SAINT-JEAN-DES-CHAMPS

 

Eglises SAINT-JEAN-BAPTISTE, SAINT-LEGER et SAINT-URSIN

 

 

Abréviations

-          A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances

-          A.D.M. : Archives départementales de la Manche

-          C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche

-          C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)

-          V.A. : Visite archidiaconale

-          Clmh : Classé monument historique

-          Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques

-          S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et  de la Manche

-          M.R.U. : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme

-           

-           

 

Eglise SAINT-JEAN-BAPTISTE

 

Sources manuscrites

Archives diocésaines de Coutances (A.E.C.)

Conférences ecclésiastiques de 1866 et 1867

St-Jean-des-Champs, Dossier Paroissial, Livre Paroissial, cartulaire : copie des actes, rédigé par Roger André de la Paluelle, à la fin du 18e

Enquête sur l’état des églises, 1845

Archives Départementales de la Manche (ADM)

Archives paroissiales de St-Jean-des-Champs déposées aux ADM (300 J 174 : 2dossiers) : description des tables des fondations données par A. de La Palluelle (table carrée de 65 cm gravée sur cuivre en 1700 par C. Varlet avec les représentations du Christ, de saint Jean et saint-Jean-Baptiste) ; dossier concernant l'incendie de 1869 et la reconstruction ; Livre paroissial (1879-1901 et 1927-1936) ; dossier de correspondance concernant les vitraux

 

Sources imprimées

LE HERICHER, Avranchin Monumental et historique, t. II, 1846, p. 60-64

LE GRIN, A. « bénédiction de la grosse cloche de St Jean-des-Champs », dans la Revue de l’Avranchin, t.16, n°2, 1910, p. 125-127

SEGUIN, Jean, VIVIER, Emile. “ corpus des inscriptions tumulaires de l’Avranchin ”, dans la Revue de l’Avranchin, t. 23, n° 143, 1930 et t.XXI, n° 129, 1924, p. 64

SEGUIN, Jean, VIVIER, Emile. Les anciens fonts baptismaux du département de la Manche, 1941, p. 62

VIVIER, Emile. « St-Jean-des-Champs du XVIe siècle a la Révolution », dans Le Pays de Granville, série 4, n°1, 1948, p. 9-32 et suite p. 69-78

VIVIER, Emile. « Notes complémentaires sur St-Jean-des-Champs », dans la Revue de l’Avranchin, t.34, n° 188, 1948, p. 162-165

HULMEL L. « St-Jean-Des-Champs », dans la Revue de l’Avranchin, T. 34, n° 188, 1948, p.151-161

POUGHEOL, Jacques. Trésors d’art religieux de l’Avranchin, T. V de la « Statistique mobilière » d’Art de Basse-Normandie, 1966

GRITOT, P. « Les ensorcelées de St-Jean-des-Champs », p. 180-186, SD, origine ?

 

 

 

 

A. SOURCES MANUSCRITES

 

I. Ancien Régime

Dossier paroissial

 

Cartulaire

 

Roger André de La Paluelle a recopié les actes concernant St Jean-des-Champs à la fin du 18e

Curé en 1679, + 1710

Notice de J M Gouesse :

Bénit la grosse cloche le 27 oct. 1679 [Cf Le Grin]

A Clinchamps, en 1701, il reprend et achève les travaux engagés par Bidois, son prédécesseur, demandant à Vincent de La Vente de décorer les portes latérales du retable et boiseries du chœur et du sanctuaire.

Rouault, curé de St Pair : “ on le loue pour le rétablissement et la décoration de plusieurs églises… ”

1698, fait inhumer les petits enfants, morts en bas âge dans un cimetière spéciale

 

Curés [notice de E Vivier, au début du cartulaire ]:

Pierre Fontaine : 1445

Artault de Bartenay (ou Basterney) : 1496

Michel de Hericey : 1594

Jean Pierre : 1614

Isaac Lioult : 1621

Jean Vessal (ou Vesval ?) : 1643

Thomas Vuallem : 1673

Roger André de La Paluelle : 1660

Georges Duchâtel : 1702

J-B Duchâtel, son neveu : 1733

Jean-françois Yver : 1746

Jean Fontaine : 1747

Jean-louis Boëssel : 1777

Jean Dairou : 1805

 

II. De la Révolution à la Séparation de l’Eglise et de l’Etat

 

AD Manche, 300 J 174 (2 dossiers)

 

1er Dossier

Dossier relatif à la construction de l’église, 1871-77 (N°6)

Correspondance du curé, l’abbé Maillard

Inauguration de la chaire, la table de communion, la lampe, le jour de Noël 1876 (fonts baptismaux pas prêts)

Pose et vernissage de la balustrade et de la chaire par un ouvrier venu d’Angers

N°5, corresp / construction : 1870_79

Facture de E Houssard, brodeur, chasublier, Avranches, 1er mai 1889

«1 bannière satin blanc, brodé or fin application et guipé deux sujets doubles avec envoissures / 4 couronnes à double motif… » (793, 90 f)

lettre de Adolphe Havard fils, fonderie de cloches, Villedieu, à M de St Pierre, le 11 mars 1879 : « la nouvelle cloche sera prête pour le 26 mars 1879 », lettre pour proposer une inscription sur la cloche

copie du marché pour l’installation de Deux cloches en date du 8 mars 1879

une de 1000 k refondue, l’autre replacée

 

Evaluation approximative de l’immeuble de l’église et des objets détruits dans l’incendie du 13 au 14 août 1869

inventaire dressé par le maire et le curé

bancs et stalles ; 2 petits autels à ornementation de chêne sculpté, 2 grands autels avec tableaux dont un de prise ( ?) ; maître-autel avec boiserie, dorure, tableau et tabernacle ; vitraux et diverses fenêtres, chaire ; grille en fer du sanctuaire ; fonts baptismaux en pierre ancien style te petit bénitier en marbre ; 2 confessionnaux ; vielle horloge ; lutrin avec oiseau sculpté ; 2 cloches endommagées (la plus grosse fêlée et faussée dans sa chute (1200 f pour la remise en état) ; Christ en bois du transept ; sacristie  (armoire lambris et contretable) ; charpente en chêne de la sacristie, du chœur et des chapelles, de la nef et du clocher ; armature du clocher en bois de chêne ; lambris de la nef en sapin et châtaigner ; lambris du chœur et corniches de la nef et du chœur ; peinture du lambris et corniches, plafond des voûtes et de la sacristie ; aucun objet immobilier n’ a été sauvé

 

objets mobiliers détruits et  non assurés :

chemin de croix carton pierre avec cadre de  chêne sculpté, statues diverses de saints, st ciboire en argent, 6 chandeliers de maître autel, 3 lampes de sanctuaire de diverse grandeur, 1 croix d’exposition, 18 petits chandeliers, armoire de la sacristie ; livres ; canon d’autel ; burettes ; 1 encensoir ; linge divers ; 2 girandolles ;  4 reliquaires en bois doré ; ancien dais ; stalles, tabourets lutrins.

