SAINT-GERMAIN-SUR-SEVES

 

FICHIER DOCUMENTAIRE

 

 

 

Abréviations,

-          A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances

-          A.D.M. : Archives départementales de la Manche

-          C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche

-          C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)

-          V.A. : Visite archidiaconale

-          Clmh : Classé monument historique

-          Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques

-          S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et  de la Manche

 

 

A - Sources manuscrites

 

Archives diocésaines de Coutances (A.E.C.)

Conférences ecclésiastiques de 1866-1867 (AEC, CE. Doyenné de Périers)

Dossier paroissial (A.E.C.- D.P.)

Archives départementales de la Manche

Fonds de l’architecte DESHEULLES : travaux à l’église : devis, cahier des charges, 1914 (250 J 156)

 

 

Ancien Régime

 

DOSSIER PAROISSIAL (AEC)

Note manuscrite (note Lecardonnel)

9 octobre 1788 : chapelle sainte Anne à Saint Germain le V. Me Jean –B Bayvel prêtre du diocèse de Lisieux, nommé à la chapelle ste Anne, nomination par le roi

1780 : Loques

1777 : Juhel Le Ruhe

1782 : Ripault

1781 : Sauvage Le Capelain

 

Visites archidiaconales BAUPTOIS 1724-1765 (A.D.C. : V.A. XXXV-XLIV (1741 à 1783))

(Extraits)

LE BUISSON, p.1 :

1765, 26 août

Jean Pierre Le Mesle, curé dudit lieu

Pierre Hervé Le Mesle, prêtre de St Malo de Valognes et neveu dudit curé

Mathieu Morel trésorier (…)

« Le lambris de laditte église tant du chœur que de la nef est tout neuf. Il y a dans la nef deux autels dont l’un à droite sous l’invocation de la sainte Vierge est fort propre et en bon état. L’autre de saint Jean qui est décent et assez propre mais dont la contretable d’ailleurs fort belle auroit besoin d’être peinte pour la propreté et conservation. La chaire est ancienne mais en état de servir. Le confessionnal est en assez bon état. (…) il est nécessaire de plancher les marchepieds des bancs des deux costés dudit chœur étant tous rompus et malpropres. (…) il se trouve a la grande porte de l’église de vieilles démolitions restantes d’un portail qu’il seroit bon d’achever de détruire. »

ST GERMAIN (St Germain sur Sèves), p. 2 :

1765, 26 août

François Le Poupey, prêtre curé dudit lieu

Guillaume Le Rouge, prêtre

 Jacques Hilaire Le Capelain, prêtre

Jean Vaubert, trésorier (n’est pas présent)

Jean Baileur, custos

(…) « le calice qui avoit été fracturé a été très bien réparé »

 

De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

 

Conférences ecclésiastiques de 1866-1867 (A.E.C)

1789-1801

Le curé est Jacques Leriche (a fait construire le presbytère)

1784-1796 : Charles -François Marguerie* (assassiné par les révolutionnaire)

1800 : Jean-Baptiste Thomasse

"les statues furent vendues. Un nommé Hilarion Maloret les acheta. Il les conserva avec respect et souvent les jours des dimanches et de fêtes, plusieurs personnes se réunissaient dans sa maison pour réciter l'office divin en présence de ces statues vénérées. Elles furent rapportées à l'église lorsque M. l'abbé Thomasse y recommença la célébration des Sts mystères"

1800, reprise du culte

1803-1827 : Charles Mauviot.

"A fait allonger la nef de l'église et construire le clocher actuel en 1818 ou 1819. Ces travaux ont été exécutés avec les débris de l'église du Buisson dont l'emplacement est aujourd'hui un herbage et aucun emplacement n'indique au passant que là autrefois fût un sanctuaire dont la fête patronale était l'Assomption de la Ste Vierge Marie. "

1807-1862

"Les vases sacrés, les ornements, tous les meubles de l'église et de la sacristie étaient de nulle valeur."

Suite à une tempête en 1807, des réparations sont faites à la toiture par Michel Enot charpentier et Jacques Gaudie couvreur en paille de la commune de Saint-Germain-sur-Sèves (suit la copie du devis)

"Le presbytère qui ne comptait pas encore à cette époque 50 ans d'existence était ce qu'il est aujourd'hui, à l'exception des planchers en briques qui ont été remplacés par des planchers en bois et certains petits décors faits à l'intérieur qui le rende plus convenables."

