SAUSSEMESNIL
Dossier documentaire

 

Bibliographie

 

Guibert, Michel, Charles de Gerville, voyage archéologique dans la Manche, TI. Cherbourg, 1999, p. 659- 661

Guibert, Michel, Les églises du Département de la Manche de 1750 à 1820. I. I, Vol. II, p. 659

Les Godiâos, bulletin de l’association patrimoine histoire et généalogie de Sauxemesnil-Ruffoses et sa région. « Ruffosses : histoire de la paroisse et de la construction de l’église », n° 15, 2010-2011 et « l’église Saint-Grégoire de Sauxemesnil », par Michel Diesnis et Huguette Hoguet, n°20, 2015-2016

 

Sources

Archives départementales de la Manche :

-         Archives paroissiales de Ruffosses  : 300 J 520

-         Archives paroissiales de Sauxemesnil : 300 J 533

-         Archives privées, numérisées : 1 Mi 559 (R 1)

-         MRU : 173 J 533/27

Archives diocésaines, Coutances :

Conférences ecclésiastiques (CE)de 1866et 1867

Journal paroissial de Sauxemesnil

 

 

 

Eglise de RUFFOSSES

 

1 Mi 559 (R 1) : Correspondance active de Victor Mauger-le-Jéal relative à la construction de l’église paroissiale de Ruffosse, 1850-1851 ; correspondance active de l’abbé Regnet relative à à la construction de l’église paroissiale de Ruffosse, 1850-1851 [24 lettres, 7 pièces de dépenses, 1 plan] (Valognes, archives privées de M. Blotin).

Dépôt temporaire aux archives Départementales pour numérisation. Archives privées  de M G Blotin, antiquaire à Valognes

 

19/01/1850 : il est question de l’emplacement de la future église

« un arrangement conditionnel fait avec M Vautier donnerait l’emplacement de l’église sur son terrain à Ruffosse à raison de 20 F la perche. »

« une réunion des habitants de la future paroisse devra décider la question de l’emplacement. Celui-ci aurait l’avantage de la proximité des matériaux et de la solidité du sol, comme aussi d’être dans le voisinage du hameau Mouchel »

8 février 1850 : souscripteurs pour l’église

M l’abbé Regnet a obtenu la souscription de M M Darus Duparc. Il n’a pas rencontré M Le Marois mais Madame qu’il a parlée lui a laissé espérer qu’ils souscriraient aussi. Il a vu également M Gaslonde   qu’il a promis d’intéresser à notre œuvre la députation de la Manche avec espoir aussi d’en obtenir un secours. M Duparc l’a ensuite introduit auprès du chef de Division du Ministère, qui lui a promis positivement l’allocation d’une somme de quatre à cinq mille francs après réception du plan et du devis de l’église projetée

15 février 1850

Autorisation a été donnée par M Féline relative au terrain nécessaire à l’établissement de l’église, presbytère, jardins, cimetière

Il est question du plan de la nouvelle route et du territoire de Sauxemesnil.

Par rapport à laquelle la propriété que propose la correspondante de V M Le Jéal, Madame Féline, pour bâtir l’église (en paiement d’une rente que lui doit le propriétaire du terrain) est isolée parce qu’elle se trouve à 2 km de Ruffosses.

22 février 1850

62 perches ont été négociées avec le propriétaire du terrain

12 mars 1850

Le terrain projeté n’est pas accepté du fait de son isolement par rapport à la population

« Une souscription a été demandée la semaine dernière aux habitants des hameaux voisins du Clos de Romain Mouchel et malgré la répugnance que nos paysans ont a s’engager par écrit le résultat de cette souscription est satisfaisant. »

« Nos communes intentions : l’instruction religieuse et par conséquent la moralisation des habitants »

14 mars 1850

« Ce n’était qu’aux instances de M Regnet jointes à celles d’autres dignes ecclésiastiques t à mon corps défendant que j’avais consenti à tenter l’érection d’une église à la place d’une chapelle de Ruffosse (…) j’aurais certainement employé tous mes efforts afin d’arriver à procurer à la population de cette contrée les bienfaits de la religion »

16 mars 1850

« vous avez la bonté madame de réclamer  mes services pour la construction sur votre propre fond de l’église tant en question. Je ne voudrais certes pas qu’il en tint à moi qu’une bonne œuvre ne se fit pas, mais dans l’état actuel des esprits cette œuvre portée au-delà du carrefour Bonne Marie produira t -elle tout le bien désirable ? n’y-a-t-il pas à craindre les suites d’un acharnement de parti et que certains individus n’excitent au désordre sous le prétexte que vous auriez exigé que l’église soit sur votre propriété ? (…) vous pourriez si vous le jugez à propos faire signer une souscription de votre côté comme celle qui a été faite pour le Clos Romain. Elle aurait le double avantage d’assurer un concours à l’œuvre et de faire connaître tous les adhérents

