LA HAYE-D’ECTOT

 

Dossier documentaire

 

 

Curés de La Haye-d’Ectot (livre des arch. diocésaines)

Etienne La Joye ; démissionne la 31 octobre 1824

Antoine Houyvet ; démissionne le 22 février 1848

28 janvier 1844, nomination de Louis Duval,

1er janvier 1850, nomination d’Amand Vivier

25 février 1852, nomination de Thomas Digard

1er novembre 1876, nomination d’Emile Giret

1er juillet 1886, nomination de Victor Lethimonnier

1er janvier 1890, nomination d’Alexandre Alix

1er octobre 1892, nomination de Louis-Emmanuel Godemer

20 décembre 1905, nomination de Charles Macé

5 novembre 1911, nomination de Léon Hédouin ; démissionnaire en 1913

14 août 1958, nomination d’Henri Hartog Ryst, décédé le 15 juillet 1967

 

A - Sources manuscrites

Ancien Régime

 

Visites pastorales (tissu)

- 28 juillet 1732, p.27 : les fonts baptismaux, les linges et ornements sont assez propres.

- 1751, p.29 bis : linges, livres et ornemens sont en bon état…il manque un devant d’autel à la chapelle de saint Avouais, celle de saint Hubert est sans ornemens et décoration ;

- 1752, p.26 bis : on a fait racommoder les ornements ; par conséquent, ils peuvent encore servir.

- 1783, p.109 : il est nécessaire de faire faire une réparation généralle aux ornements destinés aux jours simples dont plusieurs sont déchirés dans le devant.

 

Arch. Dép. : 300 J 565 : documents souvent très détériorés

 

Art. 35 : charges des trésoriers et comptes rendus, rentes.

1787 : reconnaissance de recette pour la vente des pommes du cimetière

En 1804, au chapitre recettes : vente des bois qui étaient autour du cimetière, 35,50 francs pour une année de location de bancs, 21 francs pour le prix du fil vendu à Melle Hallot.

Au chapitre dépense : 21 francs pour achat de drap, galon et façon du drap mortuaire.

 

Art. 55 : 28 septembre 1686 : diplôme de tisserand de François Langlois

Transcription faite par les  archives départementales de la Manche

 

Diplôme de maître tisserand de François Langlois le 28 septembre 1686

(Arch. dép. Manche, arch. paroissiales de La Haye-d’Ectot[1], 300 J 565 / 55).

 

L’an mil six cents quatre vingt six, le /2 vingt huitieme jour de septembre a Cherbourg, /3 devant nous Pierre Basan, escuyer, seigneur et patron /4 de Montaigu[2], Querqueville[3], Azeville[4] et autres, /6 conseiller du roy, lieutenant antien civil et criminel /7 au bailliage de Costentin pour le siege de Valloignes[5], /8 senechal de sa majesté et juge de la police en /9 la ville, viconté et provosté dudit lieu de Valloignes /10 et ancients resorts et enclaves d’ycelle. /11

S’est presenté Fransois Langlois, de la parroisse de /12 Hainneville[6], lequel nous a remontré qu’il a fait /13 son aprentisage du mestier de tiseran en  toille, coutils /14 et ouvrages chez Anthoiesne Langlois, demeurant /15 pour lors en ladite paroisse de Hainneville, maitre dudit /16 mestier, le temps porté par les statuts dudit mestier, /17 nous requerant l’admettre a la maistrisse d’yceluy. /18

Sur quoy, faisant droit du consentement du sieur /19 procureur du roy apres qu’il nous a aparu /20 de la suffisance dudit Langlois, religion catholique, /21 apostolique et romainne, nous l’avons admis /22 et receu a la maistrize dudit mestier et a luy en- /23 jouint de s’y comporter bien et deubment suivant /24 les edits et ordonnances du roy, arrest et sentence /25 de la cour et statuts dudit mestier, ce qu’il nous /26 a juré et promis faire, parlant a luy avons /27 permis user et exercer dudit mestier comne (verso) maistre a yceluy, en tous lieux du ressort /2 de cette juredixion sans qui (sic) luy soit aporté /3 aucun trouble ny empeschemen, sur le sieur /4 Painnes au cas apartenant cy donné en /5 mandemen. Fait comne desus, la minute /6 signée du juge et du sieur procureur du roy /7 et la presente delivrée audit Fransois Langlois, /8 par moy greffier soubssigné.

                                                                              (signé :) ? Bergeron, greffier (avec paraphe)

Registrée au greffe

et receu pout tout droit

de greffe trente sols.

 

Art. 61 : XVIIIe siècle : il est question de réparations à faire à la nef de l’église mais sans détails, d’autant qu’il n’y a que 12 livres de rente au trésor. « Pour la demande en réparation d’ornements tous gros décimateurs vu la modicité du trésor d’une église suivant l’édit de 1695 est obligé de les fournir ainsi que les livres d’église et par conséquent obligé de les entretenir

 

Art. 70 : délibérations du trésor : le dimanche 7 août 1768, assemblée dans la chapelle de Monsieur le marquis de Matignon. Il est plus souvent question de comptes.

Au premier octobre 1775, il est question de travaux : « nous nous sommes assemblés à la réquisition et représentation du Sieur prieur de la Taille et curé dudit lieu pour aviser et prendre au plutôt des moyens les moins dispendieux et désavantageux touchant des réparations très urgentes et nécessaires qui sont à faire à la nef tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des murs et couverture qu’à la tour et faire faire des fonts baptismaux vû les anciens en mauvais état. Le tout souffre un vray dépérissement à notre connaissance. En conséquence, pour éviter les formalités si onéreuses par les requestes qu’on serait en droit de présenter à Monseigneur l’intendant pour être authorisé à faire faire une répartition en imposition, nous délibérants soussignés, nous prenons la voye d’écarter tout ce qui pourrait nous faire un notable préjudice, surtout aux pauvres qui composent le plus grand nombre des habitants. En conséquence, nous élisons et nommons dès ce moment les personnes de Guillaume Cucquemelle, Jacques Hallot et Guillaume François Leneveu pour faire le recueillement des deniers nécessaires. Ci après un simple devis qui sera fait par une personne très expert dans l’art qui est le Sieur Mariette architecte demeurant à Valognes, que nous nommons pour cet effet. »

Il est demandé à des personnes absentes mais possédant biens dans la paroisse « vouloir joindre leur soumission » ; sont cités : la marquise de Matignon « dame de cette paroisse », madame du Tourp Vauquelin, le seigneur Bignon.

Ils souhaitent donc qu’une répartition soit faite sur tous les « possédants fonds » de la paroisse.

 

6 octobre 1776 : le curé, « pour la décoration de notre église qui était pauvre en ornements et qui aujourd’huiy en est enrichie par ses pieuses largesses nous a représenté qu’il irait de notre honneur d’employer lesdits deniers du luminaire à avoir au moins deux chappes noires pour des inhumations. En conséquence, nous consentons avec la plus grande satisfaction qu’il en fasse l’employ à son goût et choi ».

 

6 octobre 1776 : il est décidé d’abattre et vendre des arbres ; « il en sera retenu deux troncs […] pour faire faire des sièges pour la commodité de ceux qui assistent à l’office divin. »

 

22 juin 1777 : on décide de remettre en état les bancs de la nef avant la saint Michel prochaine.

