objets qui
avaient été soustraits à
1807-1862
1807-1814 : M Charles Damoville (?)
"Depuis
1814-1822 : M Lajoye
"Avant
1822-1863: Jacques Leblond
"Il trouva une église très pauvre ; il a contribué beaucoup à sa décoration. Il l'a pourvu de chapes, de chasubles et d'autres ornements ; sur sa demande, le calice dont on se sert actuellement a été donné par l'œuvre des Tabernacles. C'est lui qui a érigé les chemin de la croix en 1827".
1863 : Michel Gosselin
1826 : l'église qui n'était que chapelle vicariale annexée au Plessis est érigée en succursale
Signé Lenoir, curé
II - De
ADM - Fonds Pinel
(169 J - Lastelle)
Liste du mobilier détruit ou endommagé à l’église de Lastelle, établie par le maire le 20 juin 1947
1- maître-autel entièrement détruit comprenant 1 tabernacle avec sa croix, 6 chandeliers avec souches, 1 calice argenté, 1 ostensoir doré, 1 encensoir, 1 croix de procession, 1 tableau en toile peinte, 1 bannière, 1 dais, 1 lampe de sanctuaire avec sa chaîne de suspension, 1 grand tapis d’autel, 1 autre tapis, 1 œil de bœuf,
2- autel St Roch entièrement détruit, comprenant 1 tabernacle avec statue de St Roch, 6 chandeliers avec souches, 4 candélabres, 1 tableau en toile peinte, 1 porte-cierge en cuivre, 1 Christ avec arc.
3-
Autel Ste Vierge, entièrement détruit, comprenant 1
tabernacle avec statue de
4-
Nef, divers, comprenant 1 statue de Jeanne d’Arc, 1
statue de Ste Anne, détruites, 1 autre statue et monument aux soldats morts
pour
5- Chœur : 4 bancs avec adossement pour hommes, 4 agenouilloirs, 2 petits bancs, 8 stalles, 1 lutrin, 2 tabourets de chantre détruits
6- Sacristie : 1 garde-robe pour chapes endommagée, 3 chasuble, 1 aube, 4 soutanes noires, 1 soutane rouge, détruits. 4 assortiments de chapes endommagées, assortiment de 4 chasubles détruits ou disparus, 12 bougeoirs, 4 lampes à pétrole, 3 globes, 2 portes-cierges du catafalque, détruits.
MRU Dossier mobilier
cultuel 164 W 34 (P 437) Lastelle
montant de la créance au 29 sept 57
Indemnité : 653 453
Complémentaire : 255.000
Fatures de Houssard
- février 1953 : Croix
d’autel avec Christ Lambert Rucki
- 18 fevrier 53 : 1 support croix de procession fer forgé
- 8 juillet 53 :
aubes
Chaises
Lanterne pour le saint viatique
Petite croix de procession
- 24 juillet 53 :
Croix d’autel avec Christ L Rucki
(
Support croix de p fer forgé
Plateau de communion (
- 25 juillet 53
Chape blanche selon
maquette Chapuis (
Chape rouge id
Etoles assorties
Calice n°
Soit
- 23 sept 53 : jeu
de tentures de dais brodé suivant dessin deChapuis
dais demi romain
- 14 oct 53 :ostensoir selon dessin de M Chapuis
- 4 janvier 54 : pièces textiles
- 20 mai 54 (Idem)
- 3 juin 54 : calice n°
- 9 juin 54 : pièces textiles
LASTELLE : Archives de la commune
(Reg. Des délibérations de la commune de 1889 à 1900 en commune. Non lu)
1952, 16 mars. Marché pour la pose des vitraux passé avec
BURAGLIO et POULLAUD (
1952, 28 avril. Devis de Auguste CRESTEY : "façon de 8 chandeliers avec bague en bronze suivant dessin, lates pour ambon, une colombe en toile découpée et courbée, deux A.A., un poisson et 5 épis de blé. 61 vergettes."
Archives
nationales : CAC 790374/46
Plans au sol, coupes et
élévations par Buraglio, Poulaud,
architectes à
27 mai 49, adhésion de la commune à la coopérative
Architecte reconstructeur Poulaud
17 août 50, adjudication des travaux
24 janvier 51, le DD à la coopérative : montant de la créance arrêtée à 5.407.631 (valeur 1/1/50)
6 fév 51, la coopérative au chanoine Pinel : « En examinant, le 2 février, les travaux en cours à l'église de Lastelle, nous avons été amenés avec l'architecte reconstructeur M. Poulaud, à considérer qu'il serait intéressant de supprimer de cette église la sacristie qui est en très mauvais état. Le chœur étant extrêmement long, la sacristie pourrait être prévue au fond du chœur, ce qui permettrait d'avancer l'autel et de le rendre plus visible, les piliers du transept étant extrêmement importants. L'éclairage de la sacristie serait obtenu par les deux baies latérales et au besoin par deux baies qui seraient ouvertes dans le pignon: ce qui aurait d'ailleurs pour avantage d'alléger celui-ci. » Demande à Pinel l'avis de la paroisse.
