PICAUVILLE
Abréviations, à faire
figurer au début de chaque fichier
- A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances
-
A.D.M. : Archives départementales de
-
C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets
d’art de
- C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)
- V.A. : Visite archidiaconale
- Clmh : Classé monument historique
- Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
-
S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et de
-
M.R.U. : Ministère de
BIBLIOGRAPHIE
Voyage archéologique dans
VILLAND, Remy. "Picauville",
Publications multigraphiées, fascicule 28, série 4,
1975, p.155-182.
RENAULT. Notes historiques et archéologiques sur les
communes de l'arrondissement de Valognes. 1873. p.34-40.
Picauville,
chapelle du Bon-sauveur
Réf
documentaires :
Archives départementales de
Archives du Bon-Sauveur de Picauville dont : Chapelle du Bon-Sauveur de Pont-l’abbé-Picauville, fascicule reliure spirale avec 14 planches noir & blanc (vues extérieures et intérieure de la chapelle)
Archives
départementales de
PICAUVILLE, chapelle du Bon Sauveur
- trois images de la chapelle du BS de Caen par L. Reme (vue extérieure de la maquette, vue sur le sanctuaire en contre plongée, vue latérale sur l’autel)
- fascicule reliure spirale « chapelle du BS - Pont-L’abbé-Picauville », avec 14 planches noire et blanc (vues ext et int de la chapelle)
- 13 plans des architectes Levavasseur et Lebreton, Cherbourg (30, rue de l’Alma) : plan au niveau du cloître, , coupe longitudinale, , façade sud, coupe nord sud, façade est, , plan au niveau du chœur, , plan au niveau du cloître, modification du clocher (certains plans sont en plusieurs exemplaires)
petit croquis d’implantation (en
plusieurs exemplaires)
Dossier
communal, articles de presse
Presse de
« La chapelle du Bon Sauveur de Picauville a été bénite par Mgr Guyot. Trois cloches ont également reçu la consécration épiscopale. (=23 décembre 53)
Le 1er juillet 1950, était posée et bénite la 1ère pierre….Le visiteur qui pour la première fois, en cette occasion mémorable, a pénétré dans le nouvel édifice, n’a pu cacher son admiration devant la beauté artistique de l’œuvre réalisée. Cette grande chapelle, claire, aux voûtes simples et unies, aux lignes sobres et harmonieuses, relève d’une conception aussi hardie qu’originale. …
Aucune décoration superflue ne vient rompre l’harmonie de l’édifice qui reçoit un éclairage judicieux de lampadaires soigneusement ouvragés. …
L’ensemble est mesuré et donne une forte impression de beauté classique dans la disposition de parties originales et modernes.
Une nombreuse assistance devait assister à cette renaissance de la chapelle du Bon Sauveur.
Au pied de l’escalier d’honneur où avait été dressé le trône pontifical, on procéda ensuite à la bénédiction des cloches. La plus grosse des 3 cloches pèse 1.300kg fut nommée Victoire, Renée, Christiane, Henriette par les architectes et par Mme Victoire Durand, supérieure générale et Mle Christiane Dodin. La seconde d’un poids de 900kg, Marie, Joséphine, Charlotte, Juliette eut comme parrain M. Charles Touraine, maire de Picauville, et pour marraine, Mme Marie-Joséphine Clec’h, supérieure de la communauté. La 3e se nomme Anne, Françoise, Suzanne, Andrée et eut pour marraine et parrain, M. le docteur André Hédouin et Mme Suzanne Girard ».
Presse de
Images Presse de
« Quelques notes sur la nouvelle chapelle de l’hôpital psychiatrique du Bon-Sauveur à Pont-l’Abbé
« Œuvre d’art et de foi ». Telle est l’expression employée par Mgr Guyot pour désigner la nouvelle chapelle du Bon Sauveur de Pont-l’Abbé, lors de la récente bénédiction de cet admirable sanctuaire. Œuvre originale qui a rempli d’admiration tous ceux qui ont eu le bonheur de la visiter.
C’est au cours des combats de
Après les destructions de 1944
atteignant les bâtiments qui l’encerclaient, il devenait possible d’intégrer la
nouvelle chapelle dans le plan général de
Telles furent les préoccupations qui ont guidé les architectes cherbourgeois, MM. Levavasseur et Lebreton, chargés de la construction de la nouvelle chapelle, récemment bénite.
Celle-ci se situe maintenant dans le prolongement de la grande allée bordée d’arbres qui s’ouvre derrière le portail d’honneur et se profile au-dessus du cloître, assez récent, que les bombardements avaient épargné. Il n’est pas sans intérêt de noter que ce sont les pierres récupérées de l’ancienne, pieusement recueillies et retaillées qui ont servi à élever les murs extérieurs du nouvel édifice.
Le clocher, qui est encore
actuellement en voie d’achèvement est profondément ancré dans le sol et s’élève
en avant du cloître. Il est destiné à recevoir une flèche ajourée en béton
armé, surmonté d’une croix, ainsi portée à 47m de hauteur. Il est en outre
flanqué de galeries reliant directement l’escalier de la chapelle aux bâtiments
de
Le plan de la nouvelle chapelle est simple et n’est que la traduction exacte des besoins auxquels elle doit satisfaire.
L’autel en marbre noir, élevé sur un podium circulaire de 7 marches et entouré d’une grille de communion en fer forgé, occupe le centre d’une voûte ovoïde de 16m40 de diamètre et de 16m80 de hauteur, sur le pourtour de laquelle s’ouvrent les pénétrations de 6 chapelles rayonnantes, également voûtées et axées sur l’autel.
La coupole centrale, portée par de robustes piles, plaquées de marbre noir, est éclairée par une grande verrière de 8m de diamètre en dalles de verre éclaté, faisant corps avec la voûte. Elle est l’œuvre du maître-verrier Labouret et représente une gloire à six rayons partant du monogramme central du Christ, émergeant d’un nuage sortant de l’ombre. C’est en France du moins, la première verrière de ce genre.
Les vitraux, constitués par un jeu de fond très simple, sont timbrés de motifs allégoriques inspirés du Pater, des Béatitudes et des Litanies.
Les voûtes légères, autoportantes, construites en briques minces, enduites et peintes en ton clair, s’incurvent sous les charpentes de fer couvertes d’ardoises.
Dans la nef, des stalles de chêne clair sculpté sont réservées aux religieuses au pied de la tribune d’orgue, qui constitue le fond de la chapelle et surmonte la grille d’entrée et les claustras de fer forgé. Un très beau chemin de croix sculpté, dans la pierre, et dû au talent de Mme Guinard, est encastré dans les murs au-dessus des stalles. Des appliques de fer forgé élégamment travaillées diffusent une lumière adoucie dans tout l’édifice.
L’entrée principale de cette chapelle, dont la mise en œuvre a fait l’objet des soins les plus délicats, s’ouvre sous le clocher et donne accès à un escalier d’honneur en pierre conduisant à la nef.
A l’extérieur, de légers portiques circulaires relient entre elles les 6 chapelles ayant chacune leur entrée distincte.
Des plantations viendront ultérieurement entourer les murs un peu sévères d’un cadre de verdure où les aiguilles sombres des cyprès s’allieront aux tâches vives des massifs de fleurs.
