ORGANISATION D'UN

 

FICHIER DOCUMENTAIRE

 

établi à l'occasion d'un récolement,

 avec l'objectif final de le mettre à disposition sur internet

 

L'organisation générale est chronologique.

 

Abréviations, à faire figurer au début de chaque fichier

-          A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances

-          A.D.M. : Archives départementales de la Manche

-          C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche

-          C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)

-          V.A. : Visite archidiaconale

-          Clmh : Classé monument historique

-          Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques

-          S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et  de la Manche

-          M.R.U. : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme

 

Indiquer sommaire des sources manuscrites et des sources imprimées

 

 

 Sources manuscrites

 

-          Visites archidiaconales – Val de Vire (A.E.C, Coutances)

-          Bulletins Mariages Sépultures (AD de la Manche) à vérifier en 5Mi 1684

-          Conférences ecclésiastiques de 1866 et de 1867 (CAOA, dossier de commune)

-          Archives paroissiales non classées (AD de la Manche) : livres de comptes

-          Dossier communal (AD de la Manche)

 

 

Sources imprimées

 

ROSTAND, A., « les retables d’autels du département de la Manche (XVIIèXIXè) », Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, p.21, 1952-1953

BRIERE, F., Le Patrimoine religieux du canton de Canisy, Itinéraires du Patrimoine, n°211, Saint-Lô, 1999, p.26-28.

LERACHINEL, F., « Saint-Martin-de-Bonfossé », 1979. (AD de la Manche)

SAUVAGE, R.N., Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, t.36, 1924-25

GERVILLE, Charles de, Voyages archéologiques dans la Manche, (annoté par le Dr Guilbert)

LELEGARD, M., Peinture et sculpture dans la Manche du XIXème à nos jours, « les vitraux du XIXème et du XXème siècle dans la Manche », 1989, p.191 (CAOA, dossier de la commune)

 

 

A - Sources manuscrites

 

 Ancien Régime

 

Visite archidiaconale du Val de Vire

 

Visite de 1682 (II) p.56

 Impossible à lire.

 

Visite de 1683 (III) p.34

« Nous avons trouvé le cimetière en bon estat mais pour la couverture de la nef de l’église nous l’avons trouvé endommagée en quelques endroits et nous ordonnons quelle sera resparé à la diligence du thresorier du clerge attendu qu’il n’y a dans l’église ni ciboire ny soleil d’argent mais seulement de cuivre, nous ordonnons que le procureur seindic travaillera incessamment à faire vuider les dernières redelvables au thresor pour achepter d’argent le plus tost qu’il le pourra et comme des ampoulles sans gaudre les saintes huiles … »

 

Visite de 1684 (IV) p.34

 « Pour ce qui est de la couverture du portail, de la nef et de la tour nous l’avons trouvé très bien reparé mais celle du chœur au costé du septentrion est grandement endommagée et si ruinée […] le chœur et la chapelle qui est au costé que l’eau qui y tombe pourrit la charpente et les […] ce qui est de la dernière conséquence, c’est pourquoy mon seigneur à qui cy nous à … appartenir à faire cette resparation, […] supplié par les sieurs curés de faire donner ordre […]

Nous avions ordonné dans la visite dernière que […] qui viendraient au tresor…Il en fut achepté une custode d’argent pour y conserver les stes huiles à … quelles ne sont dans la ville du cuivre à quoy on na pas encore satisfait cest pourquoy nous ordonnons de rechef que les […] achepter les custodes d’argent  une autre pettite pour le st viatique aux malades avec des ampoulles pour conserver l’huile aux infirmes car nous en avons trouvé de neufves où sont conservés le saint chresme et l’huile sainte et l nous sera représenté à nostre prochaine visite faute de quoy nous l’interdirons et le vieux ciboire et la vieille ampoulle. »

 

Visite de 1685 (V) p.37

Couverture du chœur et de la nef ainsi que chapelle Saint-Michel.

« Nous avons appris que la charpente de la tour qui porte les cloches sont en mauvais estat pourquoy ordonnons que les paroissiens n’y … à délibérer au prochain jour pour en faire … afin qu’il soit fait une charpente neufve et que les cloches y soient en estat de ne point tomber.

Le curé aura soing de faire rep… et reblanchir l’arcade qui est entre la chapelle et le chœur toute vernie à cause du lieu qui y est sombre et au …

On a achepté deux processionnaires neufs et deux ampoulles pour conserver les huiles des infirmes, mais non un ciboire d’argent pour conserver les stes hosties ainsy que nous l’avions ordonné et que nous ordonnons de rechef estre achepté dans la foire franche prochaine au plus tard après laquelle si on n’y à satisfait nous déclarons dès apresent comme dès lors l’ancien ciboire de cuivre interdit.

Il sera parailleurs achepté une pettite custode d’argent pour porter le St viatique aux malades ain sy que soleil aussy d’argent à la première commodité. »

 

Visite de 1686 (VI) p.31

« La tour a esté repare ainsi que nous l’avions ordonné mais il … fait depuis par quelques ruines à la couverture du bas de la nef ou il sera travaillé incessamment comme aussy à reparer …les cadres qui sont entre le chœur et la chapelle de monseigneur.

Le vieux curé nous a assuré que le ciboire d’argent que nous lui avions ordonné estre achepté et payé mais qu’il est encore entre les mains de l’ouvrier pour achever de la pettite custode et du soleil d’argent …achepter à la première commodité. »

 

Visite de 1689 (VII) p.14

Même chose que pour l’année 1690.

 

Visite de 1690 (VIII) p.20

« Le cimetière est assez bien fermé mais il y a quelques resparations à faire sur la couverture tant du clocher que de la nef et beaucoup sur celle de la chapelle St Michel […] de ruine la voulte qui est […] de plusieurs ardoises ou nous avons ordonné de travailler incessamment.

Nous avons trouvé d’augmentation depuis nostre dernière visite un devant d’autel et un chasuble blanc qui sont assez propres et une porte neusve au banc de la nef ainsi que nous l’avions ordonné mais les vieux bois, bancs et … qui sont tant dans le chœur que dans la nef n’ont pas encore esté […] »

 

Visite de 1691 (IX) p.29

« La couverture tant du chœur que de la nef et de la chapelle a esté resparé, mais non pas assez solidement pour durer long …danger qu’il ne pleuve dans l’église…pourquoi avons ordonné … de neuf du moins une partie chaque année et particulièrement sur la chapelle St Michel dont la voulte est […] de plusieurs ardoises et menace ruine.