7 février 52, la coopérative au curé du Plessis : «...la question des vitraux est actuellement très avancée et lors de la dernière rencontre que nous avons eue avec le maître verrier M. Chapuis, celui-ci ns à informé qu'il devait prendre contact avec M. Poulaud le 1er courant pour se mettre d'accord avec lui sur la mise en oeuvre des travaux. Par conséquent les travaux pourront être repris sous quelques 2 ou 3 semaines et terminés. Si aucune difficulté ne se présente votre église pourrait être rendue au culte vers les mois de mai-juin ».
15 avril 52, le curé de Lastel à la coopérative : « je proteste à nouveau pour l'église de Lastelle. J'ai reçu une lettre de M. Chapuis, m'annonçant que les vitraux sont finis, d'avoir à prendre livraison à la gare, quand on me le commandera, de trouver une pension pour les verriers. Et je n'ai vu aucune maquette de ces vitraux. Je trouve le procédé un peu violent. Sans critiquer votre compétence, il me semble qu'en pareil cas le curé doit être consulté. De plus rien ne doit se faire dans nos églises au point de vue art sans l'approbation de la commission diocésaine. Si elle a été consultée, je m'incline de bonne grâce. En tt cas j'écris à Msgr l'Evêque pour le lui demander ».
17 avril 52, le curé à la
coopérative : « ...J'ai effectivement vu la maquette d'ensemble avec deux
vitraux au 1/20e. Mais en toute conscience je me demande à si petite échelle,
quelle impression cela peut donner. Le décorateur m'avais promis de me montrer
toutes les maquettes, après m'avoir fait part de ses projets. D'ailleurs j'y
tenais particulièrement pour deux raisons. La 1ère parce qu'il est l'auteur des
vitraux des Moitiers-en-Bauptois,
vitraux que j'avais auparavant visité avec M. le Maire et je dois avouer qu'ils
lui avaient fort déplus ainsi qu'à moi-même. Ns sommes libres, je pense,
d'avoir nos conceptions et qu'il n'y a pas lieu de les heurter. Or c'est ce
même décorateur qu'on m'envoyait, présenté par une maison suspecte à certains
prêtres. La 2e raison est que les sujets envisagés ne manquaient pas
d'originalité. Je voulais donc éviter la possibilité de tomber dans le
ridicule. Aussi j'estime après avoir pris conseil auprès de plusieurs
confrères, qu'il était de mon devoir de m'assurer par moi-même si les vitraux
imposés n'allaient pas me choquer, choquer la commission d'art sacré, ainsi que
mes paroissiens. En fait pour des raisons de crédit que j'ignorais, les sujets
projetés n'ont pas été exécutés. M. Chapuis est venu me montrer ses maquettes.
Il n'y a qu'un seul vitrail à figuration au lieu de quatre primitivement
envisagés. Ce vitrail n'a rien de heurté ou de choquant, je l'ai donc approuvé.
Pour la dalle de verre, il n'y a pas de danger de faire de dessins ridicules.
Seule la répartition des couleurs pourrait être discutée. Je ne suis pas
compétent pour la discuter sur maquette. Par conséquent, j'ai donné mon accord.