(…) je ne sais si la donation du terrain à la commune doit nécessairement précéder le commencement des travaux (…). Je persiste franchement à croire que le clos Romain convient pour le moins autant et mieux même sous le rapport de l’élévation et quant à l’étendue du terrain elle aurait pu suffire surtout avec l’augmentation qu’elle aurait eue lorsqu’on fera la route »

Le 18 mai 1850 il signe une note par laquelle il donne deux cents francs pour l’église, de Montvazon

 

1er juin 1850, Cherbourg : au sujet de la charpente

Je me suis empressé de voir M l’abbé Godefroy afin d’avoir des renseignements tant nécessaires tant pour les contreforts que pour la charpente de l’église : les contreforts élevés à deux pieds du haut des côtières ou même à la hauteur où descendront les jambes de force donneront une solidité suffisante ; toutefois il m’a fait observé que la forme que je lui ai décrite n’est pas généralement usitée mais que le travail étant bien fait c’est l’essentiel. Il m’a expliqué de quelle manière est posée la charpente de l’église du couvent et qui est conforme aux idées que je m’en étais faites ; voici comment il a opéré : les murs sont élevés à leur épaisseur jusqu’en haut il n’y a qu’à l’emplacement des fermes qu’une rainure est ménagée pour loger les jambes de force lesquelles portent sur des pierres disposées à cet effet. (…) la maçonnerie est beaucoup plus solide qu’en faisant une retraite intérieure d’où il résulte un plus grand poids à l’extérieur et qu’il n’y a rien à craindre pour la suite. A ce moyen il n’y a pas besoin de soles ce qui fait une dépense de moins. M Godefroy a ajouté qu’il n’avait employé que du sapin de Pologne pour toute sa charpente ne craignant pas l’humidité au haut des côtières (…) si vous aviez du chêne pour les blochés et les jambes de force du côté du midi cela n’en vaudra que mieux mais ceux du côté du nord peuvent très bien être mis en bon sapin (…) M Godefroy m’a dit qu’il ira avec plaisir voire l’église (…) »

14 juin 1850

Le carrier [qui se nomme Le Terrier] de Valognes est venu à l’église pour vérifier ses mesures

Au sujet de la corniche : V Mauger le Jéal lui en propose 0 # 60 comme pour tout l’autre carreau (…) il n’y a pas de temps à perdre pour le premier cordon de la tour qui doit régner avec cette corniche »

Il faut « garnir l’échine du pignon d’un rang de carreau pour consolider la toiture (…) la corniche nécessitera quelques modifications dans la charpente »

Le bois vient de Cherbourg

« Les croix de carreau des chapelles ne peuvent avoir moins de 0m12 de grosseur (…) la grande croix reste à 0m15 »

« Au moyen de la corniche pas de gouttière à l’église »

 

23 juin 1850

Il déclare au curé que « nous ne ferions que les travaux indispensables pour l’établissement de la petite église de Ruffosse et qu’une tour ne se ferait autant que nos moyens le permettraient. Le plan que M Regnet nous a fait adopter étant plus vaste j’ai cru que vous étiez d’accord pour son exécution

2 août 1850 au sujet de la charpente

Mon frère étant mon associé et le caissier de notre maison

Je ne suis pas tout à fait d’accord avec M Régnet sur l’effet de la perspective et je crois que plus l’élévation est grande et plus la hauteur paraît grande aussi ; les 4 mètres de hauteur pour la 3e partie de la tour me semblaient donc bien convenable pour ce que l’on peut appeler proprement le clocher dont les quatre fenêtres à deux mètres de hauteur sont bien suffisantes au jugement même de M Régent qui me l’avait ainsi exprimé : il n’y aurait donc que pour mettre le cordon au milieu que l’on exhausserait la troisième partie d’un mètre mais on pourrait aussi le mettre au milieu en l’abaissant de 50 centimètres. A mon avis cela ne ferait pas mieux que comme je l’ai proposé mais je ne suis pas architecte et je crains que M Regnet ne le soit pas plus que moi. » (objection à cause de l’augmentation de dépense)

Le modèle de charpente que M Godefroy m’a envoyé est celui de l’église du couvent dont la disposition diffère du plan fait pour l’église de Ruffosse et aussi des explications verbales que M Godefroy m’avait données » La charpente est exécutée par Charles Vautier qui s’adjoint « pour le montage un homme pratique dans ces sortes de travaux ». M Godefroy qui avait le meilleur maître charpentier de Cherbourg a travaillé fort à son aise et a acquis une grande expérience. M Régnet au contraire ne doute de rien parce qu’il n’a jamais suivi les ouvriers »

4 août 1850

M Regnet informe après avoir consulté le comte Daru (qui s’appuie sur le ministre des transports publics, M Bineau) qu’il n’y a pas de fond pour les nouvelles routes. V MlJ rétorque que c’est une modification de tracé et qu’on pourrait obtenir des fonds alloués pour les rectifications des routes

 

