SAINT-SAUVEUR-LA-POMMERAYE

 

FICHIER DOCUMENTAIRE

 

 

Abréviations

-          A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances

-          A.D.M. : Archives départementales de la Manche

-          C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche

-          C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)

-          V.A. : Visite archidiaconale

-          Clmh : Classé monument historique

-          Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques

-          S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et  de la Manche

-          M.R.U. : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme

 

Liste des prêtres :

Robert, curé vers la fin du XIIe s. (C.f. Toustain de Billy)

Sanson Sorge (Visite archidiaconale, 1729)

Gilles Leclerc (Visite archidiaconale, 1742)

M. Leclerc, affecté à la paroisse jusqu’en 1787

Jacques Bloche, nommé en 1787-1806 ( ?)

Coulombier Antoine (1758-1837)

Le Guédois Magloire Aimable (1803-

Turgot Prosper Jacques (1800-

Legallet Jacques Marie, nommé desservant en 1851, décédé en 1858

Isabet Louis Alexandre, nommé desservant en 1858 jusqu’en 1868

Templer Louis Pierre, nommé desservant en 1868

Datin Victor-Alexandre, curé en 1903

Loiret François-Auguste, curé le 16 octobre 1906

Poullain Auguste Honorat, curé en 1911, décédé en 1932

Doucet Arthur Léon Auguste, curé en 1932

de Beaulaincourt Ange Ghislain Charles Marie, curé en 1940 jusqu’en 1965

 

historique :

1680 : faire le lambris du chœur. (C.f : P.V. visite archidiaconale)

1686-1688 : travaux pour les lambris (C.f. : id.)

1689 : achat n’une nouvelle chasuble noire (C.f. : id.)

1711 : mettre les statues dans les niches au dessus des portes de la sacristie. Demande réitérée en 1715.

Faire faire un confessionnal. Demande réitérée en 1745. (C.f. : id.)

1713 : la couverture du chœur est encore en paille. (C.f. : id.)

1714 : les réparations des couvertures de la nef et du chœur sont terminées. (C.f. : id.)

1721 : « les autels sont fort propres. »

1725 : travail pour le maître-autel (C.f. : id.)

1742 : réparations faites à la couverture du chœur, nécessité de continuer  ces travaux pour la tour, alors que celle du chœur est en bon état. Besoin d’un pied en argent pour un des ciboires et de trois nouvelles chapes. (C.f. : id.)

1745 : achat d’une chasuble noire (C.f. : id.)

1771 : reconstruction de la tour (c.f J.Brionne)

1845 : projet de faire une sacristie au sud, la couverture de la nef demande des réparations

1866 : projet de réparation des bancs

1882 : réalisation  des lambris de la nef (cf J.Brionne)

1921 : achat de deux chapes noires. (ADM : 300 J 367 : délibérations du conseil de fabrique 1919-1931)

1923 : achat de deux chapes violettes, restauration d’une chasuble rouge et d’une chasuble verte. (ADM : id.)

1924 : achat d’une chasuble rouge en velours, d’une étole blanche et restauration d’une chasuble rouge.  (ADM : id.)

1925 : acquisition d’une chasuble de velours violet et d’un pupitre-thabor donné par M. L. Allain (ADM : id.)

1926 : acquisition de trois nouvelles cloches, de trois chapes en drap d’or, d’une chape violette en velours et

soie. Deux encensoirs sont réargentés. Don d’un calice. (ADM : id.)

1927 : restauration de dalmatiques. . (ADM : id.)

1928 : achat d’un goupillon. L’encensoir et la navette « du plus riche encensoir ont été redorés ». (ADM : id.)

1929 : restauration faite au voile huméral.

1930 : achat d’une chape noire.

 

 

A - Sources manuscrites

 

Coutances, Archives diocésaines (A.E.C)

Dossier P 549

Visites archidiaconales- Chrétienté (1673-1751)

DG IV Ministère de la Justice et des cultes. Enquête de 1845

Conférences ecclésiastiques  1866

Dossier T (7-Bréhal)

Saint-Lô, Archives départementales (A. D.M.)

300 J 367

dossier communal consulté

 

Ancien Régime

 

Visites archidiaconales de la Chrétienté – (A.E.C.)