 

Objets mobiliers également non compris dans l’assurance et sauvés dans la sacristie :

Ornements d’église, chapes, croix de procession, 3 tabourets garnis en velours, …

Autres objets déposés chez M le curé : candélabres, dais, ostensoir

 

N° 7, Cahier de la fabrique, mémorial rédigé par le père Maillard, 1874-1879

Récit par M Maillard

1846-47

10 stalles dans le chœur de l’église

1850 : nouveaux bancs

1855 : corniche placée à la naissance du lambris, autour de la nef et du chœur

1857 : Houssard peint et dore le maître-autel

Lampe, chandeliers, croix d’autel  et de procession réargentés et dorés

Chemin de croix en carton pierre, les sujets étaient en relief et encadrés d’une espèce de niche de style gothique et faite en beau chêne sculpté

Après 1874

Listes des souscripteurs

PV bénédiction de la grosse cloche, 14 juillet 1879, Euphémie – Augustine (M Augustin Dubois, Mme Euphémie Mercier), fondue à Villedieu chez M Havard ; M et Mme Dubois ont donné 2 chasubles, l’une rouge, l’autre blanche avec étole et manipule et voile et une autre à filets et une nappe d’autel

Les diverses croix de cimetière avaient été mises de côté pour être replacées à leur 1ère place quand la construction serait finie

Bénédiction de la nouvelle église, copie du PV, 28 nov. 1875, par Mgr Bravard (M Louis de St Pierre, député de la Manche et maire) ; l’église est inachevée (reste à faire la chambre des cloches, la flèche)

Mobilier : vitraux posés aux deux chapelles du transept, dont l’un, ds la chap. de la Vierge, repr ND de Lourdes, 100 f, donné par les sœurs Chemin ( ? ) religieuses ; l’autre , chap. de St Joseph, respr. St J. (donné par Macé, Tardif, le curé, le vicaire, l’abbé Jacquet) 1000 f

3 vitraux du rond-point dans le sanctuaire (Dubois) « le sujet du milieu représentant la Résurrection, ne tardera pas à être brisé dans sa partie supérieure et sera remplacé peu après, aux frais de M et Mme Dubois, par un sujet mieux réussi, le Bon Pasteur ».

l’autel provisoire et son tabernacle en bois servent encore.

N° 7, p. 93

 

Dossier paroissial

 

Curés [notice de E Vivier, au début du cartulaire ]:

Léonor Mauviel : 1837

Pierre Maillard : 1874

 

Procès verbal concernant les Stes reliques exposées à la vénération des fidèles dans l’église de St Jean des Champs, 31 juillet 1806, Dairou étant succursaire

 

St Gaud (un doit [sic] apporté processionnellement du lieu où repose son corps

St Nicolas et St Sanson

St Jean-Baptiste

Bienheureux Thomas de Biville (de Barba et vestibus)

Ste Gabiani et ste Mageri ? martyrs)

Ste Victoire, Ste Caseri

Sépulcres de N. S. et de la Ste Vierge

Après avoir ouverts les paquets contenant les reliques, adressé par l’évêque,

“ nous avons bénite deux reliquaires propres et décents et nous y avons placés les saintes reliques…et nous les avons exposés sur le grand autel de la dite église à la vénération des fidèles ” deux pièces d’écriture en parchemin avec “ je soussigné André Roger de La Palluelle, bachelier en théologie, seigneur et patron de la Luzerne, curé de St Jean des Champs, attestons à tous, qu’il appartiendra  que ce sixième jour de 1683, par ordre de monseigneur l’illustrissime Charles François de Loménie de Brienne évêque de Coutances, j’ai mis dans le présent reliquaire…plusieurs reliques… ”

le second : le vicaire général de Gouyon de Matignon, lors de sa visite, le 30 août 1742, atteste que les reliquaires contiennent bien les reliques et le cachet de La Palluelle ; il change les reliquaires

ces derniers ont été remplacés par Dairou

 

lettre du 1/05/1807

Le succursaire de St Jean des champs à Mgr. l’évêque

“ nous manquons de toute espèce de linge, et qu’à l’exception d’une chasuble, tout ce que ns avons d’ornement st d’emprunt ou dû à ceux  qui les ont fournis ; que la tour à besoin de deux planchers, et la tour de l’église de réparation, puisque l’eau y tombe à plusieurs endroits. Déjà le plancher de la sacristie est défoncé à plusieurs place ; il pleut dans le chœur ” etc

 

 

27 février 1837 : Mr Dairou écrit au secrétaire de l’évêque au sujet des difficultés pour une cloche

16 juin 1662, lettre au sujet de l’établissement d’une chapelle ou oratoire dans le manoir de la [Contrie]

1664, permission de célébrer la messe dans cette nouvelle chapelle

1679, construction d’une nouvelle chapelle, enquête ordonnée, visite par Nicolas de Langles, curé de Bréhal

“ deux petites crédences de bois ornés conformément au dit autel qui sera orné d’une croix avec crucifix, une contretable,, de trois beaux tableaux pieux, lequel autel sera fourni de nappes … calice d’argent avec la patène, deux corporaux et purificatoires, palles [ ?] et chasubles de beau brocard rouge avec deux aubes, un beau damas avec franges pour faire un pavillon ou ciel suspendu au lambris de la dite chapelle , sur le dit autel, deus beaux missaux à l’usage romain avec deux ?, deux chandeliers de cuivre , deux petites burettes…ainsi qu’une grosse cloche ”

 

Pentecôte 1681, Confréries du T ST Sacrement et de son adoration perpétuelle

 

Conférence ecclésiastique

1789-1807

 

Jacques Danin, prêtre habitué (ancien vicaire), exilé à Jersey

Jean-Louis Boëssel, curé, nommé en 1777 par l’abbaye du Mont Saint-Michel qui avait le droit de présentation. Prête serment et tient lieu de maire pour prononcer les mariages. Se retire lors de l’interdiction du culte

