VESSEY

 

 

Abréviations

-          A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances

-          A.D.M. : Archives départementales de la Manche

-          C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche

-          C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)

-          V.A. : Visite archidiaconale

-          Clmh : Classé monument historique

-          Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques

-          S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et  de la Manche

-          M.R.U. : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme

 

SOURCES et BIBLIOGRAPHIE

 

Visite épiscopale de Mgr Durand de Missy– 1er juillet 1750 (A.E.C. ADA)

Conférences ecclésiastiques de 1867 (AEC)

Livre paroissial (AEC)

 

Le Héricher, Edouard. « Commune de Vessey », dans Avranchin monumental et historique, tome 2, 1846, p.502-505.

Seguin, Jean et Vivier, Emile. Les fonts baptismaux du département de la Manche, 1941, p. 73.

Seguin, Jean et Vivier, Emile. "Corpus des inscriptions tumulaires de l'Avranchin", Revue de l'Avranchin, tome XXI, N° 130, 1925.

BERANGER-MENAND, Brigitte, la statuaire monumentale en Normandie occidentale. La Vierge à l’Enfant XIIIe-XIVe siècle, T. I., p 36, 70, 82, 84, 166, 167 et T.II, notice n°41 p. 57-58

DUCLOUE, abbé, « un chef d’œuvre peu connu de la statuaire normande, la Vierge de Ballant près de Pontorson (Manche) », Art de Basse-Normandie, n°13, 1959, p.30-31.

Notre-Dame de Bon-Secours à Ballant – paroisse de Vessey. Sd.Sa. Bulletin paroissial ? Imprimé à Saint-Hilaire.

 

 

 

 

Sources manuscrites

 

Ancien Régime

 

Visite épiscopale de Mgr Durand de Missy – A.E.C. – 1er juillet 1750

 

Du mercredi 1er jour de juillet 1750, nous Pierre Jean Baptiste Durand de Missy, évêque d'Avranches, nous sommes transportez du château de Macey en la paroisse de Vessey, où, étant arrivé sur les neuf heures du matin nous avons été reçu avec les cérémonies ordinaires par Me Nicolas Chauvin, curé, Mr Jean Yvon, vicaire, Me Cosme Helleu, prêtre confesseur, Me François Noël, prêtre, Me Jean Huet, prêtre confesseur, Me Claude des Touches, prêtre. Après avoir donné au peuple assemblé pour notre visite la bénédiction du St sacrement avec le st ciboire qui a besoin d'être tenu plus proprement, nous avons donné la confirmation à un grand nombre de paroissiens de l'un et de l'autre sexe, après laquelle nous avons visité les ornemens et vases sacrés. Le haut du soleil et le tabernacle sont en bon état. Il y a trois calices, il faudra faire dorer et redresser la pateine du plus petit. Nous avons interdit deux christs (?) mutilés que nous avons trouvé dans la sacristie. Les registres des baptêmes sont en règle. Nous avons interdit la custode si, dans trois mois de ce jour, elle n'est pas dorée; nous avons aussi interdit les vases des saintes huiles pour Pâque prochain et ordonné qu'il en sera fourni un second pour les infirmes vu l'étendue de la paroisse. Les chasubles, chappes et autres ornemens sont en bon état. Les trésoriers pour l'année présente sont Gilles Macaire et Jean Chauvin. Nous avons interdit la sacristie si dans trois mois de ce jour elle n'est pas décemment réparée. Il y a du linge suffisamment. Le revenu du trésor est de soixante livres. Les papiers sont en ordre; il sera fait un inventaire des titres qui sera signé des habitans. Il n'y a que les deux derniers comptes à rendre, qui le seront incessamment. Le revenu des fondations est de cinq cents livres, elles sont bien acquitées et dument annoncées. Il en sera mis un tableau dans la sacristie. La couverture du vase de l'eau pour le baptême sera faite de plomb et les fonts seront incessamment réparés. Nous avons interdit le confessionnal qui est au bas de l'église du côté droit; celui qui est du côté gauche a besoin de marchepieds pour les pénitens; nous avons interdit celui qui est au milieu de la nef s'il n'est pas réparé dans trois mois. L'autel de la Vierge et celui de saint Roch sont en bon état ainsi que la chaire. Les livres sont tous à l'usage de notre diocèze. Nous avons ordonné que le pavé de la nef et le sillon de la procession sera relevé et redressé et ordonné que tout le pavé de l'église en général sera redressé et rechargé, y aiant beaucoup d'inégalités dangereuses.