28 août 1850

« le fondeur de Tourlaville a demandé quels changements il devait faire pour ménager des ouvertures aux fenêtres de l’église. Il y en a déjà huit de fondues et si on n’en mettait pas entre le chœur et la sacristie comme cela paraîtrait inutile il n’en resterait que trois à faire fondre. De quelle grandeur madame Féline pense-t-elle que doivent être ces ouvertures d’après la fenêtre qui est à Rochemont ? le vitrier Edouard Soin (Foin ?) avec lequel M Regnet s’est arrangé donnera peut-être un bon avis à cet égard »

 

31 août 1850

« En vous proposant, madame, d’économiser la dépense d’une fenêtre entre la sacristie et le chœur, je n’entendais pas que l’ouverture resterait vide : on fait ordinairement en pareil cas une légère maçonnerie ou une cloison pour la boucher, ce qui laisse toujours figurer la fenêtre »

La charpente est en cours

 

9 septembre 1850

« D’après les observations du fondeur je trouve qu’il conviendra de faire faire ces ouvertures ici par les ouvriers de la veuve Vallois qui doit fournir les clous et les pointes de la couverture. Je craindrais que le maréchal de Saussemesnil n’ait pas les moyens de faire ce petit travail (…) »

 « Je crois qu’il conviendrait que les ouvertures aient la grandeur de deux carrés du même côté des fenêtres. Il n’y en aura que quatre avec ouverture puisque les huit autres sont fondus et que la treizième entre le chœur et la sacristie sera parfaitement remplie par M Regnet par le modèle en bois ; à cette dernière il sera aisé de faire une ouverture comme l’on voudra »

 

30 septembre 1850

Envoi la lettre signée des habitants de Ruffosses, adressée à l’évêché pour demander la nomination de Mr le Quertier

 

7 octobre 1850

Envoi une copie de la lettre adressée au ministre des travaux publics par la chambre de commerce de Cherbourg, pour obtenir l’exécution de la route de Cherbourg à Valognes

« « en réfléchissant encore sur la question des degrés pour descendre du chœur de l’église dans la nef et que vous m’avez dit, madame, être fort du goût de messieurs les ecclésiastiques auxquels vous en avez parlé, je me suis demandé si ces messieurs n’auraient point fait confusion du chœur avec le sanctuaire que M Regnet a toujours considéré comme devant être élevé de deux degrés au dessus du reste de l’église de sorte que s’il y avait deux degrés aussi en dessous du chœur cela ferait quatre en dessus de la nef ce qui peut être incommode pour la circulation

Il prévient le couvreur qu’il doit venir

Le vitrier se nomme D. Loin,

 

10 novembre 1850

Il est question de la charpente et du changement de place de l’œil de bœuf au dessus du portail

 

24 novembre 1850

Il est question des clous pour les ardoises, du bois nécessaire et du déplacement de l’œil de bœuf qui se fera au printemps

 

8 décembre 1850

La maçonnerie est faite parles frères Caillot

 

9 décembre 1850

Les frères Caillot ont reçu 1200 f sur les travaux de maçonnerie à la tâche outre 100 f pour leurs journées

« je rappellerai à Brune de faire réserver  tous les écalins pour mettre dans l’aire de la nef à la surface afin d’affermir le sol ainsi que Monsieur Demontdésir l’a fait observer. Je crois que pour ces remblais il conviendra de prendre la terre dehors en dessus du chœur car dans l’intérieur il ne peut y avoir grand-chose à ôter puisque le sanctuaire ne sera peut-être pas encore assez élevé » le coût d’une porte unie extérieure est de 3 francs ou 3,5 francs.

« Les planches à lever sur un des billons serviront au portail et autres ouvrages exposés au mauvais temps »

 

10 décembre1850

« Paisnel est l’homme convenable pour les travaux du chœur et des stalles (…). M. Regnet serait assez d’avis de faire l’autel en bois d’après mon observation que ce serait plus avantageux pour le buffet à pratiquer derrière. Alors il faudrait du Chêne ainsi que pour les stalles.

Au sujet des souscriptions : « M de Rothschild pourrait sans doute bien donner une bonne somme ; nous avons eu quelques rapports d’affaires avec sa maison mais je vous avoue, Madame, que je serais fort embarrassé comment lui faire une demande vu la différence de religion ».

Des pins sont donnés par madame Feline « pour faire les bancs et autres ouvrages »

 

12 décembre 1850

Il est question de souscription et des enduits

21 décembre 1850

Au sujet des enduits : « j’ai toujours vu donner deux couches seulement dont l’une grossière et l’autre fine bien dressée ce qui suffit bien lorsque le travail est fait avec soin ; je me demande donc si le travail à trois couches n’est point d’un autre genre. Quoiqu’il en soit je trouve que si Caillot veut faire les enduits à un franc la toise bien droits et bien unis ce prix est très modéré.

Au sujet du pavage du chœur : « le prix de 30 cent du pied est certainement pour toutes les grandeurs et non pour le pavé carré régulier. M Regnet voudrait que le sanctuaire fut pavé avec ce dernier et en losange ce qui coutera davantage à cause des fausses coupes tout autour ». Il met aussi en doute le fait que Caillot puisse réaliser ce type de dallage.