Louis Boëssel, son frère, vicaire

l’abbé Hecquard, vicaire de 1792 à 1793

 

l’église :

“ L’église fut totalement dépouillée et dévastée : statues, autels, retable, tabernacle, tableaux, confessionnaux, fonts baptismaux, ornements et linge d’église, tout fut brisé, vendu ou brûlé. On porta l’impiété jusqu’à revêtir les ornements sacerdotaux et à parodier les cérémonies de l’église. Un certain Guérin, du bourg, laissa exposés, à la porte de sa maison les fonts baptismaux qu’il avait achetés et les faisait servir d’auge à ses porcs. Jean Julien Fontaine (...) vint un dimanche accompagné de plusieurs personnes pour abattre et briser la croix du cimetière et celles qui se trouvaient sur les chapelles et les pignons de l’église (...) ”

“ De trois cloches, on n’en put conserver qu’une. Sur trois calices, on ne put en soustraire qu’un qu’on parvint à cacher. Presque toutes les croix qui se trouvaient dans la paroisse furent brisées ou abattues ”

 

1807

 

Mr Ténébreu : d’abord desservant, il est curé en 1802, ne reste que 2 ou 3 mois

Jean-Louis Boëssel : 1802-1804

Jean Dairou : desservant provisoire en 1804, meurt en 1837

Jacquen Danin, desservant conjointement avec Mr Dairou jusqu’en 1805 ; après il est curé, meurt en 1806

Jacques-Philippe Herpin, meurt en 1812

 

L’église :

rendue au culte en 1804.

“ Mr Jugan, huissier à Granville rend le tabernacle qu’il avait acheté à Granville et qui était très beau. Michel Hamelin rendit également le lutrin qu’il avait acheté. Les fonts baptismaux furent aussi rendu. Thomas Légué rendit un beau calice, tout en argent, qu’il était parvenu à cacher ”

“ Mr Dairou au moyen de quête se procura du linge et des ornements ”

Réparations à l’église (somme de 800 francs grâce à la vente d’un arbre de cimetière)

 

1807-1822

Bouillon : vicaire

Desrocher : vicaire jusqu’en 1818

Martial Laurens : 1818

René François Leroy : 1819

 

Confrérie du St Sacrement et Adoration perpétuelle

L’église :

“ On fit d’assez grandes réparations à la couverture, de l’église de la sacristie, aux bancs ; on fit un très bel autel, un beau retable. Mr le curé se procura des livres, du linge, des chapes, des ornements (...) toutes ces dépenses forment une somme assez considérable, plus de 1000 francs qui a été payée au moyen de quête, des ressources de la fabrique et du prix de la vente d’arbres du cimetière ”

 

1822-1836

1828, Mission

“ pendant cette Mission, on établi le chemin de Croix et elle fut terminée par la plantation d’un beau calvaire ”

“ En 1871, on refondit la cloche qui ne pesait que 800 Kg et on en refit une du poids de 1040 kg ” on en refait une de 800 kg. Donnée par le vicaire. Une quête est faite pour le rembourser

“ on fit une belle chaire, deux autels des chapelles avec leur retable. On achète des chandeliers d’autels ” grâce aux quêtes et économies de la fabrique

 

1836-1853

 

Léonord-Louis Mauviel : 1837

Association pour la Propagation de la Foi

Mission prêchée par Mr Guesnon ; à cette occasion : “ On exposa la statue de la sainte vierge dans le choeur qui était entourée d’un cercle de lumière ”

 

L’église est agrandie de 7,50 m en longueur pour 4000 francs

Suit la liste des acquisitions de mobilier depuis 1843 (voir sur la CE)

 

1853-1862

missions et retraites prêchées par des jésuites

 

“ Voici, en outre, les ouvrages qui ont été faits dans l’église depuis 1843 jusqu’à ce jour :

 

2 beaux confessionnaux vernis (400 francs)

2 belles niches en bois de chêne sculpté en style gothique et colonnettes et vernies (450)

1 chemin de croix en bas-relief avec cadre en bon bois de chêne sculpté et colonnettes en gothique et bien vernies (1000)

Tout le lambris du chœur et de la nef peint à l’huile (440)

1 belle corniche autour de la nef et du chœur (140)

Les stalles du chœur faites à neuf et vernies (500)

 

Des vitraux en grisaille et à personnages (600)

 

L’autel, le tabernacle, les portes de la sacristie, les portes du chœur repeints et redorés, ainsi que le cadre du tableau (800)

Un appui de communion en fer (150)

2 barrières en fer pour le cimetière (545)

Tous les bancs qui n’étaient que de simples bancelles, remis à dossier (345)

 

En 1837 il se trouvait encore tout ce qui était absolument nécessaire pour le culte mais tous les ornements étaient vieux et de peu de valeur et même peu décents, à l’exception d’une chasuble et deux chapes

 

L’on a acheté une lampe, une croix d’exposition, un calice, un ostensoir de bronze haut de 32 pouces, et tout doré,

4 tuniques dont 2 noires, 12 chapes dont 4 noires, 6 chasubles, une bannière et plusieurs aubes (3000)

 

B. SOURCES IMPRIMEES

 

Résumés de la bibliographie

 

Référence à St-Jean-des-Champs dans la Semaine Religieuse

1905, 633

1911, 660, 717, 863

1912, 239

1931, 28

1932, 163

 

Lecanu, T. II, p. 281

 

Patronage appartenait à l’abbaye du Mont-St-Michel

Donation au Mont par Raoul de Bréhal, milieu XIe siècle

En 1119, litige entre évêque de Coutances et abbaye de St- au sujet du patronage

Eglise détruite par la foudre en 1873 ; première pierre nouvelle église, 24 avril 1874

 

Le Héricher, 1846

 

Croix ronde du cimetière, XII ou XIIIe

Baptistère ressemble à celui de St Léger, XVe siècle « avec leur base ronde élevée, portant une cuve brodée d’arabesques avec des anges aux ailes éployées sur quatre faces » [n’existe plus dans la nouvelle église / Seguin, Vivier, 1941]

XVIIIe : « quelques sculptures assez jolies, le panneau en zigzag de la porte méridionale, les stalles, le pupître sur lequel un ange est aux prises avec des serpents »

Une dalle est celle d’un du Chesne de la Conterie [n’existe plus dans la nouvelle église / Vivier, 1924]