VI, f. 26, le 22 septembre 1673

« nous avons remarqué comme dans les visites précédentes que toutte la charpente tant du chœur que de la nef menace  totale ruine […] »

VI, f. 87 le 13 juin 1674

« le banc menace ruine tant par la charpente que par les murailles. »

VI, f. 137, le 3 juillet 1675

«pour les cloches on y travaille »

« pour la nef, pour le peu de réparations qui y [est] à faire [….] on nous a promis d’y satisfaire. » 

VII, f. 32, le 13 octobre 1679

« avons ordonné que sur les premiers deniers provenants des comptes qui sont rendus, sera fait une chaise du prédicateur et la nef reblanchie et les deux chapelles […] »

VIII, f. 22 :  le 8 octobre 1680

« avons trouvé toutes choses en assez bon estat en lad. église à la réserve de quelques endroits de la couverture de la nef qui seront réparés incessamment, n’avons trouvé d’autre plus grand besoin que de faire lambrisser le chœur particulièrement au dessus du maître-autel […] il n’a pu être satisfait à notre ordonnance précédente pour la réfection d’une chaire du prédicateur. »

IX, f. 19 : le 15 octobre 1681

« [il] n’a esté satisfait à l’ordonnance pour ce qui regarde le lambris du chœur […] Avons trouvé la couverture de la nef menaçant une grande ruine […] [il] n’a point été satisfait à l’ordonnance touchant la cloche à refondre […]. »

X, f. 14 : le 16 novembre  1682

« nous avons trouvé le chœur de ceste église en très bon estat et le grand autel assez bien orné. Il n’y a que le lambris où l’on a point travaillé. L’on a rien fait pour la couverture de la nef qui est toujours en très mauvais estat quoyque l’on nous ait promis de la mettre en bonne et deub. réparation […] Il n’y a point icy de ciboire et le saint sacrement est conservé dans une boîte de carte couverte de broderie assez propre. Il y a un calice d’argent et une custode et un soleil de cuivre. »

XI, f. 28 : le 9 octobre 1683

« nous avons trouvé toujours le cœur de ceste église en bonne  et en d[---] réparation et on a satisfait à l’ordonnance touchant ceste réparation de la couverture de la nef, laquelle on a eu aussy soin de faire reblanchir. »

XII, f. 13 : le 23 octobre 1684

« toutte cette église est dans un état suffisant pour la couverture. Il y a ici présentement un ciboire d’argent et un calice, soleil et custode […] nous a esté certifié qu’on a fait marché avec le fondeur pour refondre une des cloches de cette église qui estoit cassée. »

XIII, f. 9 : le 28 aoust 1685

« nous avons trouvé l’église avec assez de marque de pauvreté et néanmoins elle parroist reblanchie tant le cœur que la nef […].

Nous avons trouvé le très saint sacrement de l’autel renfermé dans un petit ciboire d’argent avec un petit soleil d’argent, le calice de mesme. Il y a dans ladite église des ornements assez passables. »

XIII, f. 48 : le 5 septembre 1686

«  nous avons trouvé toutes choses en assez bon état, les saintes hosties dans un vase d’argent fort propres. Les fonts baptismaux sont assez propres et à l’égard des saintes huilles, il y a un des vases qui ne tient point clair et auquel il sera remédié et mis une autre clef à la couverture des fonts. 

Nous avons trouvé le cœur de lad. église lambrissé conformément à la dernière ordonnance  […] réparé la couverture de la chapelle St Laurent […] parce que la voulte sera en péril destre entièrement ruinée et on ne peut célébrer la sainte messe sur l’autel un temps de pluye. [….] avons remarqué que la sacristye qui est derrière l’autel, il n’y a point de porte […]nous ordonnons incessamment qu’il y sera fait deux portes. »

XIII, f. 72 : le 6 juin 1687

« nous avons trouvé au dedans de l’église les choses en assez bon estat, il manque pour l’office des deffunts une chasuble noir, nous ordonnons qu’aux despenses du thrésor, il en sera pourvu d’un incessamment et que pareillement le lambris du cœur qui a esté aggrandi sera continué et achevé. La couverture de la chapelle St Laurent a esté réparée ainsi que nous l’avions ordonné dans nos précédentes visites. 

