SAINTE –MERE-EGLISE

FICHIER DOCUMENTAIRE

 

 

Abréviations,

 

 

Sources :

Dossier paroissial (AEC, Coutances)

Conférences ecclésiastiques de 1866 et 1867 (AEC, Coutances)

Dossier communal (ADM)

 

 

De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

Liste des curés

Depuis le pontificat de Saint-Lô probablement, Ste-Mère-Eglise faisait partie du diocèse de Bayeux. Elle ne fut réunie à celui de Coutances qu’à la fin de septembre ou au commencement d’octobre 1802.

Monsieur Cabart Danneville, jusqu’en 1791.

Monsieur Grente, " curé intrus " entre 1791 et 1793.

Monsieur Symon, jusqu’en 1802.

Monsieur Moynet, 1802-1822.

Monsieur Nicolas Regnault, 1822-1823.

Monsieur Guéret, 1823-1867.

Conférences ecclésiastiques de 1866 (AEC, Coutances)

Notions préliminaires :

Depuis le pontificat de St Lô probablement, Ste Mère-Eglise faisait partie du Diocèse de Bayeux. Elle ne fut réunie à celui de Coutances qu’à la fin de septembre ou au commencement d’octobre 1802. Ste Mère-Eglise était érigée en Archiprêtré.

Les délibérations de la municipalité de Ste Mère-Eglise, de 1791 à 1801, ont disparu des archives de la Mairie ; on croit qu’elles ont été brûlées à desseins. Dans notre travail, nous nous appuyons donc seulement, sur les registres de Catholicité, sur les Registres de l’Etat civil et sur la tradition orale de l’endroit.

A partir de 1801, nous avons trouvé à la Mairie la plupart des délibérations qui ont rapport à notre travail.

Chapitre 1er. Histoire religieuse depuis 1789 jusqu’en 1801. Article III – Eglise :

Nos ( ?) bandes révolutionnaires n’épargnèrent pas l’église ; ils en démolissaient les bancs, les stalles et les petits autels ; ils ne laissèrent que la chaire intacte. Le maître-autel, il est vrai, resta debout, mais ils en arrachèrent le tabernacle. Il fut donné ou vendu à un nommé G. xxx originaire d’Isigny, qui le fit servir de loge à chien : il avait une petite chienne, il la mit dedans avec les petits ; G. xxx ne s’était même pas donné la peine de tirer les laineries qui garnissaient l’intérieur du tabernacle. Un voisin , Jean Dupont, ayant eu connaissance de cette profanation alla trouver G. xxx, le supplia de lui revendre le tabernacle ; G. xxx céda à ses supplications, et Jean Dupont le meuble ( ?) chez lui ; le cacha dans son grenier et le redonna à l’église après la révolution ; c’est ce tabernacle que nous possédons encore à l’autel du chœur. Les fonts baptismaux furent aussi vendus à un habitant de l’endroit qui les remit quand les temps devinsent meilleurs. Les deux petites cloches furent portées au district de Carentan ; il en fut de même de l’argenterie de l’Eglise. Les deux statues de l’autel du chœur furent descendues de leurs niches et portées dans le cimetière pour y être brûlées ; mais alors, dit-on, le maire pris d’un subit remord, ordonna aux exécuteurs de s’arrêter et de monter les statues dans la tour ; d’où on les descendit quand l’église fut rendue au culte : le Christ de la perche subit le même sort. Un marchand impie de la commune osa aller à une foire de Bricquebecq couvert d’une chappe qui lui servait de manteau.

L’église ainsi dévastée et dépouillée servait au moins une fois de temple à la déesse raison ( ?). Tout le monde sait à Ste Mère Eglise, le trait suivant .

Un jour de décade ou de fête républicaine, on choisit une jeune fille de 17 à 18 ans pour en faire une déesse ; on la revêt de ses plus beaux atours. Mr G. xxx, propriétaire de l’endroit ( ?) un char tiré par ses six plus beaux bœufs. On monta la déesse sur le char assise dans un fauteuil, et on se dirigea vers l’église. Arrivé au portail, le jeune domestique qui conduisait le char, Bernabé Gauthier, s’arrêta et déclara qu’il ne fera point entrer ses bœufs dans l’église ; on le sollicita, on le pressa, on le ( ?), rien n’y fait ; les zélés patriotes l’écartent, prenant eux-mêmes les reines du char et le commandement, et aussitôt bœufs et chariot sont introduits dans l’église. Arrivé dans le chœur, le cortège s’arrête : on descend la déesse, on la transporte sur l’autel resté debout, et là assise dans son fauteuil, le citoyen Jacques Grente ci-devant curé intrus, devenu prêtre de la raison encense la nouvelle dame. La cérémonie faite, on reconduit chez elle la Dame raison, avec la même solennité qu’on avait déployé en venant.