Patronage : Le Mont-St-Michel

Manoir de st –Jean-des Champs ou château de Pont Roger ; reste un vieux colombier

L’abbaye du Mont avait beaucoup de droits et de biens en cette paroisse

 

Le Grin, 1910 / registres paroissiaux

 

27 octobre 1680 : bénédiction cloche (17 livres) par Roger André de La Paluelle

 

1709, 13 octobre, ornements fournis par « Messieurs les chevaliers de l’ordre de Malte suivant et conformément à l’ordonnance de Monsieur Douet archidiacre de Coutances »

remis au curé, Georges du Chastel (et autres) par Me Guillaume Duval conseiller adv. Du Roy en la Vicomté de Gavray et lieutenant du baillage de Villedieu porteur de procuration de Monseigneur le commandeur Bacheulliers receveur de l’ordre de Malte au grand prieuré de France. Le curé à payé le tiers du prix total de 65 livres et le sieur de Bacheuliers les 2 tiers, ainsi que 65 livres pour le tabernacle, le reste ayant été payé par le curé et les paroissiens :

«-  1 chasuble, 2 tuniques, 2 étoles, 3 manipules, 1 bourse, 1 voile, 3 chappes de damas de Flandre blanc garnies de galon d’or de Boulogne fillé sur soie

-          1 chasuble, 2 tuniques étolles, manipules, bourse voile et 2 chappes de camelot gauffré rouge cramoisy

-          1 chasuble, étolle manipule bourse viole et 1 chappe de camelot verd gauffré.

-          1 chasuble de suitte de camelot noir à croix blanche.

-          3 devant d’autel de camelot gauffré sçavoir 1 blanc, 1 rouge et 1 noir.

-          1 tabernacle »

 

1710, 22 mai : grosse cloche est fondue par Me Guillaume Souchon de Caen (1621 livres), parrain : M de Pontroger ; marraine : Delle Madeleine de la Motte, sa fille ; bénite par Jacques Blais, curé de St Ursin (etc.)

 

1732, 27 Juillet : bénédiction de la Chapelle de Pontroger appartenant au seigneur de Grimouville, par Jacques Lefebvre du Quesnoy, vicaire général (et autres…)

 

 

Vivier, 1948. Monographie sur la paroisse de St-Jean-Des-Champs

 

Contenu du cartulaire

Fiefs nobles :

8 colombiers à la veille de la Révolution, correspondant aux fiefs nobles, ne reste que celui de Pont-Roger ; énumère les possessions des fiefs

manoir de Pont-Roger, seul manoir a avoir été transformé en château

manoir de La Comterie (cf. la pierre tombale de Duchesne de la Comterie) passé au XVIIe siècle à Jacques Bois ; 1730, son fils, Olivier-François vend le domaine à Pierre Dancel qui le met en fermage (ne reste plus que la ferme)

manoir des vaux, famille Allain, 2e moitié XVIIe siècle, Nicolas Louvel

manoir de la Bidellière, fin XVIe, début XVIIe siècle, Louvel de Pontroger, 1625, Jean Payen, seigneur de St Sauveur.

 

P. 18, la vie religieuse

 

Droit de présentation : abbaye du Mont (donnée fin XIIe par Gilber Bacon (cf. HULMEL, 1948)

Liste des curés ; notice sur André de la Paluelle

P. 20 :

Tableau des obits et des messes de fondation, gravure sur plaque de cuivre (80 cm ; 60 cm) par G. Varlet. Face antérieure : Christ en Croix, Vierge et saint Jean, patrons de l’église ; face postérieure : vue du Mont, armoiries de Mgr Loménie de Brienne, de l’abbaye du Mont et de R-A. de La Paluelle

 

Succession des prêtres et vicaires

 

1679 et 1682 : travaux d’aménagement au presbytère, entrepris par le curé Boessel

ancienne église / Le Héricher. Mobilier détruit dans l’incendie de 1869

 

Dalle funéraire servant de seuil à une maison, celle de Clément Duchesne, sieur de la Tannerie, 1er élu de Coutances qui décéda en 1661 ?

 

Cloches [Cf Le Grin, 1910]

 

1482 : restauration d’un ancien calice d’argent [“ pour reffaire la calice d’argent vingt six soles ”]

1526 : Jean Allain offre un calice d’étain avec sa pâle, un ornement (aube, étole, amict, chasuble) et un missel

1589 : achat d’une « éviette » d’étain ; M Olivier Ruel offre un nouveau missel (/ comptes des trésoriers)

1709 : « collection des ornements sacerdotaux fut complètement renouvelée » [Cf Le Grin, 1910]

Inventaire de l’argenterie déposée au district en 1790 : « un calice avec sa platine, un soleil, une croix et un ostensoir » un calice est caché [Cf. la CE de 1866]

 

Discussion à propos de l’emplacement du banc seigneurial

 

3 Croix avant la Révolution : celle du cimetière à fût rond, Christ sculpté sur le croisillon, granit, base 17e ;

Croix au carrefour rte de la Haye-Granville et rte de Cérences-Genêts, base en poudingue, fût en granit court et rond ; doit être la Croix Danin (mentionnée dans un acte de 1495)

croix : croisement des routes « du vieux chemin Genest-Cérences et ancienne route royale, socle et croisillon très mutilé » avec Christ en pierre

 

Liste des trésoriers

 

Deux confréries : St Clément et St Sacrement ; St Clément, patron des marins, chapelle lui était dédiée au Moyen-Age à Carolles ; St Sacrement instituée le 26 mai 1681 par La Paluelle

1715 : Saint Scapulaire, établie à l’église du Mesnildrey, paroissiens de Saint Jean affiliés

 

(Suite)

« Vie sociale », nobles, ecclésiastiques…

détail des successions dans les seigneuries (p. 70-75)

mentionne un J. Lebuffe, maître maçon en 1456

 

Revue de l’Avranchin n° 188, 1948, notes complémentaires

Sur les Du Bois, Louvel de Lézeaux, De la Motte, Bricqueville, Touraine, Payen de la Granderie et Clamorgan

 

HULMEL, même références

Sur le patronage et les possessions, notamment les Bricqueville

 

 

 

 

 

SAINT-JEAN-DES-CHAMPS – église de Saint-Ursin

 

Sources manuscrites

Archives diocésaines de Coutances (A.E.C.)

