SAINT-AUBIN-DES-PREAUX
FICHIER DOCUMENTAIRE
Eglise Saint-Aubin
Abréviations
-
A.E.C. : Archives
ecclésiastiques de Coutances
-
A.D.M. : Archives
départementales de la Manche
-
C.A.O.A. :
Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche
-
C.E. conférence
ecclésiastique (suivi de la date)
-
V.A. : Visites
archidiaconales
-
Clmh : Classé
monument historique
-
Ismh : Inscrit à
l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
-
S.A.H.M. :
Société d'archéologie et d'histoire et
de la Manche
Sources Manuscrites
- Visites
Archidiaconales – Chrétienté (A.E.C. Coutances)
-
Dossier Paroissial : P 447 (A.E.C. Coutances)
-
Archives Paroissiales : 300 J 646 (A.D. Manche)
Sources Imprimées
- Dossier
paroissial : P 447 (A.E.C. Coutances)
-
Dossier communal (A.D. Manche)
-
Documentation A.O.A.
(Semaine
Religieuse 1899, p. 71 : Bénédiction du nouveau presbytère (pas
disponible))
A - Sources manuscrites
Ancien
Régime
-Visites Archidiaconales (A.E.C.)
I, Chrétienté, f. 26, 7 Juillet
1648 :
Comptes
I, Chrétienté, f. 92, 8 Juillet
1649 :
Les
derniers comptes seront utilisés à la décoration de l’église.
Malenfant,
prêtre, nommé trésorier.
II, Chrétienté, f. 6, 11 Juillet
1656 :
Comptes,
trésoriers, vicaire.
II, Chrétienté, f. 56, 12 Juin
1657 :
Pas
de trésorier pour l’année précédente. […] sieur Malenfant,
prêtre, […] sera fait un inventaire des lettres. Faire fermer les fonts
baptismaux.
III, Chrétienté, f. 6, 8 Juin
1660 :
III, Chrétienté, f. 73, 27 Août
1661 :
Vitres
du chœur sont en fort mauvais ordre. Vitres de la nef sont en quelques endroits
rompues.
III, Chrétienté, f. 104 = pas correct
(correspond à St-Aubin du Perron)
III, Chrétienté, f. 139, 5 Juillet
1662 :
Acheter une custode et un soleil pour
mettre le st sacrement celuy [que] nous y avons
trouvé estant salle et indécent.
IV, Chrétienté, f. 23, 10 Octobre
1663 :
IV, Chrétienté, f. 72, 8 Juillet
1664 :
Nef
en assez mauvaise réparation.
IV, Chrétienté, f. 140, 23 Juin
1665 :
Aucun
trésorier depuis quatre ans.
V, Chrétienté, f. 34, 20 Mai 1669 :
[…] et des paroissiens marchant processionnez […]
avec la croix et la bannière. Nous avons ordonné que les fonts fermeront à
clef. Nous ordonnons que les livres d’église seront reliez.
Un
inventaire exact sera fait des papiers des comptes […] seront mis dans un coffre
lequel fermera à trois clefs.
Nous
avons trouvé la nef et la présente église et les murailles du cimetière tout en
désordre.
Pas d’année 1672
VI, Chrétienté, f. 35, 27 Septembre
1673 :
Même
réparations à faire à la couverture de la nef.
Pas d’année 1674
VI, Chrétienté, f. 140, 4 Juillet 1675 :
Vicaire,
comptes, devoir pascal.
VII, Chrétienté, f. 28, 12 Octobre
1679 :
Réparer
ce qui manque à la couverture de la nef et aux vitres. « avons enjoint au
sieur curé de mettre (de l’huille) de metail aux deux saints ciboires »
VIII, Chrétienté, f. 24, 9 Octobre
1680 :
Avons
trouvé le chœur, la nef, le me autel et les autels fort proprement
ornés depuis notre dernière visite.
IX, Chrétienté, f. 22, 22 Octobre
1681 :
Ruines
qui sont à craindre de la nef.
X, Chrétienté, f. 16, 17 Novembre
1682 :
Nécessaire
de faire quelques réparations à la couverture du chœur. Plancher qui sert de
lambris lequel est assez en mauvais état. Couverture de la nef qui étoit en ruine a été réparée. Les vitres de la nef ont
aussi besoin d’être réparée[s]. Mettre
un autre corporal dans le ciboire de cuivre. Il y a dans cette église deux calices d’argent, un ciboire et un soleil
mais il manque une custode d’argent.
XI, Chrétienté, f. 30, 10 Octobre
1683 :
Couverture
de la nef en assez bon état. Bancs malpropres dans la nef. Travailler à la
réparation des vittres.
XII, Chrétienté, f. 16, 24 Octobre
1684 :
Eglise
dans une entière réparation après quoy avoir
satisfait à nos ordonnances. Quelques endroits du lambris à réparer. Un pillier de la costière du chœur du costé
du septentrion qui a besoin de réparation. On a satisfait à la réparation des
vitres du chœur et de la nef. Il n’y a pas de custode d’argent pour porter le
st viatique aux malades. Vente d’un arbre du cimetière pour acheter ladite
custode.