 

21 septembre 1783 ; réunion dans la sacristie : on y apprend que la dame du Tourp Vauquelin, dame de Théville, possède la ferme des Essards dans cette paroisse. Cette délibération est à peu près du même contenu que celle d’octobre 1775 ; donc, rien n’a bougé : « pour aviser de prendre au plutôt des moyens touchant réparations très urgentes et pressantes qui se trouvent de plus en plus à faire tant en l’intérieur qu’à l’extérieur de la nef qu’à la tour et charpente du clocher de laditte église ainsi qu’à une chapelle appartenant à la dame comtesse de Matignon, laquelle chapelle menace une prochaine ruine. »

 

Ils conviennent de percer une grande porte.

 

De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

 

Conférences ecclésiastiques (arch. diocésaines)

 

En 1789, Thomas Lainé était curé, depuis 1763, en même temps que prieur du Prieuré de la Taille. L’abbaye du Vœu, de Cherbourg, avait reçu ce prieuré du fondateur, Jourdain de Barneville. Le curé passe à Jersey en 1793. Il rentra ensuite dans la paroisse et vécut avec sa sœur dans une maison à lui, jursqu’en 1805. Le prieuré fut vendu. C’est cette sœur, Marie-Jeanne Lainé, qui donne à la commune dans son testament de 1820.

 

« On n’a pas connaissance non plus qu’il y ait eu à cette époque aucun acte de vandalisme. Les croix des voies publiques, tout le mobilier intérieur de l’église, l’autel, la contretable, la perche du crucifix, la chaire, le confessionnal,  les meubles de la sacristie, l’église, la croix du cimetière restèrent intacts. »

 

« Nous ne savons pas d’une manière certaine l’époque où le prieuré de la taille a été établi à La Haye-d’Ectot dans un petit vallon proche de la fontaine de la Taille qui probablement lui a donné son nom, à près de deux kilomètres de l’église. Il se dirige de l’est à l’ouest, les coteaux en sont bien boisés avec des prairies et de la terre en labour dans l’étendue de 30 hectares […] Nous savons de même qu’il existait au 12e siècle comme le prouve la charte du souverain pontife Innocent IV à la date du X des kalendes de février 1250. […]Il est dit que l’abbé de l’abbaye de Cherbourg est patron de l’église de ND de La Haye-d’Ectot, laquelle est desservie par un chanoine régulier, prieur de la Taille, qui jouit du prieuré et de la moitié de la dîme et le chapitre de l’autre moitié qui vaut 50 livres. »

Dans le livre blanc, « il est dit aussi qu’il y a dans la même paroisse une autre chapelle dépendante du même prieuré de la Taille fondée par Monsieur Guillaume Carbonnel, chevalier. Dans son manoir de la Cour de la Haye, dont une partie dans laquelle se trouve l’autel est sur La Haye-d’Ectot, et l’autre partie est sur la paroisse de Barneville ; sur laquelle le curé de La Haye-d’Ectot a droit de percevoir dix sols de rente annuelles à cause des oblations, sur lesquelles le curé paie deux sols pour la chapelle de la Circata et deux sols pour la chappe de l’évêque. »

Le Prieuré a été vendu par la Nation et, en 1866, il a déjà passé en plusieurs mains. « Ce fut un Monsieur Perolle, de Paris, qui l’achetta de la nation en 93 qui l’a possédé pendant quelques années, qui l’a revendu à Monsieur Bignon du Rosel. Maintenant, c’est un Monsieur de Vernot demeurant à Paris qui en est propriétaire par sa femme, qui est une Delle Bignon. Il n’y a plus de vestige du prieuré. La chapelle a pris une autre destination. C’est une ferme qui vaut dans cents (sic) louis de revenu sans les bois, taillis qui l’environnent. Nous avons encore dans la sacristie le tabernacle de la chapelle du prieuré de la Taille qui est tout d’une pièce en bois chêne. La chapelle du manoir de la Cour de la Haye est aussi anéantie ; il n’en reste plus aucune trace. Il paraît même qu’elle l’était avant la Révolution, du moins la tradition orale n’en fait aucune mention. »

 

« La paroisse de La Haye-d’Ectot ayant été annexée à celle de Barneville après la mort de Monsieur Lainé elle resta sans curé. Elle fut desservie par ces MM prêtres de Barneville et surtout par Monsieur Le Cannelier, curé de Saint-Maurice, comme l’état des registres en fait foi. Ce ne fut qu’en 1820 que la paroisse fut érigée en succursale par une ordonnance royale du 25 août 1819. »

 

Livraison de 1867

 

Vers 1820 : « Ce fut à peu près à cette époque que les eaux de la Taille acquirent une grande renommée de vertu pour divers genres de maladies. On y voyait chaque année un grand concours de monde […] Des personnages très marquants venaient y séjourner plusieurs semaines de suite, de sorte que le local du prieuré, assez étendu néanmoins ne suffisait pas pour contenir 300 ou 400 personnes qui s’y trouvaient à la fois. Elles étaient obligées de chercher un azile dans les maisons des villages circonvoisins. La famille du général Le Marois, originaire de La Haye-d’Ectot, y a séjourné avec sa suite plusieurs années. Là, ils faisaient des réjouissances magnifiques dans le genre et le goût d’un vieux brave de l’Empire, telles que bals, illuminations, feux d’artifice, qui rejaillissaient et retentissaient au loin, ce qui attirait et émerveillait la population inaccoutumée à de pareilles merveilles. Ils paraissaient aussi à l’église et dans les jours de fête ; sur l’invitation du curé du lieu, ils faisaient des quêtes dont les résultats étaient très satisfaisants. » L’auteur pense que ces relations ont joué dans l’érection de la paroisse comme succursale.

 

Etienne La Joie, natif de Saint-Germain-le-Gaillard, est nommé curé dès 1820. Il  logea chez Melle Lainé, fit ériger la confrérie du Mont Carmel. Il dût partir parce que la demoiselle avait changé son testament en sa faveur personnelle, ce qui modifiait les arrangements prévus et déplut fortement. Antoine Houyvet lui succède. « L’église, sous son prédécesseur et lui, resta dans un état assez triste de pauvreté. Cependant, l’administration communale, qui alors avait des ressources par l’aliénation de ses biens communaux, se mit en devoir de remplacer la vieilles cloche par une belle et, en 1842, ils firent l’acquisition de celle qui y est maintenant. »

 

« Ce fut aussi à cette époque qu’ils firent construire un presbytère dans une pièce nommé La Croute. » En fait, le curé s’était acheté une maison sur place et ne voulut pas déménager. Il mourut à La Haye-d’Ectot le 23  février 1848. Louis Sanson Duval fut nommé curé en février 1844.