Au-dedans de l’église […] travailler incessamment à faire une contretable au grand autel »

 

Visite de 1693 (X) p.26

« Au-dedans de l’église nous avons trouvé touttes les choses dans le même estat qu’elles estaient à notre visite dernière mais on nous a promis que dans trois semaines ou un mois au plus tard on placera les bancs du chœur du costé du midy depuis le crucifix jusque contre l’autel ou se trouvera une porte pour les entrer de la sacristie et parce que cet ouvrage coustera beaucoup, que la reserve du trésor est modique et qu’il a fallu payer les admortissements de la réserve de l’église, nous navons rien ordonné autre chose pour […]. »

 

 Visite de 1695(XI) p.29

« Le cimetière a esté maintenu en assez bon estat et le pettit pilier au costé du midy de l’église a esté resparé mais la couverture du portail est encore dans un pire estat qu’elle ne l’estait à nôtre visite dernière laquelle serait resparer incessamment

Au-dedans de l’église nous n’avons trouvé d’augmentations depuis nôtre dernière visite la porte qui fait la closture de la sacristie au costé du septentrion et un chasuble de tabis noir qui a esté donné par Madame Dargouges on nous a fait espérer que nous trouverons de nouvelles décorations à nôtre prochaine visite. »

 

Visite de 1697(XII) p.37

« La réparation de la couverture autant du clocher que de la nef ont esté faistes non pas aussy solidement qu’elle devrait estre pour empescher qu’on y travaille si souvent et nous avons remarqué encore quelques –unes  à faire sur celle de la chapelle St Michel »

 

Visite de 1698(XIII) p.21

« Nous avons encore remarqué qu’il y a quelques resparations à faire sur la couverture de la chapelle St Michel où l’on va faire travailler incessamment ainsy qu’à resparer la voutte de la cave qui est au-dessous

Au-dedans de l’église nous avons trouvé le grand autel assez joliement décoré, les ornements  de la sacristie en assez bon ordre à la réserve d’une chappe noire qui commence à se casser, une chaire neuve à donner les instructions au peuple bien propre mais placée dans un autre lieu que celui que nous avions marqué nous avons aussy remarqué dans la nef un grand banc neuf que nous ordonnons d’être transformé attendu qu’il est trop grand et trop haut et que les bancelles de la nef soient aussy rendues plus propres et uniformes pour la plus grande décence de l’église, ce qu’on apromis de faire auparavant nôtre prochaine visite. »

 

Visite de 1700(XIV) p.21

« La couverture du clocher de la tour en assez bonne réparation, mais celle de la nef est beaucoup endommagée où nous ordonnera au thresorier en charge de faire travailler … et de faire mestre à …bois nécessaire pour renforcer la charpente  et la rendre capable de porter les tuiles ou ardoises.

Chaire à donner les instructions au peuple assez bien faiste. »

L’autel St Blaise n’est pas décoré et les bancs ne sont pas mis en place.

 

Visite de 1701(XV) p.22

« Le cimetière nous a paru assez bien clos et fermé et la resparation de la couverture de l’église ont esté faites depuis notre dernière visite, néanmoins on a remarqué quelque petit accident qui est arrivé à celle de la tour par un ouragan qui a passé dans le canton  et qui a abattu une des croix de la dite tour et une partye du surmon où l’on fera travailler au plus vite comme aussy à faire …

[…] cependant on n’a pas encore satisfait aux ordonnances de nôtre visite dernière au sujet de l’autel St Blaise où l’on doit faire mettre quelques décorations. »

 

Même pb au sujet des bancs et du plancher

 

Visite de 1703(XVI) p.24

« La couverture autant du clocher que de la nef et de la tour est maintenant en l’estat qu’il ne pleut pas dans l’église cependant les bois de celle de la nef sont si mauvais et si pourrys qu’il est besoin de la faire resparer de neuf du moins une partye chaque année et de travailler incessamment de peur qu’il n’arrive quelque fascheux accident  pendant que les peuples sont dans l’église. Il y a aussy quelques resparations à faire sur celle de la chapelle St Michel qui est à costé du chœur. »

 

Même problème au sujet des bancs.

 

Visite de 1704(XVII) p.27

« On a déjà commencé à réparer du neuf une partie de la couverture de la nef on nous a promis qu’on continuera de faire réparer de neuf quelques partyes chaque année ainsi que nous l’avait ordonné mais on n’a pas encore travaillé à réparer une… de la tour pour qui cependant une resparation urgente, c’est pourquoi avons de rechef ordonné qu’on y ait à faire travailler incessamment.

Il y a encore plusieurs choses à faire au-dedans de l’église comme à … de bois et de bancs du costé du chœur qui est contre la chapelle St Michel, à faire faire le plancher qui est au dessous du crucifix et à faire placer des bancelles dans la nef plus propres que celles qui y sont. »

 

Visite de 1707(XVIII) p.32

« Le cimetière est en assez bon estat mais il y a quelques resparations à faire à la couverture de la nef ou le trésorier en charge fera travailler incessamment comme aussi à faire faire de neuf le plancher qui est au pied du grand crucifix et mesme à la …le long de la nef.

 

Les ordonnances de notre visite dernière sont au sujet des décorations qui doivent estre mises sur les autels de la nef que de bancellerie bien propre et… qui doivent estre mises le long de la nef. »

 

Visite de 1708(XIX) p.24

« Il y a beaucoup de resparations à faire à la couverture tant du chœur que de la nef et de la tour mais on nous a assuré qu’on va y travailler. »

 

Visite de 1717(XX) p.17

Les couvertures de l’église son en bon estat hors un morceau pour la nef du costé du midy. Il y a plusieurs vitres à racommoder les marches de la descente du portail ont besoin d’estre racommodées. »

 

Visite de 1720 (XXII) p.16

« Nous enjoignons au tésorier en charge de la présente année de faire fermer incessamment les fonds baptismaux à peine de privation des sacrements. L’intérieur de l’église est proprement entretenu il y a quelques vitres à racommoder dans la nef. »

 

Visite de 1721(XXIII) p.2

« La couverture de la nef du costé nord a besoin de resparation ainsi que la couverture de la Chapelle St Michel du costé nord appartenant au Seigneur Evêque qui est en totale ruine ce qui pourrait, faute de resparation, faire tomber la voûte de la chapelle. »

 

Visite de 1723 (XXIV) p.9

« On travaille aux resparations de la nef tant en charpente qu’en couverture. La couverture de la Chapelle St Michel qui est en totale ruine ce qui cause un fort grand dommage à la voûte de la dite église. »

 

Visite de 1724 (XXV) p.12

Visite de Vercingétorix René de Gourmont de Courcy, le 10juillet 1724

« Il y a quelques resparations à faire à la clôture du cimetière. Nous avons trouvé les couvertures de la nef en bonne et due resparation, nous ordonnons aux adjudicataires de la Chapelle St Michel de parachever, faute à eux de les mesttre en estat avant l’hiver nous les déclarons prenants des dommages qui pourraient arriver. L’intérieur de l’église est entretenu proprement, il y a quelques resparations à faire aux vitres de la nef. […] nous ordonnons au trésorier en charge de fournir à l’église un vase d’argent en forme de soleil pour exposer le Saint Sacrement, acte accordé au sieur Oger, garde de Mgr le duc de Luxembourg de la présentation de son compte pour l’année 1722, affiné et examiné par le sieur curé et paroissiens[…] le catéchisme se fait, l’école des filles se tient.»

 

Visite de 1725 (XXVI) p.26

Nicolas Rondel est curé, Toussaint Frican, vicaire, Simon Rouelle, diacre, Jacques Courtin, acolyte, Thomas Mabyre, custos.