Il est question de l’installation du curé et du vicaire

Edouard Soin (ou Loin ?) doit aller mettre une couche de minium aux fenêtres. Le maréchal ferrant doit réaliser des « petites barres à y mettre » ainsi que des « pattes fiches nécessaires pour fixer ces fenêtres ».

 

9 janvier 1851

Il résulte d’après les renseignements que j’ai pris qu’un ouvrier doit faire un banc de 9 pieds en deux journées surtout lorsqu’il y a un certain nombre de bancs dont il travaille toutes les pièces avant de se mettre à assembler (…) en payant 4 f de façon, c’est un prix fort raisonnable (il rajoute) un dernier renseignement pris me fait écrire que 3 f seraient suffisants » les planches font 8 pieds de long avec quelques pouces ce qui pourrait convenir pour les bancs

Paisnel est « prêt à aller à Rochemont voir l’autel et autres boiseries pour mieux apprécier le travail à faire »

« J’ai remarqué qu’à tous les autels de Cherbourg, il y a des arrières corps aux côtés et cela me paraît indispensable. Ce sera donc une chose à faire car je n’en ai pas vu à votre autel » « j’ai vu chez Mess. Liais des planches de chêne d’un à trois pouces d’épaisseur en bois vieux débité ainsi on pourra y prendre ce qu’il faudra. »

« A l’église du roule la croix est placée sur une ogive en charpente élevée aux côtés des stalles. De cette manière on pourrait la placer. Toutefois, si on faisait une autre disposition, il suffirait de mettre des crampons dans les murs de chaque côté. »

« M Régnet m’a parlé encore du pupitre ou lutrin qu’il faudra avoir ; il paraitrait d’avis de l’élever sur un buffet ou l’on serrerait les livres, ce serait peut-être un peu massif ; d’un autre côté un lutrin en fer serait préférable s’il ne coutait pas cher. »

Il est question de la nomination du curé

 

17 janvier 1851

M Paisnel doit relever les dimensions d’un tabernacle de l’église Ste Trinité à Cherbourg et donner son estimation

Il est question de la charpente

Le sable de Saussemesnil est plus désavantageux pour les enduits que celui de Valognes dont le mortier casse beaucoup moins

 

23 janvier 1851

« Les arrières corps (…) font partie intégrante de l’autel et ne seraient pas remplacés par les petites consoles en marbre que vous proposez car c’est à ces arrière-corps que l’on fixe les chandeliers avancés qui servent aux basses messes. Si l’autel et les autres boiseries devaient être repeints il serait inutile sans doute de les travailler pour recevoir un vernis ; c’est encore une chose à examiner. »

Il préfère que les bancs soient simples comme à Cherbourg et non as travaillés avec des moulures, par mesure d’économie. « Je persiste donc au prix de 3f à 3f50 par banc »

Les journées de Paisnel hors de son atelier sont à 3 francs tandis que celle de Charles Vautier sont à 35 sous

 

5 février 1851

Paisnel a fait un tracé pour le tabernacle « je trouve que le tabernacle est bien de toutes les pièces de l’église celle qui mérite d’être la plus soignée. (…) c’est un travail très minutieux qui prendra beaucoup de temps pour être bien fait. Painel m’a assuré qu’il ne compterait que son temps »

« votre ouvrier De Valognes aura d’ailleurs de quoi faire en lambris stalles, chaire confessionnal etc… et il n’est pas mal que le tabernacle soit de main de maître ; cela sera mieux apprécié après la mise en place »

« lorsque Valognes aura mesuré ce qui lui faut de bois pour les lambris en chêne arrière-corps et gradins de l’autel il sera bien qu’il vienne lui-même les choisir à Cherbourg afin de prendre aussi les dimensions convenables »

« état du toisé de la maçonnerie : 1386 f 80 c

 

4 février 1851 : Devis de Paisnel pour le tabernacle :

« J’estime la façon du tabernacle dont vous m’avez montré le modèle pour l’église de Cherbourg - modèle que je suivrai pour sa dimension, la modification ne devant exister que dans la substitution de moulures aux sculptures – j’estime dis-je ce travail à la somme de 35 ou 40 f Cherbourg le 4 février 1851 J. M Paisnel »

 

20 février 1851

L’érection de l’église en succursale sera bientôt prononcée

 

25 février 1851

Je ferai seulement une observation pour la chaux qui frouche (?) éteinte ferait des enduits sujets à souffler ; je crois qu’il faut qu’elle ait au moins quinze jours de bassin avant de faire les enduits. (…)

Problème de la concurrence entre ouvriers « locaux » et ouvriers « de la ville »

s’il demandait un peu de plâtre pour diminuer le danger des fentes, je serai d’avis de lui en fournir pour mélanger le mortier de la dernière couche »