Nous estimons aussi qu’il seroit nécessaire de faire faire un ban honneste de menuiserie à dossier pour placer les ecclésiastiques pendant l’office divin et aussi de faire faire d’une petite porte à la sacristie qui est derrière le principal autel, à quoy il sera pourvu si le thrésor a présentement des deniers pour cela. »

XIV, f. 20 : le 2 septembre 1688

« nous trouvons les choses assez propres et en assez  bon état sauf que notre précédente ordonnance qui ordonnoit de se pourvoir d’un chasuble noir, n’a point été exécutée […] nous ne trouvons pas non plus qu’on ait achevé les lambris du ceur quoique cela paroisse assez nécessaire et on nous promet [d’]achever cet ouvrage […] »

XIV, f. 114 : le 5 juillet 1689

« nous avons trouvé qu’on a satisfait à notre ordonnance touchant la chasuble noire qui est neuve […] »

XIV, f. 136 : le 2 septembre 1690

« nous avons remarqué qu’il y a assez notablement à réparer à la couverture de la chapelle St Léonard, nous ordonnons au trésorier d’y pourvoir incessamment […]. »

XV, f . 1 : le 26 may 1691

[consulté]

XVI, f. 14 : le 27 may 1692

[consulté]

XVII, f. 4 : le 8 juillet 1709

« avons remarqué qu’il y a quelques réparations à faire à la couverture de sur la tour et à celle de la chapelle de St Laurent où nous ordonnons de faire travailler incessamment et au dedans de l’église tout y est entretenu assez proprement à la réserve de l’aire de l’église […] nous avons trouvé des vases d’argent et des ornements en nombre suffisant ainsy que les autres choses nécessaires comme pour la célébration du divin service. »

XVIII,  f. 4. : le 6 juillet 1711

« la couverture de l’église [est] en assez bon état […] Au dedans de l’église toutes choses y sont entretenues proprement et en bon ordre cependant on n’a pas encore satisfait aux ordonnances de nos visites dernières tant au sujet des status qui doivent être mises dans les niches qui sont sur les portes de la sacristie que les réparations qu’il faut faire aux ouvertures qui sont à l’arcade des deux costés, à la clôture du côté du midy qui menace ruine, au transport du portail qui doit être mis au bas de l’église et à l’ouverture de vittre qui doit être fait au bas de lad. église, auxquelles choses nous ordonnons de faire travailler incessamment. Nous avons aussi remarqué qu’il n’y a qu’un confessionnal et qu’il est  nécessaire d’en faire faire encore un […] »

XIX, f. 4 : le 10 juillet 1713

« la couverture du chœur qui est en ardoise est en assez bonne réparation mais celle de la nef qui n’est que de paille a beaucoup besoin de réparation. [….] Au dedans de lad. église toutes choses y sont dans le même état où elles étoient à nos visites dernières parce qu’on n’en a pas exécuté les ordonnances tant au sujet des status qui doivent être mises au dessus des portes de la sacristie, les ornements servant au divin service qui sont tout lacérés au lieu desquels ils seront nécessaire d’en acheter de neufs et particulièrement des blancs et quelques chapes au reste toutes choses y sont en bon ordre. »

XX, f. 4 : le 9 juillet 1714

« les réparations de la couverture tant du chœur que de la nef ont été faites. En dedans de l’église toutes choses sont entretenues assez proprement, il y a soleil, ciboire, calice, et petite custode d’argent, les ornements pour le divin service sont déjà vieux  mais comme ils ont été réparés, ils pourront encore servir jusqu’à ce qu’on en puisse avoir de neufs, nous avons des bancs au costé du chœur et on nous a promis qu’on y a travaillé à en faire de semblables dans la nef. »

XX  bis, f. 4 : le 8 juillet 1715

«  la couverture de l’église est en assez bonne réparation, au dedans de laquelle, toutes choses sont entretenues assez proprement. Nous y avons trouvé les ornements réparés et une chappe neuve acheptée comme nous l’avions ordonné à notre dernière visite. Nous y avons  cependant trouvé  encore plusieurs choses à faire, entre autres de faire mettre deux grandes images dans les deux cadres de dessus les portes de la sacristye et faire faire un portail et une grande porte au bas de l’église et faire mettre des bancelles dans la nef, à quoy on travaillera le plus tost qu’on pourra […] »