 « Nous avons trouvé le cimetière en bon état. L’extérieur et l’intérieur de l’église est en fort bon ordre et les réparations de la Chapelle St Michel sont achevées. Les dixmes appartenant au trésor ont été passés et adjugés à Robert Bernard pour le prix et somme de 481 livres pour trois ans. Nous enjoignons au trésorier et paroissiens d’acheter un soleil. Tous ont satisfait à leur devoir pascal ou se sont présentés. Le catéchisme se fait régulièrement et l’école des filles se tient de même ; on nous a fait espérer l’établissement  d’une école pour les garçons.»

 

Visite de 1726 (XXVII) p.15

« Nous avons trouvé le cimetière bien conservé ; les murs ont cependant besoin de quelques réparations, nous avons ordonné que les pilliers du chœur et de sous-larmier seront faits incessamment par les décimateurs, nous ordonnons aussy que le costé de la couverture du chœur à l’exposition du midy sera faite et rétablie le Carême prochain et nous exhortons comme estant très convenable qu’on en fasse la couverture d’ardoise fine, comme celle de la nef du mesme costé, nous enjoignons aussy qu’on respara dans le mesme temps le pignon du chœur et qu’il sera tiré à pierre vue comme est la nef par dehors. Nous avons trouvé les nappes de l’église très mauvaises et nous ordonnons qu’on acheta incessamment de l’oeuvré ( ?) pour en faire faire au moins trois qui soient de même , on achètera aussi trois processionnaires neufs, et que les vieux seront refondus pour en faire relier trois ; ordonnons aussi qu’on fera incessamment relier le rituel en deux tomes, on achètera aussi de la toille pour faire faire deux caporaux  et douze purificatoires. Ledit sieur curé nous a représenté que la conduite de Jean Hébert et Jacques Roger était toujours la même ; nous enjoignons au promoteur de les poursuivre incessamment à l’officialité comme ne s’étant présentés pour la Pâque, pour en dire les raisons et être poursuivis par les voies de droit ; Nous ordonnons que les services des fondations dont le dé […] des deniers a été employé au rétablissement et réfection de la nef et autres réparations urgentes seront acquittés et les honoraires pris sur le revenu de la fabrique, que ceux qui ont des deniers provenant de l’amortissement de quelqu’unes des rentes de ladite fabrique seront poursuivis à la diligence du sieur curé et du trésorier en charge, d’en vider leurs mains incessamment, avant les fêtes de Pâques prochaines sous peine de six livres d’amende applicables au trésor, à moins qu’ils ne veuillent se constituer eux-mêmes et en faire la rente, ce qui sera mis dans le dit temps en bonne forme. […] continuer de concert avec le sieur curé les réparations de la dite église pendant que le temps y est propre ; nous louons et approuvons les réparations qui ont été faites à ladite église comme étant  très nécessaires. Nous enjoignons encore au sieur curé de présenter à Mgr l’Evêque l’état des fondations et services qu’il nous a fait voir pour être le dit état vu et examiné […] les écoles de charité se tiennent exactement […].»

 

Visite de 1730

Il y a quelques réparations à faire à la clôture du cimetière ainsi qu’un échalier à y placer ; nous enjoignons au trésorier en charge d’y faire mettre le dit échalier dans un mois sous peine d’interdiction si mieux n’aiment les paroissiens fermer entièrement le petit pour entretenir bien le grand. L’extérieur et l’intérieur de l’église sont en très bon état, ainsi que les vases et les fonts baptismaux. Nous ordonnons que des premiers deniers qui proviendront du trésor, il sera acheté un chasuble rouge pour le commun des fêtes ; il sera aussi fait incessamment un supplément aux deux parties de l’antiphonaire, y en ayant plus du quart qui manque. Le sieur curé nous a assuré aussi qu’il était nécessaire d’avoir un crucifix pour l’administration des sacrements aux malades, et pour les inhumations. Nous ordonnons qu’il en sera acheté un incessamment et qu’on fera les réparations nécessaires aux serrures et autres ferrures des portes de la dite église ; nous ordonnons aussi qu’il sera fait une échelle pour monter aux cloches et que les réparations qui sont nécessaires aux bois des dites cloches et au plafond qui est sous icelle, seront faites incessamment.

 

Visite de 1734 (XXXI) p.23

« Premièrement l’église est en bon estat n’y manquant qu’un carreau de vitre, dix sépultures qui seront incessamment remplacées au cimetière. »

 

 

BULLETINS MARIAGES SEPULTURES (AD de la Manche)

 

Retable de St-Martin-de-Bonfossé

 

A la fin des S. de 1747 du Mesnil Herman

 

« Nota. En cette année la contretable du grand autel de Saint-Martin-de-Bonfossé a esté placée suivant le marché que nous en fîmes, Monsieur Rondel, curé du dit lieu et doyen du doïenné de St-, Me Denis Courtin, seigneur de la Briendière et moi, Canchois, curé du Mênil-Herman et doiën du doïenné de Perci, avec Mr de la Croix-Pinel et son fils du Hamel, sculpteurs de la paroisse de Chevri, en l’année 1744, par le prix de 2 mil cent livres, avec les débris de l’ancienne contretable, de laquelle somme le dit Mr Rondel en a païé la moitié par pure libéralité et le trésor l’autre moitié, avec les ajustemens pour recevoir la ditte contretable, comme gradins de St-Sever, le pavé du chœur, etc…Et dans l’Avent suivant, la ditte contretable a été attachée à peindre et dorer à Monsieur Le Danois, doreur de Vallognes, par le prix de six centz livres, parce que les deux contretables de la nef seroient seulement peintes, et come il n’y avoit point d’argent au trésor, le dit Sr Rondel s’obligeoit d’avancer les derniers pour ce, dont il se feroit payer dans la suitte sur les trésoriers, et de plus promettoit de faire une des contretables de la nef et de nourrir les ouvriers pendant le dit travail, au nombre de trois, à sa table, le tout par pur don, ce qui a duré pendant deux mois et demi. Quelques mois, auparavant ce travail, Monsieur le curé fit dédier la ditte contretable par grande solennité à l’église et au presbitère, et il voulut absolument que ce fut moi qui eût cet honneur. Toute la paroisse lui a des obligations infinies, tant pour le temple spirituel que corporel, grates rependere dignas, haud opis est nostrae.

Ecrit ce 15e février 1748. Signé : Le Cauchois »

 

De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

 

CONFERENCES ECCLESIASTIQUES

 

1866

DOYENNE DE CANISY

PAROISSE DE SAINT-MARTIN-DE-BONFOSSE

 

Chapitre 1er, Histoire religieuse depuis 1789 jusqu’en 1801

Article 3ème, Eglise paroissiale

 

L’église de Saint-Martin était très riche en ornements et vases sacrés qui furent portés au district par ordre du Gouvernement, excepté différents objets que des mains pieuses osèrent soustraire à la rapacité des ravisseurs. L’église possédait aussi une magnifique sonnerie qui faisait l’admiration de tout le pays. Les deux petites cloches restèrent longtemps descendues sous la tour personne ne se trouvant pour les transporter au district d’après l’ordre qui en avait été donné. Un citoyen, Julien Galmel, fermier de Bonfossé (terre des Evêques) les chargea sur une traîne attelée de bœufs, et les porta au pied de la charrette destinée à les recevoir. On regrettait tant les cloches que le sieur Galmel encourut dès lors l’animadversion des habitants et que son nom leur est encore odieux aux yeux de ceux qui le connurent.