XIII, Chrétienté, f. 11, 29 Août
1685 :
Avons trouvé le très Saint Sacrement
renfermé dans un ciboire d’argent. Il y a aussi deux calices d’argent et
l’église paroit assez bien fournie d’ornements. Quelques réparations à faire à la couverture du
chœur. Quelques désordres à la couverture de la nef causé[s]
par la dernière tempeste.
XIII, Chrétienté, f. 49, 6 Septembre
1686 :
Chœur
de l’église en très bon état. Nous avons eu bien d’ordonner que dans la nef il seroit fait des bancs
uniformes.
XIII, Chrétienté, f. 74, 7 Juin
1687 :
Eglise assez bien pourvue d’ornements et
le tabernacle réparé ainsi que nous
l’avions ordonné et cependant comme il n’est pas du plus propre, nous exhortons
le sieur curé à exécuter des soins de mesnage.
Légères réparations à faire tant à la couverture de la nef que celle du
chœur. Nous trouvons qu’au lieu du lambry c’est
un plancher de bois très mal propre et le plus mal disposé et même quelques
pierres manquent […] nécessaire de pourvoir à ce besoin.
XIV, Chrétienté, f. 23, 4 Septembre
1688 :
Réparations
de la couverture ont esté executez,
nous ordonnons qu’aux endroits ou il manque quelques vitres qu’il en soit
replacé incessamment. [….] lorsque les temps seront plus heureux et que le
trésor sera plus en […] de le fournir d’un tabernacle au fait de quoy le sieur curé nous ayant dit que le nommé le sieur le
Febvre, l’un des habitants de cette paroisse offre de payer de sa part la somme
de
XIV, Chrétienté, f. 117, 6 Juillet
1689 :
Nous
avons esté beaucoup satisfaits de voir en cette
église un lambris neuf et propre […] on est redevable aux soins du sieur curé. Ornements en bon ordre. Tabernacle doit
être fourni au moyen d’une somme d’argent venant d’un particulier.
XIV, Chrétienté, f. 139, 2 Septembre
1690 :
Principal autel orné d’un tabernacle
fort propre que nous avions beaucoup
souhaité. Le sieur nous a montré qu’il seroit commode d’ôter un certain autel
placé à gauche derrière le sanctuaire ayant remarqué estre
en très mauvais état et même notablement rompu, nous permettons au sieur curé
de le faire démolir.
XV, Chrétienté, f. 9, 27 Mai 1691 :
Comptes
se rendent régulièrement.
XVI, Chrétienté, f. 19, 28 Mai
1692 :
Toutes
choses en bon état, l’église et le principal autel propre. Réparations
nécessaires à la couverture de la nef.
XVII, Chrétienté, f. 8, 9 Juillet
1709 :
Couverture
de la nef, qui n’est que de paille, est très endommagée. Au-dedans de l’église
nous n’y avons trouvé aucune augmentation depuis notre dernière visite à la
réserve d’un pied d’argent pour porter
le soleil et des empouille d’étain qui ont esté fournies par Mr de Malte comme hentiers
du père st abbey du mont st michel
gros décimateur[..] et qui en cette qualité[...]donne[…]fournir un tabernacle au grand autel, cinq chasubles de chaque couleur,
deux chapes noires et les livres du champ pour célébrer le divin office. La
chaire étoit au bas du chœur au côté de l’épître tout
contre l’autel de saint Jean où elle étoit très
incommode, a été transportée du côté de l’évangile dans un lieu où elle va
parfaitement bien.
XVIII, Chrétienté, f. 9, 7 Juillet
1711 :
Nous y avons trouvé calice, ciboire,
soleil et petite custode d’argent et des ornements en assez bon nombre.
Chaire : nous avons trouvé le lieu le plus commode, celuy
qui est immédiatement au dessous de la seconde arcade au côté de l’évangile.
XIX, Chrétienté, f. 9, 11 Juillet
1713 :
Vases
sacrés et ornements en bon nombre et de toutes les couleurs.
XX, Chrétienté, f. 9, 11 Juillet
1714 :
Au-dedans
de l’église, toutes choses y sont maintenues en bon ordre ou nous avons trouvé
toutes les choses nécessaires pour l’administration des sacrements.
XX bis, Chrétienté, f. 9, 9 Juillet
1715 :
[…]
le sieur d’hautteville feuille comme abbé du mont st michel ayant fourny les
ornements et les livres nécessaires pour
cela ainsi que les autres réparations ou il étoit
obligé comme gros décimateur.
XXI, Chrétienté, f. 9, 8 Juillet
1716 :
Toutes
choses sont entretenues proprement et en bon ordre, il n’y manque rien.
XXII, Chrétienté, f. 9, 6 Juillet
1717 :
Couverture
est en bonne réparation et au-dedans toutes choses y sont entretenues
proprement. Il y a des ornements en bon
nombre et assez propres, les livres du chant en bon état.
XXIII, Chrétienté, f. 8, 23 Septembre
1719 :
Couverture
de la tour a besoin de réparations. Intérieur est en bon ordre.
