NEGREVILLE
FICHIER DOCUMENTAIRE
Abréviations
- A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances
-
A.D.M. : Archives départementales de
-
C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets
d’art de
- C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)
- V.A. : Visite archidiaconale
- Clmh : Classé monument historique
- Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
-
S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et de
-
M.R.U. : Ministère de
A - Sources manuscrites
Ancien Régime
Visites archidiaconales : A.D.C.,
XVIII, Cotentin, II, 9 septembre
« Avons trouvé l’église très belle et bien accomodée cependant avons trouvé le commencement de la voûte de la nef si peu ouverte en certains endroits que nous avons jugé a propos d’être fait visiter par des experts pour la metre en état de pouvoir subsister. Avons trouvé deux images dans une chapelle du bas de la nef du côté de l’évangile qui nous ont paru fort malfaite et fort indécentes scavoir saint Jacques et saint Nicolas pourquoy avons ordonné pour l’Honeur des saints qu’il en seroit fait dautres pour l’honneur des saints et quils la feroit oter et enterrer dans la terre. »
Visites archidiaconales : A.D.C.,
XVIII, Cotentin, III, 8 août
« … la représentation à nous faite par le Sieur Hardy trésorier qu’il avait plusieurs pièces de fil entre les mains, provenues de ceux qui font le pain beny à leur four et … demandant qu’il fût mis au plus grand profit du tresor, à quoy apres avoir demandé l’avis de Mssrs Curé et ecclésiastiques, avons jugé à propos qu’il devait faire blanchir et que les pièces revenant l’une à l’autre seroient employés à faire de toile pour l’église, et les autres différentes vendues, et les derniers employés aux nécessités les plus urgentes de l’église et d’autant que c’est une coutume obligatoire à tous ceux qui font le dit pain, de donner une pièce de fil, et cependant que quelques uns … s’en dispenser, pouquoy avons ordonné à tout et un chacun qui le peuvent faire, de s’en acquiter, au jugement dudit Sieur curé et du trésorier en charge. »
Visites archidiaconales : A.D.C.,
XVIII, Cotentin, IV, 10 août
« … du travail fourni pour faire faire la réédification de la nef avons trouvé les costières de la nef a batire… »
Visites archidiaconales : A.D.C.,
XVIII, Cotentin, V, 7 septembre1705, f. 41 (A.E.C.)
« Avons trouvé le reste de l’église très propre et bien décorée et … fournie de tous les ornements et linge nécessaire pour la célébration des offices divins ».
Visites archidiaconales : A.D.C.,
XIX, Cotentin, XII, 14 juillet
« Nous avons vu le chœur de leglise ainsi que les deux chapelles qui y … en bon ordre a lexception de la chapelle de la ste Trinite dont les vitres sont cassees nous avons enjoint a ceux qui y sont obliges de droit de faire faire cette reparation nous avons vu les deux chapelles de la nef dans le desordre nous avons enjoint a ceux qui y sont obliges den faire la reparation. »
Visites archidiaconales : A.D.C.,
XX, Cotentin, XIII, 5 septembre
« Nous avons remarqué leglise en bon ordre a lexception de quelques losenges des vitres de la chapel du rosaire et quelques unes au chœur ainsi que les autres chapelles, nous avons enjoint a ceux qui sont obligees de droit de faire faire la reparation. Nous avons demandé a voir les heures de leglise on nous a dit quels sonts aux mains du libraire pour les racommoder. »
Visites archidiaconales : A.D.C.,
XX, Cotentin, XIV, 7 septembre
« Nous avons vu les vitres tant du chœur que de la nef dont il y en a de cassee nous avons enjoint a ceux qui y sont obligees … de les faire racommoder. »
Visites archidiaconales : A.D.C.,
XX, Cotentin, XVII, 4 juillet
« Les autels sont propres et les ornements bien tenus. »
Visites archidiaconales : A.D.C.,
XX, Cotentin, XVIII, 1er juin
« Avons trouvé le cimetier bien fermé, la nef en bon etat a lexception de la chapelle St Jacques ( ?), que nous avons trouve presque en totale ruine, vu lindesense quelle cause a la dite eglise, lavons interdite de ce jour et fait defense dy celebrer les divins misteres jusqu a ce quelle soit entierement reparee. »
Visites archidiaconales : A.D.C.,
XXI, Cotentin, XXII, 3 mai
« Par ce quil nous a été representé qil ny avoit point de lieu pour réunir ( ?) les ossements des defunts qui se trouvaient dispersés dans le cimetière et quil pouvait se trouver des fons pour en construire un. Nous avons ordonné que le Sieur curé conjointement avec les Sieurs ecclesiastiques et principaux paroissiens deliberront d’un lieu convenable a cette effet. »
Dossier paroissial (boîte 1) : 300 J 547/4 (A.D.M.)