Tout l’ensemble architectural,
d’une réelle grandeur, est traité cependant avec une réelle simplicité toute
monastique qui tire uniquement son caractère du rapport harmonieux des volumes
entre eux et du contraste des matériaux sombres évoquant la terre jusqu’à la
gloire lumineuse symbolisant vers le Ciel l’invocation liturgique :
« Tu solus altissimus ».
Cette œuvre « d’art et de foi » a été réalisée par la collaboration
de plusieurs entreprises qui ont mené à bien les travaux : l’entreprise
« Carrière et Travaux » de Nantes pour le gros-œuvre, la charpente,
les menuiseries et les couvertures ; l’entreprise Turrou,
de
On ne saurait que féliciter les
architectes et les artisans de cette œuvre magnifique qui fait l’honneur au
goût français et à
« …Les architectes se sont mis à l’œuvre sur ce programme inhabituel. Ils ont adopté le parti de chapelles rayonnantes autour du maître-autel. Les six chapelles forment pénétration dans la voûte centrale ovoïde éclairée par une coupole lumineuse en dalles de verre éclaté. Les sacristies, oratoires et confessionnaux sont logés dans les angles restants des chapelles. Chaque nef possède son entrée particulière. Les voûtes légères sont en ellipse. La conception et le dessin de cet important édifice sont d’une incontestable qualité. Il y a grandeur et majesté. Richesse des ferronneries (grilles de communion, portes, claustras) dessinées et exécutées par le maître Raymond Subes….Richesse des stalles de Rebuffet. …
Tout ce luxe contrasterait presque avec la simplicité voulue des extérieurs…Si de certaines églises, systématiquement dépouillées, on a pu dire : « c’est trop pauvre », de la chapelle de Pont l’Abbé on a parfois regretté la richesse – une richesse qui étonne de nos jours ».
Presse de
« Le Bon Sauveur de Pont-l’Abbé, par Henri Landemer
….
Les douze pauvres deshérités recueillis dans les 1ères années du XIXe siècle se sont aujourd’hui multipliés par cent. Toute une ville a surgi d’une humble demeure. La blancheur des pierres neuves porte à 50m de haut la croix de la chapelle.
Actes de charité de Mme de Riou. L’auréole de bonté qui l’entourait a continué après sa mort à illuminer le Pont l’Abbé en Picauville, où elle était arrivée au début de l’année 1810, jeune épouse du maire de la commune. En 1827, c’est la création d’un « Bureau de charité. Devenue veuve en 1830, Mme de Riou se consacre entièrement au service des pauvres et utilise sa fortune à faire le bien.
L’abbé Delamare va l’aider à réaliser l’œuvre de sa vie : la création du Bon Sauveur.
…..
Le Bon Sauveur devait particulièrement souffrir lors du débarquement de 1944. Bombardé à plusieurs reprises par l’aviation et l’artillerie, l’hôpital a cessé d’être un lieu de paix et d’asile. Il faut fuir.
Quand la guerre s’éloigne du Cotentin, l’œuvre du Bon Sauveur parait ruinée. Les bâtiments sont aux ¾ détruits et il ne peut être question de regagner immédiatement Pont-l’Abbé. La vie reprend peu à peu et on regagne le Bon Sauveur mutilé. Par des prodiges de dévouement et d’ingéniosité on aménage tant bien que mal les bâtiments qui restent utilisables. L’épreuve de la guerre est terminée.
« La libération fut l’épisode le plus tragique de l’histoire du Bon Sauveur.
Les alliés pensaient que l’occupant y avait caché du matériel de guerre. Ils ne tinrent donc pas compte des croix rouges tracées sur les toits. L’hôpital fut bombardé après la descente des parachutistes. Les tirs d’artillerie provoquèrent un incendie qui se propagea rapidement. La bataille faisait rage.
L’accalmie y fut de courte durée. Les bâtiments ont été ravagés à 80%. Pour comble de misère, quand le péril s’éloignera, le pillage aura parachevé l’action destructrice des flammes et des explosifs du Bon Sauveur où cependant quelques semaines plus tard, la communauté revenait pour y aménager les locaux encore utilisables et entreprendre un travail de restauration qui exigerait des années d’efforts. Les murs d’enceinte, la chapelle étaient détruits, les bâtiments encore existants en piteux état.
Etape importante de sa reconstruction, la première pierre d’une nouvelle église conçue par deux architectes cherbourgeois, MM. Levavasseur et Lebreton, fut bénite le 1er juillet 1950. L’édifice était consacré 3 ans plus tard.
« L’hôpital psychiatrique du « Bon Sauveur »
En 1940, l’hôpital est
réquisitionné par les allemands, une grande partie des malades fut évacuée vers
« Les 150 ans du Bon Sauveur de Pont-l’Abbé-Picauville
La fête de
Le cœur de la commémoration était la messe, célébrée dans la chapelle où repose, sous une pierre aux armes des d’Aigneaux dont elle était issue, le corps de la fondatrice, Marie-Sophie du Riou ».
Textes
plaquette sur Picauville dans « Les églises de
La reconstruction de la chapelle du monastère,
détruite le 11 juin 1944 lors de l’opération Cobra, est entreprise entre 1950
(pose de la première pierre le 1er juillet) et 1954 (consécration le
26 juin). La communauté du Bon Sauveur fait appel à l’architecte cherbourgeois
René Levavasseur, associé à Lebreton.
Disposant d’une notoriété régionale pour la réalisation de la gare maritime et
de l’hôtel des Immigrants à Cherbourg, Levavasseur
entreprend à Picauville un programme architectural
placé sous le sceau de l’originalité, en étroite collaboration avec les deux
Supérieures de l’époque, Mère Leprieur (1946-1948)
puis Mère Chec’h (1948-1956). Le plan de la chapelle
affecte celui d’un ostensoir dont les six branches convergent vers le
sanctuaire placé au centre. Clôturé par sa grille de communion, il est surmonté
d’une tour lanterne aux motifs en béton ajouré, clin d’œil régionaliste et
modernisé d’un élément si cher à l’architecture religieuse normande. Ce plan à
branches concentriques, éminemment fonctionnel, répond aux nécessités de
séparer les espaces réservés aux différents protagonistes de l’édifice, sans
pour autant les isoler : le chœur des religieuses se développe sur six
travées tandis que les autres nefs des
« pensionnaires » (femmes et hommes séparés !), du public
et des employés hospitaliers comportent trois travées. L’ensemble des voûtes à
faible pénétration est constitué de fermes métalliques paraboliques autoporteuses
sur lesquelles ont été montées des briques creuses. Ce système, économique et
léger, a permis de mettre en œuvre toute la structure en béton armé pour la
tour lanterne, dégagée de poussées latérales. A l’extérieur, les nefs sont
reliées par des portiques semi-circulaires. Tout en permettant un accès
secondaire, ils créent une articulation visuelle entre l’élément orthogonal
rigide des nefs et le dessin souple du portique. La grande simplicité de la
modénature architecturale de la chapelle, tant externe qu’interne, est là pour
rappeler la vocation de pauvreté due à toute communauté religieuse. Toutefois,
cette esthétique minimaliste est fortement contrariée par l’imposante tour clocher située en avancée de la galerie ouest du cloître,
signe iconique fort, dédié à la gloire du Sauveur. C’est par une entrée très
lumineuse que l’escalier d’honneur permet d’accéder au chœur des religieuses de
la chapelle. Cet « atrium », avec son éclairage zénithal et la
rigueur du dessin général répond au même souci de simplicité formelle, tempéré
par les très beaux dessins des fers forgés des portes et de la rampe de
l’escalier, dus à l’atelier parisien du décorateur Raymond Subes.
