SAINT-JEAN-DES-CHAMPS
Eglises SAINT-JEAN-BAPTISTE, SAINT-LEGER et
SAINT-URSIN
Abréviations
- A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances
- A.D.M. : Archives départementales de la Manche
- C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche
- C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)
- V.A. : Visite archidiaconale
- Clmh : Classé monument historique
- Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
- S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et de la Manche
- M.R.U. : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme
-
-
Eglise SAINT-JEAN-BAPTISTE
Archives
diocésaines de Coutances (A.E.C.)
Conférences
ecclésiastiques de 1866 et 1867
St-Jean-des-Champs,
Dossier Paroissial, Livre Paroissial, cartulaire : copie des actes, rédigé
par Roger André de
Enquête
sur l’état des églises, 1845
Archives
Départementales de
Archives
paroissiales de St-Jean-des-Champs déposées aux ADM (300 J 174 : 2dossiers) :
description des tables des fondations données par A. de
Sources imprimées
LE
HERICHER, Avranchin Monumental et historique, t. II, 1846, p. 60-64
LE GRIN, A.
« bénédiction de la grosse cloche de St Jean-des-Champs », dans
SEGUIN, Jean, VIVIER, Emile.
“ corpus des inscriptions tumulaires de
l’Avranchin ”, dans
SEGUIN, Jean, VIVIER, Emile. Les
anciens fonts baptismaux du département de
VIVIER, Emile.
« St-Jean-des-Champs du XVIe siècle a
VIVIER, Emile. « Notes
complémentaires sur St-Jean-des-Champs », dans
HULMEL L.
« St-Jean-Des-Champs », dans
POUGHEOL, Jacques. Trésors
d’art religieux de l’Avranchin, T. V de la « Statistique mobilière »
d’Art de Basse-Normandie, 1966
GRITOT, P. « Les
ensorcelées de St-Jean-des-Champs », p. 180-186, SD, origine ?
A. SOURCES MANUSCRITES
I. Ancien Régime
Dossier paroissial
Roger
André de
Curé en 1679, + 1710
Notice
de J M Gouesse :
Bénit la grosse cloche le 27 oct. 1679 [Cf Le Grin]
A Clinchamps, en 1701, il reprend et achève les travaux
engagés par Bidois, son prédécesseur, demandant à
Vincent de
Rouault,
curé de St Pair : “ on le loue pour le rétablissement et la
décoration de plusieurs églises… ”
1698,
fait inhumer les petits enfants, morts en bas âge dans un cimetière spéciale
Pierre
Fontaine : 1445
Artault de Bartenay (ou Basterney) : 1496
Michel de Hericey :
1594
Jean Pierre : 1614
Isaac Lioult :
1621
Jean Vessal
(ou Vesval ?) : 1643
Thomas Vuallem :
1673
Roger André de
Georges Duchâtel : 1702
J-B Duchâtel, son
neveu : 1733
Jean-françois Yver : 1746
Jean Fontaine : 1747
Jean-louis Boëssel : 1777
Jean Dairou :
1805
II. De
AD Manche, 300 J 174 (2 dossiers)
1er
Dossier
Dossier
relatif à la construction de l’église, 1871-77 (N°6)
Correspondance
du curé, l’abbé Maillard
Inauguration
de la chaire, la table de communion, la lampe, le jour de Noël 1876 (fonts
baptismaux pas prêts)
Pose
et vernissage de la balustrade et de la chaire par un ouvrier venu d’Angers
Facture
de E Houssard, brodeur, chasublier, Avranches, 1er
mai 1889
«1 bannière
satin blanc, brodé or fin application et guipé deux sujets doubles avec envoissures / 4 couronnes à double motif… » (793,
lettre de
Adolphe Havard fils, fonderie de cloches,
Villedieu, à M de St Pierre, le 11 mars 1879 :
« la nouvelle cloche sera prête pour le 26 mars 1879 », lettre pour
proposer une inscription sur la cloche
copie du
marché pour l’installation de Deux cloches en date du 8 mars 1879
une de
1000 k refondue, l’autre replacée
inventaire dressé par le maire et le curé
bancs
et stalles ; 2 petits autels à ornementation de chêne sculpté, 2 grands
autels avec tableaux dont un de prise ( ?) ; maître-autel avec
boiserie, dorure, tableau et tabernacle ; vitraux et diverses fenêtres,
chaire ; grille en fer du sanctuaire ; fonts baptismaux en pierre
ancien style te petit bénitier en marbre ; 2 confessionnaux ; vielle
horloge ; lutrin avec oiseau sculpté ; 2 cloches endommagées (la plus
grosse fêlée et faussée dans sa chute (
objets
mobiliers détruits et non assurés :
chemin de
croix carton pierre avec cadre de chêne
sculpté, statues diverses de saints, st ciboire en argent, 6 chandeliers de
maître autel, 3 lampes de sanctuaire de diverse grandeur, 1 croix d’exposition,
18 petits chandeliers, armoire de la sacristie ; livres ; canon
d’autel ; burettes ; 1 encensoir ; linge divers ; 2 girandolles ; 4
reliquaires en bois doré ; ancien dais ; stalles, tabourets lutrins.