XXI, f. 4 : le 6 juillet 1716

« faire réparer quelques endroits de la couverture, nous avons remarqué qu’il est à propos de faire faire une ouverture de vitre dans la nef où l’on y voit point et ce qui est encore plus nécessaire est de faire paver la cotière de l’église vers le midy, laquelle est endommagée à bien des endroits. Au dedans de lad. église, toutes choses sont entretenues proprement et en bon ordre. Nous y avons trouvé tout ce qui est nécessaire pour l’administration des sacrements que pour le divin service 

XXII, f. 4 : le 5 juillet 1717

« toutes choses tant au dehors qu’au dedans sont maintenues en bon état et bonne réparation et nous y avons trouvé d’augmentation une grande porte au bas de l’église, une belle ouverture de viltre au devant des fonts, ce qui rend la nef fort claire et tous les parois tant du chœur que de la nef bien reblanchies. Les vases d’argent tant pour l’exposition du st sacrement que pour la conservation et administration des saintes hosties sont assez propres et en assez bon nombre pour le divin service. »

XXIII, f. 4 : le 22 septembre 1719

« l’extérieur, l’intérieur de l’église sont en bon état, l’église est tenue très décemment et proprement , il ne manque que de paver le chœur et la grande allée de la nef. »

XXIV, f . 27 : le 19 juillet 1721

« le dedans de l’église est assez bien tenu, les autels fort propres, l’aire du chœur est bien pavée, […] l’aire de la nef pavée. »

XXV, f.4 : le 4 septembre 1723

« l’église [est] en assez bon état, il seroit à souhaiter qu’on en fit paver le chœur ainsi que la grande allée de la nef. »

XXVI, f. 4 : le 11 juillet 1724

« La couverture de l’église [est] en assez bonne réparation et l’on a encore point fait paver le chœur. »

XXVII, f. 30 : le 24 juillet 1725

« l’extérieur de l’église n’a besoin que de menues réparations ordinaires, le dedans est fort propre et on travaille actuellement à embellir la contretable pour satisfaire aux nécessités des décorations qu’on fait perfectionner. Il y a des ornements pour le service divin de toutes les couleurs […] le grand autel devient fort bien décoré. Il seroit très à propos de faire paver le chœur de la grande alée de la nef pour conserver les décorations. »

XXVIII, f. 17 : le 26 juillet 1727

« les couvertures du chœur nous ont paru en assez bon état. L’intérieur de l’église est entretenu proprement. Nous avons interdit l’étole du chasuble blanc et nous enjoignons au trésorier de la faire recouvrir incessamment. »

XXIX ; f. 6 : le 14 juillet 1728

« les couvertures tant du chœur que de la nef nous ont paru en bon état, nous ordonnons qu’on fasse faire un confessionnal pour placer derrière les fonts ainsi qu’aux trésoriers de fournir des ornements pour faire le service divin. »

XXX, f. 5 : le 16 juillet 1729

Sanson Sorge est prieur curé

 « l’intérieur est entretenu proprement, il est nécessaire de faire repaver le chœur[….]nous ordonnons au trésorier en charge de faire faire un confessionnal ainsi que de fournir des ornements et livres pour faire le service divin […] »

XXXI, f. 5 :  le 7 juillet 1731

« nous avons trouvé[…] les couvertures de l’église, l’intérieur entretenu proprement. »

XXXII, f. 6 : le 20 août 1734

« il y a toujours des réparations à faire aux couvertures de la nef, du chœur, des deux chapelles et de la tour. […] les ornements, vases sacrés et livres font encore assez état, […]. »

XXXIII, f. 19 : le 30 aoust  1736

« la couverture du chœur ainsy que celle de la tour nous a paru en assez bon estat, celle des chapelles et de la nef a besoin de réparation, nous enjoignions de la faire faire […] les vases sacrés, les ornements nous ont paru en assez bon état

XXXIV, f. 15 :  le 31 aoust 1742

visite de Jacques Le Fevre Du quesnoy.

Gilles Leclerc est prieur curé dudit lieu.