(Alain Nafilyan)
Le mobilier de
la chapelle a été traité avec le même raffinement que l’écrin qu’il décore.
Les
stalles en
chêne, ont été réalisées en 1953 par le sculpteur saint-lois, Etienne Rebuffet. Elles sont finement sculptées de bas-reliefs
d’une riche iconographie, figurant sur les panneaux latéraux encadrés d’anges,
Etienne Rebuffet exécute
également le bas-relief en bois doré
à la feuille figurant
Les verrières (dalles de verre) diffusent
une chaude lumière dans la chapelle. Sur chacune, un motif central symbolique
(Vertus, symboles de
La technique
de la dalle de verre
Invention du XXème siècle, dûe
au peintre-verrier parisien Jean Gaudin en 1925, cette technique consiste à
couler du verre coloré dans des moules afin de réaliser des dalles qui sont
ensuite taillées et disposées selon le carton de l’artiste (sans intervention
de peinture) sur une table de coulage. Le ciment vient alors englober la
structure metallique placée entre les dalles pour en
assurer le maintient. Après décoffrage, le panneau est installé dans la baie.
Le rendu est révolutionnaire puisque qu’il dégage les verrières de toute
figuration détaillée, privilégiant les
effets de géométrie et d’intensité de couleur, renforcée du fait de l’épaisseur
de la dalle. Auguste Labouret dépose des brevets
d’invention en 1933 au Salon des artistes décorateurs dans lesquels il décrit
ses procédés décoratifs : il emploie notamment des dalles plus larges et
retaillées par des éclats sur la face interne pour créer des effets changeants
de lumière. La technique connaît ses heures de gloire dans les années
cinquante, séduisant de nombreaux peintres (Bazaine,
Léger ou, dans
Eglise Saint-Candide
Notes d’après Mr Legagneux,
instituteur à Picauville vers 1930
Quelques notes d’archidiacres, de 1690 à 1761
(d’après les notes de l’abbé Hulmel), in Société
d’archéologie de
Construction de l’église :
Dépendait de l’archidiaconé du Cotentin et du
doyenné du Plain.
Eglise en grande partie du XIIIème
siècle ; chœur datant du XIVème, édifié par les chanoines de
1402
Côté méridional de l’église : construction de la chapelle de
Saint-Christophe par les soins de Jean Pelerin, curé.
Seule chapelle dont l’emplacement est encore connu (autrefois également trois
autres chapelles dédiées à
Durant le XVème siècle, remaniement des
parties hautes du clocher : on pose les balustrades et les fillettes qui
couronnent la tour. Sur le tout, on édifie une belle flèche octogonale, ajourée
de polylobes, très proche de Notre-Dame de Carentan.
1690
Demande d’une sacristie, réparation de l’autel de la chapelle St.
Pierre et de la balustrade de la chapelle St. Julien.
1702
Construction de la sacristie.
1718
La charpente du clocher menaçant ruine, la grosse cloche ne peut être
sonnée.
1722
Mise en place du contrétable.
1726
Fin de la réparation de la charpente des cloches ; l’église est
blanchie.
1761
La voûte de la nef menace de s’effondrer, la nef est interdite ;
pour avoir accès à l’église, une porte dans la chapelle St. Pierre. Probable
construction des massifs contreforts qui appuient la nef, ainsi que probable
mise en place des barres de fer transversales reliant les deux côtés.
1991 Ordre
de Service pour des travaux de charpente et de couverture pour le chœur, ainsi
que la couverture de la nef (versants Nord et Sud) et du transept Sud, versant
Est.
Visite du 28 septembre 1690, retranscription par Mgr
Leroux (AEC), p. 11 et suivantes
Cimetière en
assez bon état, mais quelques brêches à réparer – Le
Sr Archidiacre trouve l’église « parfaitement belle »;
mais constatant que le chœur a besoin d’être décoré et reblanchi et qu’il est
nécessaire d’y faire une sacristie, il ordonne de faire ces travaux le plus tôt
possible. – Il enjoint de travailler à la décoration et à la réparation de
l’autel de la chapelle St Pierre et de remplacer, à la chapelle St
Julien, la balustrade et les bancs qui sont fort « indécents ».
A - Sources
manuscrites
ANCIEN REGIME
Visites archidiaconales - A.E.C.
Cimetière en
fort bonne réparation – L’église va toujours augmentant en beauté et décoration
avec une belle sacristie remplie de beaux ornements. – Le Sr
Archidiacre ne trouve à redire qu’à une chapelle fort mal placée et même placée
contrairement aux Déclarations du Roy qui ne veut point que les allées soit du
milieu soit des ailes soient occupées de chapelles ; et cependant
l’Archidiacre veut bien tolérer cette infraction, mais à condition que cette
chapelle sera bien décorée et mise en état décent et qu’il y aura six pieds de
distance entre l’autel et les bancs, ainsi qu’il est ordonné par les Conseils
et les Statuts du Diocèse, faute de quoi il déclare qu’il sera obligé de
l’interdire.
Visite du 26 juin 1714
L’Archidiacre
trouve le cimetière et le corps de l’église en bonne reparation,
les ornements en bon ordre et très propres.
Visite du 30 juin 1716
Se
Curé assure qu’on la verra à la prochaine visite.
Le reste de
l’église paraît fort propre.
Visite du 8 juillet 1718
L’Archidiacre
trouve le cimetière en bonne réparation et le chœur de l’église bien disposé,
et il espère le voir encore plus beau à la prochaine visite attendant une belle
contretable pour le choeur
et deux autres pour les chapelles de la croisée.
Attendu que la
charpente du clocher menace ruine et que l’on ne peut plus sonner la grosse
cloche, l’Archidiacre donne ordre au trésorier de se pourvoir du bois et des
choses nécessaires à cette réparation qui est de la dernière importance.
Visite du 20 juin 1719
Cimetière en
bonne réparation. – Le chœur de l’église est bien lambrissé et sera très propre
et magnifique, aussitôt que la contretable sera
placée, ce que l’on promet pour la prochaine visite. – Le reste de l’église est
en bon état excepté la chapelle S Julien qui menace ruine, pour quoi l’Archidiacre
enjoint à ceux qui sont obligés de droit de faire des réparations.
…L’église est
en bon ordre, mas elle sera encore mieux à la prochaine visite les ouvriers
étant revenus pour achever les contretables, ce qui
sera un grand ornement.
Enfin,
l’Archidiacre trouve la contretable mise depuis peu,
ce qui est un grand ornement ; tout le chœur est en très bon état, ainsi
que les chapelles de la croisée, où l’on a mis aussi des contretables
fort belles, ce qui rend la de église l’une des plus belles du
diocèse.
…Chœur de
l’église fort beau et magnifique : on va finir de raccomoder
les bois des clochers…on va blanchir l’église, afin que tout soit par les
formes et noblement…
Sr
Archidiacre trouve le cimetière bien fermé ; la nef en bon état, bien
blanchie, l’autel et le choeur dans toute la décence convenable , ainsi que les linges et ornements…Il
charge le trésorier de réparer quelques endroits de la couverture par où l’eau
tombe dans l’une des ailes…
…couverture
très bonne : - dans la nef il y a quelques pavés à relever, mais le St
curé dit qu’il espère pouvoir faire paver la nef. – Le grand autel et la contretable sont bien décorés.