Conférences ecclésiastiques de 1866 et 1867

Visites archidiaconales, diocèse de Coutances, archidiaconé de la Chrétienté, doyenné de St Pair, de 1674, f° 85, relevé manuscrit par JBL en 1994 (dossier St Ursin, Conservation des A.O.A.) sur la construction et l’aménagement du chœur en 1674 et visite de 1714

Enquête sur l’état des églises, 1845

St Ursin, Dossier paroissial et Livre paroissial contenant les notes historiques (notice historique dactylographiée sur le St Patron de la paroisse, St Ursin et notice manuscrite comportant une biblio sur le saint, dans le Livre paroissial, AEC, St Ursin)

Archives départementales de la Manche (A.D.M.)

ADM, 300 J 369. 1ère enveloppe : n°3, 5, 6, 7. 2ème enveloppe : n° 1 bis et 4

 

Sources imprimées

 

LE HERICHER, Avranchin Monumental et historique, t. II, 1846, p. 145-148

 

LECANU, abbé. Histoire du diocèse de Coutances et Avranches, t.II, 1877, p. 282

 

HULMEL, L. « Saint-Ursin », dans la Revue de l’Avranchin, t. 23, n° 142, 1930, p. 175-176

 

DAVID, A. Monseigneur St Ursin patron de Bourges et  de Lisieux, 1937, p. 52, « Saint Ursin, diocèse de Coutances »

 

POUGHEOL, Jacques. Trésors d’art religieux de l’Avranchin, tome V de la Statistique mobilière réalisée par Art de Basse-Normandie, 1966.

 

BLOUET, Léon, "Un tableau de l'abbaye de la Lucerne à Mortain", dans Art de Basse-Normandie, n° 2, 1956, p. 34.

 

LELEGARD, Marcel, dans Art de Basse-Normandie, n° 21, 1961, p. 34-35

 

 

  1. SOURCES MANUSCRITES

 

I – Ancien Régime

 

Gouesse AUP : transcription des visites archidiaconales de 1674 et 1714

 

1674. Visite archidiaconale

avant de résigner sa cure, Pierre Le Compte avait fait « rebâtir à neuf tout le chœur … avec une contretable à l’autel avec gradins, une sacristie derrière, calice custode et soleil d’argent, … 3 parements d’autels… restant à faire lambrisser le chœur et l’orner de bancs »

Relevé détaillé par JBL :

"Mre Pierre Le Compte, doctr. en théolog. ci-devant curé a donné une remise de sa cure entre les mains du présentateur Sr de Mesnydrey, estant de présent chanoine de Saint Honoré à Paris ; et lequel durant la gestion de sa cure a fait rebastir de neuf tout le cœur de lad. Eglise, à l'aide du seigneur et patron de lad. Paroisse, avec une contretable à l'autel avec les gradins, une sacristie derrière….restant à faire lambrisser le cœur et l'orner de bancs de telle façon qu'il leur plaira" (visite 1674, f° 85 V°)

 

1714. on travaille à dorer (redorer ?) le tabernacle (détérioré par la poussière,) du grand autel. « on dispose et prépare la contretable qui y est, très belle, pour y appliquer les couleurs qu’il conviendra afin de la rendre fort belle ; et on étoffera en même temps les deux grandes images des côtés ».

 

II . De la Révolution à la Séparation de l’Eglise et de l’Etat

 

Conférences ecclésiastiques de 1866 et 1867

 

1789-1801

curés :

Guichard : depuis 1764

Jacques Charles Rabasse

Nicolas Guillaume Pinot : 1805-1828

 

L’église :

“ Sur les cloches que possédait l’église de Saint Ursin, deux furent portées à Avranches. Pour sauver les vases sacrés et pour les soustraire à l’impiété des révolutionnaires, Le Bréton de la Locherie ( ?) Les avaient caché dans le cimetière ; il y avait aussi caché la croix. Les révolutionnaires furieux, le soupçonnant, en sa qualité de custos, le menacèrent de mort, s’il ne leur livrait ses objets ; intimidé et craignant qu’ils ne fassent mettre à exécution leur sanguinaire menace, il leur indiqua le lieu où tout était caché ”

Le presbytère est vendu : il est démoli et ses matériaux sont vendus

L’église est rendue au culte en 1800

“ Mr Pinot travailla de tout son pouvoir à lui procurer les choses nécessaires. Aidés des paroissiens et de Mr de St Léger (…) ”

1826 : début de la “ construction du haut de l’église à partir de la tour ”

 

1807-1822

 

Inventaire du mobilier au 7 avril 1811 :

1 chaire à prêcher

1 confessionnal

1 ostensoir en cuivre argenté

1 custode en cuivre argenté

1 ciboire en cuivre argenté

1 autre ciboire plus petit, à l’usage des malades en cuivre argenté

3 vases en argent pour les Stes Huiles

1 calice en cuivre argenté dans le plus mauvais état

1 autre calice neuf, dont la coupe et la patène en argent et le pied en cuivre argenté

1 croix de procession en cuivre argenté, avec son bâton de même matière [il ajoute plus loin] donné par Mr Pinot, curé

1 autre croix en cuivre et le bâton en bois

1 mauvais encensoir en cuivre

1 bénitier en cuivre

1 navette en cuivre

4 chandeliers en cuivre

2 clochettes de procession en métal et 1 petite pour le chœur

2 petites girandoles en cuivre

1 bannière en damas cramoisi

2 chasubles blanches, 2 vertes, 2 violettes, 2 rouges, 1 noire, toutes très antiques et passées

1 chape encore assez belle, 1 violette très ancienne et très mauvaise, 1 noire dans le plus mauvais état

4 mauvaises tuniques dont 2 noires et 2 vertes

1 dais en cuir peint

3 mauvaises aubes en bâtiste

8 nappes d’autel dont 2 Encore bonne et 6 très mauvaises

2 corporaux dont un en bâtiste, assez bon, et l’autre en toile usée

12 purificatoires

3 manuterges

1 pupitre en bois

1 graduel usé, 1 autre neuf, 1 antiphonaire, 1 missel, 3 processionnaux

1 tronc fermant à 3 clefs

1 armoire à plusieurs tiroirs et dont deux volets ferment à clef

1 lanterne pour le saint viatique

3 mauvais tabourets et 1 neuf

1 rituel, 1 livre pour l’office des morts

27 bancelles

1 échelle pour monter à la tour

1 cloche nouvellement fondue, pesant de sept à huit cent livres

1 drap mortuaire donné par Mr Pinot “ peu avant de mourir ”