XXIV, Chrétienté, f. 31, 20 Juillet
1721 :
L’extérieur
de l’église du côté de la nef a besoin detre réparé,
la couverture étant fort vieille du côté du chœur, il y a quelques réparations
à faire à la couverture et à certains endroits on redoute l’eau qui s’imbibe
dans les pierres dans l’intérieur.
XXV, Chrétienté, f. 7, 3 Juillet
1723 :
Couverture
du chœur bien rétablye, celle de la nef est
endommagée par la dernière tempeste où il est à
propos de faire travailler avant l’hyver. L’église
est tenue fort proprement, il est nécessaire de faire reblanchir le chœur.
XXVI, Chrétienté, f. 7, 12 Juillet
1724 :
Intérieur
avec un lambry neuf au chœur.
XXVII, Chrétienté, f. 33, 25 Juillet
1725 :
Couvertures
sont passablement bien excepté un endroit sur la nef. Autels assez bien
décorés.
XXVIII, Chrétienté, f. 13, 25 Juillet
1727 :
Quelques
réparations à faire à la couverture de la nef. Intérieur tenu proprement. Avons
trouvé un reliquaire neuf. Nous autorisons le sieur curé à transférer les
fonts baptismaux dans le milieu du bas de la nef dans un baptistaire qu’il veut
faire construire à côté du nord.
XXIX, Chrétienté, f. 9, 17 Juillet
1728 :
Cimetière
et couvertures de la nef en bon état ; la couverture de la nef a été
réparée ainsi que deux planchers faits audit clocher. Fonts baptismaux ont été
transférés.
XXX, Chrétienté, f. 8, 19 Juillet
1729 :
Extérieur
et intérieur de l’église en bon état.
Pas d’année 1730
XXXI, Chrétienté, f. 8, 10 Juillet
1731 :
Quelques
réparations à faire à la couverture du chœur du côté du sud ainsi que de
relever le surmont du chœur qui est tombé en l’hyver dernier faute d’entretien. Faire aussi réparer la
couverture de la nef du côté du sud qui est collée contre les massifs de la
tour.
XXXII, Chrétienté, f. 10, 23 Août
1734 :
La
couverture du chœur à côté de la tour a besoin d’une prompte réparation faute
de quoy le lambry du chœur
seroit endommagé. Enjoignons de faire des réparations à la couverture de la
nef. Faire raccommoder les vitres de la nef du côté du midy
ainsi que celles du chœur. Nous avons trouvé les ornements, livres, vases
sacrés et fonts baptismaux bien conditionnés. Nous avons trouvé une contretable neuve et deux chapelles depuis notre dernière
visite. Cette décoration est dédiée entièrement au zèle du sieur curé.
XXXIII, Chrétienté, f. 16, 29 Août
1736 :
Vitres
de la nef ont besoin d’être raccommodés. Intérieur de l’église est tenu très
proprement.
XXXIV, Chrétienté, f. 12, 29 Août
1742 :
Couverture
de la nef est réparée. Intérieur de l’église est tenu proprement. On a acheté plusieurs ornements aux frais
du sieur curé, les vases sacrés et fonts baptismaux sont en bon état. On doit
acheter au premier jour un nouveau missel. Nous enjoignons d’employer les
premiers deniers revenant au trésor à l’achapt d’une banyère l’antienne
étant quasi hors d’état de servir.
XXV, Chrétienté, f. 15, 28 Août
1745 :
Couvertures
de l’église nous ont paru en bon état. Intérieur de l’église est tenu assez
proprement. On a fait faire une chaire
depuis notre visite ainsi que des stalles et bancs dans le chœur, nous exa(…) le sieur curé et les paroissiens de continuer leur
zèle pour l’église. Les ornements sont en fort bon état à l’exception de la
bannière qui est hors d’état de servir et que nous interdisons dans huit jours.
Les patennes des deux calices ont besoin d’être
redorez.
XXXVI, Chrétienté, f. 10, 30 Août
1747 :
L’intérieur
du chœur a besoin d’être regraté et reblanchi ce
qu’on nous promet de faire. Les ornements sont en bon état. Nous enjoignons de remplacer une bannière
que nous avons interdite et de faire redorer les deux patennes,
nous enjoignons pareillement d’achepter les livres de
chant conformes au nouveau bréviaire du diocèse.
XXXVII, Chrétienté, f. 31, 9 Septembre
1751 :
Les ornements et vases sacrés sont en
bon état, il ya seulement une patenne qu’il conviendroit de faire redorer.
-Dossier Paroissial (A.E.C.)
-
Procès Verbal envoyé par le Jésuite concernant les reliques :
« Je
vous envoie des reliques de chacun des douze apôtres, avec les reliquaires et
les Agnus Dei que vous trouverez dans la caisse : le tout pour votre
église. Du reste vous serez quatre à payer le port de ce […] vous trouverez un
petit tableau que j’ai joint aux reliques. Je me suis adressé à un père
capucin, afin qu’il me fasse scavoir la réception du
[…] que j’envoie dans la crainte, monsieur, que vos lettres ne parviennent pas
jusqu’à moi, ayant eu l’honneur de vous écrire huit fois sans avoir reçu aucune
réponse. Je finis avec respect.