Après
la visite de 1739 il manquent les procès verbaux. Mgr
Leroux s’est reporté aux registres de catholicité pour les faits.
1750 les
cloches ont été refondues par les Lorrains.
26 août 1761 visite
où le constat est fait que :
…Nous avons trouvé la côtière de la nef, du
côté du Nord, qui quoiqu’elle soit appuyée par des arboutants
de bois ne se détache pas moins de la voûte en reste que le péril est imminent
que la ditte côtière ne croule et n’entraîne avec
elle la voute de la 9e nef…
…Il y a plusieurs ornements qui ont
besoin d’une réparation urgente, entre autres l’ornement de pluche noire et
l’ornement blanc commun…Nous avons trouvé trois Messels
en très mauvais état ; nous avons ordonné qu’il en sera acheté deux neufs,
et que , s’il est possible, les trois autres seront reliés en neuf…Nous avons
trouvé le soleil et ciboire en bon état, ainsi que le grand calice ; il y
a deux autres calices et deux patènes, dont l’intérieur n’est point doré, nous
les avons interdits et interdisons jusqu’à qu’ils ayent
été dorés et mis en état pour célébrer.
DE
Conférences
ecclésiastiques - A.E.C. 1866 (1789 à 1801)
Eglise paroissiale, le 10 ventose
2e année de
14 ventose « nouvelle
réunion dans le cimetière : nous avons mis une croix en pierre
[bas ?], de plus nous avons remarqué trois croix dont deux sur le bout des
deux chapelles et une sur le bout de la nef qu’on ne peut abattre sans [altrié ?] pourquoi nous
rédigeons procès verbal. »
11 prairial (30 mai 1794) « Les membres du
comité donnent ordre au citoyens Maire et officiers municipaux de faire porter
au plus tôt possible au district de Carentan tous les effets fournis consistant
en cent chemises [bas ?] ainsi que les linges étant raportés
dans la cidevant Eglise du dit lieu avec les [Cordels ?], [Bréviaires ?], la fontaine ayant
servi aux cidevant fonts baptismaux, les vases sacrés
savoir : un soleil doré, un ciboire, trois calices, trois patènes, deux
custodes, deux boîtes dont une double à toit disant saintes huiles le tout
pesant seize marcs et une once provenant de la cidevant
Eglise de Picauville Signé Touzard. »
8 Thermidor (26 juillet 1795) « Le huit
thermidor deuxième année républicaine se sont tous portés à la cidevant Eglise de cette commune, actuellement le Temple de
l’Etre Suprême y ont achevé d’ôter, dépouiller et arracher ce qui restoit encore des cidevants
autels et [ère ? aussitôt ?] tout ce qui pouvoit encore
rappeler l’ancien fanatisme, lesquels débris ils ont mis aux différents
endroits tant dans le cidevant chœur que la chapelle
par lots pour être vendus à la première réquisition
pourquoi nous avons à notre retour fais rédiger le présent
procès verbal
signée : Mauduit,
[Tostain ?], Marrette et Le [Toitre ?]
il est à croire que Saint Pierre n’approuvoit
pas ces opérations car sa statue en pierre par sa chute brisa la jambe gauche
d’un de ces infatiguables démolisseurs ! !
personne ne voulut l’achetter et
elle fut enterrée dans le cimetière avec plusieurs autres que j’ai
trouvées. »
13 Thermidor « Le citoyen Mauger
nommé commissaire par la municipalité a fait procéder à la vente des meubles,
statue de bois, autels, lambris du cy devant chœur raportée dans la cidevant Eglise
de cette commune en présence de la municipalité et des membres soussignés
Marrette, Mauduit et [Tostais ?] »
30 ventose (19 avril)
« Décret et arrêté fait à la décade tenue dans le temple de
Article 4 outre
les croix du cimetière et de l’Eglise qu’on a renversée le 11 ventose il y avoit dans l’etendue de la paroisse six autres croix qui ont eu le même
sort. Du débris de plusieurs j’en ai fait une pour le cimetière en 1842, le
pied servoit de montoir dans le [marché ?] de
tout l’abbé et sur le croisillon se trouva une inscription attendant la
fondation de Mlle Catherine Basley portée
sur notre [obétier ?]
quand aux chappelles domestiques
il n’y avois alors de la révolution que celles de L’Ysles Marie et de Bennevile ;
maintenant nous avons en plus le Bon Sauveur près le Pont l’abbé dont l’Eglise
a été consacrée par Mgr Robion et une
petite chappelle élevée par fantaisie dans la cour
d’un nommé Antoine Marion qui en sert à personne… »
___________________________________________
Dossier
paroissial (AEC)
Lettre de Lair C. de Picauville
du 11 novembre 1808 :
« …je vous prie si on
veut nous permettre de chanter l’office suivant la coutume le jour St Sébastien
second patron de ma paroisse nous y avons des indulgences et la paroisse fête
ce jour là avec grande dévotion pour le saint… ».
Tableau des rentes et obits de l’église saint
Candide de Picauville…(non-daté),
porte sur le XVIIème siècle :
Mentionne l’existence d’une
confrérie de saint Sébastien dont l’établissement a été effectué par Mrs Bellisle Feuillye , demoiselle de Mesnildot et
autres ; « ce dont les charges étaient de chanter une messe en
l’honneur de St Sébastien, tous les mardis. »
Lettre de René Le Fauconnier de Bernaville (certifié véritable par
Louis De Picauville, décret du 9 germinal année 13,
exp. Le 17 prairial année 7 ?) :
Demande
l’autorisation de continuer de faire célébrer la sainte messe dans sa chapelle
domestique pour des raisons de santé et d’éloignement de l’église.
Lettre de l’abbé de Percy du 19 mai 1803 :
Relate
l’installation du nouveau curé M. Pasquier et sa très bonne volonté.
« …J’ai voulu mener M. Pasquier aux fonts, il
n’y a point de fonts : j’ai voulu le faire asseoir dans son confessionnal,
il n’y a point de confessionnal. Au-dessus du maître-autel pend pour
décoration, attaché à une longue ficelle, un vieux lambeaux
sur lequel l’œil le plus attentif ne peut apercevoir, sous une épaisse couche
de poussière que les croûtes d’une ancienne peinture dont il est impossible de
deviner le sujet… »
Lettre d’Antoine Marion, Versailles 30 juin 1864, concernant Ile
Marie :
Adressée
à Monseigneur pour le remercier d’avoir « bien voulut accorder à notre bon
M. le curé de faire
Pièces sans date (vers 1805), concernant l’Ile
Marie :
A
la requête de MM. Feuillye, propriétaire de l’Ile
Marie, paroisse détruite à
Erection d’un chemin de
croix dans la chapelle des religieuses du Bon Sauveur de Pont-l’Abbé-Picauville,
le 3 mai 1888.
Erection
d ‘un chemin de croix dans l’oratoire du Noviciat du Bon-Sauveur, le 17
décembre 1900.
Erection
d’un chemin de croix dans l’église paroissiale, le 25 avril 1922.
______________________________________________
LIVRE
PAROISSIAL
Notes /
Livre
paroissial (1839-1880 par Pierre Etienne
Godefroy, curé ; 1880- 1906 par Louis le Pourry,
curé ; 1906-1920 par Charles Eustache Levesque, curé)
1856, réparation de la chaire
peinture et
dorure de la chaire
1859, Erection de
1863, J’ai fait faire à Coutances par Mr
Ménard Pierre et Cre un orgue à tuyaux et aussi la tribune qui le
supporte
Sur f° volant :
1881, Une croix en rapport avec les chandeliers
est placée sur le tabernacle.