 

Entre 1844 et 1850, le curé renouvela, en quelque sorte le mobilier de l’église. Il obtint une somme de 1500 francs du budget de la commune, pour achetter des ornements d’église, devenue pauvre sous ce rapport, tels que chappes, chasubles, linges, croix de procession et d’exposition, chandeliers pour le maître-autel et d’acolytes, une très belle lampe, le tout argenté, un chappier très bien établi dans la sacristie. Il fit aussi faire un petit autel pour la chapelle Sainte Avoie, par un sieur Dubost de La Haye-d’Ectot, résidant alors à Portbail, qui est bien et qui coûtait 500 à 600 francs. Ste Avoie était patronne du prieuré de la Taille et Monsieur Lainé, dernier prieur, à son retour d’exil, lui dédia cette chapelle pour en conserver le souvenir dans la suite des âges […] Monsieur Vernot, propriétaire actuel de la Taille […] fit don d’un tableau peint à l’huile sur toile, représentant la sainte une palme à la main qui remplit très bien le fond du petit autel. Cette chapelle est très petite, le confessionnal se trouvant en face du côté opposé à l’autel ; le gradin permettait à peine d’y entrer, de sorte qu’en 1859, à l’occasion des 40 heures qui eurent à La Haye-d’Ectot on transporta le confessionnal au bas de la nef, ce qui donne à cette chapelle un plus joli coup d’œil, avec la faculté de placer des bancs tout autour. Pendant que le Père Bignon était encore possesseur  de la Taille, Mr Duval obtint de lui comme bienfaiteur de l’église, un calice massif en argent avec une étole pastorale qui se conservent encore maintenant dans l’église et qui s’y conserveront longtemps. »

 

Le premier janvier 1850, Amand Vivier arrive comme curé, mais part en 1852. Puis Thomas Digard (l’auteur) arrive le 25 février 1852.

 

Le curé convaint la commune de voter 800 francs de subsides. « Cétait en 1859, époque où les adorateurs devaient avoir lieu à La Haye-d’Ectot. On s’empressa de mettre la main à l’œuvre pour travailler aux réparations projetées. On fit après les formalités voulues repeindre et dorer les trois autels, la perche du crucifix qui fut presque entièrement refaite, la chaire, le confessionnal, on fit divers changements dans la disposition des objets, de son ameublement ; des bancs neufs furent placés dans les deux chapelles à la place de vieux tombant en ruine. » Tous sont satisfaits.

 

« Ce fut aussi à cette époque que l’on érigea le chemin de la croix, qui n’avait encore jamais joui de cet avantage. Il fut donné par les paroissiens au moyen d’une quête faite à domicile par le curé. Ce chemin de croix est en rapport, assez bien, et fait un bon effet avec le local de l’église et coûtait vers 50 écus. »

 

Arch. Dép. : 300 J 565

 

Art. 62 : juin 1832 : le Préfet a signifié à la commune qu’elle devait payer le loyer de la maison habitée par le curé Houyvet faute de presbytère. La commune répond qu’elle n’en pas les moyens d’autant qu’elle doit de l’argent au prêtre, qui a avancé de sa poche les dépenses utiles au culte (100 francs/an) « pour la raison que l’église dans le moment où elle a été rétablie dans ses droits, il lui manquait différents objets utiles au culte et on a pris sur le produit de l’église et laissé M. le curé en arrière de ce qui lui était dû. »

 

En octobre 1826, une dame a légué par testament une pièce de terre à la commune pour y construire un presbytère.

 

Art. 73 : reçus de la fabrique

1807 : reçu de mars pour la fourniture du drap mortuaire ; reçu du 6 mai 1807, de Bitouzé Boival, marchande de Bricquebec pour le galon du drap ; autre reçu pour la façon du drap mortuaire.

9 février 1810 : reçu de 24 livres pour une croix de procession vendue par quelqu’un de Valognes (Le Faivre ?)

 

Art. 82 : le 12 janvier 1820, le roi de France érige La Haye-d’Ectot en succursale

 

Art. 95 : travaux : devis du 5 février 1859, établi par Charles Vastel :

Menuiserie : « le maître-autel et son retable d’une belle ordonnance corinthienne, menaçant ruine, sera étayé en dessous de l’autel et derrière le retable par trois pièces de bois de sap rouge de 2 m. de longueur […] Il sera fait deux panneaux en menuiseries aux portes de la sacristie en bois de sap rouge  […] Le gradin sous le tabernacle sera refait conforme à l’ancien. »

Peinture et dorure : « le maître-autel et son retable étant, comme il est dit, d’ordonnance corinthienne, orné de trois niches ayant pour statues la sainte Vierge patronne, saint Michel et saint Sébastien, le couronnement de l’ordonnance orné de deux adorateurs […] sera regratté à vif pour ce travail […] Seront lesdits 43 mètres peints en imitation bois ou marbre […] Il sera employé à l’autel, au retable, aux statues et où on l’exige 100 livrets d’or jaune pour  fourniture »

Chapelle latérale sud : autel ste Avoie : « D’une ordonnance dorique, sera peint en son entier en imitation marbre […] 40 livrets d’or jaune […] Cet autel, orné d’un beau tableau représentant ste Avoie, étant en état de souffrance par l’humidité, sera nettoyé et reverni. »

Chapelle latérale nord : autel st Siméon : « Ancien autel méritant d’être conservé par quelques morceaux de sculpture et par la statue saint Siméon […] sera regratté à vif […] Sera, […] peint en imitation marbre […] 20 livrets d’or jaune. »

« Le cintre du Christ surmonté de sa croix et statue sera peint en imitation bois de palissandre ; la statue sera enluminée et toute la sculpture d’ornement dorée. »

Lutrin : « A pied triangulaire surmonté d’un aigle. Le pied sera peint en palissandre ; l’ornement du pied et l’aigle seront dorés. »

Chaire à prêcher : « Elle sera peinte en imitation de vieux bois ou acajou. »

Les parois : « Seront grattés à divers endroits où il y a présence de vert et reblanchis au lait de chaux. » Le tout fait 800 francs. Mais cela fut-il réalisé ??

 

Art. 109 : 1896 : état des biens de la fabrique; M. Digard avait offert une pièce de 49 ares à la paroisse.

 

Art. 110 : petit cahier réservé à l’inventaire de l’église

Chapitre premier : ornements

I.                    Chasubles

1° Une chasuble en drap d’or, neuve, achetée en 1901, grâce à une offrande de 50 francs faite à M. le curé et 25 francs donnés par la commune.

2° Une chasuble drap d’or ancienne

3° Une chasuble blanche avec croix en tapisserie donnée en 1894 par l’œuvre des tabernacles.

4° Une chasuble blanche ancienne

5° Une chasuble blanche plus ancienne

6° Une chasuble rouge avec monogramme en tapisserie donnée en 1894 par l’œuvre des tabernacles

7° Une chasuble rouge avec croix en tapisserie

8° une chasuble rouge

9° Une chasuble violette avec croix en tapisserie donnée en 1900 par l’œuvre des tabernacles

10° Une chasuble violette défraîchie

11° Une chasuble verte

12° Une chasuble noire avec monogramme du Christ

13° Une chasuble noire avec croix blanche

II.                 Dalmatiques

1° Deux dalmatiques en drap d’or, provenant de l’église d’Amfreville et payées occasionnellement 45 francs

2° Deux dalmatiques noires avec croix blanche

III.               Chapes

1° Une chape en drap d’or, avec orfroi et chaperon garnis en soie rouge, donnée en 1901 par l’œuvre des tabernacles.

2° Une chape en drap d’or avec tapisserie au chaperon donnée en 1898 par l’œuvre des tabernacles.

