BOISYVON
FICHIER DOCUMENTAIRE
Abréviations,
-
A.E.C. : Archives
ecclésiastiques de Coutances
-
A.D.M. : Archives
départementales de la Manche
-
C.A.O.A. :
Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche
-
C.E. conférence
ecclésiastique (suivi de la date)
-
V.A. : Visite
archidiaconale
-
Clmh : Classé
monument historique
-
Ismh : Inscrit à
l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
-
S.A.H.M. :
Société d'archéologie et d'histoire et
de la Manche
A.D.M. :
Archives
paroissiales déposées. 300J23 (1 boîte)
Dossier
communal : HAVARD (abbé (1823-1889)), Mémorial
de la paroisse de Boisyvon. Copie dactylographiée. 109 pages.
A.E.C. :
Conférences
ecclésiastiques
Dossier
P
ADA
VI : visites épiscopales – diocèse d’Avranches
Boisyvon :
1749, 1764
ADA VI : visites épiscopales –
diocèse d’Avranches (A.E.C. )
Saint Pierre de Boisyvon
A.D.A.
VI :
A.D.A.
VI : 1764 : f. 14 v., le 5 juillet
1764 : « avons
examiné et visité le tabernacle que nous avons trouvé en bon état ainsi que
tous les vases sacrés, les ornements sont décents et en nombre suffisant, les
fonts baptismaux avec les vases des saintes huiles sont bien tenus […]. »
BOISYVON. Archives paroissiales déposées. 300 J 23 (1
boîte)
/2 :
1713-1790 : comptes des trésoriers
1718 :
emploits : « pour raccommoder le marchepied de l’autel, la balustrade
du chœur, le clou, bois payment :1lt 2s. »
« à
Claude Drouet pour le bois, la façon et travail de la couverture des
fonts : 28s. »
1719 :
emploits : « pour paver l’église, quattre journées, payment et
nourriture : 1lt10s »
1722 :
emploits : « il a fourni pour l’achapt du bois de la charpente de la
tour, payé à Michel Huët
1728 :
« plus payé à Mr. le curé six livres un sol quattre deniers pour achever
de rembourser des frais par lui avancés pour la couverture de la nef de
l’église. »
1731 :
emploits : « pour la chape de la grosse cloche 1lt 13 s. »
1733 :
emploits « pour la chape de la petite cloche et façon des cordes quarante
quatre sols. »
1735 :
emploits : « pour avoir raccommodé le grand autel et ferrure 1lt
4s »
1736 :
emploits : « la couverture du viel chœur et de la nef à Guillaume
Caho[urs] tant pour le travail, essente, clous, chaux latte, faîteaux ( ?)
18lt […]
1744 :
emploites « pour la réparation des vitres de la nef et de la sacristie
suivant la quittance de des brouss[…] vitrier la somme de
1745 :
emploittes : « pour la chape de la grosse cloche trente trois
sols ».
1750 :
« pour avoir fait dorer la petite custode par l’ordre de Monsieur
d’Avranches trois livres »
1751 :
« pour la chape de la grosse cloche vingt sept sols ».
1752 :
« la réparation de la couverture pour deux journées de travail à Guillaume
Cahours de vingt quatre sols avec deux livres de clous de huit sols la livre,
deux livres » « une chape pour la grosse cloche et le raccommodage de
l’autre trente un sols ».
1753 :
« pour la chappe de la grande cloche saize sols ».