1890, Placement d’un cordon et galeries courant de
chaque coté du chœur.
1899, Me autel en marbre blanc
1839, Inventaire d’entrée en fonction : 1
petite croix à relique, pied en cuivre ; fonts baptismaux en pierre ;
2 calices coupe d’argent pied en cuivre ; 1 petit ciboire d’argent ;
1 ostensoir gloire d’argent seulement ; 1 petite custode d’argent.
1844, la croix pour soutenir de la station [du
carême]
chandeliers
d’acolyte, 43F50
1848, les fonts baptismaux que j’ai trouvé à Picauville consistaient en mauvaise pierre du pays qui se
détachait par vétusté, l’intérieur était simplement fait en poterie, le dessus
qui était en bois ne fermait pas solidement….mon projet de mettre des fonts en
marbre…un marchand d’ornements me vient voir et j’achettai
les fonts en marbre et Mr [Paul] Duhoumet [un
paroissien] paya 182F10. J’ai fait faire ensuite le couvercle en cuivre que
j’ai payé 99F70.
1848, Achat d’un petit calice
de“ rencontre”
1848, Un lutrin en bois énormément large occupait
le chœur et masquait la vue de l’autel ; un voyage fait à Versailles m’a
fait rencontrer une Aigle. Il m’a coûté sans dorure
1853, [Après la mort du prêtre Levavasseur*]
j’ai achetté [de ses héritiers] un calice de forme
ancienne et entièrement en argent.
1855, Nouvel inventaire : 1 calice argent vermeillé neuf ; 1 calice argent forme ancienne, 3
calices pieds en cuivre argenté ; 1 ostensoir, gloire seule en argent, 1
ciboire argent, propre ; 1 custode ; 1 lutrin av. un aigle.
1856, achat à Paris d’un ange pour la chaire,
ainsi que rosaces, étoiles, évangélistes.
1857, achat des 6 grands flambeaux du chœur
achat du tableau du Sacré Cœur
1860, Liturgie romaine par Mgr Daniel.
1861, 3 tabourets garnis en velours rouge achettés à Valognes
1896, croix et 6 chandeliers en bronze doré don
des parrain et marraine de la cloche, Ct.
et Ctesse d’Aigneaux.
à
…en bon état
d’entretien. Sous le rapport de l’art elle offre beaucoup d’intérêt. Elle est
suffisante pour la population.
Registre des
Délibérations de l’Ancienne Fabrique de l’église Saint-Candide 1843-1906
Séance du 5 juillet 1845 : “…Examen fait par
année, des dépenses que Mr Godefroy a faites à la décoration et
réparation de l’Eglise, avons reconnu et reconnaissons d’après les quittances
des ouvriers et les notes qu’il tient :
1°
qu’en 1839 et 1840 il a payé 385,30
2°
qu’en 1841 il a payé 204,20
3°
qu’en 1842 il a payé 329,37
4°
qu’en 1843 il a payé 224,…
5°
qu’en 1844 il a payé 375,50
Enfin à compte sur les chappes 600,…
Et encore réparation du chœur 930,…
…Le Curé offre de faire généreusement la remise des
réparations du chœur s’élevant à la somme de …930 et 2c de la
sacristie s’élevant à …329 en tout….
…Comme ça été que les soins de Mr le Curé
que l’Eglise est trouvée dotée de ce susdit calice du prix de
Séance du 4 mars 1849 : “…les membres du
Conseil de
Visite de l’Eglise par le bureau de la fabrique, 5
janvier 1851 :
“…Cette visite a donné lieu aux observations suivantes : le Beffroi tant
par sa vétusté que par la chute du tonnerre, est dans un état à ne pas
permettre de sonner les trois cloches. La réparation entière de cette partie
nous a paru indispensable. Mr Bastard a
estimé approximativement la dépense comprise la fourniture et main d’œuvre à
1200 f…
…Le Pilier qui porte la chaire a été gravement
endommagé par la foudre, le dessus du clocher a besoin d’être couvert en plomb,
plusieurs contreforts devront sinon être refaits au moins recoiffés et pris à
ciment, et des gouttières autour du chœur nous ont paru indispensables…”
Visite de l’Eglise par le bureau des Marguilliers,
le 5 8bre 1851 : “…Cette visite nous a porté unanimement à appeler un architecte
pour faire un devis qui renfermera généralement toutes les réparations, qui
nous ont paru indispensables.
Comme au mois de janvier nous avions jugé des
gouttières très nécessaires autour du chœur, M le Curé les ayant fait placer
nous avons constaté qu’elles sont solidement établies et avons approuvé le
travail…”
Séance du 2 janvier 1853 : Les membres du
bureau des Marguilliers exposent aux membres du conseil de la fabrique, la
visite faite à l’Eglise :
“…nous a fait reconnaître : …que le Beffroi qui
était dans un état de vétusté tel qu’il est surprenant qu’il ne soit pas arrivé
malheur ; est aujourd’hui fait à neuf en bon bois de chêne sauf le
plancher qui sera en bois de sappe et nous a paru
très bien confectionné…”
…En outre pour en [ ?], nous sommes heureux de
signaler au conseil que le mobilier de la sacristie se trouve augmenté d’une
magnifique chasuble en velours rouge dont Mr Duhommet
prêtre a fait présent à l’Eglise de Picauville….”
6 mai 1853, Donation à la fabrique de Picauville par Pierre Etienne Godefroy, prêtre curé de Picauville :“
1°
un calice en argent de forme ancienne
2°
cinq chasubles de plusieurs couleurs
3°
quatre aubes en batiste
4°
un surplis et deux rochets aussi en batiste
5°
six cordons en fil
6°
des cartons d’autel à la baguette dorée
7°
enfin le portrait de Mr l’abbé Levavasseur
auquel appartenait tous ces susdits objets que j’a achettés
pour les donner irrévocablement ainsi que je l’ai dit…”
20 7bre 1856, Donation à la fabrique de Picauville par l’abbé Duhommet
prêtre :
“…d’un magnifique ornément
composé d’une chasuble, unique et dalmatique en velours rouge…”
Visite de l’Eglise par le bureau des Marguilliers,
le 2 octobre 1853 :
“…reste encore urgent : 1° de réparer la couverture de la chapelle St
Pierre
2°
de finir le pourtour du clocher comme il est commencé
3°
de faire deux doubles portes en bas de l’Eglise”
15 7bre 1855, Donation à l’Eglise de Picauville par Mr Duhommet
curé :
“…de cinq chappes, étole
pastorale et une voile pour le St Sacrement…nous sont données pour
compléter ce magnifique ornément…”
Visite de l’Eglise par le Bureau, le 4 janvier 1857 :
“…1° nous avons reconnu que la réparation commencée
sur le pourtour du clocher demande à âtre achevée pour la raison que depuis que
le plomb a été placé l’eau ne pénètre plus de ce côté dans le clocher.
2° nous avons remarqué que le paratonnerre a besoin
d’être consolidé au plutôt attendu que la plupart des crochets qui soutiennent
le fil conducteur sont détachés.
