SAINT-GERMAIN-DE-VARREVILLE

 

FICHIER DOCUMENTAIRE

 

 

Abréviations

-          A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances

-          A.D.M. : Archives départementales de la Manche

-          C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche

-          C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)

-          V.A. : Visite archidiaconale

-          Clmh : Classé monument historique

-          Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques

-          S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et  de la Manche

-          M.R.U. : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme

 

 

Sources :

Visites archidiaconales, archidiaconé du Cotentin (A.E.C.)

Conférences ecclésiastiques de 1866-1867 (A.E.C.)

Livre paroissial (A.E.C.)

Dossier paroissial DP 479 (A.E.C.)

Semaine religieuse de 1912, p. 29, p. 153, p. 170, p. 239 (AEC, Coutances)

 

 

 

A - Sources manuscrites

 

Ancien Régime

 

NOTES SUR SAINT-GERMAIN-DE-VAREVILLE (CAOA) – par Rémy Villand

La paroisse de Saint-Germain-de-Varreville s’est appelée St-Germain-Gallobière ou Gallevière, jusqu’au XVIème siècle.

A Saint-Germain-de-Vareville sont connus les fiefs ou propriétés suivantes : le fief de St-Wandrille, la vavassorie noble du Mesnil, l’aînesse es Mallets, le Manoir , la franche vavassorie de Maupertuis, le fief de St-Cornain, mouvant de la baronnerie de la Luthumière, la franche vavassorie de la Rousselière.

Deux familles ont porté le titre de sieur de Gallobiere ; les Le Bourguignon et les Darot.

Famille Le Bourguignon :

- Benest et Jehan dicts Le Bourguignon, sieurs de St-Germain et Gallobiere, en 1564 (Fonds Dorey-Costard, 202 J 210)

- Jehan Le Bourguignon, Sr de Galobiere en 1555 (Archives nationales, S 5465, Terrier de Valcanville).

Famille Darot :

Les Darot vivant à St-Germain, depuis 1586, au moins, probablement originaire de Sainteny, où ils vivaient au XVIème siècle et où se trouvait le chemin Jean Dairot, sont les ancêtres des Darot de Vaugoubert, anoblis en déc. 1652 en la personne de Gilles Darot, Sr de la Rousselière, élu en l’élection de Carentan. Il reçut pour armoiries : Ecartelé au 1er et 4e d’argent, au lion rampant de sable, au 2e et 3e échiqueté d’or et de gueules. Ces armoiries qui ne figurent dans aucun armorial sont peintes sur ses lettres d’anoblissement, conservées aux Archives départementales.

Vente du tènement des Fontaines, à Sainteny, par Jean Dairot, Sr de Gallobiere, à Nicolas du Perron, en 1595 (A.D. Seine-Maritime, II B 407, pièces 102, f° 310 v°).

François Darot, Sr de St-Germain et Galobiere, en 1586, (Archives nationales, B 5465, Terrier de Valcanville).

Honorable H. François Darot, Sr de St-Germainde Galobiere et aussi de St-Germain et de Galobiere, mort avant 1591, et Catherine Le Desmeley, son épouse, décédée avant 1591, eurent trois fils : 1) Thomas Darot, Sr de St-Germain, vivant en 1630, gentilhomme ordinaire du Prince de Condé ; 2) Jean Darot, Sr de St-Germain et de Galobiere. Il reçut des lettres d’anoblissement en 1588. Sa maison fut pillée par les Ligneurs en 1592 et il fut fait prisonnier avec son frère, Thomas. Aucune mention de lui après 1595. 3) Guillaume Darot, Sr de la Rousselière, marié à Marie Hercent, dont : a) Thomas Darot, Sr de Gallobière, prêtre, chanoine de Bayeux) ; b) Clément Darot, Sr de Vastonne, prêtre, sous-chantre de Bayeux, etc. Gilles Darot, Sr de la Rousselière, élu en l’élection de Carentan, anobli en déc. 1652, marié en février 1652 avec Marie Leviconte (postérité) (Preuves de noblesse de Gabriel-Charles-Pascal Darot de Vougoubert, né en 1708).

En 1630, Guillaume et Thomas Dairot, sieurs de la Rouxelière et de Gallobière, sis à Ste-Marie-du-Mont, moyennant 7000 livres (Notes de l’abbé Hulmel, sur Valcanville).

La mainlevée de la baronnie de Sainte-Marie-du-Mont, en 1677, fait état d’une information de 1428, justifiant que Gallobière relevait de la baronnie de la Luthumière (A.D. Seine-Maritime, II B 407, pièce 166).

En 1720, le Prince de Rohan de Soubise, duc de Rohan, vendit aveu de sa baronnie de Ste-Marie-du-Mont, à laquelle était incorporé le quart de fief de Gallobière, sis à Ste-Marie-du-Mont (A.D. Seine-Maritime, II B 409, pièce 64).

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VISITES ARCHIDIACONALES - ARCHIDIACONE DU COTENTIN (A.E.C.)