1767 :
« quatre livres dix sols payées à Bécherel pour la réparation des vitres
de la nef de l’église […] »
1769 :
« A Besnou pour la dorure du calice huit livres. »
/4 :
assemblée paroissiale pour la refonte de la petite cloche
/6 :
assemblée paroissiale : réparation à l’église, le 23 juin 1765 « vérification
des quittances des payments faits pour les réparations fait faire en couverture
et autres de pareil genre sur la nef de l’église de ladite paroisse. »
/7 :
maître-autel, 1771 :
« nous soussignés François Grandguillot curé de la paroisse de Saint
Pierre de Boisyvon, diocèse d’Avranches, par Vivier prestre de la ditte
paroisse et Pierre
Odé menuisier sculpteur de la paroisse de Saint-Denis-le-Gast,
diocèse de Coutances, sommes convenus de ce qui suit. Scavoir que moy susdit Odé me suis obligé de faire et
fournir à l’église de Boisyvon le maître-autel entier bombé, les marchespieds
dudit autel, tabernacle, exposition, portes de sacristie, deux statues de
quattre pieds de haut ou environ, scavoir l’une de saint Pierre apôtre avec une
clef, l’autre de saint Antoine aux hauts de la niche desquelles statues il y
aura un couronnement ; en un mot la contretable entière en bois de chesne
mesure à la place du tableau et ce, deuement et solidement suivant les règles
de l’art, conformément au devy plan en sculpture présenté aux dits sieurs curés
et Vivier et par eux accepté et contresigné. En outre moblige faire derrière le dit autel par dans la sacristie, une
armoire à deux battants cintrés d’une largeur suffisante pour mettre chasuble
et chappes. A chaque costé de la ditte armoire, seront faites deux autres
pettites armoires à un battant cintré chaque pour la commodité des messieurs
prêtres et sous les gradins qui portent les chandeliers lesquels doivent être
doubles de chaque costés seront faits pareillement des tiroirs ou armoires, le
tout en bois de chesne. Lequel ouvrage je moblige faire fournir et placer
pour
[signé]
F. Grandguillot. C. de Boisyvon
Abbé HAVARD : Mémorial de la paroisse de Bois-Yvon.
Vers 1869. Arch. dép. Manche
Chapitre
III : Pastorat de Pierre Le Songeur (1575-1623)
p.5 :
« l’ancienne chapelle nord à la place de laquelle on voit la chapelle de
« une ancienne fresque décorant la partie
supérieure de la chapelle et qui représentait une procession de personnages
allant à genoux à l’Adoration de la croix donne à tous ces personnages le
costume du temps d’Henri IV ; on lisait sur cette peinture plusieurs
millésimes d’années antérieures à 1600. » Chapelle nommée st Samson du
nom de son fondateur. » Statue de
la chapelle seigneuriale encore présente. Dans la chapelle se trouvait une
« statue de Sainte Suzanne […]
placée dans celle de sainte Geneviève » « La chapelle saint
Samson avait un autel fixe, formé par une table soutenue par deux pilastres
aussi en pierre. Il était détruit avant la reconstruction de la chapelle et sa
disparition sera l’objet de regrets […]
Cet autel était situé au levant ; une fenêtre de forme carrée […] était
placée au-dessus de lui. Toutefois un œil-de-bœuf qui perçait la muraille nord
fournissait encore un peu de jour. Une porte cintrée placée aussi au nord
permettait d’entrer dans la chapelle sans passer par l’église
Chapitre
IV : pastorat de Pierre Laurence II (1623-1663)
p.7 :
« par ses soins, le grand autel de l’église fut haussé et réparé en 1633.
Deux ans plus tard il fit restaurer la partie méridionale de la nef [cf. pierre
mémoriale : « 1634, P.Laurence, curé de B. »]
Chapitre
VII : Jean-Baptiste de la Cour, curé (1663-1676)
Achèvement du nouveau chœur en 1713.
Chapitre
XVIII : Mre Jean Vivier. 1755 : en cette année on couvrit à neuf le côté de la
nef et de la tour et on plaça une croix avec un coq sur cette tour. Que l’année
suivante, M. Vivier fit cadeau à
l’église d’un dais, de l’espèce dite « berceau » et que son
beau-frère François Bouillet, époux de Marie Vivier et père de l’abbé Jean,
marchand, donna trois belles chapes ;
[…]
La petite
cloche fut refondue en 1759 par Alexis La Villette, fondeur de la paroisse de
Saint Germain de Lisieux.
Chapitre
XXII. François Grandguillot 7 avril 1765-4 avril 1778
«
« l’église et le manoir presbytéral
furent tour à tour l’objet de ses soins. En 1770, il donna les stalles dont le prix s’éleva à
Compte de
Gilles Guesnet : pour 1767. 1769 :
Chapitre
XXIV : pastorat de Mr Jean-Baptiste Jacques octobre 1778 jusqu’à la Révolution.
L’embellissement
de la maison de Dieu fut aussi une de ses constantes préoccupations. Ainsi, dès
son arrivée, les livres liturgiques furent reliés et il en coût pour ce travail
une somme de
BOISYVON. Archives paroissiales déposées.