3° Trois chapes en drap d’or, anciennes, achetées du temps de M. Digard

4° Deux chapes blanches achetées en 1900, grâce à une souscription faite dans la paroisse.

5° Une chape blanche en vieille soie, faite avec les débris des anciennes chapes blanches et rouges.

6° Deux chapes rouges achetées en 1900 grâce au surplus de la souxcription et à une offrande de 40 francs faite par M. l’abbé Travert et son père.

7° Une chape rouge reteinte en 1900.

8° Une chape violette

9° Trois chapes noires

 

IV Etoles

1° Une étole en drap d’or passé

2° Une étole jaune

3° Une étole blanche avec tapisserie donnée par M. l’abbé Cosnefroy, aumônier du Sacré Cœur de Conflans, en 1899.

4° Une étole blanche avec tapisserie

5° Une étole noire avec tapisserie, donnée en 1900 par l’œuvre des tabernacles

6° Une vieille étole noire

7° Une étole double, blanche et violette, donnée en 1900 par l’œuvre des tabernacles.

8° Une étole double, blanche et violette

 

IV.              Divers

1° Un dais en drap d’or, avec charpente en bois

2° Un voile huméral blanc, avec tapisserie au milieu, donné en 1896 par l’œuvre des tabernacles

3° Un voile huméral blanc avec monogramme du Christ

4° Une bourse blanche pour porter le viatique

5° Un pavillon en soie blanche pour le saint ciboire, donné en 1899 par l’abbé Cosnefroy

6° Un conopée en soie blanche, fait en 1894 par Melle Lemouton, institutrice.

7° Un conopée en mousseline blanche

8° Un conopée violet

9° Un voile pour le saint sacrement

10° Un voile jaune et rouge pour le porte-missel

11° Une bannière en velours rouge, avec les images de la sainte Vierge et de saint Michel, achetée en 1891 par les soins de M. Alix, curé

12° Une bannière blanche avec image et monogramme de la sainte Vierge, achetée en 1893 et faite par Melle Lemouton.

13° Un drap mortuaire

14° Un devant d’autel en mérinos noir

15° Quatre petites oriflammes en mérinos noir

16° Quatre petits voiles violets pour les croix d’autel et de procession

17° Un tapis en moquette rouge pour le maître-autel

18° Deux bandes de tapis pour le maître-autel

 

Chapitre second : vases sacrés et bronzes

I.                    Vases sacrés

1° Un calice tout en argent, style grec, avec patène en argent

2° Un calice avec pied en cuivre argenté et coupe et patène en argent

3° Un ostensoir en cuivre doré avec custode en argent doré et verre en cristal

4° Un ciboire en argent, doré à l’intérieur

5° Un petit ciboire en argent, doré à l’intérieur, pour le saint viatique

6° Une ampoule en argent, pour l’huile des infirmes

7° Une paire d’ampoules en argent pour le saint chrême et l’huile des catéchumènes

 

II.                 Bronzes

1° Une croix de procession en cuivre argenté et doré

2° Une croix de procession en cuivre verni avec manche en bois

3° Quatre chandeliers et une croix, en cuivre verni, au maître-autel

4° Deux chandeliers d’acolythes en cuivre presque désargenté

5° Quatre chandeliers argentés avec croix à l’autel du Sacré-Cœur

6° Quatre chandeliers vernis avec croix à l’autel de la Vierge

7° Deux petits chandeliers en cuivre vernis au maître-autel

14° Deux lanternes gothiques en cuivre verni pour les processions du st Sacrement

15° Un lustre en cristal à huit lumières

18° Un plat à quête

 

Chapitre troisième : Lingerie

I.                    Aubes

2° Une aube au crochet donnée en 1898 par l’œuvre des tabernacles

 

Chapitre cinquième : mobilier de l’église et de la sacristie

I.                    Mobilier de l’église

1° Trois autels en bois avec retable

2° Un confessionnal en bois de chêne

3° Un lutrin en bois

4° Cinq escabeaux pour les chantres

5° Un tabouret pour le célébrant

6° Six escabeaux pour les enfants de chœur

7° Deux stalles en chêne

8° Quatre bancs dans le chœur

9° 35 bancs dans la nef en fort mauvais état

10° Deux bancs dans chacune des chapelles

13° Une chaire en bois avec baldaquin

14° Fonts baptismaux en pierre avec couvercle en bois

15° 14 stations du chemin de croix, cadres en bois et images en papier

16° Un Christ en face de la chaire

17° Neuf statues, savoir

Au maître-autel : ste Vierge, st Michel et st Sébastien

Dans le chœur : ND de Lourdes, Bx Thomas Hélye, st Joseph et st Jean l’Evangéliste

Sous la tour : st Siméon, Sacré Cœur

18° statue de st Antoine de Padoue, placée sur un tronc en bois

19° Tableau de la Sainte Face, donné par M. Delacour, curé de Gatteville

20° Tableau de ste Avoye et un bas-relief en pierre de la même sainte.

21° Quatre bouquets de fleurs artificielles montées en or.

25° Deux reliquaires en bois, contenant des reliques de saint François Régis, de saint François de Girolamo, de st Urbain, de ste Victoire, de st François d’Assise, de st Antoine de Padoue, de st Louis roi de France, de st Benoît Joseph Labre, de st Jean Berckmann, de la Bse Marguerite-Marie Alacoque donnés par le Père Devouyer à l’église.

26° Une petite croix de bois contenant une parcelle de la Vraie Croix.

27° Neuf canons d’autel encadrés sous verre.

 

II.                 Mobilier de la sacristie

1° Un chasublier en vieux chêne, avec placards aux extrémités et au-dessus pour mettre les linges, vases sacrés et autres objets.

2° Une armoire renfermant les chapes

5° Une fontaine

 

L’inventaire est signé du curé Louis Godemer, le 6 août 1901

 

Au récolement de 1905, il est dit que la chasuble noire n°13 a été remplacée par une autre noire avec croix en tapisserie donnée par l’œuvre des tabernacles.

Dans la section IV, il y a en plus un 9° : une étole en drap d’or payée, moitié par la fabrique, et moitié par les offrandes des fidèles.

Dans la section V, 7° : le conopée en mousseline blanche a été supprimé et remplacé par un conopée en soie rouge

Au chapitre II, section II, 28° : deux candélabres dorés à quatre lumières chacun, offerts par Monsieur et Madame Brisset le 21 octobre 1909.

 

Chapitre V : 30 bancs neufs ont remplacé dans la nef les vieux bancs

 

Dans le même cahier, texte intégral du testament de Melle Laisney, du 18 octobre 1820, selon lequel elle donne une pièce de terre appelée La Croute à la commune « pour y faire construire et édifier un presbytère ».

 

Art. 114 : 2 octobre 1820, création de la confrérie du Mont-Carmel ou du Sacpulaire

 

Art.115 : érection du chemin de croix : document de l’évêque Daniel, du 8 juin 1859 ; document de l’évêque Guérard, du 3 octobre 1919.