3° que le [corps ?] carré du clocher a besoin
d’être repris à ciment…”
Registre des Délibérations de l’Ancienne Fabrique de
l’église Saint-Candide 1843-1906
(suite)
Bureau des Marguilliers, le 6 janvier 1862 :
“…que Mr le trésorier doit rembourser Mr
le curé des avances qu’il a faites tant pour la couverture que pour
l’acquisition du livre lithurgique, voiles huméraux,
[ ?], torches et autres fournitures comme burette et papier…”
Visite du 4 janvier 1863 :
1° pour la couverture : que des besoins au
petit portail qui laisse pénétrer l’eau
2° travail fait au
clocher : pas satisfaisant puisque les herbes y reparaissent encore
3° “…avons trouvé une croisée brisée dernièrement
par le vent et sa ferrure usée par la rouille…”
Réunion des Membres du Conseil le 2 juillet 1865
dans la sacristie de l’Eglise :
Ils demandent que la chapelle de
1885, Tableau du S-C. restauré ; encadré à
neuf, transporté de l’autel au bas de la petite nef.
1888, lavage du tableau du me autel par Levillain Vicaire. La fabrique veut lui intenter un procès
en dommages et intérêts, quoiqu’il ne soit pas certain que le tableau ait
souffert.
1896, on fait disparaître du bras sud du transept
“un autel en bois”, style grec ou de Renaissance remplacé par autel de pierre,
autel du SC, par Jacquier de Caen.
1899, 26 avril
on ôte le tombeau du m. autel, son tabernacle et le dôme qui le surmonte et qui est un “très beau morceau de travail”. Le baldaquin porté au presbytère “Jq’ à ce qu’on en trouve un placement avantageux”
on pose […..] autel en marbre blanc.(Biais, de Paris)
on a trouvé
s/ le m. autel
une gde table de pierre qui semble être une anc. Pierre tombale.
1901, Discours du curé à L’évêque pour la confirmation
1 me autel….a été placé, permettant
d’enlever, + tard, le retable qui, quoique non sans valeur réelle, est d’un
style disparate, de rouvrir ensuite la grande fenêtre et de restituer ainsi au
chœur sa beauté primitive ; et de faire une seule porte centrale à la
sacristie.
1920, Consécration de l’autel de ND des Armées
Plaques des morts (80 morts).
DE
Livre
paroissial
de 1921 à 1976
(p. 4) 1922 Maître-autel et Retable : En fin Mars Monsieur Poignant est chargé par
M le Curé de faire un travail de restauration au rétable
du chœur en [pourtour ?] au Maître-autel en vue de la consécration
solennelle de ce Maître-autel qui doit avoir lieu le 25 avril par les mains de
Monseigneur Guérard, Evêque de Coutances.
(p. 4) 25 avril 1922 Consécration du Maître-autel
et bénédiction du nouveau Chemin de croix :
Bénédiction et
éréction solennelle d’un nouveau Chemin de croix en
terre cuite par Mr l’archiprêtre de Valognes délégué par Monseigneur
l’Evêque. Ce chemin de croix a été fourni par une Maison de Lyon par les soins
de Mr Poignand Entrepreneur à Pont
l’Abbé : il a coûté
En marge :
Noms des Saints dans le tombeau du Maître-autel nouvellement consacré contiens
les reliques : St. Candidus /[Marinus ?]/Martyres
(p. 10) Mars 1924 3 vitraux à la chapelle du
Sacré Cœur : Au cours de la
semaine du 2 au 9 mars Mr [Rauez ?] poseur venais placer* 3 vitraux dans la
chapelle du Sacré Cœur. Ces vitraux avaient été peints par Mr
Georges Merklen de la maison d’Angers (I Boulevard du
Roi René). Le plus grand de ces vitraux représentant l’apparition du Sacré Cœur
de Jésus à Ste Marguerite Marie dans le Noisetier du Monastère de
* M [Rauez ?] était
ami de MM. Pierre [Schier ?] en [Place ?]
(p. 11) 1924 Restauration de l’autel et de la
chapelle du Sacré Cœur : Mr Pierre [Schier ?]
de Pont l’Abbé est chargé de remettre à neuf l’autel du Sacré Cœur offert jadis
il y a 23 ans à l’Eglise par M le Comte Jean d’Aignau
à l’occasion de son Mariage. Restauration parfaitement réussie (
M Eugène [Cosne ?] a
blanchi la chapelle – peint l’antipendium de l’Autel
(antipendium en terre cuite) – peint couleur bois le
confessionnal, redoré les divers cadres, le tout avec le plus grand soin et
plein succès (
(p. 11) 1924 Garnitures de l’autel D’autre
part Mr Houssard d’Avranches a fourni des
diverses nappes d’autel, le tapis, chemin, l’intérieur du tabernacle, 4 fleurs
pour l’autel, 3 rideaux pour le confessionnal (
(1) La générosité d’une
paroissienne a permis de redorer et remettre à neuf une magnifique lampe
gothique qui jadis figurait au chœur de l’Eglise et qui maintenant achève de
décorer
(p. 12) 23 avril 1924 Consécration de l’Autel du
Sacré Cœur : en marge : Noms
des Saints dans le tombeau de l’autel du Sacré Cœur contiens les
reliques : SSte Ariadna/et
Euphemia/Martyres
(p. 24) Août
(p. 27) 21 mai 1926 Monseigneur l’Evêque et Mr
le Curé au Presbytère : …De plus
Sa Grandeur (Monseigneur Louvard) voulut bien nous promettre de faire sa
première visite officielle à Picauville à l’arrière
saison et de présider à l’Eglise l’inauguration de 25 verrières dans la grande
nef et de la bénédiction des statues de Ste Marie Madeleine Postela et de Ste Vierge et l’Enfant Jésus.
(p. 28) Juin 1926 Pose des vitraux de la nef : Au cours du Mois de Juin 12 poseurs de
Angers sont venus [ Schiers ?]
de Pont l’Abbé.
(p. 28) Août 1926 Visite officielle de Mgr
Louvard : Dès le trois d’Août Mr l’Abbé Delaroque
avait commencé sa décoration de roses à l’Eglise pour la grande fête de la
visite officielle de Monseigneur l’Evêque fixé au 208en [ ?] de
la bénédiction des 15 vitraux et 10 verrières de la grande nef et de Ste
Vierge et l’Enfant Jésus. Décoration splendide du meilleur goût respectant les
lignes architecturales de l’Eglise …
(p. 42) 1928 Collecte pour les vitraux du chœur :
De fin 1927 à [octobre ?]
(p. 43) 1928 Décès de M le Curé Levêque : M
l’Abbé n’eût pas la joie de placer lui-même ces 8 vitraux…(il décède le 10 novembre).
(p. 48) Février 1930 Achat de 3 chapes violettes
(
(p. 48) Avril 1930 Achat de 3 chapes noires
pour les 3èmes classes (
(p. 49) Juin 1930 Achat d’une chape verte :
La grille qui
était à l’entrée du chœur et qui ne servait pas a été déplacée, diminuée de
hauteur, nettoyée et peinte, puis placée au sanctuaire pour servir de table de
communion. Auparavant il y avait une table en bois qui n’était pas fixée et qui
ne tenait même plus sur ses pieds.
(p. 50) 10 novembre 1930 Placement et bénédiction du tombeau de M. le Curé Levêque
pour le 2e anniversaire de sa mort.