Nous avons trouvé la clôture du cimetière en assez bon état. On nous a représenté que les branches des quelques pommiers… le chœur empêche de faire commodément la procession du Saint Sacrement; nous enjoignons de faire couper les branches affin de rendre le passage plus commode. La couverture du chœur est bien réparée, celle de la tour a besoin d'une prompte réparation, nous enjoignons de la faire faire d'icy au premier mai prochain; pour tout délay passé lequel tems, nous déclarons la dite tour interdite. Un côtière de la chapelle Saint-Laurent menace ruine…la couverture de la nef est en bon état; on a fait réparer et repaver le chœur suivant notre dernière ordonnance…nous avons trouvé que les ornements ont besoin d'être raccommodés, ce que nous enjoignons de faire au plus tost; la chasuble noire est hors d'état de servir, c'est pourquoy nous l'avons interdite et défendons sous peine de suspense de s'en servir et enjoignons d'en achepter au plus tost une neuve ainsi que faire raccommoder les trois chapes noires d'icy à un mois pour lequel tems nous les déclarons interdites. Les autres chapes ont très besoin d'être raccommodées, ce que nous enjoignons de faire d'icy à un mois, et pour cet effet on se servira de morceaux d'anciennes tuniques suivant la couleur; pour le dit tems nous déclarons toutes les susdites chapes interdites à moins qu'elles ne soient raccommodées…l'église manque du linge nécessaire qu'on a absolument besoin de trois chapes propres, de toutes couleurs. Nous enjoignons d'employer pour tous ces objets les deniers provenant des questes cy devant dans l'église pour la décoration, qui ont été mises dans le coffre du trésor, ainsi que les autres sols qui proviendront des reliquats de comptes du trésor…les vases sacrés sont en bon état; quand on aura satisfait à tout ce qui concerne les ornements et fournitures nécessaires à l'église, nous enjoignons d'employer les premiers deniers… à achepter un pied d'argent pour le st ciboire.

XXXV, f. 13 : le 26 aoust 1745

« les couvertures de l’église ont été réparées et sont en bon estat[…] nous avons trouvé l’allée de la nef   dépavée ce qui est convenu de réparer au plus tost […] conformément à notre dernière ordonnance, on a fait raccommoder quelques ornements et achepté un chasuble noir depuis ce tems. Enjoignons de faire raccommoder ainsi que d’achepter […] un ornement complet de toutes couleurs[…] nous enjoignons de faire faire deux couvertures de coussins pour le maître autel, les fonts baptismaux sont en bon estat […] enjoignons de faire faire au plustost un confessionnal […] »

XXXVI, f. 7 : le 28 aoust 1747

« les couverture de l’église [sont en bon état]. Nous enjoignons de faire réparer la côtière de la nef […] les vases sacrés,  livres et fonts baptismaux sont en bon état, les ornements demandent quelques réparations. »

XXXVII, f. 29 : le 8 septembre 1751

« les vases sacrés, linges et ornements, fonts baptismaux, vases des saintes huiles sont bien conditionnés. »

 

 

 

De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

 

Conférence ecclésiastique, 1866. (A.E.C.)

 Histoire religieuse depuis 1789 à 1807

La paroisse relevait de l’hôtel-dieu de Coutances. « Elle était alors honorée du titre de prieuré ».

« l’Eglise de Saint Sauveur la Pommeraye ne sentit point le contact du fléau révolutionnaire.[…] »

« Il y avait trois cloches à l’église de St Sauveur et les habitants envoient avec peine enlever une par l’or[---] du gouvernement ainsi qu’un magnifique candélabre qui avait coûté 1200f. et qui était massif en argent : il fallait bien que la paroisse eût part au sacrifice et payât la dette de la Terreur. »

 

Dossier P 549- St Sauveur la Pommeraye (A.E.C.)

Lettre adressée à Claude-Louis Rousseau, Evêque de Coutances,  […] (1802-1807)

 Observations préliminaires :

« Nous avons déduit sur le montant chacune desd. rentes le tiers d’icelles (déductions préalablement faites au cinquième) qui doit [….] au profit de la fabrique de l’église pour aider à l’entretien et décoration d’icelle, à la poursuite des ornemens, linges et parce qu’une fondation ne doit jamais être onéreuse à la fabrique de l’église où elle doit être acquittée. »

Lettre de Coulombier à Monsieur Bonté, vicaire générale de Coutances, le 29 janvier 1812 :

« notre église est bien pauvre et dénuée et surtout d’aubes, au moyen d’une quête que j’ai faite, je m’en procurerai une […] .»

 

DG IV Edifices-état des Eglises et presbytères 1845 (A.E.C.)