 

Art. 116 : 1910 : privilège pour le maître-autel

 

Art. 123 : 1957 : inventaire de l’église

Un ornement drap d’or (bon état), tunique et dalmatique drap d’or (bon état), 2 chapes drap d’or (bon état), 3 chapes de chantres drap d’or (bon état),

un ornement noir moderne (très bon état),

2 ornements noirs ordinaires (bon état), dalmatique, tunique, 1 chape noire brodée d’argent (très bon état), 1 chape noire brodée d’argent (très bon état), 2 chapes noires simples pour chantres (bon état)

1 ornement blanc en tapisserie (bon état), 1 ornement blanc simple (bon état), 4 chapes blanches (très bon état), voile huméral blanc (bon état),

Un ornement rouge (bon état)

Un ornement vert (bon état)

Un ornement violet (bon état)

Un devant d’autel noir à velours violet (très bon état)

2 tentures longues et étroites assorties (très bon état)

2 tentures courtes à velours violet (très bon état)

3 voiles de croix violet (bon état)

1 voile de statue blanc (bon état)

1 voile de ciboire blanc (bon état)

1 étole drap d’or brodé (bon état)

1 étole drap d’or brodé (bon état)

1 étole drap d’or tissée ancienne (bon état)

1 étole rouge brodée or (bon état)

1 étole rouge ordinaire (bon état)

1 étole blanche ordinaire (bon état)

1 étole verte ordinaire (bon état)

1 étole noire ordinaire (bon état)

1 étole violette ordinaire (mauvais état)

1 étole violette et blanche ordinaire (bon état)

1 conopée rouge (très bon état)

1 conopée vert (très bon état)

1 conopée violet (très bon état)

1 conopée blanc (très bon état)

1 conopée de tulle blanc (bon état)

1 conopée rouge (mauvais état)

4 tentures de dais blanches 1 conopée rouge (très bon état)

1 ciel de dais blanc (bon état)

1 ensemble de dais démontable, en bois peint blanc (très bon état)

4 bouquets métal doré pour coins de dais (bon état)

5 soutanes noires, en coton (bon état)

6 soutanes rouges (bon état)

6 soutanes rouges (mauvais état)

3 barettes noires (bon état)

2 barettes rouges (bon état)

1 bourse pour viatique (bon état)

1 drap mortuaire (bon état)

1 drap mortuaire (mauvais état)

1 catafalque bois noir (bon état)

2 herses à cierges (bon état)

2 aubes à entre-deux (très bon état)

1 aube à entre-deux (bon état)

5 cordons d’aube (bon état)

4 surplis de prêtre (bon état)

8 surplis de chantre (bon état)

2 aubes d’enfants (bon état)

2 cordons d’aube rouges (très bon état)

2 cordons de cou rouges avec croix de cuivre (très bon état)

17 cottas d’enfants à entre-deux (bon état)

4 essuie-mains (bon état)

12 amicts (bon état)

5 pales (bon état)

10 corporaux (bon état)

13 purificatoires (bon état)

14 manuterges (bon état)

1 dessus de thabor en dentelle (bon état)

5 nappes d’autel (bon état)

4 nappes de dessous (bon état)

1 nappe de petit autel (bon état)

2 nappes de dessous (bon état)

2 nappes de communion

3 pierres d’autel

1 tapis rouge 3 /4 m environ (bon état)

1 tapis housse d’autel bleu (bon état)

1 bannière rouge en velours (mauvais état)

1 bannière blanche (mauvais état)

6 oriflammes coton variées (bon état)

11 petits drapeaux tricolores (bon état)

4 bannières tricolores (bon état)

9 petites bannières Jeanne d’Arc (mauvais état)

6 courroies de porteurs (bon état)

3 bâtons de porteurs (bon état)

1 ostensoir métal doré (bon état)

1 lunule d’ostensoir argent doré (bon état)

1 ciboire argent (bon état)

1 calice moderne argent ciselé (très bon état)

2 calices argent (bon état)

1 patène argent ciselé (très bon état)

2 patènes argent (bon état)

1 petit ciboire argent pour malades (bon état)

2 ampoules aux saintes huiles argentées (bon état)

1 coquille de baptême en métal argenté (bon état)

1 coquille de baptême en faïence blanche (bon état)

1 boîte à hosties en aluminium (bon état)

1 plateau de communion métal doré (bon état)

1 plateau à quête métal jaune (bon état)

2 reliquaires bois avec médaillons à reliques (bon état)

4 candélabres électriques (bon état)

2 lanternes de procession (bon état)

1 lampe de sanctuaire électrique en fer forgé (bon état)

1 chandelier pascal en métal argenté (bon état)

1 thabor porte missel (bon état)

1 clochette (bon état)

1 jeu de canons d’autel simples (très bon état)

1 jeu de canons d’autel à cadre métal (bon état)

2 navettes encens métal (bon état)

1 encensoir métal à chaînes (bon état)

2 chandeliers d’acolytes bois et cuivre (très bon état)

1 croix de procession métal hampe bois (bon état)

1 croix de procession cuivre (bon état)

1 croix d’autel métal argenté (bon état)

4 chandeliers d’autel métal argenté (bon état)

2 croix d’autel métal verni (mauvais état)

9 chandeliers d’autel métal verni (mauvais état)

4 tabourets de chantre (bon état)

Statues en bois : St Siméon, Sébastien, Michel, Vierge

Statues en plâtre : Thérèse, Marie-Madeleine, Bx Thomas, Jeanne d’Arc, Sacré Cœur, ND de Lourdes, Jean ((3 dernières en mauvais état).

 

Art. 124 : 3 février 1888 : authentique de reliques par Mgr Joseph Labouré, évêque cénomanensis : st François-Régis, st François Fér., st Urbain martyr, ste Victoire martyre.

 

Art. 126 : registre des délibérations commencé le 3 octobre 1841 et terminé en 1911.

4 juillet 1841 : il est exposé « qu’il fallait pourvoir sans retard à la couverture et à la charpente de la sacristie qui est en ruines ; que l’on devrait la monter propre à recevoir une couverture en châteaulin tel que le cœur » ; le conseil est d’accord pour ces travaux.

 

7 avril 1844 : décision d’acheter un ornement complet ainsi que le nécessaire pour habiller quatre enfants de chœur.

 

19 avril 1846 : « le conseil de fabrique qui avait d’abord réclamé le secours de la commune pour l’allongement de l’église, ayant reconnu qu’il est plus urgent de réparer l’intérieur de la dite église, qui est dans un état de pauvreté extrême, et d’acheter les meubles et ornements dont elle a un besoin réel, a décidé à l’unanimité :

1° qu’un autel sera construit dans la chapelle du midi et que l’autel qui se trouve dans la chapelle du nord sera réparé. 2° qu’une croisée sera ouverte dans le côté du nord de la nef où il ne s’en trouve aucune,

3° que les murs dans l’intérieur seront reblanchis dans toute leur surface après avoir été préalablement bien grattés et après que les enduits auront été bien refaits.

4° que la perche du crucifix qui menace de tomber sera consolidée dans le mur.

5° que quelques bancs neufs seront refaits et d’autres réparés.

6° qu’il sera acheté un calice, deux croix d’exposition, 10 chandeliers et 8 souches, une chasuble avec 2 tuniques et 1 aube, 4 chapes de couleur et 3 noires. »

Le tout sera prévu sur budget 1847.