Louise Gabrielle Niobé tient les petites écoles pour les filles. Les enfans que nous avons interrogé nous ont paru suffisamment instruits. Les instructions et catéchismes se font régulièrement. L'église est dédiée à saint Vincent; nous nommons au bénéfice et sommes principal décimateur de la paroisse. Le sieur curé jouit d'un tiers des grosses dîmes et de tous les verdages. Nous avons défendu d'inhumer personne à l'entrée de la principale porte de l'église et dans le sillon de la procession et ordonné qu'on enterre qu'à trois pieds de distance des murs de ladite église. Nous avons interdit le cimetière de ladite paroisse si dans trois mois de ce jour il n'est pas exactement clos. Nous avons ordonné que les trois clefs du trésor seront convenablement distribuées.

 

De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

 

Conférences ecclésiastiques de 1867 (AEC)

 

Histoire religieuse depuis 1789 à 1801 :

Article I – Clergé : En 1789, le clergé de Vessey était composé de : Mr Fs Claude Cassin, curé, Mr Léonore Tiffaine 1er vicaire, Mr Charles Cosson 2e vicaire, Monsieur Jacques Gillot, prêtre, Mr Forget, diacre.

 

Article II – Paroissiens : Quand les églises furent fermées au culte, François Helleu maître d’école inconstitutionnel prit soin de ramasser dans le plancher de la sacristie, où l’on ne pouvait pénétrer qu’en soulevant péniblement une planche du lambris, tous les vases sacrés, la croix de procession, les chandeliers et une grande partie des ornements ; lequel, dès que l’église fut rouverte au culte, les remit à qui de droit.

Des trois cloches que possédait l’église de Vessey, deux furent cachées sous la tour pendant un certain temps. Un zélé patriote ayant fait connaître la cachette aux membres du district, on fut obligé de les porter à Avranches.

 

Article III – Eglise paroissiale : L’église de Vessey eut le sort de tant d’autres, elle fut vendue. Ce fut Noël Lebrec qui l’acheta pour la sauver et la conserver. On s’y réunissait les jours de décades et en y tenait les assemblées. Convertie en corps de garde, on y faisait du feu dans la pierre des fonts baptismaux. Le conseil général de la commune pourvoyait à l’alimentation de ce feu en décrétant au besoin que, pour utilité publique, il fallait abattre tant d’arbres sur les propriétés autrefois de Mr De Verdun ; ce qui fut fidèlement exécuté.

 

Article IV – Presbytère : Le presbytère, un des plus confortables de la contrée, fut fort mal traité. D’abord on se débarrassa de tous les bâtiments accessoires tels que les granges tant de la cure que de l’Evêque, les remises, les écuries, le pressoir. On en vendit les pierres et tous les matériaux. Il ne resta plus que de vieux pans de murs qui, bientôt se recouvrirent de buissons. Les aumônes dont on ne reconnaît plus maintenant ni les noms ni la place, furent vendus. La prairie contenant trois vergées (60 ares) a été englobée, je ne sais à quelles conditions, dans la belle pairie de Verdun que fit Mr Desjardins. Enfin, on ne réserva du presbytère que la cour et le jardin avec la cuisine et deux chambres. La cuisine fut réservée pour servir d’école, le reste fut loué à des particuliers.

 

Epoque qui a suivi immédiatement la Révolution jusqu’à l’épiscopat de Monseigneur Dupont vers la fin de 1807 :

(…) l’église avait servi de corps de garde, on y avait du feu sans cheminée, elle ressemblait plus à un magasin de charbon, qu’à une église, mais peu à peu on la remit dans un état convenable.

 

Livre paroissial (AEC)

 

Sur les authentiques des reliques de Saint-Vincent, signé à Rome le 13 Janvier 1854, ainsi qu’une lettre signée par Denis Lorin :

 

Mon cher curé,

 

Je vous annonce avec plaisir que j’ai reçu ces jours derniers, une relique de Saint-Vincent, patron de la paroisse de Vessey, qui m’a été envoyée de Rome par notre très R.P. Jean-de-Dieu de Magallon. La réception de cette précieuse relique m’a causé une grande satisfaction à cause du désir que vous m’aviez témoigné d’avoir une relique de votre saint patron.