1738 : « J'ai
soussigné Charles Anthoine Dalidan
es sieur de Paris donne à l'église de Négreville la
somme de deux Cents livres pour être employés entre autre chose à un devant du
grand autel et à deux statues de st Pierre et de st Paul qui seront recommandez
et faitte faire par Monsieur Le Curé de la paroisse
sans qu'il ait bezoin pour ce [...] débits, par ce
qu'il aura la bonté de faire mettre mes armes aux deux côtés du devant d'autel
à l'effet de quoy je consens que le sieur Curé ressoive et ce fasse payer de la somme de deux cents livres
sur madame Guérin ma fermière dans dix huit mois de ce jour fait à Sideville paroisse de Négreville
le vingt cinq Juillet mil sept cent trente huit. C Dalidan. »
Visites archidiaconales : A.D.C.,
XXI, Cotentin, XXIV, 19 mai
« avons remarqué y avoir bessoin d’un devant autel rouge et d’une banniere tous deux hors d’etat de servir pourquoy enjoignons qui soit pourvu ».
Visites archidiaconales : A.D.C.,
XXII, Cotentin, XXV, 15 juillet
« nous a été présenté un ornement noir servant aux messes quotidienes des trepassez le quel est (…) si déchiré quil est impossible de sen servir pourquoy nous l’avons interdit et defendu pour quelque pretexte qui puisse etre de sen servir ».
Visites archidiaconales : A.D.C.,
XXII, Cotentin, XXXI, 1er septembre
«La chapelle dans ladite nef a lopposite
est interdite depuis un temps infini, il ne se trouve point de véritable
propriétaire qui veuille lentretenir, elle sen vient
en ruine et faute de couverture les eaux tombent contre le mur de la nef et de
la voute, ce qui pourrait faire pourrir ledit mur et ladite voute cequi serait très préjudiciable aux paroissiens. C’est pourquoy il est nécessaire et nous ordonnons que ladite
chapelle sera ôtée et que la couverture de la nef a cet endroit sera prolongée
comme il convient pour la conservation de ladite nef et larcade
par laquelle on entre dans cette chapelle sera incessament
murée. Le cœur est fort propre et bien décoré. (…) On travaille actuellement
aux accompagnements des bans de la nef et plusieurs enclos sont en mauvais
état, il serait à souhaiter qu’on fieffast lesdits
bans une somme mediocre conformement
au reglement de
De 1789 à
Conférences ecclésiastiques (A.E.C.)
Doyenné de Bricquebec, paroisse
de Négreville, Chapitre 1er, Histoire
religieuse depuis 1789 jusqu’en 1801
«Mr Brifod beaucoup
plus exalté encore dans son parti que le curé Tollemer
faisait venir en 92 et 93 à Négreville la garde
nationale de Bricquebec et parcourait la paroisse, avec elle, jettant la terreur dans toutes les familles, surtout
lorsqu’ils étaient ivres (rapport de M. le Maire à M. le Préfet). Quoique que
l’immense majorité des habitants de Négreville
fussent restés fidels, il y eut cependant beacoup de désordre et d’injustices commis ; quelques
uns même se livèrent à des actes de vrai brigandages.
L’église fut dépouillée de tout son
mobilier qui fut porté au district de Valognes. Voici les objets en détail
avec la date du jour ou ils furent deposés et le
signe du secrétaire qui les reçut. Le 9 janvier 1793 une croix pesant 5 marcs
« Le 24 germinal an 2 un
drap de deuil, 9 chapes, 14 chasubles, 4 tuniques, 19 étoles, 14 voiles de
calices, 18 manipules, 6 couvertures petites et grandes, 2 vieilles aubes, une
grille de fer, 2 battants de cloches, 3 pentures de portes, un petit morceau de
fer, une vieille poche à bon Dieu, 3 calices avec leurs patènes, un soleil, un ciboir, 2 custodes. Plus :
« Après avoir dépouillé
l’église de tous ses ornements, fait disparaître l’inscription d’un tombeau qui se trouve dans le chœur de l’église,
ainsi que les statues, les
révolutionnaires s’attaquèrent aux croix
plantées à différentes places dans la paroisse : Celle de Banoville haute
de
On dit que la croix Jacob aurait été placée en 1696 par un certain Dagoury qui avait promis, s’il vivait jusqu’à cent ans, de planter une croix près de sa maison
Chapitre 2, Epoque qui a suivi
immédiatement la révolution jusqu’à l’épiscopat de Monseigneur Dupont-Poursat, vers la fin de 1807
« Dès le 17 Germinal an 11
le conseil municipal demanda à Mr le Préfet l’autorisation de faire réparer
l’église et le presbytère et acheter les objets nécessaire au culte divin, pour
remplacer ceux qui avaient été enlevés et enfin de faire refondre la cloche qui avait été cassée pendant la révolution (…).