A l’occasion du transport des cloches au district on rapporte que les habitants de Canisy voulaient garder le seconde tant elle sonnait mais que les habitants de Saint-Martin s’y opposèrent vigoureusement, et que dans la crainte qu’elle leur fut enlevée de vive force ils la brisèrent sur place ne voulant point avoir le désagrément de l’entendre sonner de chez eux.

Dans l’intérieur de l’église tout fut respecté : les autels, les croix, les fonts, la chaire, les bancs ne souffrirent aucun endommagement. La croix du cimetière ainsi que les autres croix de la paroisse furent également respectées. Cependant on dit qu’un nommé Osmond, petit-fils du régisseur fut assez téméraire pour oser tirer sur la croix du sommet de la tour, et que son fusil lui brisa la main. Dans la sacristie les meubles furent aussy préservés. La grande armoire qu’on y voit encore fut néanmoins vendue et achetée par Mr Ameline Duprey, acquéreur de l’hôtel Ognon, et plus tard rendue par lui à l’église. Nous devons pourtant mentionner que quelques pierres sépulcrales furent mutilées.

 

Article 4ème, chouannerie

En 1793, (les chouans) ils dirigèrent leurs pas vers l’Eglise pour en chasser l’intrus, disaient-ils. Le sieur Jolivet informé de leur arrivée au moment où il allait commencer les vêpres n’eut que le temps de s’enfuir et d’aller  se cacher dans une ferme nommée la Percherie. […] La force armée trompée dans son espoir se vengea en enfonçant les portes et fenêtres. Elle pénétra dans la maison, pilla, cassa, bouleversa tout, s’empara des provisions et les distribua à tous ceux qui en voulaient.

On ajouta que cette soldatesque effrénée ne se bornant point là, se porta à l’église où elle enfonça la porte du St Tabernacle, s’empara des saintes espèces et les jeta dans le feu chez un sieur Vieillard, cabaretier auprès de l’église.

 

Chapitre 2, Epoque qui a suivi immédiatement la Révolution jusqu’à l’épiscopat de Mgr Dupont-Poursat, vers la fin de 1807.

Article 1er, clergé

 

Ce fut le premier dimanche de l’Avent en 1800. […] on se retrouva dans l’église à peu près comme avant la Terreur, sauf les décorations des autels et les vêtements sacerdotaux qui faisaient défaut. Cependant un calice qui avait appartenu à Monsieur Rondel, deux chapes, fond blanc, une chasuble de même couleur, une lampe, une croix à manche de bois, des chandeliers également en bois, la liturgie presqu’au complet, furent leur réapparition ce jour-là dans l’église.

Nous possédons encore ces objets, hormis la chasuble. Les gardiens fidèles de ces divers objets furent pour la liturgie : Monsieur Mesnildrey, instituteur qui ayant acheté la Bibliothèque paroissiale l’y conserva avec les livres de la prière. Pour les ornements, ce fut Mademoiselle Osmond, fille capable, intelligente, spirituelle, énergique à laquelle dit-on il ne manquait qu’un chapeau. C’est à son zèle, à son activité jointe à son désintéressement que l’église de Saint-Martin se releva en peu de temps de ses ruines et qu’elle reprit son ancienne splendeur que nous y remarquons encore aujourd’hui. Comme nous l’avons dit plus haut, rien avait été enlevé de l’intérieur de l’église : même autel, mêmes fonts sacrés, mêmes confessionnaux, même chaire, même christ sous l’arcade du transept, même ameublement.

 

Mr Briquet, tout en s’occupant sérieusement du salut de ses ouailles, donnait tous ses soins aux intérêts matériels de son église. Sous sa sage et intelligente administration l’église de Saint-Martin reçu une nouvelle décoration, on fit l’acquisition de plusieurs ornements, vases sacrés etc.

 

1867

DOYENNE DE CANISY

PAROISSE DE SAINT-MARTIN-DE-BONFOSSE

 

Histoire religieuse depuis le mois d’août 1807 jusqu’au mois d’août 1862

Chapitre 3ème, Etat de la paroisse quant au matériel

 

C’est ainsi que dès l’année 1801, l’église se trouvant dans un état convenable on s’empressa de la pourvoir de vases sacrés et d’ornements pour le culte. En 1802, on fit l’acquisition de deux chasubles, de deux chapes fournies par les Carmélites de Pontoise parce que une demoiselle Osmond de Saint-Martin dans cette communauté. Ces 4 objets coutèrent 205 livres. La même année, on acheta une custode qui couta 24 livres 20, des vases en étain pour les saintes huiles du prix de 15 livres, un bénitier payé 14 livres, une chasuble violette payée 33 livres, un bâton pour la croix des morts, […].

(1803 à 1807) Vers cette époque, on acheta un ciboire qui fut payé en grande partie par Melle Osmond, bienfaitrice de la paroisse.

En juillet 1806, on fit recouvrir le bas de la nef, du côté nord, en ardoise de Fumichon (village de la partie rurale de Ste Croix de Saint-Lô) le tout couta 313 livres 25

 

En 1809, l’église fut pourvue d’une chasuble, de deux chapes de couleur de noire et de deux autres chasubles de différentes couleurs, le tout couta 170 livres. En la même année on fit une réparation au beffroi de la tour qui couta 70 livres 75.

En 1811 et 1812, pour des réparations faites à la charpente et à la couverture neuve d’une partie de la chapelle, il fut dépensé une somme de 395 livres 60, en cette circonstance, trois charretier d’ardoise furent donnés à l’église par Monsieur Samson du château de la Motte, qui, mécontent du retard des ouvriers couvreurs en ardoise à se rendre à ses ordres fit couvrir en glui les appartements de l’ancien patrimoine des évêques de Coutances ou du Chapitre.

En 1813, l’horloge de l’église fut pourvue d’une nouvelle caisse qui couta 30 livres.

En 1814, on acheta deux chasubles, l’une de couleur verte, l’autre de couleur rouge pour 83 livres.

De 1817 à 1818 une croix d’exposition, 6 chandeliers, une lampe le tout argenté furent donnés à l’église par André Osmond, fils Thomas.

En 1820, on fit une quête à domicile qui s’éleva à 157 livres 60. Cette somme fut employée à l’acquisition d’une chape, d’une étole d’un venillum et d’une bourse pour porter le Bon Dieu.

En 1824, une partie de la sacristie reçut une nouvelle couverture ; des réparations furent faites à celle de l’église et de la tour. Le tout fut payé 200 livres.

En 1825, Madame Havin, née Osmond donna la croix de procession.

En 1826, on fit la charpente et la couverture du chœur, du côté du midi : le travail et la main d’œuvre coutèrent 442 livres.

En 1829 on fit l’acquisition d’un calice qui couta 125 livres.

En 1830, on refit le confessionnal de Monsieur le vicaire, il fut payé 78 livres 80.

En 1831, on dépensa pour une couverture neuve sur le chœur (côté nord) et réparations faites partout à l’intérieur de l’église 489 livres 23.

En 1835, la partie supérieure de la nef (midi) reçut une nouvelle couverture qui couta 235 livres : la même année on fit l’acquisition d’un dais et d’une bannière, qui coutèrent 240 livres.

