FICHIER DOCUMENTAIRE
Abréviations,
-
A.E.C. : Archives
ecclésiastiques de Coutances
-
A.D.M. : Archives
départementales de
-
C.A.O.A. :
Conservation des antiquités et objets d’art de
-
C.E. conférence
ecclésiastique (suivi de la date)
-
V.A. : Visite archidiaconale
-
Clmh : Classé monument historique
-
Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments
historiques
ADM
Dossier communal, coupures de presse
Presse de
« La
reconstruction de l’église.
Le
nouvel édifice, planté auprès du vieux clocher, au milieu du champ des morts,
est d’un plan différent de l’ancien. Si les Beaux-Arts
ont donné un avis favorable à la disparition d’une vieille chapelle restée
debout, le clocher consolidé fera partie intégrante de la nouvelle
construction. ….On accède à l’édifice par un large portail surmonté d’un
auvent. Le style général de la nouvelle église s’inspire très heureusement des
anciennes constructions de la région. A l’intérieur, aucune voûte, la charpente
restant apparente. A l’extérieur, la couverture sera en pierre du pays qui s’harmoniseront par la bâtière du vieux clocher. … »
Ouest France, 13 Août 56
« Son
Exc. Mgr GUYOT a procédé à la bénédiction de la nouvelle église. (= 12 AOUT 56)
L’an
dernier, Mgr Simonne, protonotaire apostolique, procédait à la bénédiction de
la 1ère pierre de l’actuelle église. Il n’avait pas été perdu de
temps, car l’adjudication des travaux avait été passée le mercredi 18 mai
précédent. Un an après, l’église est debout : elle efface cette baraque
provisoire édifiée au lendemain de la guerre : elle s’appuie sur le
clocher demeuré debout après les combats meurtriers de 1944 ; elle se
dresse élégante sur cette butte qui domine une belle portion du Val de Saire.
Le
nouvel édifice a été conçu d’après les plans de M. Lahalle, architecte. Il se présente
ainsi : une basse nef percée de petites fenêtres flanquées au sud de la
nef principale qui est prolongée par le chœur dont elle est séparée par un arc
triomphal en ogive. Le vieux clocher se trouve au sud et sert de baptistère.
Indiquons que les travaux de maçonnerie ont été confiés à l’entreprise Turrou, la charpente a été réalisée par l’entreprise
Tournaille, de Quettehou et l’entreprise Clot, de St Pierre Eglise, s’est
chargée de la couverture en pierre.
Pour
la bénédiction de l’église reconstruite, Mgr Guyot voulut procéder lui-même à
la bénédiction du nouveau sanctuaire ».
Presse de
« …Sa
vieille église, l’une des plus originales et des plus pittoresques de la région,
faisait partie de ce paysage familier…jusqu’aux jours de Juin 44 où les bombes
et les obus s’abattaient sur la colline alors truffée de blockhaus….
Aussi
aujourd’hui, ils ne peuvent que se réjouir de sa reconstruction aussi rapide
que réussie. …En effet, parmi les nombreuses églises du département, qui au
cours de ces dernières années ont été reconstruites ou restaurées, celle de
De
très anciens fonts baptismaux ont été retrouvés il y a 2 ans, enterrés à
proximité de l’église. Ces fonts en granit sculpté ont fait l’objet d’une
restauration et ont pris place dans la tour de l’église ».
« Eglise
de
Les
bombardements qui pilonnèrent le promontoire où se dressait l’Eglise de
On
voulut donner à la nef, de proportions modestes, une ligne simple et
traditionnelle, et comme pétrie dans la matière de pierre qui dans cette région
enveloppe dans une même harmonie les murs et les toits.
Un
bas-côté est venu intercaler sa dépression entre la nef et le clocher, afin de
mieux dégager la masse de celui-ci.
A
l’intérieur, appareil de pierre encore dans l’envers du pignon de façade, dans
l’arcature du chœur, dans le support de la table d’autel, dans le sol enfin,
marqué des chemins de dalles d’ardoises. Les autres surfaces murales traitées
en simple enduit de mortier de chaux.
Dans
cette grisaille, seule coloration discrète, la charpente apparente, peinte en
deux tons et les vitraux, d’où ressortent quelques tâches vives apportant leurs
reflets à la cuve baptismale, sauvée des décombres.
Ensemble
qui s’est voulu une simple renaissance à l’ombre de l’immortel clocher »
Manche Libre, 23 Mars 1958
«
….cette
église m’a laissé un regret, une sorte de déception. Certes, le beau vieux
clocher et sa tourelle ont été sauvés et heureusement repris, mais il y a le
fronton ! Le malheureux, disgracieux, triangulaire fronton ! De toute
évidence, on a voulu construire une église dans le goût du clocher. On a fait du
«rustique ». Mais pourquoi avoir donné à cet édifice un fronton qui ne
semble pas avoir été dessiné pour lui.
Au
surplus, a-t-on eu raison de faire du néo-gothique-rustique, accommodé à la
mode ? Oui, si l’on en croit les visiteurs qui admirent et
s’extasient. Non, si l’on entend des
amateurs plus difficiles. Ceux-là ne disent certes pas que l’église est laide
ni que l’architecte a manqué de talent. …Mais ils gardent le regret de ne
trouver qu’une sorte de « conventionnel » bien arrangé ».
Pas de nom de journal, 2 février 1968
« Ces
œuvres d’art restaurés vont reprendre place dans l’église.
Le
site de
Le
Christ en croix de l’ancienne perque et une statue en
bois de Ste Anne enseignant
Ainsi,
l’église de
Presse de
« 6
Juin 44 : l’église venait d’être rasée dans la nuit par quelques-unes des
668 tonnes de bombes larguées des soutes de 131 appareils ».
Revue
des Deux mondes, 15 janvier 1938 : Etudes sur les églises romaines :
les chapelles de Ste Pétronille
28 Aout 55 : bénédiction de la
première pierre
12 Aout 56 : bénédiction de la
nouvelle église