Enquête du ministère de la Justice et des cultes

 

la couverture de l’église est en très mauvais état. Les deux tiers au moins ont besoin d’être couvert à neuf, il tombe de l’eau dans l’intérieur de l’église, il y a au moins 50 toises de couverture à faire, cette dépense ne peut aller à moins de 1000 f.

2°elle est beaucoup trop petite pour la population, mais elle n’est pas susceptible d’agrandissement, la to[   ] se trouvant au bas de la nef, seulement elle pouroit être alongée vers le haut, en supprimant une vieille sacristie fort

incommode, reportant l’autel contre le mur de l’est et faisant une sacristie au midi, la dépence à faire peut être  évaluée à 600 f.

 

Série T : canton de Bréhal (A.E.C.)

Lettre de la préfecture de la Manche concernant le presbytère. St Lô, le 2 mars 1891.

« la commission départementale a, sur ma proposition, classé pour l’obtention d’un secours de 600f, sur les fonds de l’Etat, le projet de restauration du presbytère de St Sauveur la Pommeraye. »

Lettre adressée à l’évêque de Coutances et d’Avranches, 22 octobre 1866

« Il y a 25 ou 30 ans ; comme la fabrique de St Sauveur était pauvre et à cause de son revenu et ensuite parce qu’alors elle avait un vicaire à payer, Mr le curé voyant que les bancs étaient dans un état de vétusté à ne plus pouvoir servir et d’un autre côté connaissant l’impuissance où était la fabrique de les faire raccommoder, dit publiquement […] que tous ceux qui consentiraient à faire réparer les bancs à leurs frais seraient possesseurs de leurs places autant qu’ils voudraient consentir à en payer la location. »

 

 

 

De la Séparation de l'Eglise et de l'Etat à nos jours

 

Délibérations du conseil de fabrique 1919-1931 (A.D.M. : 300 J 367)

Le 15 février 1920

« Monsieur le curé a ensuite entretenu le conseil de l’achat d’un dais pour remplacer l’ancien dais rouge, défraîchi et hors d’usage. »

Le 27 février 1921

« [… ] 332 f 70 reste en caisse, il a été décidé à l’employer pour l’achat d’aube et d’ornement

Le 1er janvier 1922

« Mr le Curé a fait remarquer que deux chapes  noires avaient été achetées en 1921 pour une somme de 600 francs, une aube de 185 francs et une plus simple de 55 francs et payées soit avec des dons soit avec les quêtes dominicales.

Le 8 février 1923

« achat pendant l’exercice 1922 de deux chapes violettes 550 f, d’une aube de 125 f., restaurations de chasubles, 1 rouge, 1 verte. »

Le 10 février 1924

« achat pendant l’exercice d’une chasuble rouge de velours 275f., d’une étole blanche violette 97f. Restauration d’une chasuble rouge 73 f.

Le 8 février 1925

« Pendant cet exercice [1924], l’église s’est enrichie d’une chasuble : velours noir simple 160f, belle chasuble velours violet 225 f., d’un thabor - porte missel (145f.), don de Mr Lucien Allain, d’une nappe dont la dentelle a été donnée par Mr. Le Curé – d’un tapis-chemin 197f 25, d’une aube simple 105 f.

Le 7 février 1926

« pendant cet exercice [1925], l’Eglise s’est enrichie de trois cloches neuves (don des paroissiens) sommes non inscrites au budget, trois chapes draps d’or données pour la bénédiction des cloches, ont été payées avec les ressources du budget : chape violette velours soix (610f.), une aube tulle gr[--] (95f.), 2 rochets et ont été réargentés 2 encensoirs (75f.), vernis les croix et chandeliers des petits autels (250f.), a été acheté un drap mortuaire (520 f) enfin un calice 627f50 a été donné par les parrains et marraines des cloches. »

Le 30 janvier 1927

« pendant cet exercice [ 1926], Mr le Curé avec des sommes mises à sa disposition a fait placer deux grosses poutres sous le beffroi, a refait la porte de la chapelle des hommes et le plancher des bancs des femmes.

Avec l’argent du budget il a également refait le palier de l’autel du S.Cœur (210 f .) et fait restaurer les dalmatiques (drap d’or) 310 f. ».