Un des plus ardents démocrates, pour ( ?) au lieu saint, osa se promener un jour à cheval dans l’église et faire boire sa monture dans les bénitiers.

Pendant quelque temps l’église servit à faire du salpêtre ; à la fin elle fut mise en vente et achetée par Mr Mouchel-Duhamel dont nous avons déjà parlé ; il la rendit dès l’année 1800…

Article IV :

La croix du cimetière fut renversée par deux ardents démolisseurs ; cette action sacrilège ne leur a point porté bonheur, car leurs familles sont tombées depuis dans la misère ; quant à eux il se sont ( ?) convertis longtemps avant de mourir.

Il y avait dans la paroisse, une chapelle domestique à la ferme de Fontenay, village de Baudinière ; on y disait souvent une messe basse le dimanche matin. Depuis 1789, on a cessé d’y célébrer le St Sacrifice. Cette ferme appartenait avant la Révolution à Mr de Juigné ; maintenant elle est la propriété de Mr Théophile Duhommet de Cherbourg. Les fermiers chrétiens qui se sont succédés dans cette maison, depuis 89 ont tous respectés l’ancienne chapelle ; ils n’ont jamais mis dedans que du bois de chauffage ; aussi l’autel en plâtre encore debout est assez bien conservé ; il est sans valeur comme genre.

Chapitre 2e. Histoire religieuse depuis 1801 jusqu’en 1807. Article II – Eglise :

L’église fut rendue au culte, le dimanche de la Pentecôte de l’année 1800. Peu de temps après on se mit à l’œuvre pour en réparer les ruines. Un arrêté du Conseil municipal en date du 27 Pluviose an 9, ( ?) le Maire à dresser un devis pour les réparations urgentes de l’église tombée dans le plus grand délabrement.

Quelques mois après, le dimanche 12 Floréal an 10 ; le Maire et Adjoint du Bourg de Ste Mère Eglise, sur la demande des habitants, permettent aux Ministres du culte de cette commune de faire sonner les ( ?) du dimanche, savoir la messe à 10 heures moins un quart, les vêpres à trois heures moins un quart comme cela se faisait cidevant.

En 1809, Jean Dupont rendit à l’église le tabernacle qu’il avait arraché aux profanations de G. xxx. Avant cette époque probablement, plusieurs personnes dont on ignore les noms, rendirent les fonts, les stalles et le lutrin, œuvre de Mr l’abbé Buhon.

Peu de temps après l’installation de Mr Regnault , le conseil municipal vota une somme considérable pour la restauration de l’église, comme on le voit par l’arrêté suivant en date du 12 Messidor an 11 :

" Le Conseil municipal estime que la somme de 3.000 francs doit être allouée pour les réparations du bâtiment destiné au culte, parce qu’il est probable qu’elles seront adjugées à 1.300 francs au dessous de l’estimation portée au devis.

Celle de 1.800 francs, pour les frais d’achat et d’entretien de tous les objets nécessaires au service du culte tels que autel, calice, chandeliers, ( ?) ; ciboire, linges, chasubles, chapes, croix, encensoirs, livres et autres. Celle de 700 frs. Pour les réparations du presbytère, celle annuelle de 100 frs. Au curé de cette commune, tant pour son augmentation de traitement, que pour lui tenir lieu d’ameublement du presbytère ; et celle aussi annuelle de 100 frs. Au vicaire de cette commune pour lui valoir d’augmentation de traitement. "

Deux ans après, en l’année 13 de la République, le Conseil municipal fait faire encore des bancs dans l’église, depuis les deux piliers sud qui supportent la tour jusqu’en face la petite porte latérale ; une fois placés, ces bancs sont loués légalement.

Conférences ecclésiastiques de 1867 (AEC, Coutances)

Histoire religieuse depuis le mois d’août 1807 jusqu’au mois d’août 1862. Etat de la paroisse vers la fin de 1807. Article III – Matériel :

La situation matérielle de l’église était assez triste. Il n’y a point de pièce qui nous donne la situation exacte de l’église et de son mobilier à cette époque. Néanmoins, les anciens nous ont dit que si l’on avait l’essentiel, on était cependant dans une grande pauvreté pour ce qui concerne l’édifice lui-même et pour les objets du culte sacré.