En 1839, Monsieur Osmond offrit à l’église de Saint-Martin un ostensoir dont le soleil est massif en argent. Le nom du bienfaiteur est gravé sur cet objet.

La même année on acheta à Granville trois chapes de couleur rouge qui furent payées 300 livres. Toujours la même année, le chœur de l’église quant à sa boiserie, les petits autels de la Ste Vierge et de St Joseph reçurent une nouvelle décoration quant à la peinture seulement.

En 1840, Madame Vve Rihouet Osmond donna à l’église 3 chapes noires ; la tunique et la dalmatique (même couleur) furent données vers la même époque par Monsieur Auvray, curé de Saint-Martin.

En 1845, la vieille mitre dont le clocher était couronné menaçait ruine ; elle fut remplaçée par la belle flèche qui honore si bien notre église, il en couta pour ce travail 7000 livres fournis par un impôt extraordinaire.

En 1846, la cloche fut brisée par suite de vétusté elle fut remplacée par la superbe qui fait notre gloire. Quoiqu’elle sonne parfaitement on dit que son aînée sonnait mieux. Celle-ci ainsi que ses deux sœurs enlevées pendant la Révolution avaient été coulées à Saint-Martin, dit la Tradition par des fondeurs de Quibou, nommés Dubosq ou Jourdan.

La nouvelle est l’œuvre de Mr Havard de Villedieu ; […]. Il en couta pour la refondre 800 livres produit d’une souscription faite à domicile par Mr Auvray et Mr Leconte, Maire.

En 1847, on répara le pavé de l’église qui couta …

En 1850, une réparation aux couvertures de l’église par Guillaume de Cerisy la Salle coûta 300 livres.

En 1853, une restauration de la chambre de Monsieur le Vicaire occasionne une dépense de 166 livres. La même année une 3ème lampe fut donnée par les jeunes personnes de la paroisse, deux chandeliers d’acolytes, un bénitier argenté furent également donnés à l’église au moyen d’offrandes recueillis par Mr l’Abbé Hulmel.

En 1859, la construction d’un mur qui clot le cimetière du côté du midi coûta 200 livres.

En 1858, Monsieur Voisin, curé fit faire les stalles du chœur, (côté midi) par un ouvrier nommé Leherpeur de St Romphaire. La dépense qui fut de 28 livres fut couverte par la fabrique.

La même année fut de nouveau pourvue

  1. de 3 chasubles, dont l’une de couleur verte, l’autre de couleur violette et la 3ème de couleur rouge.
  2. d’une tunique et d’une dalmatique de même couleur
  3. de 5 chapes dont une en velours d’Utrech rouge une autre de couleur noire et les trois autres de couleur violette.
  4. de 3 étoles de différentes couleurs ; le tout payé au moyen d’offrandes particulières et aux frais de la fabrique, coûta 600 livres. Madame Yver donna seule la chape rouge et la chasuble verte.

En 1859, pour achat, peinture et placement de la statue de la Sainte Vierge, il fut payé 61 livres.

En 1860, un drap mortuaire fut payé 30 livres. Vers la même époque un autre d’une plus grande valeur fut également acquis ou donné.

La même année la nouvelle liturgie a été payée 162 livres ; toujours la même année, le placement du coq doré sur le sommet de la tour coûta 50 livres.

En 1861, on acheta les canons d’autel pour la Ste Vierge. Les souches de grand autel et le Cierge pascal furent donnés par Mr Rabec, marchand de fer à Saint-Lô, propriétaire de la belle ferme de Bonfossé.

En 1862, un voile huméral fut payé 48 livres.

En 1863, le jour de la fête patronale Saint Martin, on étrenna 4 chapes de couleur blanche et qui furent payées au moyen d’une quête à domicile faite par Nous Curé ; elles coutèrent 400 livres, Madame Yver en donna une.

En 1865, construction et établissement de 17 bancs dans l’église qui ont coûté 340 livres.

En 1867, réparation générale aux couvertures de l’église, et aux murs tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, nouveau blanc sur les murs, nouvelle peinture aux autels, vernis, support en fer de la croix du transept, dépenses s’élevant à la somme de 1800 livres.

 

Visites décanales

 

La 1ère eut lieu vers l’année 1853 et fut faite par monsieur Hue, curé de Canisy. C’est dans cette visite que fut constatée l’urgence des réparations qui furent faites à la chambre de Monsieur le Vicaire.

Un 2ème entretien en 1857 par Monsieur Lucas, doyen de Canisy, Mr Auvray déclara que son presbytère était dans un état convenable. Cependant quelques mois plus tard, son successeur Mr Voisin le trouvait inhabitable : il fit tous ses efforts (et eut le bonheur de réussir) pour faire voter les fonds nécessaires à la construction du nouveau qui eut lieu comme nous l’avons dit en 1860 ; et qui fut habité en mai 1861 par Mr Voisin, heureusement secondé par Mr Leconte, Maire de Saint-Martin ; au zèle duquel nous sommes aussi redevables de la refonte de la cloche, du relevement du clocher et de la flèche qui le surmonte.

 

 

DOYENNE DE CANISY

PAROISSE DE SAINT-SAUVEUR-DE-BONFOSSE

 

Chapitre unique

Histoire religieuse depuis 1789

 

L’église de saint-Sauveur eut le sort commun. Elle fut pendant les mauvais jours, dépouillée de ses ornements et des vases sacrés qui furent portés à Saint-Lô. La petite cloche, qu’on y voit encore était la seule qu’elle possédait.

Les autels furent respectés, la croix du cimetière fut renversée ; les saints furent descendus et conservés dans la sacristie.

1803, la paroisse est supprimée et réunie à saint-Martin.

 

DOYENNE DE CANISY

PAROISSE DE SAINT-SAUVEUR-DE-BONFOSSE

 

Histoire religieuse de Saint-Sauveur depuis le mois d’août 1807, jusqu’au mois d’août 1862

Etat de la paroisse quant au matériel

 

L’église saint-Sauveur est demeurée jusqu’en 1869 dans l’estat où les mauvais jours l’avaient mise. Ce n’est pas à dire que es habitants ne firent rien pour sa conservation, au contraire. Mais malgré leurs sacrifices elles allait tomber de vétusté, si le titulaire actuel Monsieur Guillaume Maheux n’avait formé et mis à exécution le projet de la relever de ses ruines. En effet, déjà la côtière du midi est relevée ; celle du nord exhaussée. Une nouvelle charpente et couverture surmonte la partie neuve de la nef. Et en ce moment, mois de mai 1868, on jette les fondements d’un clocher ; le tout dû au zèle et à l’ardeur infatigable de Monsieur le curé actuel, Monsieur Maheux.

La paroisse de Saint-Sauveur a été de nouveau érigée en succursale en 1857.