Visites de 1720 (XI) :

   « ….eglize avoir besoin d’être reblanchie… »

Visites de 1721 (XII) :

« …chœur de leglize ainsi que nef assez mal pavée…Faire reblanchir chœur et nef… »

Visites de 1723 (XIV) :

   « …nous avons trouvé une belle bannière que Monsieur le curé a donné… »

Visites de 1726 (XV) :

   « …faire mettre des nappes sur les deux autels de la nef… »

Visites de 1729 (XVI), p.56-57 :

   « …église en assez bon ordre. Tous les autels bien decorez excepté celuy de la Ste Vierge dans la nef dont limage a été descendu parce que le pied desfait qui la soutenait étoit pourry et cassé…. Fonts baptismaux en bon état. »

Visites de 1730 (XVII), p. 17 :

« …avons trouvé le cœur de léglise assez propre, le grand autel bien décoré aussi bien que les petits autels…. Fonts baptismaux bien garnis d’un bassin de plomb et d’une couverture fermant à clef. »

Visites de 1732 (XIX), p.50 :              rien de particulier à signaler.

Visites de 1733 (XX), p. 49 :

« …le lambry de la nef nous a paru estre dans son entière réparation. Le Sieur curé nous a déclaré avoir acheté des ornements pour les messes ( ?) urgentes… »

Visites de 1734 (XXI), p. 12) :

« …le chœur…nous a paru assez bien, la contretable en assez bon état, les ornements augmentés… »

Visites de 1737 (XXII), p.49 :             Rien de particulier à signaler.

Visites de 1738 (XXIII), p.31) :

« …nef en assez bon état, à l’une des ailes a été construit une chapelle établie par l’autorité de la cour ( ?)… »

« …avons trouvé le chœur avoir besoin d’une armoire pour y ( ?) les ornements qui si trouve sur les bancs et à différents endroits… »

Visites de 1740 (XXV), p.44 :             Rien de particulier à signaler.

Visites de 1744 (XXVI), p. 10 :

   « …avons trouvé la nef assez bien blanchie. Les bancs de la nef bien ordonnés, le cœur ? bien pavé, la contretable proprement tenue. Avons remarqué dans la nef les fonts baptismaux en très mauvais ordre, le couvercle de bois ( ?) ne fermant à clef, les dits fonts non plombés… »

Visites de 1759-1760 (XXX), p.16 :

« …nous avons trouvé le cimetière entièrement dépouillé, les réparations qu’on fait y ont donné sans doute occasion. Les couvertures du cœur sont en assez bon état, il y a quelques réparations à faire aux vitres du cœur ; il est nécessaire de réparer les lambris et les bancs du côté droit et du côté gauche de ce mesme cœur. Les paroissiens poursuivent l’entrepreneur pour faire finir les réparations de la nef et entièrement en ruine et a découvert ; nous l’avons interditte et linterdisons jusqu’à parfaitte réparation, faisons dessente ( ?) à tous ecclésiastiques dy faire aucunes fonctions curialles et sacerdotalles sous peine dirrégularité ? Le befroy et charpente des cloches ne vaut rien, nous avons pareillement interdit et interdisons les dittes cloches… »

« …Nous avons chargé ledit Sr desservant de faire incessamment dorer lintérieur de la custode aux dépens du trésor sous peine d’interdiction à notre prochaine visite. Leau des fonts baptismaux a été remisé dans la sacristie… »

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REGISTRE PAROISSIAL

La paroisse de St Germain de Vareville faisait autrefois partie de celle de St Martin de Vareville. Ces deux paroisses réunies étaient connues sous le nom de Vadreville ou Vaneville. On trouve dans l’histoire des évêques de Coutances l’ordonnance épiscopale qui charge le doyen du Plain de procéder à la délimitation des deux paroisses. Cette érection de St Germain en paroisse eut lieu dans le XIIIème siècle, époque sans doute où l’église fut bâtie ou notablement agrandie. Le chiffre de la population de Saint Germain est aujourd’hui à peu près le même qu’il l’était avant la révolution.

Clergé :

Au moment où la Révolution éclata, la paroisse de St Germain de Vareville avait pour curé Monsieur Legrand, originaire du Pays de Caux. Ce bon pasteur administrait sagement sa paroisse depuis le mois de septembre 1783. Quitta la paroisse vers la mi-février 1792.

Monsieur Legrand avait pour vicaire depuis le commencement de juin 1788, Mr. L’abbé Lerouge qui avait succédé à Mr Charles-François Mouton devenu curé de Beuzeville-au-Plain. Mr Lerouge natif  de St Marcouf en Ile, imita son curé et comme lui eut la faiblesse de prêter serment à la constitution

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De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

 

ETAT DES EGLISES de 1845 (AEC)

L’église a un pressant besoin pour refaire la couverture et le lambri de la neffe, réparation urgente des bancs, il n’y a qu’un autel qui offre de l’intérêt, constitué en pierre.