Pour le reste, j'avais donné mon accord à M. Pouland
je n'y reviens pas [...] Pour le reste, le décorateur de
9 juin 1954, consécration de l'église
11 mars 55, la coopérative au maire : montant total de la créance 9.913.317. Montant des travaux exécutés : 9.329.660 + honoraire évaluation 583.657
9 décembre 55, note interne: les travaux de l'église de Lastelle sont exécutés en totalité
Marchés (à forfait)
Lot n°1 maçonnerie, pierre de
taille extérieure, enduit plâtre et sous enduit – Attributaire : Lejeune Marcel
(St-Sauveur-le-V) – Montant :
Lot n°2 voûtes, revêtements,
carrelage – Attributaire: Turrou (
Dallage – Attributaire : Turrou (
Lot 3 charpente, menuiserie, quincaillerie – Attributaire : Auguste Peignet (Heugueville, Manche) – Montant : 626.900) – date : 17 août 50
Lot 4 couverture, zinguerie – Attributaire: Désiré Bellamy (St-Jorres) – Montant : 460.325 – date : 17 août 50
Fer et vergettes pour la pose des
vx – Attributaire : Auguste Crestey (Carentan) –
Montant :
Réfection des vitraux suivant les
maquettes présentées par M. Chapuis : Attributaire : Bigeard et Ghiglione (Paris 14) – Montant :
Fourniture d'articles cultuels –
Attributaire : Houssard (Avranches) – Montant :
B - Sources imprimées
Résumé de la
bibliographie
RENAULT
Lastelle
1857, p. 84
« le contre-rétable qui orne l’autel du chœur, fut donné, en 1722, par François Langevin, escuyer, advocat du Roy à Periers et sa famille »
« le font baptismal me paraît aussi dater du XIIIe siècle ; sa fontaine est carrée, et porte sur un fût cylindrique très court et sur quatre colonnettes auxiliaires qui supportent les angles de la fontaine : c’est ce que l’on nomme un font baptismal pédiculé composé. »
la sacristie date de l’année 1731
la cloche que renferme la
tour porte l’inscription suivante : « L’an 1765 j’ay été nommée
Jeanne par Messire Jean-Baptiste François Le Cordier de Bigards,
chevalier marquis de
dans le cimetière, une croix s’élève sur une base où un trou vide atteste l’absence d’une autre croix. Cette double croix sur une même base offre une disposition qui se remarque souvent. [celle du Bon Larron et du Christ] peut-être en raison de la séparation en deux portions
pierre tumulaire dans l’église , chœur, près du sanctuaire : « cy gist vénérable et discrète p(er)so(n)ne / Messr Rogi(er) Morel Pbre / en son viva(n)t curé de céans qui trépassa / le cinqe jr de juing la(n) MIL IIIIcc IIIIxx DIX SPEPT / Dieu luy fasse P(ar)don a lame. Amen//
Archid.
Du Bauptois, doyenné de
Roger d’Aubigny avait donné une portion à Lessay, confirmé par Guillaume, comte de Sussex
XIIIe et XIVe : deux cures, deux portions
Grde portion : Robert de Bricqueville (XIIIe) et Guillaume de Bricqueville (XIVe)
Petite portion : Robert de Tollevast (XIIIe) et Robert de Bretteville (XIVe)
Seign présentateur en 1730 : Louis le Cordier de Bigards, en 1750, J-B-fr Le Cordier de Bigards
MONTJOIE, Pierre,
"Voyage autour des églises à la mode",
L'architecte chargé de la restauration de l' église est Georges POULAUD (Paris) qui prône un certain fonctionnalisme : "Il faut que ce soit utile, que ce soit pratique" (cit de Poulaud)
Mobilier :
Christ en bronze sur croix de bois (de Poulaud ?)
Tapisseries : cartons de CHAPUIS, réalisées par la manufacture d'Aubusson
Fresques de CHAPUIS
Autre mobilier (autels, chapelle des fonts, etc.) de POULAUD
Il est mentionné que le saint Jean-Baptiste a été restauré
ROSTAND, 1948
« Eglise. D'apparence modeste, cette église du XIIIe siècle a surtout souffert dans ses toitures. Elle possède une nef et un chœur non voûtés, encore que des voûtes aient dû être prévues : le long des murs du chœur, des faisceaux de trois colonnettes couronnées de hauts chapiteaux à tailloirs ronds, ornés de crochets, semblent l'indiquer. La façade orientale, demeurée intacte, est conçue selon le type courant de cette epoque : une porte s'y ouvre entre des colonnettes que prolonge une architecture ornée d'autant de tores ; au pignon, une fenêtre en tiers-point, à deux baies séparées par un meneau. Une vierge du XVe siècle qui s'y trouve a été touchée, la tête de l'Enfant qu'elle portait a été arrachée. »
L'Art Chrétien , 11 sept. - 28 oct. 1956, p. 93
LASTELLE
POULLEAUD, architecte
CHAPUIS, décorateur
"l'aménagement intérieur a été réalisé en collaboration avec M. Poulleau, architecte."
"Les vitraux, minces
meurtrières n'ont d'intérêt que pour tamiser la lumière sans distraire les
fidèles ; seul le vitrail du baptistère est figuratif. De part et d'autre, sur
les contreforts intérieurs, l'ambon et
l'autel votif sont ornés de tapisseries d'Aubusson (les Evangélistes et Saint
Jean), définissant par l'image l'utilisation des meubles. Les stalles des
hommes sont derrières l'autel, face aux bancs, de telle sorte que tous les
fidèles, hommes ou femmes, voient d'une façon parfaite l'autel majeur.
Au-dessus de ces stalles, dans l'axe des ogives découpant les contreforts
intérieurs, une fresque en trois
couleurs décrit d'une façon très statique
Après avoir dérouté quelques peu le fidèle, cette composition est devenue pour eux le critère d'une ambiance religieuse. Le fait que cette église finie depuis 1952 n'ait pas été encombrée de statues nouvelles dans une région où les dons sont fréquent nous le prouve."