J’avais été très édifié de la dévotion des habitants de Vessey pour Saint-Vincent. Je suis donc persuadé, que ces bons habitants seront très aisés d’apprendre la bonne nouvelle que je vous annonce et qu’elle augmentera leur dévotion.

Je vous prie mon cher curé, si vous le pouvez de venir à Paris, afin que je vous remette le précieux don que le très R.P. de Magallon m’a fait pour votre paroisse (…).

 

Sur le revers du document, est écrit manuellement et daté du 2 mai 1966, la remarque suivante : « Afin de placer dans l’autel majeur de Vessey des ossements de Saint-Vincent, martyr, la relique désignée par le présent document a été retirée de son petit reliquaire et placée après prélèvement de quelques parcelles dans une monstrance dorée de forme ovale fermée d’un fil de cuivre et scellée aux armes de Monseigneur Guyot évêque de Coutances, quelques jours avant son départ pour Toulouse.

                                                                                             

                                                                                              Signé J. Gautier ( ?)

                                                                                              Secrétaire ( ?)

 

 

1847 : Inventaire dressé par les membres du conseil de fabrique de l’église :

 

Vases sacrés :

Un ostensoir d’environ 0,35 m de hauteur, la gloire nous a paru être en argent, le pied en cuivre ou bronze un peu de argenté.

Un ciboire dans le tabernacle, et un petit ciboire pour porter le viatique, les deux en argent et en bon état.

Deux calices avec leurs pateines dont l’un en vermeille et l’autre en argent, en bon état.

Les vases pour le bapthême avec leurs petites verges en argent, en bon état, sauf le couvercle de l’un qui est brisé dans sa charnière. Le vase pour l’huile des infirmes en étain est en mauvais état.

 

Croix et chandeliers :

Deux croix de procession argentées, achetées par les jeunes gens de Vessey ; la grande est en bon état et la petite est presque entièrement désargentées – une lampe en état passable.

Les trois autels sont surmontés de chacun une croix d’exposition argentée en bon état.

Trois encensoirs, l’un en cuivre en mauvais état, 2 argentés, l’un en mauvais état ; l’autre donné par Mr Bigret en un bon état.

Au haut autel, il y a quatre grands chandeliers donnés à l’église par Mr Cosson en (un blanc), à l’autel de la Ste vierge, il y a aussi quatre chandeliers donnés à l’église par les jeunes personnes de Vessey en (un blanc) ; à l’autel de St Rhoch ( ?) il y a quatre chandeliers bois doré faits par Mr Poret et ? Gauchet en (un blanc) ; un bénitier argenté avec son goupillon acheté en bon état.

 

Ornements :

Sept chasubles avec leurs voiles, étoles et manipules dont le détail suit : 4 pour les quatre couleurs usés de vétusté, en mauvais état.

Un blanc donné par Mr Cosson curé et un autre blanc et rouge fait faire par Mr curé Cosson avec une robe donnée par Mme de Balan en état passable.

22 chappes dont le détail suit :

3 chappes noires usées de vétusté et en très mauvais état.

3 chappes noires données par Mr Cosson en bon état.

3 chappes blanches données par Mr Cosson usées en mauvais état.

3 chappes blanches faites avec la robe de Mme de Balan en bon état.

3 chappes rouges raccommodées en (un blanc) en état passable.

3 chappes vertes dont la maîtresse a été donnée par Mre Bigrel en bon état.

1 violette en état passable.

3 de couleur jaune avec fleurs en argent achetées en bon état.

Linges d’autel :

6 nappes d’autel et 6 garnitures en bon état, une douzaine de lavabos en bon état

2 aubes laissées par feu Mr le Curé presqu’usées, un rochet et un surplis, le tout presqu’usé.

Un horloge dans le chœur donnée par Mr Fr Le Brun et Mr Bigrel, alors vicaire.

 

                                                               Signé : J. Chauvin, Louiche, G. Roger, F. Dauguet, Fr Lebres, Bigrel, curé.