Le presbytère n’avait point été vendu sous le règne de la terreur ; quand Mr Regnault arriva comme curé, elle ( ?) fut rendue à son ancienne destination. Mais était dans un état pitoyable ; le conseil municipal prêta dans cette circonstance un concours généreux à la fabrique pour faire les réparations les plus urgentes : ce même conseil municipal vota aussi une somme assez considérable pour réparer l’église et acheter des vases sacrés.

Le cimetière qui, autrefois était immensément vaste, n’occupait plus à cette époque que le terrain plus tard converti en place publique, et qui environne l’église.

Période de 1807 à 1822. Article III – Matériel :

Les autels de la Ste Vierge et de St Méen furent réparés en 1808 ; cette restauration coûta 300 frs. à la fabrique. La même année, on acheta divers ornements d’église tels que chasubles, chapes, croix de procession, encensoir, etc. ; ces divers achats coûtèrent la somme de 800 frs. L’année suivante on fit encore au prix de 312 francs, l’acquisition d’un petit ostensoir que nous avons encore. En 1814, la fabrique acheta un dais (pour) la somme de 211 frs.

Pendant ces quatorze années, la fabrique dépensa encore des sommes assez considérables à réparer soit le presbytère, soit la sacristie, soit l’église…

En 1812, le conseil municipal prit au grand mécontentement de la plupart des habitants, la moitié du cimetière alors existant pour le convertir en place publique.

Période de 1822 à 1836. Article II – Spirituel :

L’année même que Mr Guéret fut nommé curé (1829), pour établir de plus en plus la piété dans sa paroisse, il obtint de Mgr l’évêque et érigée canoniquement dans son église la confrérie du St Rosaire ; il attira de plus en plus la ( ?) de la très Ste Vierge sur sa paroisse et habitua les fidèles à la récitation du St Rosaire ou du chapelet…

En 1834, malgré la ( ?) des temps, Mr le curé rétablit dans son église la confrérie du St Sacrement qui y existait avant la Révolution ; elle fut affiliéee à celle établie dans l’église de St Pierre de Coutances…

…C’est à lui (Mr Rondin, né à Laulne, 1740-1827)), que nous devons le beau calice en argent massif et ciselé que nous possédons ; il en fit don à l’église quelques années avant de mourir…

Article III – Matériel :

En juillet 1822, Mr Guéret alors vicaire, acheta au nom de la fabrique deux beaux et solides ornements que nous possédons encore, de Mr Lelubais, ancien curé de Fontenay à des conditions très avantageuses pour la fabrique.

Dans la délibération que prit le Bureau des Marguilliers on découvre des précisions sur ces ornements :

Un ornement blanc consistant en une chasuble, fond satin des judes, croix drap d’or, d’une tunique et quatre chapes, un autre ornement rouge, consistant ( ?) en une chasuble et quatre chapes, le tout en damas.

L’église commençant à se monter passablement en ornements on fit faire en 1829, dans la sacristie, un chapier très beau et très commode pour les placer ; il existe encore.

En 1829, une personne dont on ne connaît pas le nom remit à Mr ( ?) vicaire, une somme de 840 f . pour être employée soit à l’embellissement de l’église, soit à l’achat de vases sacrés ou autres objets. Avec cette somme on acheta le grand ciboire et les garnitures des deux autels de la Ste Vierge et de St Méen et un bénitier argenté.

Six ans plus tard, la fabrique acheta encore un très bel ornement blanc qui existe encore ; il coûta 1860 francs.

En 1828, la cloche s’étant trouvée cassée, il fallut la refondre ; on profita de cette occasion pour augmenter son poids ; elle pèse 9140 livres ; elle fut bénite par Mr le curé de Ste Mère-Eglise, remplaçant Mr ( ?), curé de Valognes…le parrain était Mr Voisin, juge de paix ; la marraine Mme Vve Clément, née Lucie ( ?) Allain, sa belle-mère. La refonte de la cloche et l’augmentation du métal coûtèrent 1280 fr. : la commune en paya 1000 fr., la fabrique solda le reste.