Objets
mobiliers également non compris dans l’assurance et sauvés dans la
sacristie :
Ornements
d’église, chapes, croix de procession, 3 tabourets garnis en velours, …
Autres
objets déposés chez M le curé : candélabres, dais, ostensoir
N° 7, Cahier de la fabrique, mémorial
rédigé par le père Maillard, 1874-1879
Récit
par M Maillard
1846-47
10
stalles dans le chœur de l’église
1850 :
nouveaux bancs
1855 :
corniche placée à la naissance du lambris, autour de la nef et du chœur
1857 :
Houssard peint et dore le maître-autel
Lampe,
chandeliers, croix d’autel et de
procession réargentés et dorés
Chemin
de croix en carton pierre, les sujets étaient en relief et encadrés d’une
espèce de niche de style gothique et faite en beau chêne sculpté
Après
1874
Listes
des souscripteurs
PV
bénédiction de la grosse cloche, 14 juillet 1879, Euphémie
– Augustine (M Augustin Dubois, Mme Euphémie
Mercier), fondue à Villedieu chez M Havard ; M et Mme Dubois ont donné 2 chasubles, l’une
rouge, l’autre blanche avec étole et manipule et voile et une autre à filets et
une nappe d’autel
Les
diverses croix de cimetière avaient été mises de côté pour être replacées à
leur 1ère place quand la construction serait finie
Bénédiction
de la nouvelle église, copie du PV, 28 nov. 1875, par Mgr Bravard
(M Louis de St Pierre, député de
Mobilier :
vitraux posés aux deux chapelles du transept, dont l’un, ds
la chap. de
3
vitraux du rond-point dans le sanctuaire (Dubois) « le sujet du milieu
représentant
l’autel
provisoire et son tabernacle en bois servent encore.
N°
7, p. 93
Dossier paroissial
Léonor Mauviel :
1837
Pierre Maillard : 1874
Procès
verbal concernant les Stes reliques exposées à la vénération des fidèles dans
l’église de St Jean des Champs, 31 juillet 1806, Dairou
étant succursaire
St Gaud (un doit [sic] apporté processionnellement du
lieu où repose son corps
St
Nicolas et St Sanson
St
Jean-Baptiste
Bienheureux
Thomas de Biville (de Barba et vestibus)
Ste
Gabiani et ste Mageri ? martyrs)
Ste
Victoire, Ste Caseri
Sépulcres
de N. S. et de
Après
avoir ouverts les paquets contenant les reliques, adressé par l’évêque,
“ nous
avons bénite deux reliquaires propres et décents et nous y avons placés les saintes
reliques…et nous les avons exposés sur le grand autel de la dite église à la
vénération des fidèles ” deux pièces d’écriture en parchemin avec
“ je soussigné André Roger de
le
second : le vicaire général de Gouyon de
Matignon, lors de sa visite, le 30 août 1742, atteste que les reliquaires
contiennent bien les reliques et le cachet de
ces
derniers ont été remplacés par Dairou
lettre du 1/05/1807
Le
succursaire de St Jean des champs à Mgr. l’évêque
“ nous manquons de toute espèce de linge, et qu’à l’exception
d’une chasuble, tout ce que ns avons d’ornement st d’emprunt ou dû à ceux qui les ont fournis ; que la tour à
besoin de deux planchers, et la tour de l’église de réparation, puisque l’eau y
tombe à plusieurs endroits. Déjà le plancher de la sacristie est défoncé à
plusieurs place ; il pleut dans le chœur ” etc
27
février 1837 : Mr Dairou écrit au secrétaire de
l’évêque au sujet des difficultés pour une cloche
16
juin 1662, lettre au sujet de l’établissement d’une chapelle ou oratoire dans
le manoir de la [Contrie]
1664, permission de célébrer la messe dans cette
nouvelle chapelle
1679,
construction d’une nouvelle chapelle, enquête ordonnée, visite par
Nicolas de Langles, curé de Bréhal
“ deux
petites crédences de bois ornés conformément au dit autel qui sera orné d’une
croix avec crucifix, une contretable,, de trois beaux
tableaux pieux, lequel autel sera fourni de nappes … calice d’argent avec la
patène, deux corporaux et purificatoires, palles [ ?] et chasubles de beau
brocard rouge avec deux aubes, un beau damas avec franges pour faire un
pavillon ou ciel suspendu au lambris de la dite chapelle , sur le dit autel,
deus beaux missaux à l’usage romain avec deux ?,
deux chandeliers de cuivre , deux petites burettes…ainsi qu’une grosse
cloche ”
Pentecôte
1681, Confréries du T ST Sacrement et de son adoration perpétuelle
1789-1807
Jacques Danin, prêtre
habitué (ancien vicaire), exilé à Jersey
Jean-Louis
Boëssel, curé, nommé en 1777 par l’abbaye du Mont
Saint-Michel qui avait le droit de présentation. Prête serment et tient lieu de
maire pour prononcer les mariages. Se retire lors de l’interdiction du culte
Louis
Boëssel, son frère, vicaire
l’abbé Hecquard, vicaire de 1792 à 1793
l’église :
“ L’église
fut totalement dépouillée et dévastée : statues, autels, retable, tabernacle,
tableaux, confessionnaux, fonts baptismaux, ornements et linge d’église, tout
fut brisé, vendu ou brûlé. On porta l’impiété jusqu’à revêtir les ornements
sacerdotaux et à parodier les cérémonies de l’église. Un certain Guérin, du
bourg, laissa exposés, à la porte de sa maison les fonts baptismaux qu’il avait
achetés et les faisait servir d’auge à ses porcs. Jean Julien Fontaine (...)