 

 

Conférences ecclésiastiques de 1866-1867 (AEC, Coutances)

Histoire religieuse depuis 1789 jusqu’en 1801 :

   Article 1er – Clergé :

« Au moment où la Révolution éclata, St Germain-de-Vareville avait pour curé Mr Legrand, originaire du pays de Caux. Ce digne pasteur administrait cette paroisse comme un bon et st prêtre. En 1791, il refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé. On ne sait comment malgré ce refus il put rester et ? le ministère dans sa paroisse jusqu’au commencement de l’année suivante. Il partit pour l’exil vers la mi-janvier 1792…

Monsieur Legrand avait pour vicaire depuis le commencement de juin 1788, Mr l’abbé Lerouge qui avait succédé à Mr Charles François Mouton devenu curé de Beuzeville-au-Plain.

Mr l’abbé Lerouge natif de St Marcouf, suivit en tout les bons exemples de son digne curé ; il refusa également de prêter serment à la constitution civile du clergé et les affres qui lui furent faites par la municipalité de Fontenay….Obligé de quitter cette paroisse en janvier 1792 on ne sait où il se réfugia. Plus tard, il fut pris et conduit prisonnier au Mont saint Michel….

                Après le départ de MM. Legrand et Lerouge, la paroisse de St Germain-de-Vareville resta six mois sans prêtre. Mais au mois d’août 1792 on y voit apparaître comme curé intrus le Sieur Poignant ci-devant vicaire constitutionnel de Ste Mère Eglise.

Jean Aubin Poignant naquit à Hautteville-Bocage en l’année 1758, ordonné prêtre en 1788, il résida dans cette paroisse jusqu’au mois de juin 1791, époque où il devint vicaire constitutionnel de Ste Mère Eglise. Après avoir exercé le ministèr en cette qualité pendant un an, il fut appelé à la cure de St Germain-de-Vareville, au mois d’août 1792. Il ne put obtenir la confiance des habitants de St Germain ; on n’avait pour lui que de la répulsion et du dégoût. Ayant scandalisé sa paroisse et les paroisses voisines par la ?, il fut forcé de quitter St Germain l’an 2 de la République. Il se retira, croit-on, dans sa paroisse natale… »

   Article 3 – Eglise paroissiale :

« Les citoyens Badet de Ste Marie-du-Mont, le Maussin ( ?) d’Audouville-la-Hubert, ? de Foucarville, et les Lebieme ( ?) frères de la même commune, furent les dévastateurs de l’église de St Germain-de-Vareville. Ils ne laissaient debout que le retable en pierre d’ordre corinthien qu’on voit encore à l’autel du chœur de l’église de cette paroisse. L’autel fut renversé et brisé ; il en fut de même de la chaire, du Christ, des statues. Les stalles et les bancs de l’église, deux des cloches furent descendus et portés au district de Carentan ; on n’en laissa qu’une pour le service public de la commune. L’argenterie de l’église fut également portée au district de Carentan. Ces actes de vandalisme et d’ ? ne profitèrent guère à leurs auteurs, car ils ? tous, dit-on, misérablement. »

Article 4 :

   « Nous n’avons rien à dire sur cet article sinon que les dévastateurs de l’église épargnèrent la croix du cimetière, c’est celle qu’on y voit encore. »

Epoque qui a suivi immédiatement la Révolution jusqu’à l’Episcopat de Mgr Dupont-Poursat, vers la fin de 1807 :

   « On ne sait point en quelle année l’église de St Germain-de-Vareville fut rendue au culte ; mais il est certain qu’elle fut rouverte peu de temps après la Révolution ; la paroisse fut érigée en succursale, et on lui donna pour annexe Foucarville et Beuzeville-au-Plain.

Aucun des objets et meubles enlevés à l’église pendant les jours de la terreur ne lui a été rendu, quand la paix a été redonnée à l’Eglise de France.

Le premier prêtre qui fut chargé de remplir les fonctions du St Ministère dans la paroisse de St Germain-de-Vareville, au commencement de ce siècle, fut Mr l’abbé Tuquenelle prêtre assermenté, demeurant à Valognes (il y avait abjuré sincèrement ses erreurs). Il venait tous les dimanches faire l’office dans l’église de St Germain ; il séjournait parfois quelques jours dans la paroisse pour des raisons de ministère, mais le plus souvent il retournait à Valognes dès le dimanche soir…Cet état de choses dura quelques temps, enfin en 180…, Mgr Rousseau nomma légitime desservant de St Germain-de-Vareville, Mr l’abbé Noel ; nous ne connaissons point le lieu de sa naissance, ni celui de son domicile, pendant les années précédentes ; nous ne pensons pas qu’il ait prêté serment à la constitution civile du clergé.