 

 

Achetée par la fabrique en 1850, mois de mai :

Une chasuble noire, damas galonnée argent Fr – coutant                          70

2 tuniques noires, damas galonné argent Fr – coutant                               140

1 chasuble blanche, croix fond rouge broché, soie, galon or, coutant     120

1 chasuble, dams, croix violet, fond vert, id.                                                 76

Le tout ensemble, payé par la fabrique                                                          406

 

En 1858, il a été donné à l’église de Vessey par l’œuvre des tabernacles : une chasuble violette avec des accessoires, une aube dont le haut est en toile ( ?) et le bas en coton avec un peu de broderie ; deux corporaux sans dentelle marqués E.V. et 6 purificatoires, beaux, aussi marqués E.V. (…)

 

L’encensoir en cuivre a été entièrement abandonné étant usé de vétusté. Il a été remplacé par un neuf en bronze ou cuivre doré en 1865, acheté avec le lustre au milieu de la nef, les deux candélabres et la couverture du lustre le tout coûtant….130 f

Un des encensoirs a été réargenté en 1866, coût 10 f

 

En 1866, il a été donné à l’église de Vessey  par l’œuvre des tabernacles, une chasuble blanche, avec médaillons sur la croix, ainsi que ses accessoires.

 

En 1868, ont été achetés pour l’église de Vessey 4 cloches pesant la 1ère 1323,50 kilog, la 2ème 953,50 – la 3ème 687,50 ; la 4ème 429,50 (…)

La 1ère des cloches a été nommée Alexandrine Clémentine par Mr Alexandre De Verdun, marquis de la Crine et Mme La comtesse de Moidrey qui à cette occasion a donné à l’église 6 chandeliers en bronze style gothique et une croix d’exposition coûtant 245 f. Le marquis de la Crine avait donné un très beau chêne pour aider à faire me beffroi.

La 2e a été nommée Louise-Marie-Françoise par Melle Louise M. Poret et Mr l’abbé Legendre, vicaire à St Lazare de Marseille qui à cette occasion ont donné à l’église, Mr l’abbé Legendre, une belle chasuble blanche moiré ; 2e Melle Louise Poret, 4 beaux arbres dont l’un employé au beffroi et les autres pour servir à faire les tribunes et planchers de la tour estimés à plus de 300 f.

La 3e a été nommée Julienne-Françoise par Mr François Noël et Frse ( ?) Besnard, épouse de Julien Chauvin qui ont donné, 1e Fr Noël 200 f, 2e Frse Besnard 150 f pour acheter la lampe du chœur style gothique.

La 4e a été nommée Vincent-Marie par les prêtres et abbés de la paroisse et Melle Marie Cosson qui ont donné à cette occasion, 1e une chasuble et deux chappes de couleur rouge, 2e un voile pour voiler le St Sacrement exposé ; 3e deux petits chandeliers pour l’exposition du St Sacrement. Melle Cosson a donné la croix de procession coutant 310 f.

Bénédiction des cloches par Mgr Bravard, évêque de Coutances, le 24 9bre 1867.

 

1873 Achat de deux chasubles, l’une couleur violette et l’autre rouge avec leurs accessoires, deux rochets à manche et six aubes, le tout marqué E.V. coutant ensemble 380 f. De plus, la bannière des filles 80 f.

 

Peintures murales du chœur et des deux chapelles de l’église, commencées en 1872 ont été terminées en 1873. Le prix de celle de St Roch conjointement avec les peintures du chœur a été de 1500 f. soit en tout 1950 f.

 

1874 Achat chez Melle Peslin Avranches de 3 belles chappes moire blanche brodée, or mi-fin, au prix de 660 f., une chappe damas rouge, chaperon brodé, galon glacé pour le prix de 145 f., un devant ou garniture d’autel, moiré, tout soie, brodé or fin avec franges et glands, or mi-fin ? Cet objet réellement d’un bon goût a été donné par Mr l’abbé Legendre, vicaire, il coûte 150 fr.

Deux candélabres avec fleurs en porcellenne blanche, au prix de 55 f donnés par Mr l’abbé Legendre 45 f et sœur Sidonie Follain, institutrice. Quatre candélabres en pyramide avec fleurs en porcellenne.

 

1876 restauration des trois principales chapes noires. Un vieil ornement violet est reteint en noir et transformé en chasuble, avec bourse et autres accessoires. Restauration d’une chape blanche dont l’orfroi, chaperon et galons étaient usés (Fournisseur = Melle Peslin, Avranches).