vint un dimanche accompagné de plusieurs personnes pour abattre et briser la
croix du cimetière et celles qui se trouvaient sur les chapelles et les pignons
de l’église (...) ”
“ De trois cloches, on
n’en put conserver qu’une. Sur trois calices, on ne put en soustraire qu’un
qu’on parvint à cacher. Presque toutes les croix qui se trouvaient dans la
paroisse furent brisées ou abattues ”
1807
Mr
Ténébreu : d’abord desservant, il est curé en 1802,
ne reste que 2 ou 3 mois
Jean-Louis Boëssel :
1802-1804
Jean
Dairou : desservant provisoire en 1804, meurt en 1837
Jacquen Danin, desservant conjointement avec Mr Dairou
jusqu’en 1805 ; après il est curé, meurt en 1806
Jacques-Philippe
Herpin, meurt en 1812
L’église :
rendue au
culte en 1804.
“ Mr
Jugan, huissier à Granville rend le tabernacle qu’il avait acheté à Granville
et qui était très beau. Michel Hamelin rendit également le lutrin qu’il avait
acheté. Les fonts baptismaux furent aussi rendu.
Thomas Légué rendit un beau calice, tout en argent, qu’il était parvenu à
cacher ”
“ Mr Dairou au moyen de
quête se procura du linge et des ornements ”
Réparations
à l’église (somme de 800 francs grâce à la vente d’un arbre de cimetière)
1807-1822
Bouillon
: vicaire
Desrocher
: vicaire jusqu’en 1818
Martial
Laurens : 1818
René
François Leroy : 1819
Confrérie du St Sacrement et Adoration perpétuelle
L’église :
“ On
fit d’assez grandes réparations à la couverture, de l’église de la sacristie,
aux bancs ; on fit un très bel autel, un beau retable. Mr le curé se procura
des livres, du linge, des chapes, des ornements (...) toutes ces dépenses
forment une somme assez considérable, plus de 1000 francs qui a été payée au
moyen de quête, des ressources de la fabrique et du prix de la vente d’arbres
du cimetière ”
1822-1836
1828,
Mission
“ pendant cette Mission, on établi le chemin de Croix et elle
fut terminée par la plantation d’un beau calvaire ”
“ En
1871, on refondit la cloche qui ne pesait que
“ on fit une belle chaire, deux autels des chapelles avec leur
retable. On achète des chandeliers d’autels ” grâce aux quêtes et
économies de la fabrique
1836-1853
Léonord-Louis Mauviel : 1837
Association
pour
Mission
prêchée par Mr Guesnon ; à cette occasion : “ On
exposa la statue de la sainte vierge dans le choeur qui était entourée d’un
cercle de lumière ”
L’église est agrandie de
Suit
la liste des acquisitions de mobilier depuis 1843 (voir sur
1853-1862
missions
et retraites prêchées par des jésuites
“ Voici,
en outre, les ouvrages qui ont été faits dans l’église depuis 1843 jusqu’à ce
jour :
2
beaux confessionnaux vernis (400 francs)
2
belles niches en bois de chêne sculpté en style gothique et colonnettes et
vernies (450)
1
chemin de croix en bas-relief avec cadre en bon bois de chêne sculpté et
colonnettes en gothique et bien vernies (1000)
Tout
le lambris du chœur et de la nef peint à l’huile (440)
1
belle corniche autour de la nef et du chœur (140)
Les
stalles du chœur faites à neuf et vernies (500)
Des
vitraux en grisaille et à personnages (600)
L’autel,
le tabernacle, les portes de la sacristie, les portes du chœur repeints et
redorés, ainsi que le cadre du tableau (800)
Un
appui de communion en fer (150)
2
barrières en fer pour le cimetière (545)
Tous
les bancs qui n’étaient que de simples bancelles, remis à dossier (345)
En
1837 il se trouvait encore tout ce qui était absolument nécessaire pour le
culte mais tous les ornements étaient vieux et de peu de valeur et même peu
décents, à l’exception d’une chasuble et deux chapes
L’on
a acheté une lampe, une croix d’exposition, un calice, un ostensoir de bronze
haut de
4
tuniques dont 2 noires, 12 chapes dont 4 noires, 6 chasubles, une bannière et
plusieurs aubes (3000)
B. SOURCES IMPRIMEES
Résumés de la bibliographie
Référence à St-Jean-des-Champs dans
1905, 633
1911, 660, 717, 863
1912, 239
1931, 28
1932, 163
Patronage appartenait à
l’abbaye du Mont-St-Michel
Donation au Mont par Raoul de
Bréhal, milieu XIe siècle
En 1119, litige entre évêque
de Coutances et abbaye de St-Lô au sujet du patronage
Eglise détruite par la foudre
en 1873 ; première pierre nouvelle église, 24 avril 1874
Croix
ronde du cimetière, XII ou XIIIe
Baptistère
ressemble à celui de St Léger, XVe siècle « avec leur base
ronde élevée, portant une cuve brodée d’arabesques avec des anges aux ailes
éployées sur quatre faces » [n’existe plus dans la nouvelle église /
Seguin, Vivier, 1941]
XVIIIe :
« quelques sculptures assez jolies, le panneau en zigzag de la porte
méridionale, les stalles, le pupître sur lequel un
ange est aux prises avec des serpents »
Une
dalle est celle d’un du Chesne de
Patronage :
Le Mont-St-Michel
Manoir
de st –Jean-des Champs ou château de Pont Roger ; reste un vieux colombier
L’abbaye
du Mont avait beaucoup de droits et de biens en cette paroisse
27
octobre 1680 : bénédiction cloche (
1709, 13 octobre, ornements fournis
par « Messieurs les chevaliers de l’ordre de Malte suivant et conformément
à l’ordonnance de Monsieur Douet archidiacre de
Coutances »
remis au
curé, Georges du Chastel (et autres) par Me Guillaume Duval conseiller adv. Du
Roy en
«- 1 chasuble, 2 tuniques, 2 étoles, 3 manipules,
1 bourse, 1 voile, 3 chappes de damas de Flandre
blanc garnies de galon d’or de Boulogne fillé sur
soie
-
1 chasuble, 2
tuniques étolles, manipules, bourse voile et 2 chappes de camelot gauffré rouge cramoisy
-
1 chasuble, étolle manipule bourse viole et 1 chappe
de camelot verd gauffré.