Monsieur »
-
Procès Verbal concernant
des reliques, 1726 :
« Premièrement
avons fait ouvrir une des caisses carrées dans laquelle avons trouvé un grand
reliquaire carré avec un (verre) dessus bien fermé, et lié avec du ruban de soye de couleur rouge sur les extremitez
duquel ruban sont des cachets semblables a celuy qui
est au pied d’un authentique en date du 20 Septembre 1724 donné à Rome pour son
éminence le cardinal vicaire de luy…, au dos de
laquelle authentique est écrit f. Petrus Lecuyer societales Jesus (….) en un
morceau du crâne de sainte Crescente, en une portion
des os de la hanche de sainte Illuminée, en deux portions de crâne de saint Jucundin, en une portion de crâne de saint Vincente, en une
portion de lomoplate de sainte Victrie,
en une portion de la cuisse de saint Simplicien, en
une portion de lomoplate de saint Blandin.
Avons
aussi fait ouvrir une autre caisse dans laquelle nous avons trouvé un
reliquaire carré de bois peint et doré , par-dessus avec un verre et des
rubans rouges avec des sceaux semblables a ceux du précédent et après l’avoir
visitée avons trouvé que les reliques sont les mêmes qui sont mentionnées dans
un autre authentique donnée à Rome (…) à la réserve que ladite authentique
contient l’énumération des reliques de sainte Cristiane
lesquelles ne se trouvent point dans ledit reliquaire, en la place de laquelle
s’y trouvent des reliques de sainte Fructuose et les
autres reliques, en une portion de la hanche de sainte Illuminée, en une
portion de crâne de sainte Modestine, et encore en
une autre portion de crâne de la même sainte, en une portion du crasne de sainte Hylarite, en une
portion de crasne de sainte Cristine,
en une portion de l’os de la hanche de saint Blandin, en une portion de l’os du
bras de St Simplicien, en une portion de l’os de la
cuisse de sainte Fructueuse.
Puis
avons fait ouvrir deux caisses carrées : une portion du crâne du martyr
saint Modestin, en une portion du crasne
de sainte Revocate, en une portion de crasne de saint Veveund, en une
portion de crasne de sainte Veveundine.
Puis
avons fait ouvrir une petite caisse carrée : de la capuce de st Jean de Capistran, des os de saint Balerin,
des os des onze mille vierges compagnon de sainte Ursule, de saint Vincent ferrery, et des cendres ramassées ensemble de saint aloyfius Gonsage, des os de saint
Barnabé apostre, de saint Pierre Celestin,
de saint Fortunelle, de sainte Catherine et sainte
Barbe, et des entrailles de saint François de Sales, un morceau dhabit teint du sang des entrailles de saint Charles Boromé ….
Avons
aussi fait ouvrir une autre caisse dans laquelle nous avons trouvé une croix de
bois couver.. de cuivre, dans laquelle il y a trois « concavites »
au devant couvertes de verre dans laquelle nous avons trouvé les reliques
énoncées dans une authentique…., dans la première desquelles …sont des petites
portions du bois de la sainte croix de notre seigneur Jésus Christ ajustées en
forme de croix ; du voile de la sainte Vierge teinte du sang de notre
seigneur Jésus Christ, du manteau de saint-Joseph, des cendres de saint Pie
cinquième, des entrailles de saint François Xavier, des cendres du bx Stanislas Koska, de saint
Pancrace martyr, et de saint Maur……, dans la seconde est enfermé un reliquaire
semblable plus petit pareillement attaché…lequel reliquaire contient les
reliques de nos (11 000) Vierges, de saint Victorine, de saint Fortunat et
de saint Vittorin, et dans
la troisième beaucoup plus petite que les autres sont les reliques de
saint Valere… »
-
Procès
Verbal concernant les reliques :
« Du
lundy 15 Juin 1733… Nous Jacques Le Fevre du Quesnoy prêtre docteur de Sorbonne, abbé commandataire de Thorigny…..en
présence de Jacques Barbe, prêtre chapelain de l’église cathédrale de
Coutances, et François Gond, diacre de la paroisse de St-Aubin-des-Préaux avons
procédé à la visite d’un reliquaire de cuivre de figure ovalle
monté en bois doré attaché avec un ruban de soye
rouge et cacheté d’un cachet de cire conforme a celuy
de lauthentique …reliquaire fermé en devant d’un
verre ou cristal dans lequel nous avons remarqué être plusieurs parties des
ossements des saints apôtres Jacques martyr, Barnabé, Pierre, Paul, Philippe,
Thomas, Matthieu, Jacques le Mineur, Th…, Simon, André, Bartholomée, Laurent et
Etienne, Antoine, et un Pape et Martin.
Avons
pareillement procédé à la visite d’un autre reliquaire semblable en tout au
précédent dans lequel nous avons remarqué … plusieurs particules des ossements
et reliques dud. S.S. Rémy évêque, Pie V Pape, Roch,
Côme, Damien, Sébastien, Ambroise, Martin, Clément, Nicolas, Catherine vierge
et martyre, Benoit, Felix, Fabien, S. Ctet Pape, Eutrope, Dominique,
Grégoire le Grand.