Mr l’abbé Noel administra sagement la paroisse de St Germain-de-Vareville jusqu’en 1808, époque où il fut nommé curé de St Floxel, où il est mort…. »

Histoire de St Germain-de-Vareville de 1807 à 1862 :

   « L’église dévastée par les révolutionnaires du pays était dans un état complet de délabrement. Elle n’offrait vraiment pour le culte qu’un abri et un autel et quelques planches qui restaient des bancs, aux fidèles pour s’asseoir. »

1808 – 1827 :

   « En octobre, Mr l’abbé Pierre Cappron fut nommé par Mgr Dupont-Poursat, curé de St Germain-de-Vareville. Mr Cappron était natif de Montebourg ; pendant la tourmente révolutionnaire, il était resté fidèle à sa foi ; et avait passé en exil en Angleterre.

En arrivant à St Germain, il ne trouva point de presbytère ; il fut obligé d’habiter une maison de louage tout le temps qu’il fut curé ; c’est-à-dire jusqu’en 1827, époque de sa mort…

Par les soins de ce digne curé, le Conseil de Fabrique fut légalement constitué en 1816….

La perception des ? des rentes dues à la fabrique depuis 1805, donna une somme de mille francs, somme qui fut immédiatement enployée aux réparations les plus urgentes de l’église ; à l’achat de vases et ornements indispensables au culte. En cette même année 1816, le trésorier de la fabrique de St Germain reçut également la somme de deux cents quarante trois francs pour les ? des rentes dues à l’église de Foucarville (cette paroisse était alors annexe de St Germain). Cette somme fut remise, je pense à la fabrique de Foucarville pour être également employée à fournir les objets nécessaires au culte, et à réparer les murs, les fenêtres et la toiture de l’église.

Mr Cappron rétablit dans son église la confrérie du St Rosaire dès l’année 1811, pour rappeler par là ses paroissiens à la dévotion envers la Ste Vierge, les former peu à peu aux pratiques de la piété chrétienne et aussi pour mettre plus particulièrement ses chers paroissiens sous la protection de la Mère de Dieu….

Mr l’abbé Cappron, après avoir gouverné la paroisse de St Germain pendant environ vingt ans, s’endormit paisiblement dans le Seigneur, plein de ? et de mérite, au mois d’avril 1827.

1827 – 1829 :

                Après la mort de Mr Cappron, la cure resta encore vacante jusqu’au mois d’août suivant. A cette époque Mgr l’Evêque nomme curé à St Germain-de-Vareville, Mr l’abbé Martial Pitton-Desprez, natif de Coutances. Mr Pitton était un homme de talent et de science de mœurs irréprochables ; mais il avait un caractère difficile et quelque peu belliqueux. Il ne sut pas s’attirer l’affection de ses paroissiens. Par ses paroles imprudentes il se mit le Maire de la commune contre lui, ? que bientôt la paroisse se trouva divisée en deux partis ; celui de Mr le Curé et celui de Mr le Maire ; cet état de chose dura jusqu’au mois d’août 1829, époque où Mgr Dupont (retira) à Mr Pitton l’administration de la paroisse de St Germain, pour le rappeler à Coutances….

Pendant que Mr Pitton fut curé de St Germain, …il reçut aussi de Mme Vve de Dunevier une somme de cent francs pour l’achat d’un dais. Quelque temps avant son départ, la municipalité acheta le presbytère actuel, mais elle ne voulut point entreprendre les nombreuses réparations qu’il y avait à faire, pour que Mr Pitton ne put l’habiter.

1829 – 1862 :

                Mr l’abbé Pitton-Desprez eut pour successeur Mr François Nicolas Hamel, né à Grosville, et vicaire de Ste Mère-Eglise. Quand on connut sa nomination, la commune se hâta de faire à la maison achetée les réparations nécessaires et au bout de quelques mois, il put l’habiter….

   A son arrivée dans St Germain, Mr Hamel trouva son église dans un état de délabrement effrayant. Cependant il ne put pas aussitôt se mettre à la restaurer, faute de ressources…

En 1838, on répara la sacristie . Cette réparation coûta quatre cents francs….

La grande réparation date de l’année 1846…avec ces diverses sommes on put mettre l’église dans un état convenable. Vers le même temps, Mr Michel Lesenecat donna la belle croix de procession ; quelques années auparavant, en 1835, Melle Rosalie de Gourmont avait donné la lampe….En 1858, la fabrique par ses économies put acheter une croix d’autel et six chandeliers argentés ; en 1860, Mr de la ?, donna l’occasion de la première communion de ses deux demoiselles, un bel ornement blanc complet (chasubles, dalmatique, tunique, et quatre chappes), de sorte que maintenant l’église de St Germain-de-Vareville est convenablement restaurée et convenablement pourvue d’ornements pour le culte….

Signé A. Guéret

Dossier Paroissial DP 479 (A.E.C.)