L'Art Chrétien, n° 5, 1957, p. 33
"Dictionnaire des artistes"
François CHAPUIS, peintre verrier et décorateur
Formé à l'Ecole des Beaux-Arts de Nancy, en arts décoratifs et arts plastiques. Puis Ecole des Beaux-Arts de Paris et Centre d'Art Sacré.
Réalisations - Verrières : Gérardmer, St-Sauveur d'Arras, chapelle du collège Saint Sigisbert de Nancy, abbatiale de Vienne, cathédrale de Nantes, dalle de verre au Pouzin (Ardèches)
Décoration : Lastelle, Pouilly-sur-Meuse, Breux (Meuse), Lyons et Voyenne (Somme)
____________________________________________________________
LE PLESSIS-LASTELLE
Eglise Saint-Sébastien du Plessis
SOURCES
Archives Communales :
Période 1949-1961 : marchés passés avec les entreprises, mémoires de travaux, devis, plans, coupes, élévations de l'architecte, courriers, ect.
Avant-projet et marché pour le monument au mort (1961-1965)
Archives diocésaines de Coutances (A.E.C.)
L6 : "Enquête de Mgr Lecrosnier (vicaire général) sur les églises reconstruites, réalisée en 1964
Livre paroissial (1789-1843-1911, avec copie de l'inventaire de 1906)
Notes historiques
Série Z, fonds Aubry, Le Plessis 1944 (non lu)
Archives Départementales de
Dossier reconstruction du fond Pinel (169 J Le Plessis)
Dossier de coupures de presse (Le Plessis)
BIBLIOGRAPHIE
RENAULT, Revue monumentale et historique de
l’arrondissement de Coutances :
Ann 1857, Canton de Périers, Le Plessis p. 87
GERVILLE, Charles de, Voyage archéologique dans
BERANGER-MENAND, Brigitte, notice n° 4 dans le catalogue de l'exposition
L'art de la fin du Moyen-Age (1380-1250) dans les
diocèses de Coutances et d'Avranches, Conseil Général de
A - Sources manuscrites
I - Ancien Régime
Références des A.E.C.
D-C I (334), II-7,8, VII (varia), VIII, IX (1,4, 6, 7), XI
(8), XIII (C
DG I 1789
ADC XXXIX
ADC XLII (aux ADM)
ADA VII
DG X chapelle
II - De 1789 à
C.E. 1866-67
Liste des curés depuis 1860 :
1660-1674 : Antoine Coupey
1674-1708 : Ledoux
1708-1710 : Nicolas Deslandes
1711-1731 : M Deglatigny
1731 - 1736 : François Regnault
1737- 1739 : M Guérin
1740-1744 : M Lelièvre
1744-1772 ou 1774 : Guillemin
1772 / 74- 1789-1796 : Guillemin, le jeune, prêta serment, devient maire et Charrette, son vicaire
1796-1802 : M Le Danois
1802-1818 : M Le Houelleur a également prêté serment. "Dans les
dernières années de sa vie, il avait fait exécuter des réparations notables à
son église. C'est alors, en 1817, que fut construite l'arcade en plein cintre du Crucifix et que les autels
furent renouvelés"
p. 6 et 7, récit de la fusillade des chouans contre les trois prêtres assermentés et le maire de St-Jores, en représailles de l'assassinat d'un des leurs. Le Houëller (alors curé de St-Jores) en réchappa grâce à une protection spéciale de Sainte-Anne, dit-on, qu'il avait encore invoqué en passant devant sa chapelle peu de temps avant la fusillade.
1807-1862:
1818-1823 : M. Plandière
"dès le temps du bon M Plandière, il fut question d'agrandir l'église du Plessis évidemment trop petite pour la population. Il en fut de même pour la reconstruction du clocher qui était peu solide"
1823-1831 : M Ollivier
1831-1842 : M Lemuet.
"sous son administration, l'église avait été recouverte à neuf."
"La mine de houille aussi eut alors quelques années de prospérité et d'augmentation".
1842-1843 : M Lemarquand. Il établis la confrérie du saint Scapulaire
Saint Quirin,
patron de la paroisse, serait un des compagnons de Saint Nicaise; il y a un
autre saint Quirin, celui qu'honore la paroisse , st Quirin évêque de Scissia et martyr. "Au IVe siècle saint Jérôme fait de
lui une mention très honorable et Prudence, qui a composé des hymnes en son
honneur l'appelle un illustre martyr. Sa fête est marquée dans le martyrologe
au 4 juin en ces termes : A Sissea (?) en Illyrie, St
Quirin, évêque , qui, sous le président Gallère, comme Prudence le rapporte, fut précipité dans le
fleuve une meule de moulin au cou ; mais la meule venant à surnager, après
avoir longuement exhorté les chrétiens qui l'entouraient à ne pas s'effrayer de
son supplice et à ne point chanceler dans
De Sainte Anne, patronne
de la chapelle du Plessis. Cette chapelle est très honorée dans le Pays.