Au sujet du bois pour les menuiseries du chœur : « ce bois est bien du chêne du nord et celui que Valognes entend sous cette dénomination est du merrain qui n’est pas non plus exempt d’obier en pièces de 6 ou 7 pieds de long et propre à l’ébénisterie. Il couterait un cinquième de plus que l’autre et durerait moitié moins pour peu qu’il fut atteint par l’humidité car c’est du bois très gras qui ne vaut guère mieux que le bon sapin de Riga. Il ne me paraît pas convenable pour les travaux du chœur ajournant à faire des stalles à des temps plus favorables »

« le tabernacle doit être placé sur le premier gradin de l’autel, alors le second règne seulement sur les deux côtés du tabernacle. Nous examinerons prochainement les plus convenables à donner aux gradins. Valognes aura soin de ménager du chêne de longueur pour faire les marches du pied de l’autel. L’on pourra remplir en sapin de choix le plancher qui touche à l’autel. »

« Mon objection aux marches circulaires du sanctuaire résulte d’un motif d’économie assez sensible (…). Le mauvais effet que j’ai remarqué dans la coupe des carreaux du pavé à l’église du Roule où cette unique marche est circulaire. »

 

9 mars 1851

Au sujet de la confection de l’enduit

 

13 mars 1851

Des pièces de bois de Riga sont destinées à la flèche

 

17 mars 1851

On a trouvé du sable blanc pour faire l’enduit intérieur ce qui dispense dans un premier temps de blanchir l’église

Pavement du chœur : les grandes dalles coûtent 3 f le m²

Grandes dalles appareillées pour la grande allée et les chapelles et un rang de chaque côté du chœur

« Paisnel travaille au tabernacle qui ne peut tarder à être fait. Si vous avez dessein, madame, de faire peindre le maître autel, il serait effectivement inutile de vernir le tabernacle mais si toute la boiserie en chêne était restaurée et vernie, ne trouveriez-vous pas que ce serait plus distingué que de la peinture »

« Il me semble que les patrons de vos sœurs doivent figurer dans l’église »

« M Régent m’a dit que le confessionnal de l’église du Roule a couté 80 francs »

« Je remarque la difficulté que vous éprouvez madame pour le devant de l’autel (…) mes filles ne peignant pas ne pourront vous aider en rien en cette partie »

 

17 mars 1851

Valognes donne toute satisfaction

 

19 mars 1851

Au sujet de la demande d’aide à faire au gouvernement

« Paisnel a promis de finir le tabernacle pour samedi ou au plus tard pour lundi. Son avis serait de vernir ce tabernacle qu’il s’engage à faire très soigné encore que l’autel fut peint, il trouve que le tabernacle peut bien être considéré comme faisant pièce à part »

 

27 mars 1851

« J’ai mesuré la largeur du plancher devant le maître-autel de l’église Ste Trinité, il n’a que trois pieds »

 

5 avril 1851

Il est question de la date prochaine de la bénédiction de l’église (la semaine prochaine ?)

Les planches de 10 pieds feraient très bien les bancs du chœur ainsi que le plancher dessous, étant de bois très sec. Quand aux longues planches de pin de la Caroline, elles pourront faire parfaitement la menuiserie de la sacristie (…). Je crois leur durée égale à celle du chêne »

« J’ai remarqué aux autels de l’église de Cherbourg que les espèces de corniches semblables à celles des supports de nos anges étaient à la hauteur du premier gradin afin d’y placer les anges il y aura à doubler à peu près ce qui est déjà au dessus de la corniche de ces supports en exhaussant également le pied de la quantité nécessaire pour atteindre la hauteur voulue »

 

8 avril 1851

Un confessionnal sera prêté de l’église de Cherbourg

« J’expédierai les anges dans deux caisses que je ferai bien garnir de foin »

Il est question de l’organisation de la cérémonie de bénédiction

 

27 mai 1851

Il s’est procuré du bois de chêne de démolition pour faire les soles ou lambourdes des bancs et du plancher

 

3 juin 51

« Je fis l’observation à m le curé qu’il était d’usage de mettre 12 croix en relief sur les murs de l’église pour la consécration »

 

6 juin 51

Il est question de la malhonnêteté du sieur Dutot marchand, fournisseur au sujet de son paiement

Avance de 300 francs par lui-même et son frère, dont ils seront remboursés sur l’aide du gouvernement

Il est question des difficultés de paiement aux divers entrepreneurs

Le prix convenu pour le couvreur est 2f25 la toise

J’ai été remboursé de l’avance que j’avais faite pour l’église du Roule. Je ne puis me plaindre de M Regnet à ce sujet

 

Lettre SD (placée après celle du 17 janvier 1851)

Au sujet des croix de consécration pour lesquelles il obtient le conseil de M Godefroy : les croix peintes sur les murs sont bien suffisantes. Elles sont généralement rouges. Au dessus de chacune on doit placer un piton ou crocher pour y mettre un cierge. Boscher a remis le dessin des croix en relief de l’église du couvent.

Le prix serait de 1f50 chacune

J’ai consulté mon maçon pour les blancs des murs. Il m’a dit qu’à l’hôpital de la marine on les fait avec de l’eau de mare ou bien mortie ( ?) et qu’ils tiennent parfaitement. La chaux de Montchaton est la plus belle et par conséquent celle qui fera le meilleur effet pourvu que les maçons sachent bien l’appliquer.