 

Premier dimanche de juillet 1846 : autorisation d’acheter « 4 chapes de couleur et 3 noires » (idem que citées mais sur budget additionnel 1846), « une chasuble de couleur, une aube, un cordon, et de la batiste et toile pour corporaux, purificatoires et amicts, un encensoir argenté avec sa navette et six souches pour les chandeliers du maître-autel. » On consacre 700 francs à cela.

 

30 avril 1848 : on doit à Monsieur « Dubost sculpteur et peintre à Portbail » 500 francs pour la confection d’un autel.

 

10 juin 1859 : Thomas Elie Digard, curé, demande érection d’un chemin de croix. Ce qui fut fait le 13 juin 1859 par l’abbé Delanoë, curé de Montchaton. On s’appuie pour ce faire sur un indult apostolique du 27 juin 1857 qui règles les questions de délégation de bénédiction et d’indulgences attachées au chemin de croix.

 

Le 15 avril 1860, le conseil constate que les barrières du cimetière et la porte de la sacristie sont à refaire totalement à neuf, mais ils n’ont pas l’argent pour. Ils demandent à la commune de payer.

 

15 septembre 1895 : « Nous soussigné Victor Hamelin, chanoine-honoraire, curé-doyen de Barneville, spécialement délégué par Monseigneur l’évêque de Coutances et Avranches […] avons solennellement béni un calvaire élevé à La Haye-d’Ectot pour remplacer une croix disparue depuis une quinzaine d’années à l’endroit dit la croix Guesdon. »

 

3 juillet 1898 : il faut s’occuper de restaurer les bancs de l’église ; il y a un devis de 1080 francs ; le conseil vote une dépense de 230 francs et demande à la commune de payer le reste.

 

20 mars 1902 : on s’occupe des bancs de la nef, en très mauvais état. « Considérant l’état de vétusté et l’urgente nécessité de les remplacer, il approuve le devis dressé par Pierre Daireaux, menuisier à Besneville, à la date du 1er octobre 1901, s’élevant à la somme de 1200 francs.

 

Papier volant dans le registre, intitulé « Note sur l’inventaire »

« Le 26 février 1906, a eu lieu à l’église de La Haye-d’Ectot l’inventaire des biens meubles et immeubles à neuf heures du matin, l’agent des domaines de Barneville s’est présenté devant M. le curé qui était entouré de plusieurs membres du conseil de fabrique, et après avoir décliné ses titres, a pénétré dans la sacristie pour procéder à l’inventaire, lequel n’a pas duré moins de trois longues heures. Pendant ce temps, les membres du conseil de la fabrique présents et environ 25 personnes de la paroisse se sont rendus avec M. le curé dans l’église pour prier. L’agent des domaines, M. Chanvière, avait réquisitionné comme témoins les deux cantonniers de la commune qui ne se sont rendus à cette convocation que pour éviter les rigueurs de l’administration et conserver leur modeste fonction. Il n’y a point eu de la part de M. Chanvière une visite au presbytère. L’agent s’est retiré – sans avoir pénétré dans l’église – vers midi un quart. »

 

14 janvier 1906, installation d’un nouveau curé, Charles Macé.

 

27 juin 1909 : il est décidé de faire une quête spéciale pour redorer le ciboire.

 

6 mars 1910 : Le curé remercie Monsieur Brisset qui a offert en 1909 « deux beaux candélabres ».

 

3 juillet 1910 : le conseil de fabrique remercie le conseil municipal « des travaux exécutés à la couverture de l’église et à la cloche et du blanchissage des murs et des portes de l’église et de la sacristie ; ils sont également très heureux qu’il ait été possible de renouveler soutanes et cottas d’enfants de chœur. »

 

B - Sources imprimées / Bibliographie

 

Extrait de GUIBERT (docteur Michel) : Les églises du département de la Manche de 1750 à 1820, Société d'Histoire et d'archéologie de la Manche, 2000, collection Etudes et documents, 24 (1), tome 1, vol.1, p. 160-164.

 

«  LA HAYE D’ECTOT - Eglise Notre-Dame. Sous l’Ancien Régime : élection de Valognes,  doyenné de Barneville, archidiaconé du Bauptois. En 1790, district de Valognes. Aujourd’hui, canton de Barneville-Carteret.

 

A la fin de l’Ancien Régime  -  1751 - Pavé du choeur à réparer. Visite archidiaconale, le 26 juillet, de René-Jean Debordes du Plantis, archidiacre du Bauptois, vicaire général : “(...). Visitant l’église à l’intérieur, nous avons trouvé  qu’il est nécessaire  de racommoder (sic) le pavé du sanctuaire. Il manque un devant d’autel à la chapelle de St. Avouais (sic = Sainte Avoye). Celle de St. Huber (sic) est sans ornements et décoration. A l’extérieur de l’église, il est nécessaire de réparer quelqu’endrois (sic) de la couverture. (...)”. (A.E.C., A.D.C. XL).

 

- 1752 - Les chapelles sont à réparer. Visite archidiaconale, le 23 juillet, de René-Jean Debordes du Plantis,  archidiacre du Bauptois, vicaire général : “(...).  Les deux chapelles collatéralles (sic) sont assez nues et sans décoration, notamment la chapelle de St. Hubert qui paraît  aussy menacer ruine du côté des murs et qui manque totalement de couverture. Il seroit nécessaire de reblanchir celle de St. Avouais. (...)”. (A.E.C., A.D.C. non précisé).

 

- 1758 - Eglise à décorer. Chapelles à réparer. Visite archidiaconale, le 12 septembre, de René-Jean Debordes du Plantis, achidiacre du Bauptois, vicaire général : “(...). La contretable du grand autel (2) a besoin d’estre rafraîchie et rasurée (sic) surtout les crédances. Les petits autels (3) des chapelles sont mal décorées (sic) et surtout celuy de St. Hubert où il n’est pas possible de célébrer tant qu’il subsistera dans son état actuel. Le mur de lad. chapelle est fendu. Il est nécessaire  de le réparer. La chaire à prêcher est fort malpropre. Il faut fournir une bannière et enfin il seroit  à propos de reblanchir l’église en son entier. On aura soin d’enfoncer et mettre des planches  de marchepied aux bancs pour plus de propreté. (...)”. (A.E.C., A.D.C. XLII).

 

- 1765 - Pignon de la nef en mauvais état. Visite de l’archidiacre du Bauptois, chanoine Pierre de Ruallem, le 12 septembre : “(...). Les murs des deux chapelles ont besoin d’être reblanchis, étant malpropres et indécents. Le mur du pignon de la ditte (sic) nef, dans la partie attenante à la costière du costé du nord, nous a paru menacer. Il seroit bon de le faire visiter et d’aviser aux moyens de remédier  aux inconvénients qui en  pourroient résulter. (...). On nous a dit qu’on avoit fait visiter depuis peu de jours les poutres et autres parties de la charpente de la ditte église et qu’on alloit travailler incessamment  à en substituer de neuves à la place de celles  qu’on a trouvées menacer, ce qui est très urgent. Avant de faire reblanchir les murs de la chapelle Ste. Avoye, il faut prendre les moyens d’empescher que les eaux ne tombent sur la voûte du clocher, qui la font dépérir. On fera relever plusieurs parties du pavé de la ditte nef, entr’autres celle qui a été enfoncée  par la chute de la poutre subitement rompue depuis peu de jours. Nous avons remarqué que plusieurs vitres ont besoin d’être nettoyées et réparées. (...)”. (A.D.C. - A.E.C. XVII).