 

1877 Achat d’une chape noire.

 

1879 Acquisition des statues du sacré Cœur et de N-D de Lourdes.

 

1889 Achat de deux petits candélabres dorés avec roses colorisées.

Envois de six beaux bouquets, à cette fin on achète également des globes.

 

1890 Achat d’une bannière pour les filles et d’une chape en drap d’or. Achat, à Villedieu du petit lustre du milieu de la nef. Travaux de réparations à l’intérieur de l’église depuis le chœur jusqu’à la tour par Mr Carmelino, plâtrier à Antrain. Don d’un thabor par Mr l’abbé Trincot ( ?).

 

1900 Achat de la statue de St Antoine de Padoue.

 

1902 Achat de la statue de St Michel

 

De la Séparation de l'Eglise et de l'Etat à nos jours

 

Livre paroissial (A.E.C.)

 

Après la mort de Monsieur l’abbé Bigrel, chanoine honoraire curé de Vessey, arrivée le vingt cinq janvier 1905 de Monsieur l’abbé Gauchet. A cette date il était vicaire à Vessey et fut nommé curé de la paroisse.

 

L’abbé David, curé de Vessey, début 1965, à l’occasion de la restauration du dallage de l’église, donne aux restes de l’abbé Bigrel, la sépulture qu’on a coutume d’accorder aux constructeurs d’une église. Pendant soixante ans il a reposé dans le cimetière de Vessey sur le côté sud du chœur de son église : ses ossements pieusement recueillis après exhumation reposent désormais au centre de l’avant chœur à l’intérieur de l’église à la construction de laquelle il avait employé ses forces et ses deniers.

 

L’abbé Gauchet décède en 1927. C’est Monsieur l’abbé Beuve qui lui succède.

Chape violette offerte et fournie par Houssard d ‘Avranches. Chape blanche offerte à l’église par Mme Vve Guérandel.

Achat d’un ornement noir et deux dalmatiques noires, une chape verte ( …), des burettes ordinaires (..)

Réparation du chapier et des parquets des deux sacristies.

 

1929 Achat d’un dais acheté chez Houssard.

Placement d’un nouveau Chemin de croix, fourni par Houssard (peinture sur cuivre). Enlèvement d’une partie des vieilles stalles et des bancs des marguilliers. Nouvelle table de communion, deux nouvelles stalles et six bancs pour enfants.

 

1934 Monsieur le curé, comptant sur la générosité de ses paroissiens, a fait remplacer les vitraux des trois fenêtres par de nouvelles verrières, qui représentent, au centre le Christ-Roi et la Vierge Reine, à gauche, du côté de l’Evangile, Saint Joachim et Sainte Anne ; à droite du côté de l’Epitre, Saint Tharcisius et Sainte Agnès. Les trois verrières géminées ont été fournies par la maison Antoine Bessac de Grenoble.

 

1939 Le 27 janvier, Monsieur le chanoine Simonne, vicaire général, archidiacre d’Avranches, informe Mr. Le curé que la chapelle Notre-Dame de Bon-Secours de Ballant, jusqu’alors propriété de Mademoiselle de Bacqueray, est devenue la propriété de l’association diocésaine de Coutances et par conséquent chapelle diocésaine.

 

1942 Arrivée de Monsieur l’abbé Lengronne succède à Monsieur l’abbé Jean

 

1946 Installation de Monsieur l’abbé René Girard.

 

De 1954 à 1973 Raymond David est curé de Vessey. Pendant ce temps ont été faits les travaux suivants :

Tous les enduits sont refaits. Tous les vitraux exceptés ceux du chœur. Enlèvement du maître autel pour le remplacer par un autel en granit (1966). Transferts des restes de l’abbé Bigrel dans l’église (1966). Restauration de la nef de l’église. Réinstallation de deux sacristies. Nouvelles portes en chêne et grande mosaïque de St Michel au fond del’église.

Chapelle de Ballant : restauration : seulement trois murs ont été gardés ; voûte et toitures refaites. Portail de granit ajouté.

 

 

Ivonne Papin-Dratisk - Josiane Pagnon (visites) / CAOA Manche / 2003