 

1822-1836

 

Curé : Mr Etienne Béatrix, de 1828 à 1840

“ il s’occupa du haut de l’église dont la construction, commencée en 1826, n’était pas encore terminée, de sa décoration, de son ameublement et le 6 octobre 1830, il fit lui-même la bénédiction du chœur de l’église et de la partie nouvellement construite ”

“ En 1833, il érigea le chemin de la Croix et en 1834, la confrérie du Sacré Cœur

 

1836-1853

 

Le 17 août 1837, le curé, Mr Béatrix, acquiert pour la paroisse les reliques de St Clair et de St Marcouf

 

Mr Paul Souffrant, curé : 1841-1854

“ Par ses soins l’arcade a été faite, 1 superbe calice et un magnifique ostensoir ont été achetés. C’est lui qui a donné à St Ursin la parcelle de la Vraie Croix qu’elle possède ”

1846 : l’église de St Léger est érigée en succursale de St Ursin

 

1853-1862

 

Mr Pierre Lorin : curé de

Il érige une archiconfrérie du St Cœur de Marie qu’il agrégea à celle de ND des Victoires à Paris en 1854 et 1856

Une Mission est prêchée par Mrs Renouf et Guisdon (?)

A cette occasion, “ Mr de St Léger fit planter, à ses frais, un calvaire sur sa propriété ”

Construction des murs du cimetière. “ l’église est blanchie, les autels et les stalles peints, les retables des petits autels faits, la statue de la Vierge donnée par lui [le curé], celle de St Joseph, par Mr l’abbé de Longueville, le confessionnal a été refait en partie, les bancs des femmes faits en entier ainsi que l’escalier de la chaire et la porte ”

“ deux aubes, deux tuniques noires, 1 chasuble et 3 chapes de couleur jaune, imitant le drap d’or, des aubes pour les Enfants de chœur, des rochets et une bannière ont été achetés ”

“ Mr de St Léger qui avait donné (…) six chandeliers argentés pour l’autel de la Vierge (…)”

1859-1862 : construction du presbytère

[suite dans le Livre Paroissial]

 

Dossier paroissial (AEC)

 

Références à St-Ursin dans la Semaine Religieuse

1907, 236

1911, 661

1912, 30, 63, 240

 

Extrait du registre de la fabrique, 1821

 

“ Réparation de la couverture, des murs du cimetière ; blanchissage et raccommodage du linge de l’église ; achat de chaux pour remonter la croix du cimetière ; réparation du vitrage ; achat d’un ciboire et d’une custode d’argent (180) ; contribution à l’achat d’une chape noire (20) ”

 
Enquête sur l’état des églises, 1845

 

“ Il faudrait pour une plus grande décence du culte que l’on construisit une sacristie au nord et que le maître autel fut poussé jusque contre le pignon est du mur. On peut évaluer cette dépense à environ 2300 f ”

 

Livre paroissial

 

M Lefranc, nommé à St Ursin en Juillet 1877

Fait réparer les ornements, achète du linge

Fait confectionner : soutanes noires et surplis à petites manches avec dentelles pour le maître de cérémonie et les deux thuriféraires, les soutanes rouges avec les jolis petits surplis brodés à petites manches avec parements brodés et transparents rouges, des barrettes rouges avec pourtours ( ?) et filets jaunes, des barrettes rouges pour les quatre enfants de chœur, des rochets souples pour les dimanches ordinaires [etc]

Fait don de quatre chapes blanches obtenues d’une famille ( ?)

Fait réparer d’une manière convenable les vieux ornements

Achat d’une bannière en velours rouge, pour laquelle toute la paroisse à contribuer

Lustres ; oriflammes donnés par une famille pour orner l’église les jours de fête ; d’autres pour la Ste Enfance ; 1 petite bannière avec les images de marie Immaculée et St louis de Gonzague

1886 : fait restaurer autel St Joseph, tombeau du maître-autel, retable, fait nettoyer tableau et colonnes ; dorer encadrement des portes de la sacristie ; fait clore la sacristie et peindre la cloison à l’int. de la sacristie et orner à l’int. de l’église ; fait placer les reliquaires où ils sont actuellement ; fait peindre les meubles de la sacristie

1890 : fait compléter le travail de décoration du maître-autel, polychromer toutes les statues, restaurer la chapelle de la Vierge et polychromer les murs int. des deux chap. ; placer au bas de l’église les statues de St Etienne et St Sébastien qu’il a fait aussi polychromer ; tous les candélabres ont été achetés par lui, excepté deux grands qu’il a fait redorer.

 

ADM 300 J 369

 

N° 3. Erection de chemin de croix, privilèges, fêtes 

 

1833

12 / 03 : concession d’autel privilégié de la Ste Vierge par Dupont-Poursat

18 / 06 : autorisation d’érection de chemin de Croix ; 11 août, PV d’érection de chemin de Croix

7 / 12 : autorisation érection confrérie du Sacré-Coeur par l’évêque

 

1839 / 18 juillet : permission de célébrer la fête de St Clair : procession et station à l’église de St pair

1867 / 29 / 8 : autorisation érection de chemin de Croix par Robiou

1896 / 12 / 11 : autorisation de transfert des fêtes de St Josaphat et Silvestre par Mgr Germain

1903 / 10 / 11 : autorisation de transfert de la fête de l’archi-basilique du St Sauveur par Mgr

P Guérard

 

III. De la Séparation de l’Eglise et de l’Etat à nos jours

 

Livre Paroissial

 

David A., Monseigneur St Ursin patron de Bourges et de Lisieux, 1937

p. 52, Saint Ursin, diocèse de Coutances

« Saint Ursin au diocèse de Coutances est patron d’une seule paroisse » l’église « possède une statue du St patron. Le 9 novembre, fête de St Mathurin, on fait seulement mémoire de Saint Ursin, au diocèse de Coutances"

 

14 mai 1931 : fête du 5e centenaire de Ste Jeanne d’Arc, bénédiction d’une statue en terre cuite, modèle de Besqueut et inauguration de 2 paques en mémoire de 2 curés de St U, confesseurs, inscription des deux plaques de marbre, placées dans l’église sous le tableau donné en 1893 par le colonel de Génie et Mme Augier, à la mémoire de Guichard (1763-1791) et Guillaume Pinot (de la Revolution à 1828).