En 1824, la fabrique fit faire un magnifique banc d’œuvre, en face de la chaire pour Mrs les Marguilliers. Pendant ce laps de temps, quatre fondations furent faites à l’église de Ste Mère-Eglise par des habitants de la paroisse…

En 1828, on fit enduire tous les murs de l’église à l’intérieur et recrépir tous les contreforts à l’extérieur. Le travail coûta à la fabrique onze cent francs.

En l’année 1832, les murs du cimetière se trouvaient en très mauvais état. Le conseil de fabrique, dans sa séance du mois d’octobre vota des fonds pour leur réparations et choisit Mr Pecquenot entrepreneur de bâtiments.

Episcopat de Mgr Robiou – 1836 –1853. Article II – Spirituel :

  1. Erection d’un nouveau chemin de croix, acheté par la fabrique pour la somme de 400 fr.

Article III – Matériel :

De grands travaux furent fait à l’église pendant ces dix huit années.

1838 : on répare l’autel de la Ste Vierge, on le peint et on le dore.

1840 : c’est le tour de l’autel St Méen. On fait l’autel à neuf, dans le genre de celui de la Ste Vierge, on le peint et on le dore ; cet ouvrage coûta sept cent francs à la fabrique ; elle acheta encore au prix de 200 fr. le tableau de cet autel représentant St Méen guérissant les malades, œuvre de Mr Dutot de Fresville, jeune peintre de talent, mort peu de temps après.

1842, on répare le retable du maître-autel, on peint et on dore ce retable et cet autel, on répare, on peint et on dore également les autels de St Sébastien et de St Jean-Baptiste ; on place au haut du chœur deux statues nouvelles de la Vierge Mère et de St Méen, on change le Christ de la perche ; ces statues et ces travaux divers coûtent à la fabrique 1400 francs.

En 1844, on acheta deux croix d’autel argentées pour mettre aux deux autels St Sébastien et St Jean-Baptiste.

En 1848, la fabrique achète au prix de six cent francs le magnifique dais en velours de soie rouge que nous possédons.

Pendant les années qui s’écoulèrent de 1836 à 1853, la fabrique acheta encore divers ornements tels que chasubles et chapes : c’est en effet vers 1847 qu’elle fit l’acquisition des trois chapes noires en velours de coton dont on se sert encore.

Episcopat de Mgr Daniel – 1853 – 1862. Article III – Matériel :

En 1860, la fabrique acheta 300 francs, la bannière que nous possédons.

Pendant ces neuf années, la fabrique fit aussi de très grandes réparations soit à l’église, soit à la sacristie, soit au presbytère.

En 1853, on couvrit entièrement en ardoises le presbytère qui auparavant était couvert en chaume ; le travail coûta à la fabrique 2144 francs…

Le pavé de l’église fut réparé en 1856 ; cette réparation coûta 400 francs.

On fit de très grandes réparations à l’extérieur des murs de la tour ; on les rejointoya avec du ciment ; en même temps ou à la suite de ce travail, on fit tous les buffets, tiroirs et placards qui meublent la sacristie. Ces deux travaux réunis coûtèrent à la fabrique 2579. Le tout fut fait en 1860.

Depuis longtemps, l’administration municipale désirait abolir le cimetière environnant l’église ; vers 1854, elle acheta une pièce de terre très convenable pour faire un cimetière à peu de distance de l’église ; au commencement du mois de mars 1857, le nouveau cimetière…fut fermé par une porte.

Mr le curé de son côté voulut ériger au milieu du cimetière une belle croix digne de la paroisse. IL fit donc appel à ses sacristains ; tous répondirent à la voix du pasteur vénéré, et en peu de temps on remit la somme de 1950 francs. Il acheta avec ces offrandes une magnifique croix en granit extraite des carrières de la Trinité près Villedieu ; elle s’élève à huit mètres environ au-dessus des degrés. Dans le pied et les degrés de la croix, on a creusé deux caveaux pour y enterre deux personnes honorables.

La bénédiction de ce nouveau cimetière et de la croix qui s’élève au milieu fut faite le dimanche de la solennité de la fête de St Méen, 1857.

Signé A. Guéret et Hamel.

 

De la Séparation de l'Eglise et de l'Etat à nos jours

 

SAINTE-MERE-EGLISE : Dossier communal (ADM)

- Bénédiction des nouveaux vitraux de Bony, par Mgr Jacques Fihey le 13 mars 1984.