Il se plaint de la nomination du curé.

 

 

 

7 juin 1851

Boscher va réaliser 12 croix (20 à 21 cm de diamètre) au prix de 1f 50

M le curé de Valognes va prêter sa petite chaire à prêcher

 

12 juin 1851

Le mémoire de Dupont est de 229,75 f (grille de l’archivolte)

M le curé souhaite des tabourets comme ceux de la Trinité et non comme ceux du Roule qui n’ont pas de pieds tournés « c’est pourquoi j’ai engagé Pesnel à convenir avec le tourneur s’il est possible à raison de 50 f pièce (…) » « plus je réfléchis à sa demande de chapes noires plus je la trouve comme vous madame, tout à fait intempestive. »

 

17 juin 51

« J’ai vu M Godefroy qui m’a confirmé que l’usage est de peindre en rouge les croix des églises consacrées. C’est ainsi que le sont celles des églises de la Trappe et celles de la communauté de Pont-L’abbé (…) on ne peint ordinairement que la croix avec le contour en laissant le fond blanc »

La cérémonie de consécration est le 29 juin

Paisnel n’a pas encore pris le bois pour les tabourets

 

7 juillet 1851

Au moment de l’installation du curé il est dû aux fournisseurs et ouvriers de 3000 à 3500 francs

Il est question de terminer le clocher au détriment du presbytère. Le bois est déjà sur place

 

Suit le projet de délibération pour le conseil de la fabrique

« M Victor Mauger le Jéal et M Frédéric Mauger son frère ainsi que Mme Féline proposent au conseil de fabrique de Ruffosses de faire l’avance nécessaire au paiement des dettes restant à acquitter pour la construction de l’église de Ruffosses, lesquelles montent à environ 3500 francs et condition que Mrs Mauger et Mme Féline seront subrogés aux droits des créanciers et conséquemment remboursés par privilège sur les premiers fonds promis par le gouvernement aussitôt qu’on pourra la toucher. etc. »

 

7 juillet 1851

Concerne les comptes des fournisseurs et ouvriers

Il est dû à Paisnel : 25 francs 20 pour les tabourets

Suit une note récapitulant les comptes

 

11 juillet 1851

Le clocher devra être terminé par une flèche ainsi qu’est fait le plan envoyé au gouvernement. Si les moyens ne permettent pas de l’établir maintenant, il faudra l’ajourner mais ayant déjà la corniche et majeure partie de la charpente je crois qu’avec 500 francs on devrait bien avancer le travail

Il est dû à Mrs Lesage 11f 40 pour l’étoffe de la garniture du tabernacle

 

23 juillet 1851

Réclamation de Dupont, carrier pour 500 ardoises : 14f50

 

31 juillet 1851

Au sujet du plan de flèche de la tour 

« M le curé qui rêve sa chambre dans la tour »

 

3 aout 1851

Il est question de paiements

 

9 décembre 1851

Envoi de l’état des dépenses pour l’église

« M Godefroy est tout disposé à donner des indications propres à faciliter l’exécution de la chaire et des autres travaux de l’église. Il m’a parlé d’un ouvrier de Valcanville sculpteur et menuisier qui fait ordinairement les travaux d’église à des conditions modérées »

L’église Ste Geneviève vient d’être rendue au culte

M Duparc a donné 100f pour une chaire

 

6 janvier 1852

Il est question du solde de la charpente. Il y a litige sur le calcul et les mesures prises

La rectification de routes en 1852 ne sera pas appliquée à celle de Cherbourg. Il y aurait lieu de faire une pétition

Un nouveau curé est nommé, M Lesauvage ( ?)

 

20 janvier 1852

Contretemps dans l’obtention de fonds espérés du gouvernement

« J’ai encore du bois de chêne sec qui pourrait faire bonne partie pour une chaire ordinaire mais qui n’irait pas loin dans une chaire à forme arrondie comme celle que M le curé désirerait avoir et pour façon de laquelle Paisnel demanderait 300 f »

Le fils aîné de V M Le Jéal se marie avec Melle Zélie Hainneville

 

28 janvier 1852

Concerne le projet de route

 

29 mars 1852

« Le prix de Paisnel pour la chaire comprend le bois »

« Mais ne serait-il point à propos de terminer la tour et de projeter l’église extérieurement que de faire une chaire très élégante et comme on en trouve très peu dans les campagnes. »

 

16 mai 1852

Au sujet de la chaire. Paisnel doit prendre le bois fournis par V M Le Jéal et complètera avec d’autre bois si besoin. Le plancher, les marches de l’escalier seront en pin de la Caroline. Paisnel a relevé les dimensions de la chaire de Couville qui lui servira de modèle

 

25 aout 1853 (adressé à M A. Demondésir à Rochemont)

300 francs ont été donnés par le gouvernement

 

Lettre SD (photocopie)

Au sujet de l’orfèvrerie qu’il faut se procurer en vue de la bénédiction de l’église par le curé de Valognes

Le fournisseur est Dutot à Séez

Suit la liste des objets nécessaires.