A partir de 1811, l'église du Buisson qui n'est plus desservie à la mort de M. Juhel qui y célébrait des offices, "qui était dans un délabrement complet tomba tout à fait en ruines"; on la démolit et on réutilise les matériaux pour les agrandissements et la construction du clocher "pour remplacer une tour en bois qui servait de clocher".

1822 : M Goulhot de St Germain, propriétaire du château, fait "construire à ses frais un banc de 2 pieds et demi de largeur au bas de la nef, côté gauche, à perpétuité pour lui et sa famille".

1823 : la cloche est refondue et augmentée

1827 : M Jacques Savary (frère du curé de Nay)

1834: confrérie du Sacré Cœur de Jésus

1839 ou 1840 : "M Clément Desmaisons propriétaire de la ferme d'Etouqueville donna les trois tableaux qui ornent le maître autel"

1839 (vers) : "on construisit à neuf la boiserie de l'autel du chœur et des petits autels."

1844 : "le conseil de fabrique alloua aux sieurs Michel Vaubert et Julien Lebreton habitants Saint Germain, le travail du lambris du chœur au prix de 5 f 50 cent. La toise."

1851 : on remplace le chaume qui couvre le chœur par de l'ardoise

1854 : id. pour la nef et "on exhaussa les murs, on donna aux fenêtres qui étaient carrées la forme ogivale et on y mit des vitres de couleur, on restaura tout l'intérieur de l'église, on fit peindre et dorer tous les autel…"

"M de Goulhot de St Germain, sénateur de l'Empire, obtint de Napoléon III empereur un tableau représentant la Cène. Le tableau qui n'est pas sans mérite décore le mur du chœur à gauche et il a pour pendant sur le mur, côté droit, un autre tableau également estimé des connaisseurs, c'est Monsieur de saint Germain qui en a fait don à l'église."

1851 : érection d'un chemin de croix

M. Fontaine, vicaire à partir de 1858 (seconde le curé malade), fait acheter "4 chapes blanches, fond damas et orfrois drap d'or et chasuble de même matière"

1860 : Pierre Vaultier, vicaire. En 1866, M. Savary est toujours curé.

(* les noms associés aux dates se rapportent aux curés et à leur période d'exercice dans la paroisse)

 

Dossier  paroissial (A.E.C.)

1809, 29 8bre : Incendie (Correspondance )

Erection d’un chemin de croix : 29 décembre 1902 (procès-verbal d’érection en date du 28)

 

Dossier paroissial (A.D.M.)

Chemise 32

20 janvier 1857, lettre du ministère des Beaux-arts annonçant au curé que le tableau de Melle Clara Fournier, représentant La Cène, accordé pour l’église de St-Germain-sur-Sèves a été mis au roulage le 16 de ce mois. Sur un autre courrier du sous-préfet de Coutances, du 30 août 1856, au curé, il est précisé que les frais d’encadrement, d’emballage et de transport sont à la charge de la fabrique.

C’est la copie d’un tableau de Philippe de Champaigne.

N° 33, souscription pour une bannière

 

De la Séparation de l'Eglise et de l'Etat à nos jours

 

DOSSIER PAROISSIAL (A.E.C.)

INVENTAIRE de 1954, 1er sept.

-1 calice et patène argent – 1 calice pied cuivre et patène – 1 ciboire  - 1 ostensoir – montre – custode pour le viatique et bourse

-7 corporaux, 7 purificatoires, 8 manuterges, 4 pales, 3 aubes, 2 cordons blancs, jeu de cordons couleur liturgiques

4 ornements blancs, 2 dalmatiques, 3 ornements noirs, 2 ornents violets…(…)

1 croix d’autel et 6 chandeliers bronze. 1 tabernacle bronze(…)

1 grand Christ en bois

Carte postale, vue intérieure de l’église (imprimerie Notre-Dame, Coutances) - cf. copie dans le dossier

 

 

 

B - Sources imprimées

GERVILLE, Charles de, Voyage archéologique dans la Manche (1818-1820), édition annotée par le docteur GUIBERT Michel, collection "Etudes et documents publiés par la Société d'Histoire et d'archéologie de la Manche, T. III - Arrondissement de Coutances, 2000, p. 241-245

 

RENAULT, "Revue monumentale et historique de l'arrondissement de Coutances, Canton de Périers", Annuaire de la Manche, 1857, 29ème année, p. 71-84 ; 1861, 33ème année, p. 59-60.