-
1 chasuble de suitte de camelot noir à croix blanche.
-
3 devant d’autel
de camelot gauffré sçavoir
1 blanc, 1 rouge et 1 noir.
-
1
tabernacle »
1710,
22 mai : grosse cloche est fondue par Me Guillaume Souchon de Caen (
1732,
27 Juillet : bénédiction de
Vivier, 1948. Monographie sur la paroisse de
St-Jean-Des-Champs
Fiefs
nobles :
8
colombiers à la veille de
manoir de
Pont-Roger, seul manoir a avoir été transformé en château
manoir
de
manoir
des vaux, famille Allain, 2e moitié XVIIe siècle, Nicolas
Louvel
manoir
de
Droit
de présentation : abbaye du Mont (donnée fin XIIe par Gilber Bacon (cf. HULMEL, 1948)
Liste
des curés ; notice sur André de
P.
20 :
Tableau
des obits et des messes de fondation,
gravure sur plaque de cuivre (80 cm ;
Succession
des prêtres et vicaires
1679
et 1682 : travaux d’aménagement au presbytère, entrepris par le curé Boessel
ancienne
église / Le Héricher. Mobilier détruit dans
l’incendie de 1869
Dalle
funéraire servant de seuil à une
maison, celle de Clément Duchesne, sieur de
Cloches
[Cf Le Grin, 1910]
1482 : restauration d’un ancien calice d’argent
[“ pour reffaire la calice d’argent vingt six
soles ”]
1526 : Jean Allain offre un
calice d’étain avec sa pâle, un ornement (aube, étole, amict, chasuble) et un
missel
1589 : achat d’une « éviette » d’étain ; M Olivier Ruel offre un
nouveau missel (/ comptes des trésoriers)
1709 :
« collection des ornements sacerdotaux fut complètement renouvelée »
[Cf Le Grin, 1910]
Inventaire
de l’argenterie déposée au district en 1790 : « un calice avec
sa platine, un soleil, une croix et un ostensoir » un calice est caché [Cf.
Discussion
à propos de l’emplacement du banc seigneurial
3
Croix avant
Croix
au carrefour rte de
croix :
croisement des routes « du vieux chemin Genest-Cérences
et ancienne route royale, socle et croisillon très mutilé » avec Christ en
pierre
Liste
des trésoriers
Deux
confréries : St Clément et St Sacrement ; St Clément, patron des marins, chapelle lui était dédiée au Moyen-Age à Carolles ; St
Sacrement instituée le 26 mai 1681 par
1715 :
Saint Scapulaire, établie à l’église du Mesnildrey,
paroissiens de Saint Jean affiliés
(Suite)
« Vie
sociale », nobles, ecclésiastiques…
détail des
successions dans les seigneuries (p. 70-75)
mentionne
un J. Lebuffe, maître maçon en 1456
Sur
les Du Bois, Louvel de Lézeaux, De
HULMEL,
même références
Sur
le patronage et les possessions, notamment les Bricqueville
Sources
manuscrites
Archives
diocésaines de Coutances (A.E.C.)