 

 

 

 

Archives paroissiales de Saint –Martin-de-Bonfossé (AD Manche)

 

Livres de comptes

 

1824 : couverture neuve à la tour de l’église

 

1826 : réparation faite à l’autel St-Joseph, couverture neuve sur le chœur

 

1829 : achat d’un calice

 

1832 : couverture neuve sur chœur et sacristie

 

1833 : réparation couverture de l’église, achats burettes, plat, livre pour lutrin

 

1835 : réparation de l’autel et couverture neuve à l’église

 

1849 : réparation de la flèche de l’église

 

1856 : Réparation couverture, réparation vitrage église

Achat de toile de Bretagne chez Lavalley-Hebert à St- le 18 novembre 1856

 

1859 : échange de deux clochettes à Villedieu

 

1861 : achat d’un graduel pour le lutrin, de soie pour raccommoder les chasubles, chapes violettes.

 

1862 : achat d’un voile huméral

 

1878 : réparation de la suspension de la cloche,  achat de 14m de drap d’or chez Houssard-Peslin d’Avranches

 

1879 : achat d’un voile huméral drap d’or sujet brodé et franges chez Houssard-Peslin

 

1880 : réparation d’ornements, fourniture d’ornements ecclésiastiques par la communauté des augustines de Coutances : fourniture et réparation d’une chasuble verte et d’une bourse en tapisserie et une bourse en drap d’or et une en velours rouge.

 

1882 : fourniture d’une étole rouge et verte brodée de soie par Houssard-Peslin à Avranches

 

1883 : 4 bourses de chasubles par les religieuses augustines

 

1884 : une boîte aux saintes huiles doublée argent achetée chez L. Levon de Coutances

 

18 novembre 1885 : achat d’un voile de sacrement aux religieuses des Augustines

 

1886 : restauration d’autel : gradins, tabernacle et retable. Candélabres et croix par les ateliers spécialisés dans les travaux d’art, Bourdon, à Caen.

 

1887 : une crosse de l’entreprise d’exploitation de carrières de marbre, Duccini, à Coutances

1887 : dorure d’un ciboire, d’une patène, réargenture d’un encensoir et réparation de ces objets par Heurtaux à Villedieu

 

6 janvier 1888 réparation de l’horloge et de la garniture d’autel par L. Levon de Coutances.

2 mai 1888 réargenture et réparation d’une croix de procession réalisées par la fabrique Heurtaux-Davy de Villedieu.

18 septembre 1888 ornements ecclésiastiques provenant des religieuses augustines de Coutances.

 

1889 : réargenture d’un bénitier avec son goupillon et réparation par Heurtaux à Villedieu

 

Novembre 1890, vitraux de la chapelle St-Michel par entreprise L. Levon de Coutances

29 Juillet 1890, réargenture et réparation de deux chandeliers d’acolytes par Heurtaux de Villedieu

 

1894 : réparation de 5 stalles

 

Octobre 1898, réparation de l’ostensoir et d’un encensoir

 

De la Séparation de l'Eglise et de l'Etat à nos jours

 

DOSSIER DE LA COMMUNE (AD de la Manche)

 

Pièces annexes :

 

Devis descriptif et estimatif des travaux à faire à l’église de Saint-Martin-de-Bonfossé pour l’établissement d’un parapet en fer forgé pour réfection couverture du clocher et réparations intérieures et extérieures de l’église, 1881, Leconte, architecte à Saint-Lô ;

 

Projet de reconstruction de l’une des voûtes de la chapelle ou bas-côté nord de l’église, 1884, Leconte, architecte à Saint-Lô 

 

Travaux de restauration de l’église, comprenant 1) la construction d’une voûte en briques dans la nef ; 2) la réfection des fenêtres de la nef ; 3) réfection d’une partie de la couverture sur la nef et le porche, réfection des fenêtres du chœur, d’une porte et du vitrage des fenêtres de la chapelle, 1893

 

Dessin d’un autel (J. Bourdon, sculpteur-statuaire, Caen), dessin du pavage en mosaïque (C. Cristofuli) ; dessin d’une stalle (fin XIXème).

 

R.P de Canisy, sept 1983

 

Juin 1983, mise en place des nouveaux vitraux dans les fenêtres de l’église. Deux artistes de la région parisienne maître Paul Bony et son épouse Mme Adeline Bony.

Autel du XVIIIème, dallage en mosaïque qui a cent ans.

 

R.P de Canisy, mars 1984

 

Saint-Sauveur

Depuis 1950 : réfection de la toiture, remplacement des vitraux par la maison Mauméjean de Paris, restauration des trois autels de l’église. Pour le maître-autel il fut fait appel à un décorateur de St-, M. Leconte qui restaure également la voûte du chœur et toutes les peintures de cette partie de l’église. M. Drouin restaura les deux autres autels.

 

La prédication, la vie de Saint Antoine

An 251 en Haute-Egypte, Antoine perd ses parents jeune et après avoir fait entrer sa sœur au couvent et avoir assuré son avenir, il répond à l’appel de l’Evangile : vend tout ce qu’il a, le donne aux pauvres. Il se retire dans le désert pour y vivre dans la prière, la lecture et le travail. Vertu d’humilité et de pénitence. Il a été principalement un fondateur d’ordre, il a été appelé à quitter sa solitude pour aller visiter ses moines mais la solitude l’attirait toujours. Il meurt à 105 ans sans infirmité. Ses reliques sont transférées à Alexandrie puis à Constantinople au diocèse de Vienne, puis à Arles où elles sont encore. On invoque saint Antoine pour guérir le zona ou feu saint- Antoine.

 

R.P de Canisy, juillet 1984

 

Bénédiction de vitraux, réalisation de M. et Mme Bony

 

R.P de Canisy, oct 1985

 

Restauration du maître-autel par M. Guillouf de Sainte-Mère-l’Eglise, pour le travail de menuiserie. Le doreur : M. Hue de Caen

 

La Manche Libre, édition Saint-Lô, 5mai 1968

 

Bénédiction de la cloche qui porte les inscriptions suivantes : « Fondue en 1934, M.l’abbé Le Gallet étant curé et Alfred Dyvrande, maire, j’ai été refondue en 1968, SS. Paul VI glorieusement régnant. J’ai été bénie le 24 avril 1968 par Mgr Joseph Wicquart, évêque de Coutances et Avranches, M. l’abbé Philippe étant curé, et Michel Yver de la Vigne Bernard, sénateur de Saint-martin-de-Bonfossé. »

Sur l’autre versant, elle porte les noms suivants :

« J’ai été nommée Joséphine Fernande par M. Fernand Boullot, Catherine Elisabeth par Mme Yver de la Vigne Bernard, née Catherine du Breuil de Pontbriand, Augustine Thérèse par M. Camille Bottin, maire adjoint, Chantal Brigitte par Mme Léonce Gravey née Gabrielle Dufour, Geneviève Thaïs par M. Emile Fleury, conseiller municipal, Lucienne Marie-Jeanne par Mme Lucien Aubril, née Marie-Jeanne Lepage. »

 

RP de Canisy, mai 1980

 

Prévision de travaux :

Réparation aux vitraux de l’église prise de contact avec l’artisan verrier de Cosqueville. Recouverture de la sacristie de l’église de Saint-Sauveur.

 

« Concorde » doyenné de Canisy, mars 1969

 

Le calvaire, son histoire

Le calvaire que nous venons de restaurer a été érigé en 1880, un autre avait été érigé au même endroit en 1834.

Un habitant de Saint-Martin, Jean-françois Guernet, avait fait ce don à a paroisse.