300 J 23 (1 boîte)
/19 :
testament de Jean-Baptiste Jacques, curé de Boisyvon. 23 octobre 1823
chez Montaufray, notaire à Coulouvray
«
je donne et lègue à la fabrique de l’église de la commune de Boisyvon, un
ornement et vases sacrés consistants en calisse, saint-ciboir, soleil ou
ostensoir, chasubles, chapes, aubes, surplis et tout autres linges et
ustensiles concernant le servie de l’église, excepté seulement 1°mon calisse
autre que celui qui sert de pied à l’ostensoir 2°ma chasuble dont la croix est
blanche à fleurs de diverses couleurs et l’orfroi rouge raillé avec des fleurs
aussi de diverses couleurs, tel qu’il se consiste avec son étole, son manipule
et son voile. 3° mon aube de baptiste garnie de mousseline brodée à fleurs
4°mon surplis à aile, garni de dentelle au col et au devant, desquels objets
que dessus désignés et dénommés, je fais don et lègue à Prosper Jacques Turgot,
mon neveu étudiant actuellement en philosophie, domicilié à Angey sous la
condition qu’il sera prêtre, car s’il n’embrassait pas l’état ecclésiastique,
tous ces objets seraient compris dans le lègue que je fais par le présent à
ladite fabrique de l’église de Boisyvon. »
/22 :
plan de construction de la chapelle sud, avril 1856
« projet
d’une chapelle à construire au sud de l’église de Boisyvon, dressé sur
l’invitation de Monsieur Gaultier de Carville par J.J. L. Hervieu, architecte des hospices
civiles de Vire, avril 1856
/23 :
construction du presbytère 1874-1875
Conférence ecclésiastiques. A.EC.
Conférence
de 1866 :
De
1789 à 1801
1778
à 1823 : Jean-Baptiste Jacques est curé de
Note :
« ne serait-ce pas en conséquence de ce patronage que le culte de Ste
Geneviève a été particulièrement florissant dans la paroisse de Boisyvon.
Depuis l’année 1700, et peut-être auparavant, un autel a été érigé dans
l’église en l’honneur de cette sainte à la place de celui anciennement dédié à
St Antoine, il existe aussi dans la […] une confrérie des Agonisants établie en
1701 sous le vocable de sainte Geneviève et l’église est le lieu d’un
pèlerinage assez fréquenté où l’on vient invoquer la bergère de Nanterre pour
la guérison de
« sous
Mr. Jacques, Julienne, sa nièce, bienfaitrice de notre église, […] a
donné un calice, du prix de 400 frcs […]. »
François
Bouillet : « surpassa encore ses ancêtres en libéralité envers la
Maison de Dieu, ainsi nous voyons le pieux chrétien laisser en mourant, une
somme de 100lt pour la peinture de la
contretable du maître-autel de l’église ; déjà auparavant il fait cadeau
de trois chapes de damas. »
« La
tour de l’église fut réédifiée en 1700 par les soins du susdit Claude
Lechaptois. »
Pierre
Le Chaptois : « En 1781, de concert avec son frère Jean-Baptiste, il
avait érigé au lieu de la Butte, près de la propriété de son frère, une croix de pierre qui porte en relief
l’image du Sauveur. »
1795 :
réouverture de l’église
« C’est
à [Pierre Lair] que s’était adressé, l’année précédente [1793], un Religieux
retiré à Boisyvon depuis le commencement de la révolution pour recevoir sur son
lit de mort les consolations de la Religion. [en marge : « témoignage
de Pierre Lair, petit neveu de M. Lair l’Eudiste]. Ce religieux, Mtre Bernardin
Gautier, né à Troisgots, et précédemment prieur de l’abbaye des Prémontrés de
La Lucerne-d’outre-mer, fut invité par le propriétaire du Logis de la Cour en
Boisyvon. M. Gaultier de Carville, son ami, à venir habiter le susdit Logis.
L’abbé de la Lucerne accepta avec empressement et il dirigea en effet
l’exploitation des terres qui en dépendaient. […] Le vénérable sortit de ce
monde le 6 octobre au matin, à l’âge de 56 ans. Après sa mort le mobilier du
Logis fut vendu comme bien national et la voiture du défunt conduite au district
par trois habitants qui en avaient reçu commission de
Etat
de l’église et conduite des habitants [à la Révolution] : « aucune
profanation, ni irrévérence ne fut commise à la maison de Dieu. La seule dégradation
qu’on s’y permit fut le grattage des armoiries et titres nobiliaires des trois
tombeaux de la famille de Nollent qui se voient dans le chœur et de quelques
autres pierres sépulcrales du reste de l’église. Les cinq croix de pierre qui
se trouvaient dans la paroisse, à la cour, la butte, à la Guédoitière, à la
Laurencière, au Bourigny et celle du cimetière ne furent l’objet d’aucune
mutilation, ni d’aucune insulte. […] L’église et les objets relatifs au culte
furent religieusement conservés. »
Du
Concordat à l’Episcopat de Monseigneur Dupont-Poursat
Retour
de M. Jacques. « grâce à ses libéralités et à celles de plusieurs
personnes bienfaisantes, l’église fut pourvue d’ornements plus riches et en
plus grand nombre. C’est à cette époque qu’on acquit les chapes blanches et la
chasuble correspondante dont on se sert encore aujourd’hui, la chasuble
violette des dimanches, la chasuble rouge en velours cramoisi dont le prix
s’éleva à 303 frcs. »
Conférence
de 1867
Episcopat
de Mgr Dupont
M
Jacques : « grâce à ses libéralités personnelles et aux offrandes des
paroissiens, des vêtements sacrés plus en harmonie avec la majesté du culte
divin furent acquis et quelques travaux de restauration et d’ornementation
intérieures furent exécutés à l’église.