Conférences ecclésiastiques de 1866 et 1867
Visites archidiaconales,
diocèse de Coutances, archidiaconé de
Enquête sur l’état des églises, 1845
St
Ursin, Dossier paroissial et Livre paroissial
contenant les notes historiques (notice historique dactylographiée sur le St
Patron de la paroisse, St Ursin et notice manuscrite
comportant une biblio sur le saint, dans le Livre paroissial, AEC, St Ursin)
Archives
départementales de
ADM,
300 J 369. 1ère enveloppe : n°3, 5, 6, 7. 2ème
enveloppe : n° 1 bis et 4
LE HERICHER, Avranchin Monumental et historique,
t. II, 1846, p. 145-148
LECANU, abbé. Histoire du diocèse de Coutances et
Avranches, t.II, 1877, p. 282
DAVID,
A. Monseigneur
St Ursin patron de Bourges et de Lisieux, 1937, p. 52, « Saint Ursin, diocèse de Coutances »
POUGHEOL,
Jacques. Trésors d’art religieux de l’Avranchin, tome V de
BLOUET,
Léon, "Un tableau de l'abbaye de
LELEGARD,
Marcel, dans Art de Basse-Normandie, n° 21, 1961, p. 34-35
I –
Ancien Régime
Gouesse AUP :
transcription des visites archidiaconales de 1674 et
1714
1674. Visite archidiaconale
avant de
résigner sa cure, Pierre Le Compte avait fait « rebâtir à neuf tout le
chœur … avec une contretable à l’autel avec gradins,
une sacristie derrière, calice custode et soleil d’argent, … 3 parements
d’autels… restant à faire lambrisser le chœur et l’orner de bancs »
Relevé
détaillé par JBL :
"Mre Pierre Le Compte, doctr. en théolog. ci-devant
curé a donné une remise de sa cure entre les mains du présentateur Sr de Mesnydrey, estant de présent
chanoine de Saint Honoré à Paris ; et lequel durant la gestion de sa cure a
fait rebastir de neuf tout le cœur de lad. Eglise, à
l'aide du seigneur et patron de lad. Paroisse, avec une contretable
à l'autel avec les gradins, une sacristie derrière….restant à faire lambrisser
le cœur et l'orner de bancs de telle façon qu'il leur plaira" (visite
1674, f° 85 V°)
1714. on travaille à dorer (redorer ?) le tabernacle (détérioré par la
poussière,) du grand autel. « on dispose et
prépare la contretable qui y est, très belle, pour y
appliquer les couleurs qu’il conviendra afin de la rendre fort belle ; et
on étoffera en même temps les deux grandes images des côtés ».
II . De
Conférences ecclésiastiques de 1866 et
1867
1789-1801
curés
:
Guichard : depuis 1764
Jacques
Charles Rabasse
Nicolas
Guillaume Pinot : 1805-1828
L’église :
“ Sur
les cloches que possédait l’église de Saint Ursin,
deux furent portées à Avranches. Pour sauver les vases sacrés et pour les
soustraire à l’impiété des révolutionnaires, Le Bréton
de
Le presbytère est vendu : il est démoli et ses
matériaux sont vendus
L’église
est rendue au culte en 1800
“ Mr
Pinot travailla de tout son pouvoir à lui procurer les choses nécessaires.
Aidés des paroissiens et de Mr de St Léger (…) ”
1826 : début de la “ construction du haut de
l’église à partir de la tour ”
1807-1822
Inventaire du mobilier au 7 avril 1811 :
1
chaire à prêcher
1
confessionnal
1
ostensoir en cuivre argenté
1 custode en cuivre argenté
1 ciboire en cuivre argenté
1 autre ciboire plus petit, à
l’usage des malades en cuivre argenté
3 vases en argent pour les
Stes Huiles
1 calice en cuivre argenté
dans le plus mauvais état
1 autre calice neuf, dont la
coupe et la patène en argent et le pied en cuivre argenté
1 croix de procession en
cuivre argenté, avec son bâton de même matière [il ajoute plus loin] donné par
Mr Pinot, curé
1 autre croix en cuivre et le
bâton en bois
1 mauvais encensoir en cuivre
1 bénitier en cuivre
1 navette en cuivre
4 chandeliers en cuivre
2 clochettes de procession en
métal et 1 petite pour le chœur
2 petites girandoles en
cuivre
1 bannière en damas cramoisi
2 chasubles blanches, 2
vertes, 2 violettes, 2 rouges, 1 noire, toutes très antiques et passées
1 chape encore assez belle, 1
violette très ancienne et très mauvaise, 1 noire dans le plus mauvais état
4 mauvaises tuniques dont 2
noires et 2 vertes
1 dais en cuir peint
3 mauvaises aubes en bâtiste
8 nappes d’autel dont 2
Encore bonne et 6 très mauvaises
2 corporaux dont un en bâtiste, assez bon, et l’autre en toile usée
12 purificatoires
3 manuterges
1 pupitre en bois
1 graduel usé, 1 autre neuf,
1 antiphonaire, 1 missel, 3 processionnaux
1
tronc fermant à 3 clefs
1 armoire à plusieurs tiroirs
et dont deux volets ferment à clef
1 lanterne pour le saint
viatique
3 mauvais tabourets et 1 neuf
1 rituel,
27 bancelles
1 échelle pour monter à la
tour
1 cloche nouvellement fondue,
pesant de sept à huit cent livres
1 drap mortuaire donné par Mr
Pinot “ peu avant de mourir ”
1822-1836
Curé :
Mr Etienne Béatrix, de 1828 à 1840
“ il s’occupa du haut de l’église dont la construction,
commencée en 1826, n’était pas encore terminée, de sa décoration, de son
ameublement et le 6 octobre 1830, il fit lui-même la bénédiction du chœur de
l’église et de la partie nouvellement construite ”
“ En
1833, il érigea le chemin de
1836-1853
Mr Paul Souffrant, curé : 1841-1854
“ Par
ses soins l’arcade a été faite, 1 superbe calice et un magnifique
ostensoir ont été achetés. C’est lui qui a donné à St Ursin la parcelle de
1846 :
l’église de St Léger est érigée en succursale de St Ursin
1853-1862
Mr Pierre Lorin : curé de
Il
érige une archiconfrérie du St Cœur de Marie qu’il agrégea à celle de ND des
Victoires à Paris en 1854 et 1856
Une
Mission est prêchée par Mrs Renouf et Guisdon (?)