 

Notice historique dactylographiée sur le St Patron de la paroisse, St Ursin

Notice manuscrite comportant une biblio sur St Ursin

 

Note sur la famille de St léger : César de la Broise (1777-1806), appelé monsieur de St Léger, « termina le château de Lauguivière ( ?) commencé peu avant la Révolution et s’occupa avec Mr le curé à l’époque de la réfection de l’église, tout le chœur fut refait »

 

ADM 300 J 369

 

N° 5, registres de comptes

 

1945, 18 novembre, statue de St Ursin

1947, 10 mars, statue de St Michel

1947, 10 mars, vitrail du portail ; pendant toute l’année 1947, dons pour les vitraux et pour les stations du chemin de Croix

décembre, bancs du chœur

1948, vente d’une croix de cimetière

15 sept, restauration des fonts baptismaux

octobre, parements pour la statue de St Michel, Joseph, la Vierge et ?

1950, réparation des vitraux abîmés par le vent

 

Factures et reçus

 

HOUSSARD, ouvrier d’art, ornements et ameublements d’église à Avranches, février 1931, pour la réparation de 2 ornements rouges, 2 vielles chasubles

 

LEBON, Emile, sculpture et menuiserie, Avranches, 5 févr. 1931, façon et fourniture de 4 bancs

 

HEURTAUX, atelier électrochimique, fabrique spéciale d’ornements d’église en cuivre doré et argenté, Villedieu, 12 sept 1930, « pour avoir reverni doré solidement au feu une petite lampe de sanctuaire à 6 lumières ; réparé les chaînes remis des crochets neufs ; un grand candélabre à double couronne réparé, refait une monture et nettoyé ; un encensoir réargenté solidement ; fourniture d’une lampe à essence rouge de 60 centilitres (…) ; une navette réargentée ; un goupillon, un manche en bois, réargenté, 3 pointes de chandelier réparés »

 

Lettre du curé qui sollicite un paroissien pour payer la restauration par M Lecellier, menuisier à La Haye P, 28 / 12 / 1951 : « l’église de Saint Ursin vient de subir une très importante restauration. Les degrés et tout un côté du maître-autel (…) ont dû être remis à neuf »

 

LEBAILLIF, A, menuiserie charpente, Saint Ursin, 15 décembre 1939, pour le montage des vitraux

 

HOUSSARD et fils, 5 août 1940, pour les soutanes des enfants de chœur

 

CAZES-BONNETON, Le PUY-en-Velay, 22 12 1930, pour la statue de Jeanne d’Arc, 144 F, « statue d’André BESQUET (salon de 1912), 1,50 m, terre cuite, armature en fer, manteau patiné, fleur de lys or, chairs peintes »

 

APPERE, A., Avranches, peinture et décoration, vitrerie, 18 mai 1939, devis et facture pour la restauration de l’église : nettoyage de la voûte, maître-autel, retable, fond du mur, lavage de l’or et 3 couches de peinture ; murs : nettoyage et 2 couches de blanc gélatineux teinté (ton pierre de Caen), chapelles et transept à l’huile

 

LEBAILLIF, A. menuiserie, charpente, Granville, juin 1939, réparation du décembre (sic)

Id. 17 juillet 39, modification de la chaire (enlèvement de la porte du dessus), transformation de l’escalier (raccord de marche, pose d’une patte de scellement pour soutenir la tête de la chaire, pose d’une rampe, moulures,…) ; réparation de l’autel de St Joseph (reconsolidation du dessous de l’autel, façon et pose des moulures)

 

N° 6, travaux à l’église et statue de Jeanne D’Arc

 

14 mai 1931, érection statue de Jeanne D’Arc, fête à l’occasion du centenaire (description de la cérémonie –représentation théâtrale- Cf. aussi un article dans l’Opinion, 23 mai 1931)

carte postale « souvenir de la bénédiction de la cloche, St Ursin la 30 mai 1901 », photo de l’intérieur de l’église et de la cloche

 

facture des porte-chapes, Industries artistiques de l’ouest, L. ANDRE et fils, Angers, 31 janvier 1931

 

Lettre de Cazes-Bonneton à propos de la commande d’une colonne pour la statue « modèle de style romain », 1,40 m, terre cuite ton pierre

 

N° 7, correspondances concernant les reliques

Lettre de demande d’obtention d’une relique de St Ursin, 13 nov 1947, adressée à l’évêque de Bourges ; « on lui confie les enfants malades »

Lettre, 19 avril 1948 ( ?) du curé de Cour St Maurice (Douls), concernant l’envoi d’une relique de St Ursin provenant de la châsse du saint, conservée à la cathédrale de Besançon

1948, authentique de la relique, Mgr Couvard

 

N° 1bis (2ème enveloppe) registres de délibérations la fabrique, 1839-1906

1854, 24 mars, autorisation érection chemin de croix

 

N° 4 (2ème enveloppe) factures pour travaux

LE SELLIER, fils, La Haye-P, peinture et vitrerie, vitraux pour église : reçu pour réparation des vitraux, 1893

 

B.     SOURCES IMPRIMEES

 

Résumés de la bibliographie

 

Le Héricher, 1846

 

Portail roman ; peu d’objets anciens :

-          tombe d’Eustache Le Mercier, patron de Granville, St Ursin, Mesnil-Drey, St Léger, + 1733, avec écusson constellé de 6 lunes et 6 étoiles

-          tableau du baptême de Clovis par St Eloi, provenant de la Lucerne

-          statues mutilées reléguées dans la sacristie

-          statue de st Clair « d’une pensée très naïve

dans le cimetière, croix polygonale et tonnelle, reste du jardin de l’ancien presbytère, qui sert aux reposoirs et aux processions

Logis de la Sanguinière « bâti récemment sur l’emplacement d’un manoir », M de la Broise de St Léger ; avant, les Le Mercier ; avant, les du Homme

Au 14e : les de la Mouche

1165, Robert du Mont échange avec G de St Jean et lui donna St Ursin

1283 : le Mont acquit des rentes en Saint Ursin de Thomas Le Roy, seigneur de la Pommeraye

en 1152, G de St Jean avait donné à la Lucerne une partie des terres de Saint-Ursin

 ___________________________________________________________________________

 

Eglise SAINT-LEGER

 

Sources manuscrites:

Archives diocésaines de Coutances (A.E.C.)

Conférences ecclésiastiques de 1866 et 1867

St Léger, dossier paroissial

Enquête sur l’état des églises, 1845

Archives départementales de la Manche (A.D.M.)