Bulletin paroissial, paroisses de Saint-germain-Gallovière, Foucarville et Beuzeville-au-Plain :

Histoire locale : Concernant la paroisse de Saint-Germain-de-Vareville :

Lorsque Monsieur Hamel fut nommé curé de Saint-Germain, il trouva une église réduite à une extrême pauvreté…la générosité de plusieurs dames charitables l’obligea à la restauration du chœur et de la sacristie. Monsieur Lesénécal, maire de Saint-Germain se vit forcé de faire avec Monsieur le Curé une quête à domicile, quête assez abondante pour travailler à la restauration sérieuse de l’autel du chœur et aussi de la sacristie…

De plus Mademoiselle de Gourmont fit cadeau de la lampe argentée du sanctuaire, Madame de Dunneville, quatre chapes blanches, Monsieur Lesénécal, une croix de procession et le dais en drap d’or. Plus tard, vers 1855, Mesdemoiselles Gaillard et Mesdemoiselles du Mesnildot et de la Gonivière versèrent des aumônes suffisantes pour l’achat d’un ostensoir en argent massif et aussi des stations d’un chemin de croix (tableau sur toile peinte).

En 1860, M. Raoul de la Gonivière donna à l’église un ornement blanc à l’occasion de la première communion de ses deux demoiselles.

L’église de Saint-Germain avait été reblanchie à la chaux en 1880 par Bienaimé Letourneur, et à l’occasion de la fête patronale, la sacristie s’était enrichie de trois belles chapes de drap d’or, fournies par M. Massif de Valognes ; l’une avait été donnée par MM. de la Gonivière et de Maquillé. En cette année 1880, furent placées dans le cœur les deux statues du Sacré-Cœur de Jésus et de saint Joseph, comme souvenir de mission et bénites par Monsieur l’Archiprêtre de Valognes. A cette même occasion Mme Antoine Maugé donna comme cadeau de mariage la maîtresse chape dont les coloris sont vraiment très riches….

 

Liste des curés :

En 1811, P. Cappron est curé de Saint-Germain-de-Vareville

En 1826, inhumation de Pierre Cappron, registre signé par Guéret.

En 1828, Pitron-Desprez est curé de Saint-Germain de Vareville. Celui-ci sera en conflit avec le maire, Monsieur Lesénécal.

A Monsieur Pitron-Desprez succède Monsieur Hamel.

Monsieur Moutier jusqu’en 1888 ou 1889

Monsieur Charles Lair, nommé le 22 juillet 1890

Au moment de la Séparation, c’est l’abbé Madeleine Aimable, Alphonse qui est curé de Saint-Germain-de-Vareville.

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REGISTRE PAROISSIAL (A.E.C.)

Le cinq février 1792, Jean Aubin Poignant vicaire constitutionnel de Ste Mère Eglise arriva dans la paroisse de St Germain de Vareville en qualité de curé constitutionnel. En 1793 il fut forcé de quitter la commune sous le poids d’une honteuse accusation…

Le premier prêtre qui fut chargé du ministère de St Germain de V. après la Révolution fut Mr l’abbé Tuquemelle.

En 18.. Mgr Rouseau nomma légitime desservant de St Germain de V. Mr l’abbé Noel…Mr Noel administra sagement la paroisse jusqu’au commencement de l’année 1808, époque où il fut nommé curé de St Floxel où il est mort. Lui succède Pierre Cappron, natif de Montebourg. Celui-ci administra la paroisse jusqu’en 1826 et fut enterré dans le cimetière de St Germain de Vareville. Lui succède Monsieur Piton-Desprez de Coutances. A cause de ses rapports conflictuels avec le maire de l’époque, Mgr lui demanda sa démission et le rappela à Coutances. Il devint prêtre habitué à St Nicolas de Coutances.

En août 1829, arrivée de Nicolas François Hamel natif de Grosville et vicaire de Ste Mère-Eglise. A Monsieur Hamel revient l’honneur de l’institution de la confrérie du T. S.Cœur de Marie (septembre 1846).

Mr Moutier devint curé titulaire de cette paroisse le jour du décès de Mr Hamel, le 15 7bre 1876. Lui succède, en 1890 Charles Lair originaire de St Jores.

Eglise :

Pendant la grande révolution française, l’église de St Germain de Vareville devint comme toutes les autres victime des malheurs du temps. La plupart de ses meubles tombaient sous le marteau des radicaux de l’endroit. L’autel, le Christ, les statues, les stalles, les bancs furent brisés.

Le beau retable en pierre d’ordre corinthien seul échappa à leurs ravages. C’est celui que l’on voit encore aujourd’hui à l’autel du chœur.

Il y avait alors trois cloches dans la tour de St Germain. Deux furent transportées par les soins de C. Clément au district de Carentan, le 23 7bre 1793. On garda la plus grosse pour annoncer les offices.

Le 22 Germinal an II de la République, on envoya également à Carentan tout le mobilier de l’Eglise, tels que chasubles, croix, bénitier, encensoir, candélabre, lampe, dix chandeliers et deux clochettes…

Au commencement de ce siècle, quand les églises furent rouvertes, on répara peu à peu les désastres causés pendant les années précédentes. A cette œuvre difficile travaillèrent successivement MM. Noël et Capron ; mais ne disposant que de faibles ressources, ils furent loin de pouvoir arriver à une restauration convenable.