Avons
aussi procédé à la visite d’un autre reliquaire de cuivre de figure ovalle….des particules d’ossements dud
S.S. Catherine, Augustin, des cendres et ossements de Ste Françoise,
Marie-Madeleine, Apolline, sainte Agathe Marguerite reine d’Hybernie,
Marguerite vierge et martyr, Monique, Gilles, sainte Irenie
impératrice, d’un des S.S. Innocent martyr, sainte Catherine de Sienne, Ste Petronille, sainte Ursule, du Bx
Jean-François roy, St Pascal Baïlon,
et un morceau de la robe de notre seigneur et de la colonne où il fut attaché
et flagellé.
Avons
pareillement procédé à la visite d’un autre reliquaire de fer blanc de figure ovalle monté en bois doré en partie…des petites parties des
ossements dud S.S. François Xavier, Jerome, Jean Hermite, Philippe de Nery,
Grégoire le Grand, Evance, Félix évêque, dud. Anselme confesseur, Urbain Pape, Marc évangéliste, Gabinius, Anastase vierge et martyre, Agnès vierge et
martyre, Barbe, Jacques martyr, Clément Pape, et une petite portion du cilice
de saint François d’Assise, une autre petite portion de l’olivier où notre
seigneur fut attaché en la maison d’Anne.
Avons
pareillement procédé à la visite d’une boîte ou quadre
de bois doré en partie par devant dans laquelle sont six petits reliquaires de
cuivre de figure ovalle…nous avons remarqué en un
d’iceux de petites portions des ossements et reliques dud.
S.S. St-Louis roy de France, Hylarion,
Sabée ab., des cendres de
St-Jean Napom.
Dans
un autre des ossements ded. S.S. St-Aubin, Cécile, Venance, Catherine de Sienne, Elizabeth mère de
St-Jean-Baptiste, Prosper martyre
Dans
un autre des ossements dud. S.S.Zenon
abbé évariste, Etienne, Martin, Marcel, Anselme,
Henry Hygine, Zenonisse,
François de Borgia, St-Patrix et Gallican.
Dans
un autre avons remarqué des petites portions dud. S.S. Gallican, Basile, Vital, Innocent
martyr.
Dans
un autre avons remarqué des particules et des ossements de S.S.François
de Paule, et une portion de l’habit du Bx fidèle
Capucin.
Dans
un autre une portion du roseau de notre Seigneur Jésus Christ, d’une portion du voile de
Avons
pareillement procédé à la visite d’une boîte de fer blanc…une grande portion du
crasne de St-Blandin martyr.
Avons
pareillement procédé à la visite d’une autre boîte aussi de fer blanc… une
portion du crasne de sainte Desideria
(ou Pesideria) martyre.
Pour
plus d’informations sur le sujet, il est nécessaire de consulter les autres
procès-verbaux qui sont disponibles dans le dossier paroissial.
De 1789
à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat
-Pas de Conférences ecclésiastiques
-Dossier Paroissial (A.E.C.)
-
François Délepault (1752-1834), curé de St-Aubin des Préaux
(1785-1834) : curé d’Ancien Régime, curé constitutionnel, curé
concordataire, Abbé André Yver, ancien curé du Mont-St-Michel, Avril 1989
Un
jour de Mars 1791, Délepault constate que l’Eglise a été cambriolée. Les voleurs
ont pénétré par le vitrail nord de la tour et fouillé les meubles de la
paroisse et de la sacristie, située alors derrière le maître-autel qui se
trouvait alors à
En
mai 1792, l’Eglise est à nouveau cambriolée. Pour pénétrer dans la sacristie,
ils ont coupé au couteau le tableau du maître-autel. Ils ont fracturé le
tabernacle ; et volé les vases sacrés. En Juillet, on retrouve à
St-Nicolas de Granville le voile de la croix et le pavillon du ciboire qui sont
rapportés par Barbe
…
C’était
l’époque de la lutte contre toute religion. La commune avait du livrer une de
ses cloches à la fonderie de Granville en Janvier 1794. Deux mois plus tard, on
livra le trésor de l’église au district d’Avranches. Après le vol de 92, le district avait attribué à l’église les vases
sacrés nécessaires au culte. Il a fallu les rendre : un calice et sa
patène, une custode le tout en argent doré, un ciboire ainsi que les objets en
cuivre : lampes, chandeliers et croix, ainsi que deux clochettes de cuivre
le tout pesant
….
Pendant
- Lettre, 27 Juillet 1804 : « Vénérable pasteur, je fus de suite chez ce
capitaine des vétérans qui avoit les titres des
authentiques des reliques. Il vint avec moy chez Me
le maire, et luy remit tout de suite les lettres.