Cette demande ne reçut point de réponse ; mais le mois suivant 4 florial Mr le Préfet adressa une circulaire à toutes les
communes, demandant d’allouer des fonds pour augmenter le traitement des curés,
vicaires et desservants, pour meubler les presbytères et acheter les objets
nécessaires au culte. Le conseil municipal ne connaissant ni le desservant qui
lui sera envoyé ni le traitement qui lui sera alloué rejette les deux premières
demandes du préfet et renvoie pour la troisième, à sa délibération du 14
Germinal. » La cloche de l’église fut refondue en 1804 et nommée par Alfred-Robert
d’Héricy et son épouse Ambroisine
de
« Le 8 ventose au 12 il fut fait un inventaire des meubles linges et ornement déposés dans l’église et la sacristie, appartenant à Mr le Curé. Les meubles m’a- t on dit, lui avaient été donnés ou réunis, du moins en grande partie, par Mlle Huet Deslongchams de Valognes qui plus tard est venue habiter Négreville. »
« Ce fut aussi sur la fin de l’année 1806 que Mr le Curé fit placer, des deux côtés du chœur de l’église de Négreville, deux statues, St Pierre et St Clair, fournies par Mr Morleau. » [en fait, Moreau]
Conférences ecclésiastiques (A.E.C.)
Doyenné de
Bricquebec, paroisse de Négreville, Histoire
religieuse depuis le mois d’août 1807 jusqu’au mois d’août 1862, Chapitre 1er,
Episcopat de Monseigneur Dupont-Poursat
Article 1er :
Etat de la paroisse vers la fin de l’an 1807
« Trois
ecclésiastiques desservaient la paroisse de Négreville
en 1807 Mr François Le Teinturier curé, Mr Frigot
instituteur et Mr Cosnefroy prêtre habitué. »
« Il n’y avait, dans
la paroisse, qu’une chapelle, la chapelle
de pont Rilly sous le vocable de Saint-Anne. »
Article
2 : Histoire paroissiale de 1822 à 1836
« Le 21 7bre 1822 Mr
Godard conducteur des chemins de l’arrondissement de Valognes fut appelé pour
dresser le devis des réparations à faire au presbytère de Négreville.
(…) Sous cette somme de 238 francs il était tenu de mettre en bon état toutes
les portes et croisées du presbytère,
de les garnir de verrous et de jets d’eau, de regreffer et bien réparer les
croisées de la boulangerie, de faire faire en outre
Chapitre 2e,
Episcopat de Monseigneur Robiou depuis avril 1836 jusqua Juin 1853
« A la mort de Mr le Teinturier l’église
de Négreville avait grand besoin de réparations. Il
n’y avait point d’autel dans la chapelle
de
« La confection de
cet autel fut confié à un nommé M. Aubin de Valcanville
pour une somme de 500 francs ; mais malheureusement l’autel fut fait sans
goût et nullement dans le style de l’église. Il fut garni de chandeliers argentés de canon d’autel et
d’une statue de vierge mère, donnée par Mlle Victoire Couppey
et fournie par Mr Dutot marchand d’ornements à Seez pour le prix de 90 francs. L’année suivante 1845 cet
autel fut peint et doré par Mr Dutot de Cherbourg pour la somme de 500 francs, y compris
le petit autel de
« A cette époque le
presbytère n’était pas en meilleur état que l’église. Deux appartements
seulement étaient logeables : la grande salle et la chambre du curé. Le
conseil de fabrique reconnaissait bien la nécessité des réparations mais il
n’avait point de fonds disponibles. Le curé lui proposa d’avancer les fonds necessaires pour diviser en deux la chambre qui se trouve
sur la grande salle et établir une petite chambre en haut de l’escalier. Ce qui
fut accepté. La division se fit au moyen d’une cloison en bois de sap rouge.»