A
cette occasion, “ Mr de St Léger fit planter, à ses frais, un calvaire sur
sa propriété ”
Construction
des murs du cimetière. “ l’église est
blanchie, les autels et les stalles peints, les retables des petits autels
faits, la statue de
“ deux
aubes, deux tuniques noires, 1 chasuble et 3 chapes de couleur jaune, imitant
le drap d’or, des aubes pour les Enfants de chœur, des rochets et une bannière
ont été achetés ”
“ Mr
de St Léger qui avait donné (…) six chandeliers argentés pour l’autel de
1859-1862 :
construction du presbytère
[suite dans le Livre Paroissial]
1907,
236
1911,
661
1912,
30, 63, 240
Extrait du registre de la fabrique, 1821
“ Réparation
de la couverture, des murs du cimetière ; blanchissage et raccommodage du
linge de l’église ; achat de chaux pour remonter la croix du
cimetière ; réparation du vitrage ; achat d’un ciboire et d’une
custode d’argent (180) ; contribution à l’achat d’une chape noire
(20) ”
“ Il
faudrait pour une plus grande décence du culte que l’on construisit une
sacristie au nord et que le maître autel fut poussé jusque contre le pignon est
du mur. On peut évaluer cette dépense à environ 2300 f ”
Livre paroissial
M Lefranc, nommé à St Ursin en Juillet 1877
Fait
réparer les ornements, achète du linge
Fait
confectionner : soutanes noires et surplis à petites manches avec
dentelles pour le maître de cérémonie et les deux thuriféraires, les soutanes
rouges avec les jolis petits surplis brodés à petites manches avec parements
brodés et transparents rouges, des barrettes rouges avec pourtours ( ?) et
filets jaunes, des barrettes rouges pour les quatre enfants de chœur, des
rochets souples pour les dimanches ordinaires [etc]
Fait
don de quatre chapes blanches obtenues d’une famille ( ?)
Fait
réparer d’une manière convenable les vieux ornements
Achat
d’une bannière en velours rouge, pour laquelle toute la paroisse à contribuer
Lustres ; oriflammes donnés par une famille pour orner
l’église les jours de fête ; d’autres pour
1886 : fait restaurer autel St Joseph, tombeau du maître-autel,
retable, fait nettoyer tableau et colonnes ; dorer encadrement des portes
de la sacristie ; fait clore la sacristie et peindre la cloison à l’int. de la sacristie et orner à l’int. de
l’église ; fait placer les reliquaires où ils sont actuellement ;
fait peindre les meubles de la sacristie
1890 : fait compléter le travail de décoration du maître-autel, polychromer toutes les statues, restaurer la chapelle de
ADM 300 J
369
N°
3. Erection de chemin de croix, privilèges, fêtes
1833
12
/ 03 : concession d’autel privilégié de
18
/ 06 : autorisation d’érection de chemin de Croix ; 11 août, PV
d’érection de chemin de Croix
7
/ 12 : autorisation érection confrérie du Sacré-Coeur par l’évêque
1839 / 18 juillet : permission de célébrer la fête de St Clair :
procession et station à l’église de St pair
1867 / 29 / 8 : autorisation érection de chemin de Croix par Robiou
1896
/ 12 / 11 : autorisation de transfert des fêtes de St Josaphat et
Silvestre par Mgr Germain
1903
/ 10 / 11 : autorisation de transfert de la fête de l’archi-basilique du
St Sauveur par Mgr
P
Guérard
III. De
David A., Monseigneur St Ursin patron de Bourges et de
Lisieux, 1937
p.