C'était avant
La solennité de la fête de Ste Anne (fêtée en union avec la paroisse de Saint-Jores) est très suivie et attire beaucoup de pèlerins.
1843 - M. Hue
L'église est dans un état déplorable.
A fait construire à ses frais l'église neuve.
895 habitants
M Massé, jusqu'en 1856.
1855,
"Le préfet autorisa la
démolition de l'ancienne église, à la réparation de laquelle la commune avait
dépensé dit-on environ
L'église est réparée et ornée et une fois terminée "elle fut démolie de fond en comble et la sainte messe n'y fut pas célébrée une seule fois" (!)
"les meilleurs pièces dont on ait pu tirer parti, c'est la chaire qui se voit aujourd'hui dans l'église, neuve, mais non pas telle qu'elle se trouve en ce moment, car l'escalier a été construit à neuf et une somme de 50 francs y a été dépensée à la main d'œuvre seulement. (…)le maître-autel fût enlevé et replacé dans la chapelle du côté droit de l'église neuve."
1856-1859 : M Beuve. "il fit restaurer le presbytère (…). L'église aussi, restaurée, réparée à l'intérieur et la sacristie recouverte à neuf en ardoises. Le cimetière sans aucune fermeture à son arrivée fut environné d'un magnifique mur neuf".
1857 : "la vielle église a été entièrement détruite. La nouvelle église a été pavée de pierres magnifiques"
1859 : l'école de garçons
1860 la commune acquière l'église neuve et le presbytère.
Signé Beuve, curé du Plessis
AEC dossier P
Chapelle ste
Anne au Plessis,
courrier du 14 juillet 1809 du curé du Plessis, Le Houëlleur au vicaire général
« il existe dans la paroisse du Plessis une petite chapelle sous l’invocation de Ste Anne dont le propriétaire et moi nous avons demandé à Mrg Lévêque et son conseil la rouverture. Cette chapelle fût rouverte sur la pétition par nous présentée il y a viron cinq ans et fut et fut regardée comme chapelle dintérest pubicq, ce qui nous dispensa de payer les cinquante francs dûes pour cette rouverture avec cependant la restriction de n’y célébrer les saints mistères que le jour Ste Anne, le jour St Maure ( ?), un des jours des rogations et un jour de chaque semaine, avec deffense détablir a l’occasion de la restauration de cette chapelle de nouvelles fêtes, où solemnités parmi le peuple."
(…)
1807 : Fête de Saint Quirin, martyr patron du lieu, transférée
du 4 juin au 4e
dimanche ap.
Livre paroissial
Et notes historiques
recueillies par l'abbé Durosier en 1910
Histoire de la mine .
Cf. le
terrain Houiller de Basse-Normandie ; ses ressources, son avenir. Caen,
1874. (par ?) Emile Viellard,
ingénieur au corps des mines et voir Annuaire de
1757 : première exploitation lancée par Mathieu de Falndres.
1778 : achat de la concession par
le baron Tuboeuf (fonde une cie,
représentée par Breban, Quétil
de
1843 : construction du château de la mine. 1845 : le comte de Castellane est propriétaire.
Copies d'actes concernant les
anciens titres de l'église :
1629 : extrait d'une charge de trésorier : "(…) payront la débite, cueillerons ou fairont cueillir le luminaire Saint Quririn (…)".
1694 : "Estienne Adam,
écuyer, Seigneur d'Urville, à cause de sa femme :
Succession des curés (Cf.
Livre paroissial (1807-1910):
1877 : la sacristie est terminée et l'autel avancé dans le chœur et agrandi "car l'autel était auparavant très étroit et presque contre le mur"
1900 : année des grands travaux de restauration
1901 : j'achetais la statue de saint Joseph, pour remplacer
une affreuse statue qu je ne voulais pas remettre en place. Cette statue
indigne du grand saint qu'elle avait la prétention de représenter, n'étais rien
qu'un informe bloc de plâtre. Une personne de la paroisse me donna une statue
de saint Antoine de Padoue que je replaçais à l'autel de la sainte Vierge
comme pendant à Notre-Dame de Lourdes. Les deux lampes suspension de la
nef furent achetées (…) et remplacèrent les pauvres lustres en fil de fer et
papier découpé (…)." "…décoration des trois statues du chœur,
représentant Saint Quirin, Saint Sébastien et
"A la chapelle Sainte Anne, la vielle statue en bois de la sainte manqua d'être brûlée (…) il fallut la refaire repeindre à neuf."
"Je fis restaurer grâce à la
générosité de M. le Vicomte de Bérenger, une vielle statue en pierre,
représentant
1902 : une couverture pour le maître-autel, dont le lambrequin est
une riche tapisserie qui a exigé un long travail donnée par Melle Quenault.