ADM, 300 J 362 (rien concernant le mobilier)

 

Sources imprimées :

 

Le Héricher, Edouard. Avranchin monumental et historique, t. 2, 1846, p. 103-107

LECANU, abbé. Histoire du diocèse de Coutances et Avranches, T.II, 1877, p. 282.

VIVIER, Emile, SEGUIN, Jean. Les anciens fonts baptismaux du département de la Manche, 1941, p.59-60

GERVILLE DE, Ch. « Château de St Léger », Mémoires de la Soc. Des Ant. de Normandie, t. IV, 1827-28, p. 83-84 [ sur les seigneurs de St Léger]

VIVIER, Emile. « famille Larcheveque », dans le Pays de Granville, 1950, p. 8-11

 

Bulletin paroissial, relais de Vellefaux, U.P. de Rioz, “ la voix de Ste Anne et de St Léger ”, dir Louis Vogel, n° 6, mars 1995, exemplaire dans le dossier P. aux AEC [sur le st patron, histoire, vocables, églises…concerne toute la France]

 

 

  1. SOURCES MANUSCRITES

 

Conférence ecclésiastiques de 1866 et 1867

1789 – 1807

 

Mr l’abbé Alexandre de Peronne (curé) : 1782-1828

Mr Jean Lecoupé, Nicolas Guérard, Albert-Nicolas-Louis Le Roussel (prêtres résidants)

1800 (fête du St Sacrement) : l’église “ de St Léger fut l’une des premières ouvertes ”

La paroisse dépend de St Ursin

"L'église de St Léger eut peu à souffrir des dévastations généralement commises à cette époque; mais elle fut dépouillée des objets précieux qu'elle contenait. Les vases sacrés disparurent ainsi que deux croix en argent, les ornements et les vêtements sacerdotaux. Elle possédait trois cloches, dont deux furent envoyées au chef lieu du district, à Avranches. Les reliques de la vraie croix furent soustraites à la profanation par Mr l'abbé Jean Lecoupé et conservées chez son père, alors Maire de la commune, qui les rendit plus tard à la commune.

La croix du cimetière fut abattue et brisée à coups de barre de fer ; mais après la Révolution, le maire de la commune la releva à ses frais".

 

1807-1862

“ L’église était dans un état déplorable et dépourvue de presque tous les objets nécessaires au culte : cependant tous les paroissiens rivalisèrent de zèle

1829 : Mr l’abbé Leroux ; “ il fut forcé d’abandonner St Léger en 1835 pour se retirer à St Ursin (…). A son départ il crut pouvoir enlever tous les objets du culte aussi bien que ceux de décoration qui avaient été donnés [par les paroissiens] sur ses sollicitations, sous prétexte qu’il y avait contribué plus que personne, et que les paroissiens n’avaient pas rempli les promesses relatives à son traitement. Par suite de ce dépouillement légeien ( ?), St léger se retrouva dans la même situation qu’auparavant

1835 : M. Guilbert, desservant

1846 : l’église est érigée en succursale

M. Turgot Daugers est nommé curé titulaire

“ l’église (…) fut bientôt, grâce à la générosité des habitants munie des objets nécessaires et passablement ornée, chaque famille s’empressa de contribuer à cette bonne œuvre ”

1846 : réfection du lambris

Le cimetière est nivelé ; construction de murs autour

 

Dossier paroissial

 

Références à Saint-Léger dans la Semaine Religieuse

1905, 53

1912, 85, 239

 

1885 : bénédiction de la cloche

 

Enquête sur l’état des églises, 1845

“ l’église de St Léger est en assez bon état d’entretien. elle est suffisante pour la population ”

Presbytère : “ quelques changements dans la distribution ”

 

B. Sources imprimées

 

Résumé de la bibliographie

Le Héricher, 1846

 

Réf. à Baillet, vie de St Léger

 

« le baptistère, en calcaire de Caen, a al forme d’une pyxide ou St Ciboire. Sur sa base sont sculptés des diables, sur son fût octogone est brodée une ceinture de feuilles de vigne, l’arbre mystique. Le fût s’élargit en une cuvette, aux quatre angles de laquelle sont suspendus des anges, qui ont probablement tenu des croix »

décrit le retable en albâtre de la Passion

le dais « est en cuir [de Cordoue], fleuri de dorures » il le date du XIIe [disparu]

« bénitier qui se rapproche du genre du baptistère »

tableau, « la crèche de Bethléem : dans le ciel dans anges bouffis soutiennent une croix ; aux côtés sont st Jude et St Charles, en pied. Deux bustes, l’un d’une femme tenant une épée, l’autre d’un homme, y représentent dit-on, le peintre et sa femme», provenant de La Lucerne

 

patrons : les seigneurs de st Léger

 

Seguin, Vivier, 1941

 

« entre les mains des anges, se trouve une cavité. D’après Le Héricher, cette cavité devait servir à porter des croix ; nous pensons plutôt qu’on devait y mettre des cierges, car on ne s’explique pas comment les croix eussent été mobiles (…). Le socle est carré, mais dans les angles abattus sont sculptés des animaux, dont l’un est un lion, l’autre un éléphant…Le Héricher y a vu des diables( ?) »

datent du XVe, pierre calcaire polychromée. « cette forme de calice va devenir fréquente à l’époque suivante »

 

Vivier, 1950

 

Familles nobles :

Les Le Mercier, les de la Broise

Fief de Saint Léger et St Ursin, Mesnildrey et une partie de Granville = seigneurie de St Ursin ; en 1570, passe des du Homme aux Lemercier, puis, après 1739, aux de la Broise

Autres familles ; manoir de la Vaucelles appartenant aux Le Roussel

Curés , à partir du milieu XVIIe

Pierre Lechevalier : curé en 1677, meurt entre 1692 et 1695, a laissé un testament : en faveur de l’église, il donne ses livres et bréviaires et 20 livres pour l’achat d’une chape noire

Claude Foulon, curé de 1722 à 1732, donne à sa mort « 200 livres au trésor, un calice d’argent doré intérieurement et sa patène, une croix d’argent, et toute une collection d’ornements (3 chasubles, 2 chapes, 2 tuniques en camelot fin et tapisserie noire, 1 chasuble de brocart de couleur et 1 chasuble de camelot noire) »

 

 

Recherches Elisabeth Raffray, pour les A.O.A. de la Manche 10/1999