 

- 1775 -  Général de la paroisse pour les réparations à la nef et à la tour. Assemblée, le dimanche 1er octobre, des paroissiens et possédants fonds dans la paroisse : “(...) pour aviser et prendre au plutôt (sic) des moyens les moins dispendieux  et désavantageux  touchant des réparations  très urgentes et nécessaires qui sont à faire à la nef, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des murs et couverture qu’à la tour et faire faire des fonts baptismaux, vû les anciens en mauvais état, le tout souffre un vray dépérissement à notre connaissance. En conséquence, pour éviter les formalités si onéreuses par les requestes qu’on seroit en droit de présenter à Monseigneur l’Intendant pour être authorisés à faire faire une  répartition en imposition, nous, délibérants soussignés, nous prenons la voye d’écarter tout ce qui pourroit nous faire  un notable préjudice, surtout aux pauvres qui composent le plus grand nombre des habitants. En conséquence, nous élisons et nous nommons dès ce moment, les personnes  de Guillaume Cuquemelle, Jacques Hallot et Guillaume-F(ranç)ois Le Neveu pour faire le recueillement  des deniers nécesaires, ce après vu simple devis  qui sera fait par une personne très  expert (sic) dans l’art qui est le Sieur Mariette, architecte demeurant à Valognes, que nous nommons pour cet effet, pour sur sa déclaration, nous promettons  tout exécuter  et nous conformer, ce-après néammoins information donnée et représentée aux personnes éloignées qui n’ont pu  se trouver à notre dite délibération (...)”. (A.D.M., Arch. diocés.,  300 J 565/70).

 

                En fait, cette façon de procéder n’est pas réglementaire car la somme prévisible des réparations est trop élevée et lors du général suivant, les paroissiens demandent à  “Mr. le prieur, notre curé de vouloir bien prendre toutes voyes légales pour requestes présentées, tant en notre nom que celuy des absents, à Monseigneur l’Intendant, pour, après la visite de Mr. son Subdélégué, le devis et estimation faite en sa présence, nous voir authorisés à faire une répartition revêtue de toutes le formes de droit et de justice”. (Ibid.).

 

- 1783 -  Travaux à la nef et à la tour. Général des paroissiens, le 21 septembre : “pour aviser et à prendre au plutôt (sic) des moyens touchant réparations très urgentes et pressantes  qui se  trouvent  de plus en plus à faire tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la nef qu’à la tour et charpente du clocher de laditte (sic) église ainsi qu’à une chapelle appartenant à la dame comtesse de Matignon, laquelle chapelle menace une prochaine ruine et dernier danger. (...). A été encore convenu sur la demande uniforme de mondit le prieur de la Haye -Dectot (sic) et du Général de la paroisse qu’il soit ouvert et percé une grande porte au bas de ladite église en fasse (sic) de l’hotel (sic), vu qu’il n’est presque pas possible de sortir le dée (sic= dais) par l’ancienne petite porte de lad. église, de laquelle grande porte, il sera également dressé le devis, aux fins  de constater la grandeur, la forme, de  l’utillité (sic) à quoy lesdits parroissiens (sic) délibérant et faisant fort  pour les absents, ont consenti  d’une voye unanime, lecture derechef faite Led. Jourdan.  Et avant qu’il signe, s’est présenté le Sr. François Vattier, régisseur général de la baronne de Bricquebec, pour Mademoiselle de Matignon, lequel a déclaré  pour lad. Demoiselle,  qu’il ne s’oppose  à ce que les réparations urgentes soient faittes (sic) à lad. église et à l’ouverture  d’une grande porte, mais qu’à l’égard  de la chapelle  de Mademoiselle de Matignon, il s’oppose aux réparations d’ycelle qu’il ne peut authorizer, qu’au préalable le Conseil de tutelle de lad. demoiselle de Matignon, ne luy soit envoyé un pouvoir spécial à cet effet”. (Ibid.).

 

Couverture de la nef et chapelle St. Hubert en mauvais état. Visite archidiaconale  le 30 septembre, du chanoine Pierre de Ruallem, archidiacre du Bauptois  : “(...).  Nous nous sommes transportés sur les quatre heures après midy en l’église paroissialle (sic) de la Haye d’Ectot. (...). La chapelle connüe sous l’invocation de St. Hubert est dans un état de délabrement  indécent.  La voûte de lad. chapelle est prête à corruer. Les murs en sont lézardés et menacent une prochaine ruine.  Il est nécesaire de prendre les moyens les plus promts (sic) pour la faire reconstruire. Et vu l’état d’indécence dans lequel elle est, nous l’interdisons dès à présent et nous déffendons (sic) d’y célébrer la Ste. Messe ny (sic) d’y faire aucune cérémonie de l’office divin. Et pour éviter les accidents qui peuvent arriver de la chute de la voûte, nous prévenons le Sr. curé et la Communauté des habitants de ne pas  permettre qu’aucune personne y prenne place pendant la célébration des Sts. Offices. La couverture de la nef est en totale ruine. Les murs de la nef sont lézardés, mais nous aïant (sic) présenté une délibération de la Communauté des habitans en datte (sic) du vingt-et- un de ce mois par laquelle ils sont convenus de faire faire à lad. nef toutes les réparations qui sont nécessaires et d’en faire dresser un devis estimatif, nous n’ordonnerons rien quant à présent sur cet article ; mais vu que les eaux pénètrent  par la couverture de lad. nef et se répandent dans l’église et que l’on ne peut sans indécence y célébrer l’office divin, nous déffendons (sic) d’y faire la procession juqu’à ce qu’elle ait été totallement (sic) réparée. Après que la réparation ci-dessus ordonnée pour la nef aura été faitte (sic) nous ordonnons de faire faire des fonts baptismaux neufs, ceux qui existent actuellement étant dans le plus mauvais état. (...)”. (A.E.C., A.D.C. XVII).

 

- 1783-1788 - Dans le dossier des A.D.C. concernant les documents sur les réparations à faire à l’église, est signalé à la date des 27, 28 et 29 octobre 1783, un “procès-verbal de visite et devis estimatif par led. Sr. Mariette, en présence du Subdélégué et en celle du Sr. curé, du sindic et de plusieurs habitants et possédants fonds. Lesd. ouvrages sont estimés, compris un vitrail à ouvrir dans la nef et les fonts, 2371 L. 10 s. en quatre articles, sauf à déduire, s’il y a lieu, 64 L. pour réparations d’une chapelle sous le clocher, laquelle on a dit être entretenue par la Dame Vauquelin (3) jusqu’à la voûte”. (A.D.C., C 1361).

 

- 1784 - Le 6 avril 1784, est faite l’ “adjudication en présence des habitans, possédants, sindic, à René Lempérière, laboureur, à la Haye d’Ectot, moyennant la somme de 1800 L.”.

Comme il y a rabais de l’adjudicataire par rapport au devis, la part de la Dame de Vauquelin pour la chapelle “ayant toujours appartenu à la famille de Beaugendre” est réduite à 48 L. 10 s. (Ibid.).