Le 29 janvier 1928

« pendant cet exercice, Mr le Curé a fait refaire le palier de l’autel de la Sainte Vierge en bois de chêne ; il a acheté une aube en tulle gr[--], un goupillon et fait redorer l’encensoir et la navette du plus riche encensoir.

Il a également fait restaurer une chasuble blanche avec croix en tapisserie. »

Le 20 janvier 1929

« pendant cet exercice [1929], Mr le Curé a acheté une riche nappe d’autel de 238f, une aube de 225f., a fait restaurer un voile huméral pour 195 f.

600f. ont été employés pour la réparation de l’harmonium. »

Le 2 mars 1930

« pendant cet exercice, Mr le Curé a acheté une chape noire 425, un missel 241f., une aube 180 f. »

 

 

 

B - Sources imprimées

 

AEC : Dossier P 549- St Sauveur la Pommeraye

Dépliant de Jacky Brionne

Prieuré de l’ordre de saint augustin

1771 : reconstruction de la tour

1882 : lambris de la nef

1725 : travail pour le maître-autel

 

 

Notes Y .Nédélec, 1976 (fiche A.D.M)

« -style 18e s. ; fenêtres avec arc en anse de panier ; une fenêtre du chœur est datée « 1821 »

-Mobilier : chaire, 18e s., bois décapé

autel majeur, 18e s., décapé, avec exposition. Derrière, 2 statues [dans l’obscurité] ; St Sébastien, et              ?.

Autel de la chapelle sud : 18 e s ;, faux marbre et doré.

Nef : Vierge à l’Enfant

St Laurent, 18 e s., bois. »

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

LE CACHEUX, Essai historique sur l’Hôtel-dieu de Coutances, Paris, Alphonse Picard et fils,1895-1899.

 

LECANU, Histoire du diocèse de Coutances et Avranches, Coutances, Salettes, t.2, 1878, p. 326

St Sauveur La Pommeraye

« « je donne à  l’hospice de Coutances le patronage de l’église de St-sauveur-la-Pommeraye, qui m’a été cédé par Hugues des Doits et Mabire, sa femme, Guillaume de Lièce et Jeanne sa femme, Richard de l’Epine et Jeanne, sa femme, avec deux gerbes de la dîme de la même église, réservant la troisième pour le prêtre qui dessert la paroisse. » Charte de l’évêque Hugues de Morville de l’an 1221. L’Hôtel Dieu y nomma un de ses prêtres agrégés, et ainsi recueillit toute la dîme. Le curé payait une décime de trente-huit livres, plus quatre sous pour la chape à l’évêque. La débite était de sept sous. Erigé en succursale le 28 août 1808. »

 

RENAULT, « Revue monumentale et historique de l’arrondissement de Coutances », Annuaire de la Manche, 1854, p.61

               

ROSTAND André, « Retables d’autel de la Manche (XVIIe-XIXes.) », Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, t. 52, 1952-1954, p19.

A propos du manque d’uniformité concernant le décor du chœur des églises :

« A St Sauveur la Pommeraye, assez malencontreusement privée de sa polychromie, le tabernacle a été flanqué de petits bustes du Christ et de la Vierge, dans des médaillons. A la partie supérieure du gradin, deux angelots sont agenouillés. Il en va un peu de même, mais avec plus de sobriété à Audouville-la-Hubert, où le tabernacle, très élevé, est flanqué aussi de deux anges en adoration. » 

 

SEGUIN, Saints guérisseurs. Saints imaginaires. Dévotions populaires. Avranches, 2nde éd., v. 1942, p. 247

« A St Sauveur la Pommeraye, une antique voie est encore appelée Chemin de Saint Pair, et la statue du saint (bois, XVIIIe s. ?) est placée en arrière de l’intéressant rétable de Saint-Sauveur. »

 

TOUSTAIN de BILLY, Histoire ecclésiastique du diocèse de Coutances, 1874-1886, t. I : 275, 326 ; t. II :  159, 334 .

 

VIVIER (E.), SEGUIN (J.), Anciens fonts baptismaux du département de la Manche, Avranches, avril 1941, n° 142 bis.

 

 

Semaine religieuse de Coutances et d’Avranches : [consulté]

1916 :  p. 190,

1932 : p. 123, p. 202

 

 

 

 

Recherches CAOA Manche/ C.Lemoussu /septembre 2002