Le calvaire donné par J-F Guernet devait être établi sur un terrain situé à l’angle des routes de saint-Sauveur et de Soulles lui appartenant. Ce projet ne put se réaliser […].

 

Le donateur demanda à son neveu du même nom la permission d’élever son calvaire à l’endroit où il est situé maintenant.

 

En 1866, des travaux de restauration s’imposaient. Mme J-F Guernet, nièce du donateur les fit exécuter à ses frais.

En 1880 le calvaire était en ruine. Le curé de la paroisse était M. Edouard Leboulanger. Il succédait à son oncle M. Gilles Leboulanger, qui fut curé à Saint-Martin de 1862 à 1879.

 

L’église paroissial leur doit beaucoup dans l’œuvre de restauration très importante qu’il réalisa, il fut admirablement secondé par le maire de l’époque, M. Léon Yver de la Vigne Bernard, conseiller général, grand-père de notre actuel sénateur.

 

M. l’abbé Leboulanger inaugura son ministère curial par l’érection d’un nouveau calvaire : celui que nous venons de restaurer.

 

Il y a une cinquantaine d’années, un curé de Dangy, M. l’abbé Hédoin, qui fait autorité en matière architecturale à propos du calvaire écrivait les lignes suivantes :

« C’est un véritable chef-d’œuvre de l’art contemporain, dû à un artiste aussi distingué que modeste : M. Yves Hernot de Lannion

 

Le fut de la croix présente un arbre ébranché dont on a laissé subsister la base des rameaux abattus.

Le croisillon figure un arbre du même genre, mais plus petit, et chaque bras est terminé par des boules creusées à jour et formées de feuilles de vignes. Ce type si gracieux de croix faites avec des arbres non dégrossis entourés d’une banderole en spirale portant l’inscription, est une invention de l’art contemporain. Il marquera dans les âges futurs, le style de calvaire du XIXème siècle.

 

Le christ taillé dans le même morceau de granit que les croisillons attire particulièrement l’attention.

La figure expressive, respire à la fois la douleur et la résignation. L’aïeul se lève à demi mourant vers le ciel, la bouche s’entrouvre, il semble qu’il va sortir une parole, un cri, le « Consummatum est » de l’Evangile…

…C’est bien le calvaire transfiguré, où l’Homme-Dieu mourant, offre à l’humanité le pardon et la miséricorde. »

 

Les différentes pièces de ce calvaire avaient été assemblées par des scellements faits au souffre, c’est l’explication des dommages qu’il a subis. Le souffre fait éclater la pierre, l’humidité s’introduit à l’intérieur des joints et la pierre se trouve rongée.

 

En 1904, le calvaire subissait une première avarie, un bras de la croix avait été sectionné. On incrimina la foudre, mais ces premiers dégâts comme ceux qui suivirent sont à mettre également au passif des scellements au souffre. La réparation fut faite seulement en 1913, M. le chanoine Marie, étant curé, la souscription ouverte à cet effet, produisit la somme de 750francs. Entre les deux guerres, l’autre bras fut également sanctionné. Nouvelle réparation en 1950 par MM. Marcel et Eugène Belhaire.

 

Le souffre continuant son œuvre néfaste, le sommet de la croix et la boule sculptée qui faisait l’ornementation étaient à refaire, une gaine métallique s’imposait pour relier la croix au fut qui la soutien, la colonne devait être redressée, et pour l’exécution de ces travaux il a fallu beaucoup de patience et de savoir-faire. Le souffre a été éliminé, les joints refaits au ciment.

 

 

« Concorde » doyenné de Canisy, mai 1971

 

Notes historiques :

Nicolas Rondel succède à M. Claude Duval en 1722. De nombreux travaux de restauration furent entrepris à l’église par ses soins. Le maître-autel fut enrichi d’un magnifique baldaquin, les marches du sanctuaire sont dues également à son initiative. Le chœur et la chapelle furent pavés. Par ses soins encore furent fondues les trois cloches, qui avant la Révolution, faisaient l’admiration des paroisses voisines.

Son calice existe toujours et est en parfait état de conservation et continue à servir pour la célébration du saint-Sacrifice de la messe.

M. Nicolas Rondel, mort le 17 février1758, est le premier curé de Saint-Martin enterré dans le cimetière. Il repose à peu près en face de la porte d’accès à la chapelle Saint-Michel. Il sont trois prêtres à reposer dans cette fosse : M. Nicolas Rondel, mort en 1758 ; M. Augustin Leplanois, son vicaire et successeur, mort en 1791 et M. Gilles Leboulanger, mort en 1904.

 

 

Sources imprimées

 

Les retables d’autels du département de la Manche (XVIIème-XIXème siècle)

 

Article de A. Rostand publié dans le Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, p.21

 

L’entablement du baldaquin de Saint-Martin-de-Bonfossé a une forme ondulée, mais il est continu. Les quatre volutes, au-dessus du même nombre de colonnes, se rejoignent pour former un dais à lambrequins. Il est séparé du mur de fond évidé de trois niches dont celle du centre est vide, par une distance d’un mètre environ.

L’un des derniers en date se trouve à Aucey-la-Plaine, où il fut élevé par Louis Houel, architecte et bourgeois d’Avranches de 1780 à 1784. Il est bâti sur le même plan circulaire que les plus anciens, mais ses quatre branches sont de simples arcs sans ondulation ; […] la froideur du style Louis XVI remplace la luxuriance des branches précédemment décrites.

 

 

Saint-Martin-de-Bonfossé par F. Le Rachinel, 1979

 

Fête Saint-Martin le 11 septembre

Histoire :

D’origine latine : fossa, fossatum, fossé : retranchement. Bonum fossatum, bono fossato : Bon Fossé. Le nom de Fossa Fossatum était donné aux chaussées romaines. Celle qui traversait les paroisses de Bon Fossé allait de Saint-Pair à Bayeux.

En 1145, Saint-Martin et Saint-Samson ne formaient qu’une seule paroisse.

Les évêques de Coutances avaient une maison de campagne fortifiée sur le territoire des paroisses de Saint-Martin, Saint-Sauveur, Saint-Samson, Saint-Ebremond. Plusieurs de leurs chartes sont ainsi datées « Apud Bonum Fossatum ».

 

1546, Jean de Gourfaleur est seigneur de Bon Fossé et de Soulles en partie. Il gouverna la ville de St- pour le comte de Matignon, seigneur de Thorigny.

1608, une épidémie de peste fait des ravages dans la commune.

1712, il existe une maladrerie à Saint-martin, appelée « clos de la maladrerie » ou « clos au ladre »

En 1790, Saint-Martin, érigé en municipalité fait partie du canton de Canisy.

La commune actuelle de Saint-Martin-de-Bonfossé est composée de deux anciennes paroisses, Saint-Martin et Saint-Sauveur. Le rattachement a eut lieu en 1832.