« Les autres maisons
appartenant au presbytère étaient en ruine , moins la
maison de Mr le Vicaire et ayant jouit d’argent pour faire face à tant de
réparations on prit le parti de démolir
une vaste étable qui se trouvait au pignon du presbytère et qui allait
rejoindre le pressoir et une écurie
en remise qui se trouvait au bas de la cour en face du pignon de la grange de
dîme. Une partie des pierres furent employées à construire un petit mur à la
cour le long du petit jardin, avec une entrée ou furent placées des barrières
(…). »
Chapitre 3e,
Episcopat de Monseigneur Daniel depuis
Juin 1853 jusques août 1862.
« Sous
l’épiscopat de Monseigneur Daniel il y eut plusieurs réparations faites à
l’église et au presbytère de Négreville. En 1855 on
fit blanchir l’église, repaver la nef, peindre et dorer le rétable du
chœur, les barrières, la grille de communion, le banc du chœur
et des chapelles ; on acheta un ornement
blanc complet ; savoir :
une chasuble, cinq chappes et deux tuniques. »
Dossier paroissial (boîte 1) : 300 J
547/35 (A.D.M.)
Erection du
Chemin de croix, 1846
« Nous Louis-Jean Robiou, par
Dossier paroissial (boîte 1) : 300 J
547/40 (A.D.M.)
Comptes et
budgets, 1856
Compte rendu par le Sieur
Guérin Tranquille, Trésorier de
Dossier paroissial (boîte 1) : 300 J
547/47 (A.D.M.)
Cession de
terre au cimetière pou la sépulture du Curé Nicolas Hérauville,
1878
Sépulture privée de Monsieur l’Abbé Hérauville, curé de Négreville,
sur une concession gratuite de quatre mètres superficiels lui ayant été faite
suite aux délibérations du Conseil municipal de Négreville
des 15 mai et 12 août 1878.
Dossier paroissial (boîte 1) : 300 J 547/4 (A.D.M.)
Reçu pour Monsieur le Curé de Négreville – fabrique spéciale d’ornements d’église en cuivre doré et argenté, Heurtaux-Davy à Villedieu. Villedieu, le 6 mai 1889 : « Pour la réargenture d’une Croix de Procession. Refait une vice et reparation de la poignée de cette Croix. Fourniture d’un lustre à 12 lumières. Réargenture d’une Croix pour les inhumations. Fourniture d’un bâton argenté. Pour acquit le 9 Juin 1889. »
Dossier paroissial (boîte 1) : 300 J
547/53 (A.D.M.)
Registre des
délibérations du Bureau des Marguilliers de l’église Saint-Pierre de Négreville, 1893
« Le Bureau des
Marguilliers de
De
Dossier paroissial, boîte 1 : 300
J 547/60 (A.D.M.)
Inventaire des biens dépendant de
« Nous déclarons en outre qu’il ne se
trouve dans le (…) Tabernacle aucun
ciboire ni aucun autre objet susceptible d’être inventorié. Signé : L. Baude, curé de Négreville ».
« Chapitre 1er
– Biens de
« Sur le maître autel.