52, Saint Ursin, diocèse de Coutances
« Saint
Ursin au diocèse de Coutances est patron d’une seule
paroisse » l’église « possède une statue du St patron. Le 9 novembre,
fête de St Mathurin, on fait seulement mémoire de Saint Ursin,
au diocèse de Coutances"
14 mai 1931 : fête du 5e centenaire de Ste Jeanne
d’Arc, bénédiction d’une statue en terre cuite, modèle de Besqueut
et inauguration de 2 paques en mémoire de 2 curés de St U, confesseurs,
inscription des deux plaques de marbre, placées dans l’église sous le tableau
donné en 1893 par le colonel de Génie et Mme Augier, à la mémoire de Guichard
(1763-1791) et Guillaume Pinot (de
Notice
historique dactylographiée sur le St Patron de la paroisse, St Ursin
Notice
manuscrite comportant une biblio sur St Ursin
Note
sur la famille de St léger : César de
ADM 300 J
369
1945, 18 novembre, statue de St Ursin
1947, 10 mars, statue de St Michel
1947, 10 mars, vitrail du portail ; pendant toute l’année 1947, dons
pour les vitraux et pour les stations du chemin de Croix
décembre,
bancs du chœur
1948,
vente d’une croix de cimetière
15
sept, restauration des fonts baptismaux
octobre,
parements pour la statue de St Michel, Joseph,
1950,
réparation des vitraux abîmés par le vent
HOUSSARD,
ouvrier d’art, ornements et ameublements d’église à Avranches, février 1931,
pour la réparation de 2 ornements rouges, 2 vielles chasubles
LEBON,
Emile, sculpture et menuiserie, Avranches, 5 févr. 1931, façon et fourniture de
4 bancs
HEURTAUX,
atelier électrochimique, fabrique spéciale d’ornements d’église en cuivre doré
et argenté, Villedieu, 12 sept 1930, « pour
avoir reverni doré solidement au feu une petite lampe de sanctuaire à 6
lumières ; réparé les chaînes remis des crochets neufs ; un grand
candélabre à double couronne réparé, refait une monture et nettoyé ; un
encensoir réargenté solidement ; fourniture d’une lampe à essence rouge de
60 centilitres (…) ; une navette réargentée ; un goupillon, un manche
en bois, réargenté, 3 pointes de chandelier réparés »
Lettre
du curé qui sollicite un paroissien pour payer la restauration par M Lecellier, menuisier à
LEBAILLIF,
A, menuiserie charpente, Saint Ursin, 15 décembre
1939, pour le montage des vitraux
HOUSSARD
et fils, 5 août 1940, pour les soutanes des enfants de chœur
CAZES-BONNETON,
Le PUY-en-Velay, 22 12 1930, pour la
statue de Jeanne d’Arc,
APPERE,
A., Avranches, peinture et décoration, vitrerie, 18 mai 1939, devis et facture
pour la restauration de l’église : nettoyage de la voûte, maître-autel,
retable, fond du mur, lavage de l’or et 3 couches de peinture ; murs :
nettoyage et 2 couches de blanc gélatineux teinté (ton pierre de Caen),
chapelles et transept à l’huile
LEBAILLIF,
A. menuiserie, charpente, Granville, juin 1939, réparation du décembre (sic)
Id.
17 juillet 39, modification de la chaire (enlèvement de la porte du dessus),
transformation de l’escalier (raccord de marche, pose d’une patte de scellement
pour soutenir la tête de la chaire, pose d’une rampe, moulures,…) ;
réparation de l’autel de St Joseph (reconsolidation du dessous de l’autel,
façon et pose des moulures)
14
mai 1931, érection statue de
Jeanne D’Arc, fête à l’occasion du centenaire (description de la cérémonie
–représentation théâtrale- Cf. aussi un article dans l’Opinion, 23 mai 1931)
carte
postale « souvenir de la bénédiction de la cloche, St Ursin
la 30 mai 1901 », photo de l’intérieur de l’église et de la cloche
facture
des porte-chapes, Industries artistiques de l’ouest, L. ANDRE et fils, Angers,
31 janvier 1931
Lettre
de Cazes-Bonneton à propos de la commande d’une
colonne pour la statue « modèle de style romain »,
1948,
authentique de la relique, Mgr Couvard
N°
1bis (2ème enveloppe) registres de délibérations la fabrique,
1839-1906
1854, 24 mars, autorisation érection chemin de croix
N°
4 (2ème enveloppe) factures pour travaux
LE
SELLIER, fils,
B.
SOURCES IMPRIMEES
Résumés de la bibliographie
Le Héricher,
1846
Portail
roman ; peu d’objets anciens :
-
tombe d’Eustache
Le Mercier, patron de Granville, St Ursin,
Mesnil-Drey, St Léger, + 1733, avec écusson constellé de 6 lunes et 6 étoiles
-
tableau du
baptême de Clovis par St Eloi, provenant de
-
statues mutilées
reléguées dans la sacristie
-
statue de st
Clair « d’une pensée très naïve
dans le cimetière, croix polygonale et tonnelle, reste du
jardin de l’ancien presbytère, qui sert aux reposoirs et aux processions
Logis de
Au 14e :
les de
1165, Robert du Mont
échange avec G de St Jean et lui donna St Ursin
1283 : le Mont acquit
des rentes en Saint Ursin de Thomas Le Roy, seigneur
de
en
___________________________________________________________________________
Sources manuscrites:
Archives
diocésaines de Coutances (A.E.C.)
Conférences
ecclésiastiques de 1866 et 1867
St
Léger, dossier paroissial
Enquête sur l’état des églises, 1845
Archives
départementales de
ADM,
300 J 362 (rien concernant le mobilier)
Le Héricher, Edouard. Avranchin monumental et historique,
t. 2, 1846, p. 103-107
LECANU, abbé. Histoire du diocèse de Coutances et
Avranches, T.II, 1877, p. 282.