Vers 1840, Monsieur Hamel, voyant son église réduite à une extrême pauvreté, fit avec Mr Lesenecal maire de St Germain une quête à domicile. Cette collecte fut assez abondante pour pouvoir aux besoins les plus pressants. A la suite de cette quête, plusieurs âmes charitables firent à l’église des donations considérables qui mirent la fabrique à même de restaurer complètement l’autel et le chœur de l’église et aussi de réparer et de meubler la sacristie….

Quelques années auparavant (1846) Melle de Gourmont avait donné la lampe du chœur

En 1837, Mme Dunneville donna 4 chapes.

En 1846, Mr Lesenecal donna la croix de procession. Un pu plus tard M. L. Lesenecal son fils donna le beau dais en drap d’or. En 1855 deux personnes charitables, qui voulaient rester inconnues, ajoutent des sommes assez importantes au fonds de la fabrique pour l’achat du petit ostensoir en argent massif et pour les tableaux du chemin de croix.

En 1860 M. Raoul de la Gonivière donna à l’église de St Germain à l’occasion de la première communion de ses deux demoiselles, un bel ornement blanc complet.

Depuis l’arrivée de M. l’abbé Moutier à St Germain, Mr Lesenecal donna le calice et le ciboire en vermeil coûtant ensemble 480 f.

Mois de septembre 1873 – il donna également un tapis, deux candélabres en cuivre et un beau lustre coûtant 170 f.

Mr de la Goumière à l’occasion du mariage de sa Demoiselle avec Mr De Maquillet ( ?) (25 août 1874) donna le bel ostensoir en vermeil avec une paire de burettes et plateau. L’ostensoir a coûté 902 f 50, les burettes et le plateau 100 f.

Melle Madeleine Galliard donna en 1876 la belle lampe gothique de l’autel de la Ste Vierge, coûtant 200 f.

Grâce à la générosité de quelques paroissiens et en particulier à celle de Mr l’abbé Moutier, l’église s’est enrichie d’un certain nombre d’ornements et de linges, tels que chasubles, chapes, surplis, rochets en batiste, aubes.…

En 1876 fut faite la belle porte de portail par Mr Sorel menuisier à Valognes et coûta 450 f.

En 1877, le conseil de fabrique autorisa Mr le curé à faire plancher et réparer la sacristie. Ce travail fut fait par Mr Louis Lesachey custos et coûta environ 300 f…

Léglise de St Germain de Varreville fut reblanchie à la chaux de Montchaton par B. Letourneur maçon au mois de juillet 1880 moyennant la somme de 60 francs.

A l’occasion de la fête pastorale, l’église de St Germain s’est enrichie de trois belles chapes en drap d’or fournies par Massif de Valognes pour 450 francs. A l’occasion de la mission, l’église s’est enrichie de deux belles statues, le sacré Cœur de Jésus et St Joseph qui sont restées comme souvenir de mission…

…La réparation de la croix du cimetière et celle des portes de l’église faite la 1ère faite par Mr Elie de Valognes et la 2ème par Louis Lesachey rappelle un triste épisode que nous ne croyons pas devoir passer sous silence.

Un jeune homme de 20 ans, originaire de Sainteny, domestique à St Germain de Varreville, pris d'un accès de folie furieuse, jeta la consternation pendant toute une journée dans le village de l'église.

S’étant dépouillé complètement de ses vêtements, il se mit à rôder autour de l’église en tenant les propos les plus extravagants ; puis il se rua sur les barrières du cimetière, sur la croix qu’il mit en morceaux et à l’aide du croisillon, il enfonça les deux portes de l’église, la couverture des fonts. Enfin, Jean Jeanne se jeta sur le maître-autel, en cassa les canons et il cherchait à ébranler le tabernacle et à s’emparer de son Sauveur comme il le disait, quand il fut saisi par quelques hommes courageux qui le garrottèrent et le reconduisirent ainsi dans sa famille…

…La nouvelle croix du cimetière fut bénite le 31 juillet 1881, jour St Germain, fête patronale de la paroisse par Mr Bével curé de Cérences, délégué à cet effet, sur la demande de Mr le curé de St Germain, par Monseigneur l’Evêque de Coutances et d’Avranches…

Plantation du jeune if du cimetière, par Mr Moutier, en 1877…

…A la générosité de deux personnes anonymes…, la fabrique de St Germain de Varreville doit une belle chape et une belle chasuble en drap d’or qui lui ont été données au mois de novembre 1883. Cette chasuble et cette chape fournies par Melle Dufour d’Avranches coûtant 190 francs…