De
1807 à 1822 :
« En
1809, les bancs de l’église furent réparés et une balustrade décente destinée à
séparer le chœur de la nef et à servir de table de communion fut
établie. »
« Le 8 mars 1812, après adjudication au rabais, fut conclu, entre Guillaume Drouet, couvreur, domicilié à St-Sever et le conseil de fabrique, augmenté de plusieurs notables, un marché relatif à l’achèvement de la couverture de l’église, travail dont le montant s’éleva à peu près à de 200frcs, […].
« en
1814, le presbytère fut entièrement couvert à neuf à l’aide de glui fourni par
les paroissiens et le travail fut exécuté par Jean Huet, couvreur en paille,
domicilié dans la paroisse. »
Jacques
Fortin prêtre entre 1817 et 1823.
De
1822 à 1836 :
Jérôme
Nicolle prêtre entre 1823 et 1830
Pierre
Erméneux prêtre entre 1830 et 1837 . « Les autels de
Episcopat
de Mgr Robiou
1836-1853 :
Michel Lethimonnier est prêtre. Un chemin de croix du prix de 150 frs fut érigé
dans l’église par M. l’abbé Guesnon, missionnaire du diocèse. […] Des dons
nombreux et importants furent faits à l’église : en 1838 un calice, de
prix de 400, par Mlle Julienne Lair, dont nous avons déjà parlé ci-devant et
cinq ans après, un ciboire de prix de 126 frcs, offert par la même ; un
ostensoir en argent d’une valeur de 300 frs, produit d’une quête faite par le
Maire, M. Pierre Huet et par M. le curé, à l’arrivée de ce dernier, plus tard,
les chandeliers du maître-autel, les girandoles placées auprès des statues de
saint Pierre et de Saint Antoine, don de Mme Vve Pépin Rousselière, estimé
trois cents francs, trois chapes offrande de plusieurs pieux fidèles, coustant
ensemble 250. Il n’y avait pas jusqu’aux servantes de M. le curé qui ne
s’empressent de coopérer aux desseins de leur maître jaloux de procurer de
l’embellissement de la maison de Dieu et d’accroître la pompe des cérémonies
sacrées. Une d’elles, Marie Hulin, de Cuves acheta 150 frcs une chasuble en
drap d’or, dont elle fit cadeau à l’église. Une autre Françoise Goudouin, de la
Trinité contribua pour une somme de 40 frcs à la réargenture de la lampe et au
renouvellement des chaînettes qui servent à
Testament
olographe de l’abbé Lethimonnier : « il avait 1° dispersé en faveur
de l’église de Boisyvon pour le cas où il serait titulaire au moment de son
décès de tous les objets à lui appartenant, propres à l’exercice du culte divin. […] Quatre ans plus tard, nouveau
testament confirmatif. […] Le texte de ce testament énumère divers objets à
ajouter à ceux , déjà cités ci-devant comme acquis par M. le curé, scavoir une
belle étole pastorale, une chasuble blanche à grandes fleurs, du prix de 115
frcs et plus tard cédée par M. le curé à la fabrique pour 80 frcs, les vases
aux saintes huiles, plaqués en argent, estimés 20 frcs, remplaçant avec
avantage les anciens qui l’étaient d’étain, des canons pour le maître-autel,
deux encensoirs argentés, un tapis pour le grand autel, une [sic] voile pour le
saint sacrement, un livre de proses noté à l’usage du lutrin, des linges
d’autel et deux cordons. »
« ce
ne fut du reste qu’en 1855, […] qu’on commença d’entretenir une lampe devant le
très saint sacrement. Le conseil municipal avait voté 40 frcs pour ce service […]. »
Confirmation
de 1840 fait par Mgr Robiou : consécration « du calice précieux donné
par Julienne Lair ».