- 1785 - Autorisation administrative des travaux. “1er février 1785. Extrait des registres du Conseil d’Etat. Vu (...) le procès-verbal et devis estimatif des ouvrages nécessaires à l’église, au clocher de la paroisse de l’ Haie-d’Ectot, élection de Valognes, dressé les 27, 28 et 29  8bre. 1783, l’adjudication des ouvrages faite le 6 avril 1784, au nommé René Lempérière, moyennant la somme de 1800 L., de laquelle  il doit être payé 48 L. 10 s. par la Dame Beaugendre du Torps  pour les réparations d’une chappelle  (sic) à sa charge et le surplus montant à 1751 L. 10 s. par la Communauté. (...)”. (A.D.C., C 1326 et C 1328).

 

- 1786 - D’après une requête de Jean-François Le Neveu, de la paroisse de la Haye-d’Ectot, en date de mars 1786,  le sieur Lempérière “a soin de recevoir les fonds à ce destinés, mais a négligé de faire faire les travaux quoiqu’aux termes de lad. adjudication, les réparations  dont il s’agit doivent être exécutées au mois de juin prochain”. C’est pour cela que J.-F. Le Neveu demande à l’Intendant  de “l’autoriser à faire  continuer et finir les réparations dont est question, sous la condition qu’il sera payé de ses avances et vacations pour achat de matériaux  et main d’oeuvre, d’après les mémoires et quittances d’ouvriers qu’il en  raportera (sic). (...)”.

                Cependant, les choses sont plus compliquées que ne le pense Le Neveu. Il faut d’abord intervenir auprès de Lempérière pour le rappeler à ses obligations. Puis comme celui-ci ne se manifeste pas et qu’ “il y a apparence que Lempérière a reçu plus d’argent  qu’il n’en mérite et qu’il seroit injuste de ne pas assurer contre lui  la créance qui va s’ouvrir en faveur de Le Neveu”, le Subdélégué propose qu’il soit “procédé à la reconnaissance et à l’estimation  par détail, tant des ouvrages faits que de ceux  qui restent à faire. (...)”.

                Malheureusement, Le Neveu n’est pas plus efficace que Lempérière. Et en août 1786, “les habitants et possédants fonds de la Haye-d’Ectot disent dans une requête  que les ouvrages à faire à la nef  et au clocher de leur église ne s’exécutent  point, que les démarches de Le Neveu, caution de Lempérière, les avoient empêché de se plaindre, mais qu’ils restent absolument  l’un et l’autre dans l’inaction  quoiqu’ils aient déjà  perçu environ  les deux-tiers du prix de l’adjudication, tandis que leur église est  presque entièrement découverte  depuis deux ans, que les ouvrages faits sont très mal exécutés  et qu’il en reste encore la majeure partie à faire,

                Pourquoi  ils concluent à ce qu’il plaise à M. l’Intendant  ordonner  que par expert repectivement convenu ou nommé d’office, il sera dressé un procès-verbal de l’état  des ouvrages faits et de ceux qui restent à faire pour ensuite être procédé  à une nouvelle adjudication au rabais à la folle enchère dud. Lempérière et des cautions”, et bien sûr aux frais de Lempérière et de Le Neveu.

 

                Mais il n’y a pas eu lieu d’arriver à cette extrêmité car, peut-être inquiet de la tournure prise par l’affaire, Le Neveu a fait faire les ouvrages et demande que ceux-ci soient visités et qu’il soit ordonné que le prix lui en soit payé. (Ibid.).

 

- 1788 - Malheureusement pour Le Neveu, Lempérière n’a jamais  répondu aux injonctions soit à cause de son insolvabilité, soit par crainte des frais, et Le Neveu meurt, laissant une veuve avec      6 enfants, dont 5 mineurs, et à laquelle Lempérière  doit 847 L. 17 s. 5 d., et elle demande             au  Subdélégué  de prendre  les  dispositions  nécessaires  pour  que  cette somme  lui  soit  payée.

 

Lempérière, fils (l’adjudicataire) et son fils continuent  à ne donner signe de vie. Aussi, ils sont condamnés le 20 Xbre. 1787 à verser à la veuve Le Neveu la somme dûe augmentée de 30 livres d’intérêt, et en outre, ils sont condamnés aux dépens.

                Mais quant à savoir s’ils ont payé ce à quoi ils ont été condamnés , le dossier ne le dit pas !  L’essentiel est de constater que les travaux ont été faits et l’église remise en état.

                 

Pendant la Révolution - “On n’a pas connaissance (...) qu’il y ait eu à cet (sic) époque aucun acte de vandalisme. Les croix des voies publiques, tout le mobilier intérieur de l’église, l’autel, la contretable, la perche du Crucifix, la chaire, le confesionnal (1), les meubles de la sacristie, l’église, la croix du cimetière restèrent intacts. (...). Elles existent encore aujourd’hui en bon état de solidité qui se perpétuera encore pendant de longues années. (...)”. (A.E.C., C E 66).

 

Après le Concordat -  1802 - Cette absence de vandalisme au niveau d’une église  qui a été entretenue jusqu’à la veille de la Révolution, même si cela ne s’est pas fait sans difficulté, explique qu’en l’an X, le rapport Montalivet-Clément ne constate que des réparations minimes à y faire puisque 15 ou 20 francs doivent suffire.

 

-  1803 - Lettre du maire de La Haye-d’Ectot à l’évêque de Coutances (25 Prérial (sic) de l’an 13) : “(...). Nonobstant  la détresse dans laquelle  cette perte, (celle “d’une portion de landages dont ils tiroient un grand secour (sic) ) va les mettre, cette commune consultant la défferense (sic) qu’elle doit avoir pour la religion de ses pères, les cendres de leurs ancêtres et l’éducation de la jeunesse, le sus-dit conseil a arrêté que l’on fiefferoit les landes communales affin (sic) que par ce moyen-là, on puissent (sic) conserver la ditte (sic) église dans laquelle le peuple sera tenu de prier pour la conservation du digne prélat qui les gouverne, du brave héros restorateur (sic) de la religion catholique. (..;)”.

                La délibération du Conseil municipal de la même date précise que “le Conseil considérant  sur tous les poins (sic) combien il est avantageux de réclamer notre église, mais combien il nous est coûteux de payer un desservant (...) réclame l’église de la commune de la Haye-d’Ectot, nous sousmettant (sic) de payer la somme fixée au desservant, une maison et un jardin ou dûe estimation, réparation, et entretien de l’église et du mobilier de la sacristie”.. (A.E.C., La Haye d’Ectot, Série P.).

 

- 1818 - Par ordonnance royale, l’église de la Haye-d’Ectot est réunie à celle de Barneville et est érigée en chapelle. (Ibid.).

 

 

Josiane Pagnon, pour la CAOA / 2009



[1] La Haye-d’Ectot, cant. de Barneville-Carteret.

[2] Montaigu-la-Brisette, cant. de Valognes.

[3] Querqueville, cant. d’Equeurdreville-Hainneville.

[4] Azeville, cant. de Montebourg.

[5] Valognes, chef-lieu de canton.

[6] Actuellement Equeurdreville-Hainneville, chef-lieu de canton.