22 mai 1889 : bénédiction d’une nouvelle cloche ; l’ancienne s’étant trouvée fêlée par un accident. Cette vieille cloche, autant qu’on a pu déchiffrer sur son inscription pleine d’abréviations, remontait à 1769 et portait ces mots : J. Hom. SalvatSta Maria, ora pro nobis – Ste Germane, ora pro nobis. Nommée par Benoît Lebourguignon, écuyer et seigneur de ce lieu et dame Marie…La nouvelle cloche, pesant 625 kg, moitié plus grosse que l’ancienne, sort de la maison Viel Tétrel de Villedieu. Elle fut suspendue dans la chapelle St Sébastien pour être bénie – pour de la être transportée à l’extérieur de l’église…elle laisse voir cette belle inscription : d’un côté : Don de Mr de la Gonnivière et de Mr le Comte et de Mme la Comtesse de Maquillé

De l’autre côté : Jésus, Marie, Joseph, Je m’appelle Marie Leontine, L’an de grâce MDCCCLXXXIX le XXII Mai SS. Léon XIII pape – S.G. Mr Moutier curé de St Germain de Varreville. J’ai été bénite par Mr Tessero archiprêtre de Valognes et nommée par Mr Raoul de la Gonnivière et Melle Marie de Maquillé.

Le clergé étant réuni à la sacristie à 10 h moins le quart, on fut en procession chercher Mr l’archiprêtre au presbytère. Là, on bénit une magnifique bannière en velours rouge sur laquelle sont brillamment gravées les images de l’Assomption de la Ste Vierge et de St Germain patron de la paroisse. Cette belle bannière, don de la marraine, a été fournie par Mr Massif de Valognes.

En 1890, à l’arrivée du nouveau curé (Charles Lair), l’église est dans un grand délabrement.

Au mois de mai 1891 :Monsieur Didier, architecte retiré à St depuis quelque temps et Mr Désiré Martin, entrepreneur au même lieu sont chargé des travaux de l’église. Faisant rapidement un état des lieux, ils sous-estiment les difficultés qu’ils vont rencontrer, et notamment que le mur du côté nord marquait un écart d’au moins 30 centimètres et devait être démoli sur toute sa longueur. De plus, les enduits effectués par un certain Sieur Fromanger, plâtrier, plafonneur à Ste Mère-Eglise, sont lézardés au bout de six semaines. Le tout n’est achevé qu’à la fin du mois d’août 1892.

Aux termes du marché conclu entre Mr le Maire et Mr Martin, on ne devait restaurer que la nef ; le chœur était alors un monument. La voûte a été construite en 1835 ; les nervures de cette voûte sont en bois, le corps se compose de lattes croisées ; c’est une fausse voûte, l’ancienne voûte en bois subsiste encore en partie, elle demeure superposée à celle-ci.

Le maire refusant d’engager des frais pour un vitrail au chevet, le curé décide de faire fermer les tronçons de fenêtre avec des briques et de faire enduire de plâtre tout le fond de l’Eglise.

…Quand une fois les enduites eurent été posés (fin août 1892), on procéda à la pose du pavé sorti des carrières de Fontenay-les Pesnel (Calvados) et dans le courant du mois d’octobre, Louis Lesachey et son fils Emile, menuisier à St Germain, procédèrent à leur tour à la pose des magnifiques bancs de la nef. Ils sont leur œuvre commune et font leur meilleur éloge. Sur ces entrefaits, on a placé dans les fenêtres tant de la chapelle de la Ste Vierge que de la nef le vitrail et les grisailles u’on y voit ; le tout est sorti des ateliers de Mr Mazuet à Bayeux, et a été payé par Mr de Maquillé, 850f50…

…Si la nef est meublée, la chapelle dédiée à la Ste Vierge ne l’est pas encore. L’ancien autel en bois de sapin avait disparu, il fallait le remplacer. La générosité de Monsieur le Comte et de Mme la Comtesse de Maquillé sut encore y pourvoir. Au mois de Mai 1893, la maison Jacquier de Caen, expédiait à St Germain un charmant petit autel en pierre satisfaisant pleinement les exigences du lieu et s’harmonisant admirablement avec la voûte qui l’abrite…Les statue de St Léon et de Ste Marthe qui accompagnent ce petit autel n’ont été placées que l’année suivantes, fin juillet 1894…

…Au mois d’août 1894, l’Eglise de St Germain appelait encore deux choses : des fonts baptismaux et une chaire : l’une d’elles est venue et a pris sa place le samedi 13 octobre suivant ; ce sont les fonts baptismaux sortant des ateliers de la maison Jacquier au nom et pour le compte de Mr et de Mme de Maquillé…

…Réparations faites à l’extérieur de la nef et du clocher, en juillet et août 1892. Enduit au ciment (travail fait par Bienaimé Letourneur, maçon à St Germain).

En novembre 1891 : achat, chez Mr Massif à Valognes, d’une chasuble violette et d’une étole pastorale double pour les baptêmes.

Janvier 1894 : achat à la même maison de deux chapes en drap d’or.

La restauration de la nef avait nécessité l’enlèvement de la chaire ; ce meuble était en bois de sapin surmonté d’un dossier avec abat-voix ; elle était superposée à une chaire en pierre du pays qui était élevée de trois degrés au-dessus du sol ; celle-ci était tout à fait primitive et servait de piédestal à l’autre….A cette époque (août 1897), grâce aux aumônes recueillies au cours du Jubilé 1896 et aux économies de la Fabrique, l’église put être dotée de la chaire actuelle, sortie des ateliers de Mr Bourdon sculpteur à Caen, pour la somme de 700 f.