1902 : achat d'un lutrin en fer forgé, d'un "calice des simples
jours", du "bâton de la principale croix de procession" et de
"quatre chandeliers, 2 petits et 2 grands".
1903 fait refaire le pied de la croix du cimetière et rejointoyer les marches au ciment
1903, mars : bénédiction d'une jolie statue de ste Barbe. "cette statue remplaça un vieux tableau de Ste Barbe", disparu sous le précédent curé. Stalles neuves à l'entrée du chœur (faites par Louis Dardenne de Ducey)
III - De
AEC dossier P
Références à
S. R. 1867, p. 315
S. R. 1905, p. 100
S.R. 1911, p. 252
Livre paroissial
Et notes historiques
recueillies par l'abbé Durosier en 1910
Copie de l'Inventaire de 1906
Biens de la fabrique :
Calvaire du vieux château, orgue mobile, 1 calice, lustre candélabre, 1 luminaire, 17 chapes et 6 ornements
Biens de l'Etat et des
Départements : la statue de
Biens de la fabrique : 3 lustres et leurs lampes, 1 chemin de croix, 8 chandeliers argentés, 1 bénitier, 1 encensoir, 4 armoires non scellées, 1 lutrin en fer
1909 : achats d'ornements
1911, 4 avril : érection du chemin de croix au calvaire du château
1958, 5 nov. : bénédiction de la nouvelle église Cf. Le Bauptois, n° 2 - fev. 1959, p. 5
Dossier 169 J (fonds Pinel) ADM
- Courrier du 3 oct. 1951, de Michalon Jean, adressé au chanoine Pinel en vue de l’examen des plans et du projet de reconstruction de l’église par le CDAS le 5 oct.
-
Courrier du 1er sept. 1951 émanant de
« sans doute les dispositions prises pour la flèche et la mise en place des cloches ne sont-elles pas tout à fait classiques. Il ne faut pas oublier les servitudes pénibles qu’imposent à l’architecte les parties des murs existantes. L’église du Plessis a été très mal construite avec une nef assez étroite alors que les deux chapelles latérales sont totalement disproportionnées. »
- courrier du 17 janv 1952 de Michalon au chanoine Pinel lui adressant les dessins des fenêtres, lui demandant de transmettre les dessins au verrier :
« j’ai fait moi-même une étude avec verres de couleur, mais je préfère avoir de sa part une proposition »
- courrier du 27 dec. 1951 de Michalon adressant au ch Pinel les plans de la façade :
« cette façade n’est encore qu’une étude, je serais néanmoins très heureux d’avoir l’approbation du sculpteur pour le motif du pignon. J’ai simplement indiqué le volume à l’intérieur duquel la sculpture serait exécutée. »
- Courrier du 11 01 1952 (id.) concerne l’envoi des plans et d’une perspective de l’église
13 Plans :
- Commune du Plessis, avant-Projet, Eglise, coupe longitudinale
-
Commune du Plessis, 2ème projet,
avant-projet de l’église, reconstruction : coupe longitudinale, façade
latérale, , plan du porche, façade principale, coupe
transversale (vue du mobilier sur la
coupe transv. : autel avec de part et d’autre
deux statues dans des niches)
- Dessin des fenêtres avec indications des matériaux (mosaïques en pâte de verre)
- Façade principale
- Façade longitudinale
- Plan de coupe : coupe E. F. dessin du mobilier et du décor d’une chapelle (peinture murale)
(Etc.)
Archives communales concernant la reconstruction de l'église (en
commune)
-Courriers émanant de
-courriers de l'architecte
-plans
-Appels d'offre et marchés des travaux à exécuter avec devis
-P.V. de réception des travaux
1961, 26 sept. "Mémoire
des travaux divers" - entreprise TURROU - exécution en oct. 1958
- autel : croix de chêne, premier choix avec fixation, Christ
- au-dessus du baptistère : croix de chêne…
- -couvercle des fonts avec croix en fer forgé
- -croix de station en chêne
- stalles curiales
- devant des bancs avec agenouilloirs
- bancs
- pose d'un tabernacle
- meubles de sacristie
1958, 9 dec.
Marché pour l'étude et la réalisation des aménagements intérieurs par
CHEVALLEY, décorateur, Paris. (accompagné du devis).
- création et fourniture d'une tenture de tapisserie de 3m sur 1m 30, d'un conopée, de rideaux de confessionnaux
1958, 19 mai. Marché
accompagné du devis (17 avril 1958), pour "l'exécution et la pose de
vitraux en dalle de verre et ciment, d'après les maquettes de M-P.