Monsieur le maire me dit qu’il vous les enverroit par
le prochain courrier, vous y trouverez encore plus que je ne vous avois annoncé. (…) Je dis à Mr Letourneur et à moy que sans luy cette église auroit été absolument pillée par la troupe. (…) Je vous
prie, monsieur, de vous souvenir que vous m’avez promis un morceau de la
précieuse relique de saint-Gaud. Je ferai toutes les démarches que vous
suggérez pour leur acquisition. »
- Extrait du registre paroissial de
la paroisse de St-Aubin : 11 Septembre 1901 : érection du chemin de
croix :
Bénédiction
du nouveau chemin de croix par M. Chassandre destiné
à remplacer l’ancien tombé en état de
vétusté qui le rendait indigne du lieu saint, malgré sa jeunesse (1875-1901).
-Archives paroissiales (A.D.M.)
300 J 646/1 : Assurances (consulté)
300 J 646/2 : Comptes
(souches) : 1895-99
-3
Février 1895 : Mr Dugardan, pour la
stalle : 138 francs et 80 cts
-3
Février 1895 : pour banc n°9 : 3 francs
-3
Février 1895 : pour banc n° 31 : 4 francs
-3
Février 1895 : pour bancs n° 7 et 12 : 10 francs
-3
Février 1895 : pour bancs n° 5 : 6 francs
-13
Février 1895 : pour banc n° 32 : 5 francs
-31
Mars 1895 : droits dans les services religieux : 31, 40 francs
…. = Total recettes de 1895 : 1787,50
francs
-3
Août 1899 : Vente du presbytère affectée à la construction du
nouveau : 1500 francs
De
-Archives Paroissiales (A.D.M.)
300 J 646/3 : Confrérie des
catéchismes (Statuts) : 1913
Article
1 : Une confrérie de l’œuvre des Catéchismes est établie dans l’église de
St-Aubin-des-Préaux sous le patronage de
Article
3 : Elle a pour but de venir en aide au clergé pour l’instruction
religieuse et la formation chrétienne des enfants.
300 J 646/4 : Comptes et
Budgets : 1896-1921
1907 :
-
catafalque : 60 francs
-
2 candélabres et 2 tapis : 313 francs
1908 :
-
petite croix : 33,10 francs
1911 :
Remboursement en partie de Mr le curé d’une somme de 200 francs versé par lui à
son prédécesseur pour des travaux antérieurs de restauration à l’église.
1913 :
idem
1914 :
idem
1915 :
Depuis le début de la guerre, sacristain, chantre et organiste sont mobilisés.
La même personne assure le service de l’église : balayage et sonnerie.
Pour cela, il lui est payé la somme de 130 francs.
1919 :
Réparation de l’harmonium de l’église : 100 francs
1921 :
idem : 100 francs
B - Sources imprimées
- Pas de Semaine Religieuse
-Dossier Paroissial (A.E.C.)
P
447
-
Edmond Follain, Saint-Aubin-des-Préaux : son
histoire, 1991
L’Eglise
a été construite au XIe siècle quand les moines du Mont-Saint-Michel
ont fait du lieu une paroisse dédiée à Saint-Aubin.
Le
retable est du XVIIIe siècle, les bancs datent de 1904.
Reliques
apportées par un Jésuite originaire de St-Aubin en 1732.
Les
cloches de la tour sont au nombre de deux avant
La
période révolutionnaire constitue un passage difficile pour les ministres du
culte qui sont interdits de célébration. L’église est devenue « Temple de
L’Abbé
Delepault, curé, rentré dans ses fonctions entreprend
de restaurer et même de transformer l’église.
Ses
successeurs poursuivent l’entretien et l’aménagement de l’église et du
cimetière :
-
1841 :
achat de bancs pour la nef et le chœur
-
1848 :
plantation de petits sapins (cyprès) autour du cimetière
-
1856 :
pose de la barrière du cimetière et érection de la croix de cimetière
-
1875 :
construction de la sacristie
-
1877 : achat
de l’autel
-
1884 :
nouvelle sonnerie de trois cloches
-
1904 :
nouveaux bancs dessinés par Mr Lebas, du hamel,
architecte
Au
moment de
Les
différents curés de la paroisse de Saint-Aubin ont été
les suivants :
-
au XVIIIe
siècle : Mr l’Abbé Jouenne, suivi de son neveu,
Mr l’Abbé Patrice Jouenne
-
en 1785 : Mr
l’Abbé François Delepault
-
en 1835 : Mr
l’Abbé Lebas
-
en 1838 : Mr
l’Abbé Le Bocey
-
en 1874 : Mr
l’Abbé Esnoult
-
en 1897 : Mr
l’Abbé Chassandre
-
en 1904 : Mr
l’Abbé Lechesne
-
en 1913 : Mr
l’Abbé Barbedette, jusqu’en 1922, date à partir de
laquelle il n’y eut plus de curé résidant à St-Aubin-des-Préaux. C’est Mr
l’Abbé Enée, curé de St-Pierre Langers qui assure alors le ministère
paroissial. Il est suivi en 1932 par Mr l’Abbé Lefèvre, curé de St-Planchers,
puis de Mr l’Abbé Achard de
Autre
évènement relaté dans les registres paroissiaux : Bénédiction d’une
cloche : « le 10 Août 1789 bénédiction dans la maison de Monsieur
Hugues de Perronne de Vimouville
de Craon écuyer, de la grosse cloche de cette paroisse pesant environ
Un
projet de monument aux morts au champ
d’honneur se concrétise en 1920 avec
l’élévation au carrefour Saint-Louis d’une haute croix en granit taillée sur
les plans établis par Mr Lebas, architecte.