(p. 54) 30 août 1931 Organisation d’une kermesse
pour payer toutes les réparations de l’église :…On peut maintenant envisager sans crainte, la continuation des travaux
de l’ameublement de la sacristie. Car tous les travaux entrepris jusqu’à
présent : restauration de l’orgue, achat de l’harmonium, installation de
l’électricité, restauration partielle du plancher des bancs, ouverture de 4
vasistas, pose d’une table de communion, enlèvement du rétable,
ouverture de la magnifique fenêtre du chevet de l’église, près du maître-autel,
transformation à peu près complète de la sacristie ancienne qui était affreuse,
ouverture d’une belle fenêtre genre XIIIe siècle, au chevet de la
sacristie, etc… tous ces travaux qui ont coûté 41000 francs sont entièrement
payés.
Et maintenant
je laisse comme produit de
(p. 56) Mi-janvier 1932 Ameublement de la
sacristie : L’ameublement de la
sacristie, dont il a été parlé précédemment a été mis en place vers la
mi-janvier 1932. Le plus important était prêt pour
(p. 57) 24 avril 1932 Bénédiction d’une statue de
St Joseph : Ce même
jour (IV dimanche après Pâques, 24 avril 1932) a eu lieu la bénédiction
solennelle d’une nouvelle statue de St Joseph, bénédiction donnée et
prêchée par le Rev. Père Estard
supérieur des missionnaires de Biniville. Cette
statue en remplace une autre qui s’est brisée l’année précédente en tombant
avec sa console mal fixée au mur. Une quête faite presque aussitôt après
l’accident par M. l’abbé Dupont avait fourni pour cela une somme de
(p. 83) 1944 : L’Eglise n’a que peu souffert quelques éclats par ci – par là – dans
les vitraux surtout.
(p. 85) Janvier 1947 : la quête du dimanche 28 s’est faite pour payer les frais de
restauration du calvaire – route de Pont l’Abbé – abîmé pendant les combats de
juin 44 (résultat
(p. 94) 20 janvier 1949 Bénédiction d’une cloche
et de vitraux : Le jour St
Sébastien, monseigneur Leridez, vient, délégué de Mgneur Louvard bénir
la nouvelle cloche, fondue à Villedieu, qui doit remplacer la plus petite fêlée
depuis 1944. Cette cloche est payée par les paroissiens…
Les vitraux
des bas-côtés sont également bénis ce même jour – payés en grande partie par
les dommages de guerre, ils ne semblent pas être une réussite de couleurs, ni
de lignes – qui choquent par leur raideur – en plus ils sont trop sombre –
pourtant certains les admirent ( !) et les entendent “chanter”…Une aube
brodée est offerte par les parrains, et la caisse de l’église paré - un
ornement complet de drap d’or.
(p. 98) 23 octobre 1949 Petit Calvaire :
le 23 octobre – au départ de cette
croisade lors de la procession qui portait la statue de l’église à Clainville – a été béni le calvaire – (route de Clainville – Port Beurrey)
restauré par les familles Tourainne et Belliard – en action de grâces pour la protection éprouvée
pendant la guerre. Le précédent calvaire avait été renversé pendant les
hostilités.
(p. 122) Noël 1956 Notre Eglise : D’ailleurs notre église devient triste –
vitraux cassés depuis la guerre – les enduits tombent – le plancher sous les
bancs est dans un état lamentable – L’humidité en a eu raison. Il faut à tout
moment mettre des planches pour boucher le plus gros des trous. Les bancs
risquent de s’écrouler sous les assistants, presque tous les pieds étant
vermoulus. Quand pourrons-nous faire des travaux ? Les toitures sont en
mauvais état _ quoique maintenues vaille que vaille par Mr Bause le couvreur de Picauville.
Le clocher s’abîme aussi. Mais les Beaux arts qui doivent diriger les travaux
prévus (depuis que l’église est classée monument historique) ne sont pas riches
paraît-il. Alors il faut attendre.
(p. 128-129) 1958 Vitraux Des vitraux sont posés dans les chapelles
pour remplacer ceux mis après la guerre de 14-18 – abîmés en 1944. Les maquettes ont été approuvées par la
commission artistique de l’évêché . Mais la réussite
ne semble pas complète. Celui de la chapelle sud évoque l’Eucharistie avec des
dessins rappelant le sacrifice d’Abel, celui d’Abraham, du Christ, en face
l’agneau pascal, la manne, la multiplication des pains, le pain et le vin à
Les quatre
autres viendront plus tard – Une partie des travaux est couverte par les
dommages de guerre. La part de la paroisse par une tombola – 300.000 Frs.
(p. 137-138) 1960 Orgue : Notre orgue a un impérieux besoin de
restauration – Un devis est fait par la maison Beuchet
de Nantes et accepté – Il est démonté et emmené à Nantes – Malgré ses
imperfections il va nous manquer beaucoup.
(p. 139) Octobre 1960 Harmonium : J’ai fait l’achat d’un magnifique harmonium
d’occasion, mais en très bon état – chez l’abbé Villain,
curé de Ste Thérèse de Caen – coût 265.000 Frs.
(p. 141) 26 février 1961 Bénédiction des orgues :
Privés d’orgue depuis plusieurs mois,
nous allons avoir la joie de les réentendre, sous les doigts de Melle
Henriette Brochard, notre organiste si dévouée – Une console neuve est faite,
et se trouve maintenant devant l’instrument – alors que l’ancienne était
derrière. Il fait treize jeux, mais certains incomplets. Le manque de moyens
nous empêche de faire mieux ce qui est bien regrettable.
(p. 143) 1961 Travaux au presbytère : Monseigneur l’Evêque, et de nombreux invités
étant attendus pour le 26 février –Mr le Maire décide de faire
quelques travaux urgents et de première nécessité au presbytère – Il en profite
pour installer le sanitaire – wc au rez-de-chaussée
et au premier – Baignoire au 1er et 3 lavabos dans les chambres.
Est aussi
refait le carrelage du vestibule et des wc . Ces travaux sont très appréciés – les wc
du jardin menaçants ruine.
(p. 161) Janvier 1964 Travaux à l’église :
Ceux du clocher et de la flèche sont
terminés – la balustrade est replacée – quelques éléments sont neufs ainsi que
les quatre pinacles. La galerie a reçu une chape de béton, en attendant celle
de plomb – Le devis initial pour le clocher était de
A l’intérieur
de l’église le travail est commencé, le dégradement
des murs d’une des chapelles fait apparaître de graves dommages venus de
l’humidité. Le travail s’arrête faute de crédits.
Notre orgue
est muet. Il a fallu l’envelopper pour le garantir des poussières jusqu’à la
fin des travaux.
(p. 169) Janvier ( ?) 1966 Notre Eglise :
La société française d’Archéologie visite
cette année le Cotentin. Elle passe à Picauville le
10 mai. Cette visite nous vaut la fin des travaux de la chapelle nord et
l’enlèvement de l’échafaudage. Mais seulement cela - pour l’instant – faute de
crédits.
(p. 171) 1966 Travaux (suite) : Monsieur le conservateur prévoit un autel
central en pierres – et doit tracer un modèle de [bancs ?]
(p. 171) 1966 Les cloches : Par suite de vétusté la municipalité fait
remplacer par des neufs les poulains des trois cloches – et un moteur neuf à la
grosse.