LECHEVALLEY', par M. Le CHEVALLIER, Fontenay-aux-Roses (Seine)". Dans
le devis il est prévu
1958, 17 janv. Marché pour le
dallage par l'entrepr. TURROU
"dallage en pierre de Bourgogne. 1 face de sciage, pose en opus incertum à joints réguliers…"
- Plan (copie), dessin à la sanguine, sans annotation : Vue latérale Est. Porche avec tympan sculpté ou peint (Résurrection ?)
- Plan perspective (sanguine) de Michalon : vue d'ensemble latérale, nord et porche ouest
- Relevé de l'église, daté mai 1950 : plan de situation, façade latérale, façade d'entrée
- Plan avec l'aménagement intérieur
1957, 20 juillet. Courrier adressé à Michalon : "en ce qui concerne les verrières, nous avons pris bonne note de votre proposition de faire appel à M. LECHEVALLIER (…). Nous vous rappelons qu'il a été décidé de conserver la sacristie qui sera reliée à l'église par un petit passage couvert. Enfin, vous voudrez bien nous faire connaître si vous désirez étudier les aménagements intérieurs ou vous adjoindre un collaborateur comme vous l'avez fait pour l'église de Saint-Jores."
1955, 12 juillet. Marché pour la menuiserie, passé avec l'entreprise BERTAGNOLIO, de Carentan :
"parquet châtaignier, escalier en orme à quartier tournant pour accéder aux tribunes".
1955, 12 nov. 2 marchés pour la couverture et la charpente passé avec l'entreprise BRECY
1955, 12 nov. Marché pour la maçonnerie, passé avec TURROU
1955, 30 nov. Courrier de Michalon au maire : "le projet doit être approuvé avant tout par M. Kock, architecte rapporteur à la commission interministérielle."
1955, 29 sept. P.V. d'appel d'offre des travaux à exécuter à l'église du Plessis / Maçonnerie, charpente, menuiserie.
1951, 13 sept. Courrier du S.G.
de
1951, 13 mai . Courrier de Pierre Herault, député, au Maire, M. Lefebvre
"il
apparaît que votre église a déjà fait l'objet de plusieurs avant-projet examinés
tant par le Conseil municipal et l'architecte en chef que par les autorités
compétentes de l'évêché et
1949, juin, Avant-projet au crayon : façade sur l'entrée (linteau sculpté d'une frise)
MONUMENT AUX MORTS
2 clichés Net B
1965, 10 08. Marché passé avec MICHALON et L. GUERN, technicien du bât à Périers, le représentant
l'édification du monument est subordonnée à l'octroi d'une autorisation donnée par décret après avis de la commission centrale des monuments commémoratifs.
1962, nov. Plan, élévation, coupe
1961, 1er oct. Lettre
du maire à
Résumé de la bibliographie
RENAULT, Revue monumentale et historique de
l’arrondissement de Coutances :
Ann 1857, Canton
de Périers, Le Plessis p. 87
Deux églises : « une église ancienne et une construite récemment »
« L’ancienne église a été réparée et a reçu des additions. La nef a été allongée de quinze pieds et une chapelle ajoutée vers le sud »
le mur septentrional de la nef est du XI ou XIIe siècle ; il offre encore des pans d’opus spicatum, et est percé de deux fenêtres du Xve siècle, qui en ont remplacé d’autres petites cintrées et étroites (…)Le chœur est du Xve ou XVIe…
le tableau qu’on voit dans l’église, derrière l’autel, représente Sainte Barbe, la patronne des mineurs ; elle tient une palme à la main. On distingue d’un côté l’établissement d’un sondage de mines, et de l’autre, les ruines du vieux château. Les armes qu’on voit au bas de ce tableau sont sans doute, celles du donateur, M. de Castellane »
« le patronage appartenait à
l’abbaye de Lessay, à laquelle l’église avait été donnée par Robert de
Prieuré / Livre Blanc : « prieuré de Saint Ermeland : in dicta parrochia est prioratus de Sancto Ermelando » deux chapelles dans le prieuré « ecclesiam sancti Ermelandi de Plesseyo, et sancti Ermelandi juxta Plesseyum » . desservi par des religieux bénédictins. Prieuré s’apellait aussi Saint Erbland, naquit vers 639, fût abbé d’Aindre, en Bretagne et mourut vers 718
« Richard Turstin Hadulp et Eudes Capel, son fils donnèrent à l’abbaye de Lessay l’église de Saint-Erbland ou Herbland et leur dîme de leur part du manoir du Plessis »
« Une des chapelles dont parle le LivreBlanc
est sans doute
« le château fort du Plessis appartenait à Grimoult banneret du Val-de-Vire, l’un des barons normands qui se révoltèrent, en l’année 1047, contre le jeune Guillaume… », fût saisis, conduit à Rouen où il mourut vers 1048. Le château fut démolis
Mine : terrain houiller, puit de sainte Barbe
SAINT QUIRIN
(d'après Réault, Iconographie de l'art chrétien, p. 1131)
Il y a trois Saint Quirin
- Saint Quirin, diacre de Tegernsee (25 mars) : "originaire d'Illyrie, il aurait subi le martyre au IIIème siècle pendant la persécution de Dioclétien. Amené sur un pont, il fut jeté dans le Tibre avec une énorme meule de moulin attachée à son cou. La meule surnagea à la surface de l'eau ce qui permit de le repérer et de retirer son corps. A côté de la chapelle élevée sur son tombeau, jaillit une source miraculeuse. (…) on le représente en dalamtique de diacre, avec une meule de moulin, instrument de son martyre."