Il faudra prévoir l’emplacement et la fixation des stations de chemin de croix et de la perche du crucifix

 

 

Correspondance de l’abbé REGNET à Mme Féline

 

13 janvier 1850

Projette de se rendre à Paris pour demander des secours pour l’église.

Il est question du changement d’emplacement de la chapelle.

 

2 mars 1850

Idem.

 

18 mars 1850

Au sujet des opérations de fondations :

Conseille à Mme Féline de faire ouvrir sa carrière pour en extraire de la pierre

Procéder à la bénédiction de la première pierre

 

30 mars 1850

Au sujet de l’emplacement des contreforts

 

8 mai 1850 (photocopie)

 

11 mai 1850

Nous avons terminé hier avec M Mauger (…) le marché de la pierre à couvrir avec Gouesse

 

16 mai 1850

 

27 mai 1850

Envoi de 300 f  de souscription

Au sujet de l’élévation de la maçonnerie extérieure

 

17 juin 1850

Une cloche est à vendre à Haisneville de 3 k 400 livres de 90 à 100 centimes la livre. Cloche fondue avant 1789 par la famille de Bellefonds

 

31 juillet 1850

Il est question de charpente

Nous n’aurons pas la cloche de Hainneville parce qu’on veut la vendre 25 sous la livre (…) cela nous laisse 350 f

 

[Note au sujet de la cloche de Hainneville

1 sous = 5 centimes

25 sous = 1,25 francs

25 sous/livre

350 francs = 280 livres soit 140 k]

 

23 mars 1851

Au sujet des ornements

Il ne sera pas difficile madame de se procurer ici les objets qui seront indispensables pour l’ouverture de l’église. Nous trouverons tout cela chez M le sage hors les chapes (…) je crois devoir vous envoyer les divers prix de Dutot. Quant aux chandeliers dorés et qui ne coutent que 20 s c’est qu’ils sont en composition cuivre et zinc.

(…) quant au tabernacle il sera facile de le doubler (…) soit y collant sa garniture qui peut être en damas soirie rouge soit en la clouant avec quelques pointes de Paris.

Une « bonne fille » 41 rue du chantier pourra confectionner des chapes

 

27 mars 1851

Il apprécie que le sanctuaire ait pu être agrandi d’un mètre

« Notre menuisier » va prendre modèle pour le lutrin sur celui du roule

Liste des objets nécessaires au culte

 

7 avril

La bénédiction aura lieu le jeudi suivant

Paisnel est en train de confectionner un lutrin qui sera prêt jeudi

 

21 décembre

Au sujet des marches du sanctuaire

 

8 documents sur la construction du presbytère (non dépouillé) de 1851 à 1853

 

Factures et comptes pour la construction

 

Les Goâdios, n° 15,

 

Le plafond est fait par M Vincent de Valognes

Un grand tableau de Notre-Dame des Anges peint par Madame Girod de l’Ain (sœur de Mme Féline). Il est placé en haut du chœur et entouré d’une boiserie provenant, ainsi que le maître-autel, d’une chapelle située à Marendé, Valog,es, appartenant à la famille Sivard de Beaulieu.

1876 : réparations au clocher, puis remplacement de la couverture de shiste par de l’ardoise d’Angers.

Vitraux provenant de la chapelle appartenant à Henri de Montdésir : 3 lancettes, retaillées par un fabriquant de Sottevast, installées dans le mur ouest (derrière l’autel) dans des baies ouvertes pour les recevoir. Le tableau est déposé.

Maître autel exécuté par Dunglas, sculpteur à Cherbourg. En pierre de Caen.

1886 : achat de deux autres vitraux : N-D des Anges et le Rosaire.

La sacristie est meublée.

 

Le presbytère est construit en 1853

Le couvent est construit en 1866

 

Cimetière de Ruffosses

 

 

-          Tombe de la fille de Pierre Louis Antoine Sivard-de-Beaulieu et d’Henriette Lebrun, fille de Jean-Baptiste Lebrun, qui fit construire le château de Rochemont.

-         Tombe de son beau-frère Auguste Pierron de Mondésir, époux de sa sœur Antoinette, qui dirigea la construction du presbytère et du couvent Notre-Dame des Anges, ouvroir pour jeunes filles. Celui-ci, selon le plan initial de l’église, devait être construit en face de l’église, pour que celle-ci ait un bon voisinage.

-         Tombe de Georges Léon de Mondésir et de sa femme, née Charlotte Henriette Marie Dupperier, qui avait acheté, en 1887, le domaine de Frémont à Brix

-         Tombe d’Albert de Mondésir, ancien maire de Sauxemesnil, et de son épouse.

 

-         Tombe de Nicolas Dorey, le seul Poilu inhumé dans le cimetière, soldat au 155e RI, mort le 21 septembre 1916, dans un hôpital militaire, à Paris.