 

Population en 1815 : 849

Population en 1832 : 766

Population en 1869 : 800

 

Archéologie

L’église du XIIIème siècle, remaniée en 1600, le son de la cloche annoncerait une grande paroisse. Nef spacieuse, le portail en forme d’ogive, le chœur double déborde de beaucoup la nef. Au nord, la fenêtre sous le clocher est à lancette. Le chœur voûté est contemporain de la tour. La collatérale du chœur est séparée par de grosses colonnes carrées massives, d’un bon effet et par deux arches semi-circulaires. Deux tombeaux de granit sont accolés au haut de l’arche contre l’autel. Ils paraissent comme des autels. Une épitaphe figure sur le mur au haut de la collatérale ; elle est mutilée… On peut y lire un nom « Rabodange Vve ». Elle était la femme de François de Gourfaleur 1595/1613. Dans la stalle à gauche, une autre épitaphe, d’un curé nommé Ameline, mort en 1611. Fresques très effacées du XVIIème siècle, à la voûte du porche. Boiseries et contrétable du grand autel exécutés en 1748 par Nicolas Pinel de la Croix.

7 pierres tombales : 1 à l’entrée de l’église et 6 dans la collatérale.

 

Le Manoir de Bonfossé : fin XVème, rhabillé début XVIIème siècle, construit par les Gourfaleur. L’ancienne chapelle comporte des fresques du 17ème représentant les douze apôtres (figurés dans de fausses niches).

 

Cahier de doléances aux Etats Généraux

« […] que le clergé soit tenu d’acquitter toutes ses dettes dans un délai de trois ans, que celui-ci devra réparer et construire à neuf les presbytères sans en appeler les paroissiens.

L’évêque possédait à Saint-Martin, un domaine considérable :

  1. La terre de Bonfossé : la ferme de Bonfossé, la Montpinçonnière, la Ferme de la Chouquais, la Ferme de la Motte et la Ferme de Cotteville.
  2. Les Moulins de Bonfossé et de la Motte
  3. De nombreuses rentes

 

Saint-Sauveur-de-Bonfossé

 

Sanctus salvator de Bono Fossato

 

En 1192, Saint-Sauveur portait le nom de saint-Sauveur du Mesnil Hascof, ou encore Saint-Sauveur de la Hascouvière. Hascof est un prénom, le même que Hasculf, Hascouet, Harcouet. Il y avait un fief de la Hascouière.

En 1327, Guillaume de Soule était seigneur de la Hascouière.

En 1695, Antoine de Gourfaleur était seigneur de saint-Sauveur.

En 1751, Messire Alphonse de Cairon, chevalier, seigneur de Saint-sauveur et de la Motte.

1802, elle est réunie pour le spirituel à la paroisse du Mesnil-Herman et de Saint-Martin, mais en 1857, elle est érigée en succursale.

 

Saint-sauveur rangée parmi les communes après al Révolution fut ensuite supprimée par une ordonnance royale en 1832 et se trouva rattachée à al commune de Saint-Martin sans pouvoir, par la suite, obtenir la disjonction qu’elle réclamait en 1852. Elle eut son curé jusqu’en 1878, et aussi pendant quelques temps, une école communale.

 

Surface du territoire : 298 ha

Population en 1818 : 162 habitants

Population en 1869 : 150 habitants

 

L’église : du Xème siècle ( ?), plus petite que certaines chapelles, possède un clocher central couvert en ardoises, quelques pierres en arête de poisson. Pierre tombale au centre du chœur où figure un écusson aux armes d’anciens seigneurs de la Motte.

Il reste « deux ifs », vestiges du cimetière.

 

Jadis, à Saint-Sauveur, il y avait eu une chapelle Hascouf.

L’ancienne église paroissiale de Saint-Sauveur, remise en 1832 à Saint-Martin, est le siège d’un important pèlerinage annuel le 17 janvier, à Saint-Antoine, ermite, pour les biens de la terre et plus particulièrement pour l’engraissement des porcs.

 

Depuis 1900 :

Curés :

Leboulanger 1900-1904

Muris 1904-1922

Le Bourgeois 1922-1934

Legallet 1934-1936

Brocard 1936-1945

Leloup 1945-1946

Philippe 1946-

Coutances, le 4 juillet 1945

L’archiviste en chef de la Manche : « renseigner sur le sort des archives hospitalières, notariales et religieuses de votre commune depuis le 6 juin 1944. »

 

Saint-Martin-de-Bonfossé, le 15 juillet 1945

Le Maire : « Certaines archives religieuses ont été détruites du fait du sinistre total du presbytère. »

 

SAUVAGE R.N., Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, t.36, 1924-25

 

Les bâtiments de la ferme entourent une vaste cour rectangulaire, les toits sont en chaume. La chapelle s’ouvre sur la cour par une porte en plein cintre, salle rectangulaire voûte en berceau, terminée par une abside semi-circulaire. Face est : vestiges de son ornementation figurée. Les murs et la voûte étaient couverts de peintures à fresque. Une bande décorative de fleurs et fruits, puis une série de niches en trompe-l’œil à bossages, dans lesquels se tenaient debout des personnages. Entre les fausses niches, des anges ailés, nus jusqu’à la ceinture et dont la partie inférieure du corps était remplacée par des gaines ornées de moulures architecturales ; ces anges tenaient de leurs deux mains des grappes de fruits ; au-dessus de leurs têtes, des cartouches décoratifs. Zone de la voûte : des anges qui se balancent et tiennent des cartouches (inscriptions illisibles).les personnages représentés dans les niches figuraient les douze Apôtres. Cinq sur la façade est se distinguent très nettement : saint Matthieu, tenant un livre e la main droite , l main gauche levée et appuyée sur un grand bâton ; saint Thomas, la main droite au menton, la main gauche tenant un bâton incliné ; saint André s’appuyant des deux mains sur les bras de sa croix à forme caractéristique ; saint Jacques, dans l’attitude de la marche, les yeux dirigés vers le ciel, la gourde de pèlerin pendant à sa ceinture, et la main gauche tenant le bourdon et saint Pierre porteur de ses clefs. Les apôtres sont uniformément vêtus de longues robes aux lis épais de tonalités où dominent le bleu et le rouge. Ils ont très barbus et nu-tête. Pas de fidélité iconographique, notamment les pieds nus, prise de liberté par l’artiste du point de vue des attributs non-conformes à ceux qui distinguent habituellement les Apôtres (pas d’équerre pour saint thomas, pas de hache pour saint Matthieu.

On propose d’attribuer cet ensemble de peintures à a fin du XVIème (en raison du style). On sent la copie de modèles empruntés à l’école de Fontainebleau.

 

 

 

LELEGARD M., Les vitraux du XIXème et du XXème dans la Manche

 

5 ateliers dont la production dans la Manche se situe à un niveau honorable : Didron, Villiet, Lusson, Duhamel-Marette, l’atelier du Mont-Saint-Michel.

 

« Heureusement dans bien des cas, la mauvaise qualité technique des vitraux de la production des gens du « Mas du milieu » ou du « Mauvais milieu » _ selon les divergences des étymologistes _ vient au secours de ceux qui désirent s’en débarrasser : un masticage défectueux, des soudures de mauvaise qualité nécessitaient la remise en plomb des vitraux de Saint-Martin-de-Bonfossé et de Maupertus : des municipalités intelligentes ont préféré voter une dépense supplémentaire pour éliminer les « dégoulinades de confiture » qui déshonoraient leur église pour les remplacer par des vitraux sans prétention, mais bons de Paul Bony à Saint-Martin-de-Bonfossé et de Gérard Bourget à Maupertus. »