Episcopat
de Mgr Daniel (1853 – 1862)
Abbé HAVARD : Mémorial de la paroisse de Bois-Yvon.
Vers 1869. Arch. dép. Manche
Notice
introductive sur l’abbé Havard tiré de l’histoire de Villedieu par Joseph
Grente et Jean Havard.
Tome
II : Chapitre V. M. Jacques jusqu’en 1807
« l’église
fut aussi pourvue d’ornements plus riches et en plus grand nombre. C’est à
cette époque par exemple, qu’on acheta
les chapes blanches et les chasubles correspondantes dont on se sert encore
aujourd’hui. La chasuble violette des dimanches et la chasuble rouge précieuse, en velours cramoisi, dont le prix s’éleva à
303 francs. […] l’église sollicitait des réparations non moins urgentes
Chapitre
VIII : Pierre Ermeneux, avril 1830-février 1837
« l’autel de
Chapitre
IX : Michel Le Thimonnier (février 1837-novembre 1855).
« En 1838, un magnifique calice du prix de
400 francs par Mlle Julienne Lair, sœur du curé de Chérencé-le-Héron et plus
tard, un ciboire de 126 francs offert par la même ; un ostensoir en argent
produit d’une quête faite à l’arrivée de M. le curé, par lui et par M. le
maire, M. Pierre Huet fut acheté en 1837 au prix de 300 francs. Les
chandeliers du maître-autel avec les girandolles placées auprès des statues de
saint Pierre et de saint Antoine (don d’une valeur de 300 francs) furent aussi
offerts par la dame veuve Pépin. Trois
chapes, dons de plusieurs fidèles, coûtant ensemble 250 francs, donnèrent
un nouvel éclat à nos saintes cérémonies. […] Marie Hulin fit cadeau d’une chasuble en drap d’or de 150 francs,
une autre Françoise Gondouin, contribua pour 40 francs à la réargenture de la
lampe et au renouvellement des chainettes qui servent à
En
1849, deux cloches furent refondues. A l’occasion de leur bénédiction, achat de chandeliers pours les autels
sainte Geneviève et de
Chapitre
X : Jean François Paul Havard novembre 1855-novembre 1869.
27
janvier-10 février 1856 : réparation générale faite aux ornements de
l’église et à la bannière par Mlle Allix d’Avranches. Le prix s’en élève à 120
francs.
19 juin 1856 : première pierre de
la chapelle sud
1862 : 16 avril : placement au dessus du
tabernacle d’un nouveau tableau,
œuvre d’un artiste de Falaise, M. Bourgeois, représentant Saint Pierre tenant d’une
main les clefs et le pied gauche appuyé sur une pierre, figure de la pierre
angulaire qui soutient l’édifice de l’église. Le prix de ce tableau, don de M.
et Mme Ernest de Carville est de plus de 300 francs.
29 juin : premier usage du voile
huméral et des tuniques achetées par la fabrique.
1er
août 1863 : on monte la charpente
de la chapelle sud
17
octobre 1863 : acheté à Vire chez
le sieur Dominici, les statues de Sainte Anne, de
18
octobre : confection de deux autels
destinés aux chapelles neuves et des culs de lampe devant servir de socles
aux 4 statues par les sieurs Le Mesle père et fils, menuisiers à
Saint-Jean-du-Corail-des- Bois.
9
décembre : placement des nouveaux autels et érection de la chapelle nord,
de la statue de l’immaculée conception, de sainte Anne, de Saint Maurice
(achetée à Paris chez Bouasse-Lebel), dans la chapelle sud, de nos anciennes
statues de Ste Geneviève, saint Samson, sainte Suzanne et à l’entrée du chœur
de celle de saint Joseph et de l’Ange Gardien (acheté chez Bouasse-Lebel).
Réparations considérables aux diverses pièces de mobilier. Placés les
contretables des anciens autels comme panneaux pour décorer la nef de l’église
et servir de niches aux anciennes statues de
1866 : bancs neufs pour les femmes
30 août : placement d’une nouvelle chaire faite par les sieurs Le Mesle père et fils de
Saint-Jean-du-Corail-des-Bois, offerte
par M. de Carville auquel il en couta 500francs
31 mai 1867 : plan pour une
nouvelle sacristie
1869 :
Mars-avril : travail à la boiserie de la sacristie.