-Carte
d’un frère à sa sœur nommée « Mission de Saint-Aubin-des-Préaux »
-
Feuille polycopiée : Paroisse de St-Aubin-des-Préaux
Le retable a perdu son tableau central remplacé en 1880 par
la statue du Sacré-Cœur, sans valeur artistique. Il a aussi perdu ses pots
à feu en 1935 lors de la restauration des peintures par M. Costard, peintre à Granville.
Jusqu’à cette époque le retable était peint en noir et ses sculptures étaient
dorées. Repeint en couleur bois marbré et ses sculptures refaites à la feuille
d’or, il a gardé après 50 ans toute sa fraîcheur.
La
bannière fut achetée grâce au bénéfice d’un pain bénit offert par les jeunes
gens en 1881, l’année suivante les jeunes filles offrirent les 3 lustres en
verroterie.
Les reliques :
Le
retable semble avoir été fait pour les accueillir. Elles ont été apportées de
Rome par un Jésuite de St-Aubin. Un procès-verbal les concernant fut envoyé de
Rome par Pierre Deschamps. Un autre P.V. les concernant signé en 1740 par
l’Evêque de Coutances Léonor Gouyon de Matignon, en
présence de Patrice Guesdon curé et il indique que
ces reliques sont contenues dans six reliquaires en bois doré et dans deux
caissons de plomb. En 1733, un autre P.V. avait été signé par Jacques Lefaivre du Quesnoy, archidiacre de Coutances en présence
de Mr Guesdon et du diacre François Gond né à
St-Aubin. Ce P.V. comprenait un partage des reliques entre les paroisses du
Mesnil-Hue, Hambye, Bréhal et l’église des Capucins
de Granville. Pendant
La chaire :
La
chaire d’une ligne assez simple mais gracieuse est du 18e. Un
tableau (La mise au tombeau) en assez
mauvais état, mais d’une certaine valeur est placé au-dessus de la porte
latérale. Vers
La statuaire :
Parmi
les statues en plâtre du 19e, il y avait une statue de St-Michel. La
paroisse était en effet sous le patronage de la célèbre Abbaye du
Mont-Saint-michel.
L’église
est fréquentée par les pèlerins qui viennent demander la protection de
St-Gilles, de St-Gui ou celle de Ste-Apolline ou enfin celle de St-Aubin.
Trésors de l’église :
A
-
un calice d’argent et sa patène
-
un petit ciboire d’argent (ces 3 vases dorés dedans)
-
une petite custode d’argent dorée par dedans
-
un très petit vase d’argent pour l’huile des Infirmes
Après
cette livraison, fait le 13 Septembre 1793, il ne restait pas de métaux
précieux à l’église. On célébra la messe avec des calices en fer blanc ou en
étain.
Au
siècle dernier, l’église possédait un beau calice en argent du XVIIe,
qui avait sans doute été caché pendant
A
sa mort l’Abbé HERAMBOURG, né à St-Aubin en 1857 fit don de son calice en
vermeil à sa paroisse natale. Il
mourut en 1916 à Gavray, prêtre habitué, après avoir été professeur à St-Lô pendant 23 ans et curé de St-Ursin
pendant un an.
L’ostensoir
en cuivre doré est de facture courante de la fin du 19e.
Le site :
L’église
est sous le protectorat de St-Aubin, mais la fête annuelle de la paroisse est
célébrée en Septembre à
Les
pierres tombales du 17e et du 18e, signalées par Le Héricher en 1847, ont disparu. Celles qui restent sont du
19e et portent les noms de Lucas de St-Aubin, seigneurs honoraires
de la paroisse d’après Bridey dans son étude sur les
cahiers de doléances de 1789 ; on trouve aussi des pierres tombales des LOUVEL,
CALLOP du Hamel, et DAIROU, ancien maire.
Le calvaire du cimetière fut élevé en
1856.
Texte écrit par André Yver, ancien curé du Mont St-Michel, Janvier 1989
-Dossier Communal, (A.D.M.)
Ouest-France nord : 23 Mars 1970 : « Le clocher-phare de St-Aubin en
péril »
La
situation géographique fait du clocher le point le plus élevé de la région et
visible à plusieurs milles en mer. Jusqu’en 1888, année de la mise en service
du phare de la pointe du Roc, c’était le point de repère des marins. Ce clocher
fut aussi réellement phare pendant
Dernièrement,
le maire de St-Aubin a décidé de faire entreprendre des travaux de réfection
des peintures à l’intérieur de l’église. Au cours du décapage devaient
apparaître de nombreuses fissures et, fait plus grave, il était constaté un
écart de
Ouest-France : 31 Janvier 1972 : « Le clocher de St-Aubin-des-Préaux ne
tombera pas »
Il
était alors indispensable d’entreprendre des travaux pour sauver le clocher et
de par là même l’église. Un appel fut lancé près du Conseil général pour
l’octroi d’une subvention afin de pouvoir entreprendre les travaux de remise en
état. Hélas, le Conseil a repoussé la demande du maire. « Nous allons nous
débrouiller pour sauver le patrimoine de nos aïeux et par là même, un monument
qui a joué un grand rôle dans l’histoire de notre région. Pour solutionner une
partie du problème financier, nous avons dû vendre notre presbytère. L’Etat
nous accorde une subvention d’un quart des travaux et le reste nous allons le
couvrir par un emprunt. »
La
dépense totale : 147 000 francs va donc être couverte en partie par
la vente du presbytère 8000 francs mais il restera à trouver le reste auprès
d’un organisme emprunteur.