- Saint Quirin, tribun de Neusse (30 mars) :
- Saint Quirin de Rouen ou de Malmédy (11 oct.) : "il aurait évangélisé avec saint Nicaise et le diacre saint Scubicule la ville de Rouen et le Vexin. Ses reliques étaient conservées à l'abbaye de saint Ouen. Sur ordre de Charles le Chauve, une partie fût cédée vers 848 aux moines de Malmédy. On le représente comme saint Denis et saint Nicaise, avec le sommet du crâne tranché. Un dragon tenu en laisse complète son signalement.
D'après
SAINT HERBLAND
(d'après Réault, p. 640)
Saint Herbland de Nantes (25 mars) - ou Hermeland ou encore Ermeland
"abbé bénédictin qui fonda un
monastère dans l'île d'Indre (Aindre) près de Nantes
où il mourut en 844. Son corps y resta jusqu'aux incursions des Normands.
Déposé à Beaulieu, en Touraine, puis à Paris, il fut partagé en 870 entre léglise de Bagneux près de Paris et Notre-Dame de Loches.
(…) il tient la crosse abbatiale. Son attribut est une lamproie, poisson qui
remonte
MONTJOIE, Pierre,
"Voyage autour des églises à la mode",
La construction de la nouvelle église est en cours : "le porche qui semble lourd" est déjà construit. Il apprécie le dessin, les voûtes, la recherche d'originalité, le clocher très aigu.
A.EC. L6
"Enquête de Mgr Lecrosnier sur les églises
reconstruites, 1964)
L'architecte est Jean, MICHALON, Paris
Date de consécration : 4 novembre 1958
Nombre de places : 300
Coût : 37 879 861 (AF)
Dossier de coupures
de presse :
1- Le Plessis-Lastelle : M. Georges Lebarbier
B.D.
Capelle du prieuré St-Erbland. « dans la chapelle actuelle, une vielle statue de Saint-Erbland semble être le seul témoin de cette lointaine histoire »
C’est la « société, « les amis du vieux donjon » fondée en 1967 par Monsieur le chanoine Lebas « pour » la restauration et l’entretien des calvaires et autres édifices religieux de la paroisse du Plessis-Lastelle qui veut bien prendre en charge la restauration de la chapelle sainte Anne, après avoir mené à bien, comme chacun sait, la restauration du grand calvaire et l’aménagement du « vieux donjon ».
« des démarches ont été entreprises près de la propriétaire, Melle Herman, pour qu’elle veuille bien céder la chapelle à l’Association diocésaine, déjà propriétaire du Calvaire du Donjon. »
donation faite le 21 10 1981
« la bénédiction dimanche dernier de trois nouvelles statues au calvaire du Plessis ». (sur le donjon en ruines)
« les combats de 1944 causèrent des ravages là comme ailleurs mais la piété de M le chanoine Lebas a voulu que la croix fut élevée plus haute et plus belle qu’avant, en ce lieu historique. Elle s’érige, visible de très loin sur le pan de mur épargné par la démolition , et au sommet duquel un escalier conduit à une plate-forme d’où le promeneur découvre vers le marais, de vastes horizons. Mrg Wicart, évêque de Coutances vint la bénir en 1967. (…) le calvaire du Plessis domine un tertre où un chemin de croix a été aménagé où Notre-Dame de Lourdes est honorée. »
Bénédiction de trois statues : « une Piétà
(mise au tombeau) qui marque
« la croix a été
taillée par M. Maudouit de Percy, dans des blocs
de granit dits de Vire, et elle est d’une hauteur de
Ouest France, 1957, 15 fev.
« l’église du Plessis se reconstruit »
« cette église, dont on ne
distingue que l’ossature frappe par sa conception moderne peu commune pour nos
villages de campagne. Elle a été conçu par M.
Michalon, architecte et elle est réalisée par l’entreprise Turrou
de
Bénédiction : le 5 novembre 1958
1986 : Stèle au calvaire :
11 novembre 1965 : Monuments aux morts :
Calvaire de la lande : restauré par les habitants en 1969 : au croisement des chemins proches de la lande. « ce Christ cassé en plusieurs morceaux a été remis en état »
Elisabeth Raffray / CAOA Manche / 2001