Revue paroissiale de Ste-Mère-Eglise, juillet 1984.

Travaux préparatoires au 40ème anniversaire du débarquement ; le maître-autel a été démonté et restauré par Monsieur Guillouf.

Réalisation d’un autel-tombeau par Monsieur Guillouf dans le style du XVIIIème.

Revue paroissiale de Ste-Mère-Eglise, septembre 1987.

"La Vierge de Gambosville". Il y a souvent dans nos villages, au détour d’un chemin, une croix ou un oratoire qui rappelle la foi de nos ancêtres : il en est ainsi au village de Gambosville, au carrefour qui va de la route qui va à Carquebut par la Coquerie et de la route qui rejoint celle de Chef-du-Pont.

Un petit oratoire sans prétention se dresse là, qui abrite une petite statue de la Sainte Vierge ; à vrai dire personne ne sait depuis quand…

Un paroissien a pensé qu’il serait bon de restaurer cette statue, ce qui a été fait par les soins de MM. Guillouf et Gérard Vannel de Carquebut… : cela a consisté essentiellement en un sérieux nettoyage, puis un traitement protecteur et enfin une nouvelle peinture polychrome.

Bénédiction par Mgr. Jacqueline, le 13 août 1987.

Article du Ouest-France, le 12 juillet 1981.

Fait état d’une manifestation d’écologistes contre le nucléaire qui, en dégénérant, a : " déchiqueté des ornements ecclésiastiques, déchiré des missel, brisé le vitrail à droite du choeur. "

Dossier communale (A.D.M)

Presse de la Manche, 30 mai 1984 :

"Remarquable reconstitution du maître-autel et de la gloire qui orne le chœur" : reconstitution de la gloire dans le style du maître-autel.

Presse de la Manche, 9 mars 1985.

Emotion et protestation à Ste-Mère-Eglise, la poste transférée au presbytère ?

Presse de la Manche, 18 avril 1985 :

"Après l’autel, un lutrin et un pique-cierge sculptés enrichissent le chœur de l’église" : " Après le maître-autel, un lutrin et un pique-cierge sculptés sont venus enrichir l’ornementation du chœur de l’église de Sainte-Mère. Rappelons tout d’abord que l’autel de cette église fut inauguré avec l’orgue mémorial à l’occasion des grandioses cérémonies qui ont marqué le 40ème anniversaire de la Libération et qui se sont déroulées à Sainte-Mère-Eglise le 5 juin dernier…Cet autel est la reproduction d’un tombeau du 18ème siècle de l’église de La Haye-Bellefond . Le nouveau lutrin a été réalisé sur une réplique de tabernacle de l’ancien autel du 18ème siècle…. " Réalisation : Claude Guillouf.

Presse de la Manche, 5 et 6 mai 1985.

"La croix dominant le cimetière est en voie de consolidation".

Presse de la Manche, 18 décembre 1986.

"Complète réfection du vitrail dédié aux parachutistes". (Supports ont été refaits par M. Henry Baudry, serrurier-ferronnier à Neuville-au-Plain, restauration par Michel Petit dans les ateliers de Thivars, près de Chartres).

Presse de la Manche, 10 février 1987.

"Après les intempéries. Reprise des importants travaux de l’église". (couverture de la grande voûte achevée ; il s’agit des travaux de couverture de la chapelle, côté est de l’église).

Presse de la Manche, 28 octobre 1988.

"A l’église : le chœur et les autels dans les échafaudages". (Restauration, en 1987 des autels secondaires de Saint-Sébastien et de Saint-Joseph, après avoir restauré en 1983-84 le maître-autel, le retable, et fait poser une gloire au-dessus de l’autel. Concernant l’année en cours, l’article précise que la commune accepte de financer la dorure de l’ensemble (maître-autel et autels latéraux)).

Presse de la Manche, 5 mars 1994.

"Dimanche, bénédiction des vitraux de l’église". (Les dix vitraux de Bony).

 

B - Sources imprimées

"Trésors d'art religieux du canton de Sainte-Mère-Eglise", Art de Basse-Normandie, n° 118, 2nd trimestre 1999

De GERVILLE (C.), Voyage archéologique dans la Manche (1818-1820). Edition annotée par le Dr Michel Guibert. I : arrondissement de Cherbourg. Saint-Lô, SAHM, 1999, p. 357-362.

Pour d'autres références bibliographiques, se reporter à Charles de Gerville.