B.D. Granville : Octobre 1989,
L’église de Saint-Aubin
La
tour solidement construite se termine par un toit effilé dont les pignons sont
ornés de crosses végétales. Au niveau de la corniche, sur les faces latérales,
règne une jolie balustrade, à trèfles à quatre feuilles ; aux quatre
angles s’élance une belle gargouille. Enfin, les quatre faces sont percées d’une
belle fenêtre ogivale divisée par deux meneaux. Le chœur est du XVIIIe
siècle ; les boiseries de l’autel sont de cette époque, à l’exception de
l’autel qui est plus récent et sert de reliquaire. La porte droite de la
sacristie est surmontée d’une curieuse peinture qui représente le martyr de
sainte Apolline à qui on arrache les dents avec une tenaille. La peinture de la
porte gauche représente la lapidation de saint Etienne.
Documentation AOA :
-
Notification :
Par
arrêté en date du 9 Juin 1971, Monsieur le Ministre des Affaires Culturelles a
inscrit sur l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, l’église
dans sa totalité, de SAINT-AUBIN-DES-PREAUX figurant au cadastre, section B.
sous le n° 297, d’une contenance de
-12
Juillet 1973 : remise en état des bancs et lambris du chœur de l’église
-23
Janvier 1975 : Inscription sur les cloches
Cloche
fêlée refondue chez Cornille-Havard à Villedieu. Inscription ancienne entièrement recopiée, suivie
d’une inscription nouvelle « L’an 1978, Paul VI étant pape, E. Letourneur,
Maire de Saint-Aubin et le Père Maurice Balade, curé, j’ai été refondue et
bénite par Mgr. Joseph Wicquart et nommée………par N. et
N. »
-4
Juillet 1996 : Demande de subvention pour la restauration des vitraux de
l’église
Restauration
complète après dépose et transport en atelier des vitraux des baies du chœur n°
1et 2.
Remise
en plomb neuf, réfection à l’identique des éléments cassés ou manquants.
-
Notes de l’abbé Lechat :
Trois
prêtres seulement ont séjourné à St-Aubin-des-Préaux durant
-
1556 : 1) François
Delépault, né le 12-03-1752 à
St-Aubin-des-Préaux. Figure déjà come curé le 27-06-1787. Assermenté en 1791,
il abdiqua et réunit ses lettres [en 1794]. Reprend le culte en 1795, s’est
rétracté à cette date et est passé du côté des Chouans. Agent de la commune, il
tenta inutilement de fermer l’église à son ancien vicaire constitutionnel, le
Roy, que les chouans finirent par abattre. Lors du schisme de l’église
réfractaire, il prend parti pour le chapitre. Avant le Concordat, il exerce du
moins depuis 1800. Nommé succursaire le 10 Novembre
1803 et installé le 4 Décembre, il meurt en charge le 2 Juillet 1834.
-
2966 : 2) Louis
Charles Guérard. Né à St-Pair le 8-11-1761, il
était vicaire de Longueville lors de sa prestation du serment constitutionnel.
Il resta vraisemblablement à St-Pair jusqu’en 1794. En 1796 ou 1797, il vient
habiter à St-Aubin-des-Préaux et se rétracte avant 1800, date où il figure
comme prêtre catholique de St-Aubin, d’obédience chapitriste.
Il y demeura sans poste jusqu’en 1808 ou 1809, parce qu’il était noté à
l’évêché comme de « mauvaises mœurs ». Il obtint alors un exeat pour
Evreux. En 1817 , il habitait Mantes.
Il mourut à Gonzangrez ( ?) le 29 Novembre 1838.
-
5185 : 3) Laurent
Louis le Roi. Né à St-Aubin-des-Préaux en 1768. Reçut tous les ordres de Bécherel qui le fit prêtre le 23-03-92. Devint vicaire
constitutionnel de St-Aubin. Incarcéré en 1794 pour refus de livrer ses
lettres, il est élargi fin pluviôse an III. Reprend alors ses fonctions à
St-Aubin, malgré son curé. Le 25 ? pluviôse an IV (Février 1796), il est
exécuté par les Chouans pendant qu’il célébrait la messe dominicale devant un
groupe de paroissiens qui ne firent rien pour le défendre ; ses frères
même s’étaient enfuis à la vue des agresseurs.
Recherches en archives CAOA / Lucie
ROBERT / Juin 2007