VIVIER, Emile, SEGUIN, Jean. Les anciens fonts baptismaux du
département de
GERVILLE
DE, Ch. « Château de St Léger », Mémoires de
VIVIER,
Emile. « famille Larcheveque »,
dans le Pays de Granville, 1950, p. 8-11
Bulletin
paroissial, relais de Vellefaux,
U.P. de Rioz, “ la voix de Ste Anne et de St Léger ”, dir Louis Vogel, n° 6, mars 1995, exemplaire dans le
dossier P. aux AEC [sur le st patron, histoire, vocables, églises…concerne
toute
1789 – 1807
Mr l’abbé Alexandre de Peronne
(curé) : 1782-1828
Mr
Jean Lecoupé, Nicolas Guérard,
Albert-Nicolas-Louis Le Roussel (prêtres résidants)
1800 (fête
du St Sacrement) : l’église “ de St Léger fut l’une des premières
ouvertes ”
La
paroisse dépend de St Ursin
"L'église
de St Léger eut peu à souffrir des dévastations généralement commises à cette
époque; mais elle fut dépouillée des objets précieux qu'elle contenait. Les
vases sacrés disparurent ainsi que deux croix en argent, les ornements et les
vêtements sacerdotaux. Elle possédait trois cloches, dont deux furent envoyées
au chef lieu du district, à Avranches. Les reliques de la vraie croix furent
soustraites à la profanation par Mr l'abbé Jean Lecoupé
et conservées chez son père, alors Maire de la commune, qui les rendit plus
tard à la commune.
La
croix du cimetière fut abattue et brisée à coups de barre de fer ; mais après
1807-1862
“ L’église
était dans un état déplorable et dépourvue de presque tous les objets
nécessaires au culte : cependant tous les paroissiens rivalisèrent de zèle
1829 :
Mr l’abbé Leroux ; “ il fut forcé d’abandonner St Léger en 1835 pour
se retirer à St Ursin (…). A son départ il crut
pouvoir enlever tous les objets du culte aussi bien que ceux de décoration qui
avaient été donnés [par les paroissiens] sur ses sollicitations, sous prétexte
qu’il y avait contribué plus que personne, et que les paroissiens n’avaient pas
rempli les promesses relatives à son traitement. Par suite de ce dépouillement légeien ( ?), St léger se retrouva dans la même
situation qu’auparavant
1835 :
M. Guilbert, desservant
1846 :
l’église est érigée en succursale
M.
Turgot Daugers est nommé curé titulaire
“ l’église (…) fut bientôt, grâce à la générosité des
habitants munie des objets nécessaires et passablement ornée, chaque famille
s’empressa de contribuer à cette bonne œuvre ”
1846 :
réfection du lambris
Le
cimetière est nivelé ; construction de murs autour
Références à Saint-Léger dans
1905, 53
1912, 85, 239
1885 : bénédiction de la
cloche
Enquête sur l’état des
églises, 1845
“ l’église
de St Léger est en assez bon état d’entretien. elle est suffisante pour la
population ”
Presbytère :
“ quelques changements dans la distribution ”
B. Sources
imprimées
Résumé de la bibliographie
Le Héricher,
1846
Réf.
à Baillet, vie de St Léger
« le baptistère, en calcaire de Caen, a al forme d’une pyxide
ou St Ciboire. Sur sa base sont sculptés des diables, sur son fût octogone est
brodée une ceinture de feuilles de vigne, l’arbre mystique. Le fût s’élargit en
une cuvette, aux quatre angles de laquelle sont suspendus des anges, qui ont
probablement tenu des croix »
décrit le
retable en albâtre de
le dais
« est en cuir [de Cordoue], fleuri de dorures » il le date du XIIe
[disparu]
« bénitier qui se rapproche du genre du baptistère »
tableau,
« la crèche de Bethléem : dans le ciel dans anges bouffis soutiennent
une croix ; aux côtés sont st Jude et St Charles, en pied. Deux bustes,
l’un d’une femme tenant une épée, l’autre d’un homme, y représentent dit-on, le
peintre et sa femme», provenant de
patrons :
les seigneurs de st Léger
Seguin, Vivier, 1941
« entre les mains des anges, se trouve une cavité. D’après Le Héricher, cette cavité devait servir à porter des
croix ; nous pensons plutôt qu’on devait y mettre des cierges, car on ne
s’explique pas comment les croix eussent été mobiles (…). Le socle est carré,
mais dans les angles abattus sont sculptés des animaux, dont l’un est un lion,
l’autre un éléphant…Le Héricher y a vu des
diables( ?) »
datent du
XVe, pierre calcaire polychromée. « cette forme
de calice va devenir fréquente à l’époque suivante »
Vivier, 1950
Familles
nobles :
Les
Le Mercier, les de
Fief
de Saint Léger et St Ursin, Mesnildrey
et une partie de Granville = seigneurie de St Ursin ;
en 1570, passe des du Homme aux Lemercier, puis, après 1739, aux de
Autres
familles ; manoir de
Curés , à
partir du milieu XVIIe
Pierre
Lechevalier : curé en 1677, meurt entre 1692 et
Claude
Foulon, curé de 1722 à 1732, donne à sa mort « 200 livres au trésor, un
calice d’argent doré intérieurement et sa patène, une croix d’argent, et toute
une collection d’ornements (3 chasubles, 2 chapes, 2 tuniques en camelot fin et
tapisserie noire, 1 chasuble de brocart de couleur et 1 chasuble de camelot
noire) »
Recherches Elisabeth Raffray,
pour les A.O.A. de la Manche 10/1999