Cloches

« l’an 1823 j’ai été bénite par M. Charles Mauviel, prêtre curé de ce lieu, et nommée Sophie par Messire Philippe Jean Baptiste et Nicolas de Goulhot Saint Germain chevalier de St Louis, officier de la Légion d’honneur, et par Dame Marie Françoise Charlotte Sophie de Marne

« l’an 1834, j’ai été donnée par Marie Ledian, et bénite par M. Savary, curé de Saint-Germain, et nommée Edme Angélique par M. Boulon de saint Edme Receveur Général à Saint-Lô, et Anne-Marie Rosine par Madame Brenner de Saint Germain, sa belle fille. Les frères Grente m’ont faite.

Pierres tumulaires dans le cimetière :

- Ici repose / Philippe Jean Baptiste / Nicolas de Goulhot / de Saint Germain, / écuyer chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis/ Officier de la Légion d’honneur, / intendant militaire / chef de division / au ministère de la Guerre, / mort en son château de St Germain le Vicomte, le 24 juillet 1823//

« les armes placées sur cette pierre tumulaire sont : d’azur à la croix ancrée d’argent avec trois coquilles de même, 2 en haut, 2 en bas

- « Ici repose / Marie-Françoise / Charlotte Sophie / de Marne / Veuve de Goulhot / de St Germain / décédée en son château / de St Geramin / Le 20 juillet 1842//

- plusieurs pierres protégées par une grille : famille Desmaisons

Circonscription ecclésiastique :

archidiaconé du Bauptois et du doyenné du Bauptois

patronage laïque : le seigneur du lieu présente à la cure

dans le XIIIe : Chevalier Richard de St Germain

Carrières de tuf ou travertin

Richard de st Germain tenait à Nay un fief de chevalier dépendant de l’honneur de Lithaire (registre des fiefs de Philippe Auguste)

Jean de St Germain, sieur châtelain et vicomte héréditaire du lieu, fut député par la noblesse du bailliage et de la vicomté de St-Sauveur-Lendelin, afin d’assister aux séances qui se tinrent à Rouen pour la réformation de la coutume de Normandie.

François Robert de Camprond, chevalier, seigneur vicomte et châtelain héréditaire de st Germain le V, dans le cours du XVIIe siècle, épousa noble Dame Françoise le Roux dame patronne de Gonfreville.

Le château :

Larges fossés puis 1ère enceinte, d’autres fossés et pont-levis

Portes et fenêtres avec des arcades en accolade, ce qui annonce le XVe ou le XVIe

Plusieurs fenêtres sont surmontées d’un fronton triangulaire dont les rampants, garnis de crochets, reposent sur des têtes d’animaux

Les tours ont subi des retouches importantes ; il en est deux qui, placées en encorbellement, se terminent par un toit conique couronné de deux personnages, Adam et Eve, qui font office d’épis : on remarque en effet Eve offrant la pomme à Adam.

Famille de Costentin de Tourville : J-B César de Costentin, comte de Tourville et neveu de l’amiral, épousa Charlotte de Camprond de Saint-Germain. La comtesse de Tourville et son jeune fils furent inhumés dans l’église de Saint-Germain-le-V : leurs pierres tombales ont été profanées ; on a détruit les inscriptions.

Famille du Mesnildot par mariage de l’un des membres avec la fille de Renée-Charlotte de Camprond.

Famille de Vaubadon : mademoiselle du Mesnildot, mariage avec Tellier de Vaubadon, qui en 1789 était seigneur de st Germain et de Gourbesville

Madame de Vaubadon l’a vendu à M de Goulhot dont le fils le possède aujourd’hui

 

LECANU, abbé, Histoire du diocèse de Coutances. 2 Vol. Coutances, 1877-1878, T.2, p. 353.

 

Semaine Religieuse 1905, p. 99

 

Semaine Religieuse 1950 : Article sur l’abbé le Stume (1920-1950). Cf. ci-dessous

Curé de St Germain, Gonfreville et Nay, le 6 mars 1949

« il s’efforce d’achever la reconstruction de son église, demandant volontiers conseil sur la façon de concilier l’art et la liturgie tout en tenant compte de l’édifice. l’autel est placé, la consécration même à peu près fixée…

l’église de Gonfreville elle aussi aurait bien besoin de restaurations. La voûte en particulier. Une planche s’en détache presque…le curé est mort en tombant à travers la voûte.

 

 

Recherches en archives CAOA Manche/ E. Marie-Raffray/ octobre 2001