La cloche datant du 22 mai 1889 a été fêlée le dimanche 2 juillet 1899…a été refondue chez Mr Viel Tétrel à Villedieu.

 

 

De la Séparation de l'Eglise et de l'Etat à nos jours

 

 

B - Sources imprimées

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Dossier Paroissial -  DP 479 (A.E.C.)

 

Semaine religieuse de 1912, p. 29, p. 153, p. 170, p. 239.

Bulletin paroissial, paroisses de Saint-germain-Gallovière, Foucarville et Beuzeville-au-Plain . Dossier Paroissial -  DP 479 (A.E.C.)

Histoire locale :    Concernant la paroisse de Foucarville :

M. l’abbé Lhotellier, qui avait succédé à M. Langlois,successeur lui-même de M. Jouanne, mourut le 13 octobre 1871, après 23 ans de cure à Foucarville…M. l’abbé Charles Joly, né à Morsalines le 31 octobre 1831 et vicaire au Theil, prit possession de la cure de Foucarville le 1er décembre 1871, après avoir fait mainte réserve sur les réparations à faire à l’église et au presbytère « dont l’état général est peu satisfaisant »…L’église manque de soin et de propreté ; autels « de mauvais goût, bancs mauvais, boiserie du chœur délabrée, couverture et voûte pourries, sacristie nulle, ornements et linges en mauvais état…. »

Dès l’an 1872 les stalles du chœur sont refaites (posées par Henri Catherine), des chapes en drap d’or sont achetées par souscription paroissiale et le dais est donné par Melle Edet.

En 1879 la petite chaire de Notre-Dame du Voeu remplace une vieile chaire en pierre ( !) et MM. Moulin, de Créances, sculpteur et Henri Catherine de Ravenoville, placent les vint-cinq bancs de la nef ; en 1880, deux vitraux, représentant saint Jean-Baptiste et saint Joseph et donnés par les paroissiens et la famille Jean Maugé ; en 1881, réparation du pavé par Bienaimé Hélie, de Valognes ; en 1882, autel et statue de Notre-Dame de Lourdes, don de la famille Lecarpentier, lustre en cristal fourni par Levon pour 150 francs…

Histoire locale :    Concernant la paroisse de Saint-Germain-de-Vareville :

Lorsque Monsieur Hamel fut nommé curé de Saint-Germain, il trouva une église réduite à une extrême pauvreté…la générosité de plusieurs dames charitables l’obligea à la restauration du chœur et de la sacristie. Monsieur Lesénécal, maire de Saint-Germain se vit forcé de faire avec Monsieur le Curé une quête à domicile, quête assez abondante pour travailler à la restauration sérieuse de l’autel du chœur et aussi de la sacristie…

De plus Mademoiselle de Gourmont fit cadeau de la lampe argentée du sanctuaire, Madame de Dunneville, quatre chapes blanches, Monsieur Lesénécal, une croix de procession et le dais en drap d’or. Plus tard, vers 1855, Mesdemoiselles Gaillard et Mesdemoiselles du Mesnildot et de la Gonivière versèrent des aumônes suffisantes pour l’achat d’un ostensoir en argent massif et aussi des stations d’un chemin de croix (tableau sur toile peinte).

En 1860, M. Raoul de la Gonivière donna à l’église un ornement blanc à l’occasion de la première communion de ses deux demoiselles.

L’église de Saint-Germain avait été reblanchie à la chaux en 1880 par Bienaimé Letourneur, et à l’occasion de la fête patronale, la sacristie s’était enrichie de trois belles chapes de drap d’or, fournies par M. Massif de Valognes ; l’une avait été donnée par MM. de la Gonivière et de Maquillé. En cette année 1880, furent placées dans le cœur les deux statues du Sacré-Cœur de Jésus et de saint Joseph, comme souvenir de mission et bénites par Monsieur l’Archiprêtre de Valognes. A cette même occasion Mme Antoine Maugé donna comme cadeau de mariage la maîtresse chape dont les coloris sont vraiment très riches….

Liste des curés :

En 1811, P. Cappron est curé de Saint-Germain-de-Vareville

En 1826, inhumation de Pierre Cappron, registre signé par Guéret.

En 1828, Pitron-Desprez est curé de Saint-Germain de Vareville. Celui-ci sera en conflit avec le maire, Monsieur Lesénécal.

A Monsieur Pitron-Desprez succède Monsieur Hamel.

Monsieur Moutier jusqu’en 1888 ou 1889

Monsieur Charles Lair, nommé le 22 juillet 1890

Au moment de la Séparation, c’est l’abbé Madeleine Aimable, Alphonse qui est curé de Saint-Germain-de-Vareville.

 

Recherches en archives CAOA Manche/ Y. Papin-Drastik/octobre 2001