(p. 193) Août 1969 L’Eglise : L’entreprise Seves Dagan a repris le travail
de restauration de notre église. Cette nouvelle tranche de restauration doit
comporter la restauration de la chapelle Notre Dame des Armées et la voûte du
transept. Nous souhaitons que ce travail continue, mais hélas les crédits sont
limités.
(p. 194) Les statues : de St Pierre et St
Paul ont été descendues et révèlent des socles vermoulus…
(p. 194) Les tombeaux des anciens curés :
Ceux-ci avaient grand besoin de nettoyage
et de restauration. L’entreprise Maloisel de Carentan
s’en charge.
Mr Pierre Adrien Biquet
curé de 1822 à 1839
Pierre Godefroy 1839
à 1880
Paul Lecroisey 1931
à 1947
Ont donc
retrouvé une sépulture plus digne de leur mémoire, et de la gratitude que doit
la paroisse à ceux qui lui ont donné tant d’années de leur vie.
(p. 205) Octobre 1970 Travaux à l’église…suite… :
En octobre les travaux reprennent dans
l’Eglise. Les murs des bas-côtés sont débarrassés de leurs enduits de plâtre
verdis et lépreux et retrouvent un air de jeunesse – les pierres taillées
restant désormais apparentes autour des fenêtres et des piliers.
La petite
chapelle sud dont le retable tombait en morceaux, ainsi que les enduits, est restauré
– le sol forme un petit bassin tapissé de galets ronds – les fonts baptismaux y
sont placés.
(p. 209) Janvier 1971 Travaux à l’église :
Interrompus quelques semaines, les
travaux ont repris le 18 janvier. Les pavés des allées ont été relevés et replacés
– plusieurs paroissiens ont apporté des pierres de dallages anciens. Les
pauvres vieux bancs disparaissent petit à petit – le sol est refait en petit
dallage de terre cuite.
Mr
Bataille sculpteur à St Sauveur le Vicomte a emporté les statues de
St Pierre et St Paul pour les restaurer. La chaire est
démontée et emmenée à Périers où Mr Aubert spécialiste agréé par les
beaux-Arts se chargera de lui faire retrouver la beauté de sa jeunesse. Comme
elle cache beaucoup la visibilité vers l’autel central – il est question de la
remonter au pilier sud-est c’est-à-dire à l’entrée du choeur.
Sachons déjà
que la réfection du pilier sud-ouest qui supportait la chaire – et dont
plusieurs colonnettes avaient été tronquées pour la placer, et le dallage des
bas côtés pris en charge par la paroisse – s’élèvent à 23.400 ,00 F.
(p. 210) 1971 Travaux toujours… : Le sol de la chapelle sud vient d’être
refait grâce aux pavés aimablement offerts – supprimant ainsi les plaques de
ciment et de carrelages hétéroclites. Enfin, et c’est là que le changement sera
appréciable, nous allons pouvoir nous asseoir sur des sièges en équilibre sur
un sol ferme !….Aussi en accord avec Mr Traverse architecte des
monuments historiques – un banc rustique en hêtre très simple nous est proposé
par la maison Houssard d’Avranches.
Accord est
donc passé pour
40 bancs de
6 bancs de
2.84 pour la chapelle nord
6 bancs de
4.25 pour la chapelle sud
plus 1 fauteuil de célébrant et
deux tabourets.
Le tout pour
la somme de 16.000,00 Fr.
…L’église
maintenant est nette dans toute la pureté de son style dépouillé. IL faut
préciser que trois autels ont été supprimés. Celui de la chapelle sud en pierre
de Caen - qui s’effritait – avait été donné par la famille d’Aigneaux. Mme de
Plusieurs
statues de plâtre sont supprimées sauf
A propos des
statues – rappelons qu’en faisant les carrelages du sol il a été trouvé,
enfouies en terre deux petites statues mutilées – une représentant un
personnage – prêtre ou évêque avec un animal dressé contre lui – peut-être St
Gilles – l’autre représente une femme abritant dans es plis de sa robe, trois
petits personnages. Toutes les têtes ont été supprimées. Beaucoup d’ossements
humains ont aussi été retrouvés et enterrés dans le cimetière.
(p. 218) 1971 Table d’autel ancien : En faisant les travaux pour le chauffage,
les ouvriers ont dégagé une grande dalle – table d’un autel ancien – servant de
pas de porte à la sacristie (derrière le maître-autel). Cette pierre d’un seul
bloc mesure 2m45 de long,
(p. 221) 1972 Projet d’autel central : L’architecte en chef avait prévu un autel
central en pierre. Maintenant il opte pour le bois – un devis est demandé à Mr
Aubert de Périers – qui s’élève – pour autel et estrade à la somme de 11.164,51
Francs. Accord est pris – le travail doit être exécuté prochainement.
(p. 223) 1972 Travaux… : L’entreprise Maloisel
de Carentan nettoie et redore à le feuille d’or les 1298 lettres des plaques à
la mémoire des morts de la guerre 14-18 de
Vitraux : Réparation
de plusieurs vitraux à la sacristie et dans l’église – pose d’un neuf en
grisaille par le maître verrier G. Lecomte de Caen – coût
Arrêt des Travaux : L’autel
central est décommandé…on verra à mon retour…
(p. 226) 1973 Mort de M Bataille : Mr Bataille sculpteur à St
Sauveur le Vicomte qui avait sculpté les statues de Ste Thérèse et Ste
Marie Madeleine et restauré St Sébastien, St Candide St
Pierre St Paul Ste Anne – est décédé. C’était un artiste
et un brave homme, unanimement regretté.
(p. 240) 1975 Autel central : L’autel central prévu en 1972 et décommandé
au moment de mon hospitalisation vient d’être réalisé d’une autre façon –
providentielle !…
Car le coût en
sera moins lourd.
Mr Tourainne ancien maire, a chez lui du bois débité depuis
quelques années. Il l’offre pour construire l ‘autel.
La mère
supérieure du Bon Sauveur étant d’accord, Mr Nitschl,
ancien chef de travaux au B.S . se charge de diriger le travail exécuté par les ouvriers
menuisiers de l’hôpital.
Une grande
estrade en orme est donc montée et au-dessus un autel en chêne, un motif – le
monogramme du Christ en fer forgé est réalisé par Mr Auguste Aze
ferronnier à Pont l’Abbé….
(p. 244) 1975 Horloge de l’église : La commune vient de doter le clocher d’une
horloge électrique et d’un cadran neuf, au nord. La vieille horloge – belle
mécanique de cuivre a disparu…
B - Sources
imprimées
Semaine religieuse du 1er décembre
1866, p. 238-239
20 juin 1864, bénédiction de la chapelle de N-D . des 7 douleurs à Picauville, à
Semaine religieuse n° 9 ,
2 mars 1911, p.142
« Un calvaire paroissial…, il manquait à Picauville ; les humbles croix dont nos aïeux
jalonnaient leurs routes, abattues à
Semaine religieuse n° 24, 16 juin 1920, p.
290
« La paroisse, répondant aux appels de son
pasteur ; lui a donné, en 1919 et 1920, pour travaux à exécuter dans
l’église, 16.049 fr. 95. Autel avec plaque commémorative des morts de la
guerre, statues, pavé en mosaïque, vitraux, bancs, stalles, chemin-tapis
d’autel, canons d’autel etc…, donnent à la maison de Dieu une nouvelle
beauté. »
Bon Sauveur : Recherches Elisabeth Raffray pour
église Saint-Candide : Recherches
Ivonne Papin-Drastik pour