 

-         Tombeau familial des Aubert, avec Jules, mort le 22 août 1914 à Rossignol (Belgique) comme trois autres enfants du pays, lors la Bataille des frontières, en août 1914, qui provoqua une hécatombe dans les régiments normands.

 

-         Monument aux morts inauguré le 23 mai 1922 et 24 noms y sont inscrits

 

-         La chapelle Saint-Antoine, toujours représenté avec son cochon. Dans les temps anciens, les habitants engraissaient leurs cochons en les laissant en liberté dans la forêt. Les bêtes étaient marquées au fer rouge, en juin, et récupérées à l’automne. Quand ils ne retrouvaient pas leur bien, les villageois priaient saint Antoine de les aider à les retrouver. Avec le temps, cette croyance s’est étendue à toutes sortes de pertes.

 

 

 

 

 

Sauxemesnil, église Saint-Grégoire

 

Guibert, les églises du Département de la Manche…T. I. Vol. II p. 659

 

Visite archidicaonale de 1756 : la chapelle seigneuriale du Rosaire appartenant à M Hervieu Clerette non entretenue, non réparée

« on a parfaitement bien réparé l’église en totalité » (en 1752, elle était en mauvais état)

 

Conférence ecclésiastique (1866-1867)

L’église est dévastée mais les statues et le Crucifix ne sont pas touchés, ainsi que les fonts baptismaux

Les armoiries de st Pierre, sculptées du côté de l’Evangile sur les ambases des colonnes qui soutiennent la partie supérieure du retable furent mutilées

Un calice en argent qui avait été donné à l’église en 1741, au prieuré de l’If par les religieux de l’abbaye de Lessay et qui depuis la suppression de ce prieuré était devenu la possession de l’église de Sauxemesnil fut restitué à cette église.

 

Il y avait en dehors de l’église, sur une ancienne porte, une statue en pierre de st Grégoire, patron de la paroisse. Elle fut abattue et mise en pièces. L’abbé Lepraël l’a restauré.

 

 

Guibert, voyage archéologique TI Cherbourg, p 385

 

1814, le curé, l’abbé Isidore, fait agrandir l’église en prolongeant les deux chapelles de chaque côté du sanctuaire (chapelle de la Vierge, anciennement celle du Rosaire, démolie par la foudre)

 

2 piliers entre nef et chœur romans. Supportent une ogive

Croisée en ogives à culs de lampe aux 4 coins, ornés de figures grotesques

Chapelle st Laurent : clé de voûte à écusson armorié (Poisson, sgr antérieurs aux Hervieu)

 

1825 : remplacement des bancs (CE 67)

1827 : remplacement du tableau du retable tableau peint par Mme Girod de l’Ain, née Sivard de Beaulieu (CE 67)

1837 : cloche refondue, Marie Madeleine Françoise 550 Kg

1851-52 : nouveau lambris du chœur, nef, chapelles

A partir de 1857 : remplacement de la couverture

1857 : autels des deux chapelles repeints et redorés

1858 : maître autel peint et doré

1861 : tribune

1865 : deux cloches. Boiseries du chœur et du sanctuaire

1866 : autel de la Vierge repeint

1896 : restauration des autels

 

1940 : verre blancs des baies remplacés par des vitraux

1944 : rampe de lancement de fusées installées dans la commune. Grenades lancées dans l’église ;

Destructions : maître autel, vitraux, fonts baptismaux, confessionnaux, ornements. Voûtes effondrées.

1945 : charpente refaite avec les arbres de la commune

1946 : restauration de l’église ; le nouveau maître autel est l’ancien maître autel de Villedieu

1947, 7 sept : bénédiction

 

Les Godiâos, n° 20, p 13

 

Entrepreneur : M Clot, st Pierre Eglise

PC délivré le 5 janvier 1945

Les sapins du cimetière sont abattus et transportés à la scierie Rochemont pour débitage.
Les paroissiens sont à l’œuvre pour aider à la reconstruction de l’église.

Décembre 1945 : les ruines sont relevéeset la toiture en place.

Mai novembre 1946 : construction de la voûte par l’entreprise Roger Turrou de la Pernelle. Transport par les habitants des matériaux (briques de Altkirch et plâtre de Meaux) arrivés en gare de Valognes.

Bancs en chêne fournis par Auguste Lejeune, entrepreneur à Villedieu

Eugène Lejeune (père d’Auguste et Pierre, deSaussemesnil) remet en état le maître autel provenant de l’église de Villedieu et restaure les statues brisées. Puis il entreprend la construction dela tribune qu’il orne de feuilles d’acanthe et de personnages symboliques représentant les saisons.

7 septembre 1947 : inauguration de l’église

Consolidation du clocher : lézardes importantes rebouchées au ciment

1953 : les cloches sont arrêtées. M Galopin architecte du MRU une consolidation depuis les fondations par une poutraison dans chaque angle avec chaînage jusqu’au beffroi. Conformité des travaux établie le 31 mai 1956