20
juillet 1869 : placement de la croix du Bourigny
Dossier P (A.E.C.)
Boisyvon
le 4 octobre 1891
« Nous
avons acheté le chemin de croix de la chapelle du château de Vergoncey pour
remplacer celui de Boisyvon canoniquement érigé. Le chemin de croix que nous
avons acheté avait été béni, cependant je n’ai pas vu l’ordonnance épiscopale
qui en autorisait l’érection. Faut-il bénir ce chemin de croix ? dans le
cas où une nouvelle bénédiction serait nécessaire, je prie humblement votre
grandeur de bien vouloir m’autoriser à le bénir de nouveau.
Dossier P – Paroisse de Bois-Yvon
Inventaire
du mobilier de l’église
Un
autel principal en bois avec garniture complète surmonté d’un grand Christ en
plâtre
Un
autel bois (dans la chapelle sud) avec estrade et garniture complète)
Un
autel bois (dans la chapelle nord)
Statues :
dans la sacristie : tête de Christ en bois (classée)
Encadrement
du maître-autel : saint Pierre et saint Antoine (bois)
Entrée
chapelle sud : Vierge en granit du XVIe siècle (classée)
Dans
la chapelle sud : saint Samson et sainte Suzanne (statue bois) sainte
Thérèse Enfant. Jésus. (saint Sulpice !)
Dans
la nef : Ste Geneviève de Nanterre (bois).
Dans
le chœur : siège du célébrant et des enfants de chœur
Un
tabouret de chantre
1
chaire en bois sculpté (à replacer)
Dans
la nef : harmonium et tabouret de chantre
Rangées
de chaises à la disposition des fidèles
1
confessionnal
Fonts
baptismaux pierre
Dans
le clocher : deux cloches
Inventaire
du mobilier du presbytère : (appartenant à la paroisse)
Dans
la salle du bas réservée à M. Le curé, le reste du presbytère étant sous-loué)
à l’usage des catéchismes et de réunions : […]
Dans
la salle du haut : un vieux lutrin fer forgé, une table
Inventaire
du mobilier de sacristie, des objets et ornements de culte
1.
Meubles : 1 grand chasublier à 12 tiroirs, flanqué de deux placards hauts
contenant d’un côté les soutanes de chantres, de l’autre les soutanes pour
enfants de chœur
1
placard dans la cloison bois
1
grand chapier
Objets :
1
patène et 1 calice, forme très haute
(1 calice et 1 patène appartenant à La
Chapelle)
1
ostensoir, 1 « thabor »
1
ciboire et son pavillon
1
croix reliquaire avec parcelle de la vraie croix
1
plateau de communion
1
porte-missel bois
1
missel complet
1
missel des défunts
2
jeux de canons d’autel
1
jeu de burettes et plateau verre
2
plateaux à quête
2
encensoirs
1
navette
4
porte-bougies pour Saluts
1
estrade et autel mobile (appartenant je crois, à La Chapelle)
Vases
à fleurs divers
Vêtements liturgiques
Ornements
gothiques : 1 noir, 1 blanc, 1 violet
Ornements
de forme française : 2 violets, 1 blanc (usagé), 2 drap d’or, 1 vert, deux
rouges (1 bien usagé), 1 noir.
1
tunique et 1 dalmatique noires
3
étoles pastorales : drap d’or, blanc, violet
1
voile huméral blanc
Chapes :
4 noires, 2 violettes, 2 drap d’or
2
aubes de prêtres, état convenable
2
soutanes de chantres et surplis
2
soutanes noires pour enfants de chœur
4
aubes pour enfants de chœur
Tenture
drap d’or pour dais
Divers :
conopées couleurs liturgiques, 1 drap mortuaire, 1 grand tapis, 2 chemins de
croix, 2 croix de procession (1 grande et 1 petite)
Visite
canonique D. Herbert
Semaine religieuse
1911 : p. 660, 718, 717 ;
1912 : 85,153,236
SEGUIN
(J.), « Corpus des inscriptions tumulaires (avant 1789) du Mortainais et
campanaires de l’Avranchin et du Mortainais », Revue de l’Avranchin, t.
24, 1931, p.443-445, n° 535-545.
HUMEL
(L.), « Saint-Pierre-de-Boisyvon », Revue de l’Avranchin, t.
29, n°160, 1936, p.122-128
Trésors d’art religieux du mortainais.
Statistique mobilière des églises. Art de Basse Normandie, t. III, 1959