Un calice en argent doré à
l’intérieur et la patène en argent
doré. Un ciboire en argent doré à
l’intérieur et un autre ciboire. Un ostensoir en cuivre doré. 2
anges adorateurs porteurs de flambeaux à 7 lumières. »
« Dans la sacristie. 2 chapes velours noir avec franges
blanches. 1 chape en damas violet,
franges argent. 1 chape en moire
noire, franges argent. 1 étole en
moire rouge garniture or. 2 étoles
en velours noir garniture argent. 1
étole en laine de diverses couleurs. 1
étole en drap d’or. 2 robes de
maîtres de cérémonies garniture velours rouge. 2 chapes en velours noir garniture argent. 1 statue de
« Dans un placard à
compartiment. 12 bourses de diverses couleurs à corporaux. 1 bénitier en métal doré avec ses
goupillons. 2 burettes en métal doré et verre avec plateau. 1 calice argent coupe dorée à
l’intérieur. 2 voiles à ciboire en
soie, un garni en or l’autre en laine. »
« Dans une commode en
chêne. 1 chasuble, 1 étole, 1 manipule et 1 voile de
calice en soie noire garniture blanche. Mêmes objets en étoffe rouge. Mêmes objets en flanelle blanche avec broderies de diverses couleurs. Mêmes objets en velours violet. 2 voiles de calices, un en moire rouge garniture blanche, l’autre
en moire blanche avec broderies de diverses couleurs. 1 manipule en velours noir, garniture argent. 1 voile de calice, 1 étole,
1 manipule, 1 chasuble en drap d’or avec pierreries. Mêmes objets en soie blanche avec garniture or. Mêmes
objets en soie verte avec garnitures
or. Mêmes objets en moire blanche
avec garnitures or et broderies de diverses couleurs. Mêmes objets violet. 1 voile de croix en étoffe violette garniture argent. 1 bénitier et un goupillon métal blanc. 1 boîte à ostensoir. 2 candélabres à 5 bougies. 2
bannières en moire blanche. 1 tapis et une nappe d’autel. »
« Chapelle du
Sacré-Cœur. 1 lustre à cristaux, 10
bougies. 1 bannière rouge. »
« Dans la nef et le
transept. 1 lustre à 12 bougies en
cuivre. 1 chemin de croix peinture
sur papier cadres bois noir. La chaire à
prêcher en chêne sculptée avec abat-voix et escalier droit immeuble par
destination. La grille de chœur en bois, immeuble par destination. Fonts baptismaux en pierre, couverture
cuivre, immeuble par destination. 2 tableaux en chêne sculpté des deux côtés de
la chaire, immeubles par destination. »
« Dans
Dossier paroissial (boîte 1) : 300 J
547/51 (A.D.M.)
Authentiques
de reliques
« Cher monsieur le
curé, nous nous empressons de répondre à votre pieux désir en vous envoyant la relique demandée pour l’église de Négreville. Que
1876, 1885,1893 : Abel-Anastasius Germain ;1900,
1911 : Josephus Guérard
Dossier paroissial (boîte 1) : 300 J
547/23 (A.D.M.)
Bilan de 1955
Réparation de la clôture du
cimetière – tableau – bancs 1835
Inventaire de l’église à l’arrivée d’Hérauville 1842
Pignon du presbytère 1845
Enlèvement de deux petits
autels remplacés par 5 bancs 1846
Erection du Chemin de Croix 1846
Pignon couvert en ardoise 1851
Réparation aux portes et
croisées du presbytère 1860
B - Sources imprimées
Charles de Gerville, Voyage archéologique dans
« La chapelle du Rosaire, qui fait la partie droite de la croisée a été bâtie en 1644 par Mr Hallot D.M., natif d’Yvetot. Il y est enterré. Une long [sic] inscription à droite de l’autel indique qu’il [a] aussi fait refaire la voûte de la tour ».
« 1855 – restauration de l’église : réparation et badigeon à l’intérieur, peinture et dorure du retable du chœur ; installation des barrières et de la grille de communion ; installation de bancs dans le chœur et les chapelles. »
« 1874 – Réfection du pavage de l’église. A cette occasion, on découvre une statue ancienne en pierre. »
« 1890 – La chaire en pierre est démolie et remplacée par une nouvelle, en chêne, avec des statues faux-bois. »
Renault, Notes historiques et
archéologiques sur les communes de l’arrondissement de Valognes, Annuaire de
« L’église paroissiale de Négreville est oblongue et cruciforme ; elle se compose du chœur, d’une nef et de deux chapelles communiquant avec le chœur qui est séparé de la nef par un arc triomphal. Le chœur doit dater de la fin du XVIe siècle ou du commencement du siècle suivant. (…) Cette église est sous le vocable de saint Pierre. Elle dépendait de l’archidiaconé du Cotentin et du doyenné d’Orglandes ».
P. Lebreton (curé, doyen de Bricquebec), Bricquebec
et ses environs, 1902, 1 Vol., p. 359-361,
(D 4768, A.D.M.)
« L’Eglise actuelle de Négreville date, pour une partie du moins, celle du chœur,
du commencement du XVIIe siècle. Rien, si ce n’est l’arc triomphal qui sépare
le chœur de la nef, ne recommande l’attention (…). L’Abbé de Longues en était
le patron, et ne laissait, nous disent les mémoires, que la portion congrue au
Curé. Le patronage de l’Eglise ne suivit pas la mauvaise fortune de
La paroisse de Négreville, possède deux curiosités, l’une religieuse, l’autre historique. La première consiste dans une ancienne chapelle située au point de contact de Brix et de Valognes, et qui s’appelle Notre-Dame-de-Gloire, en souvenir d’un miracle qui eut lieu, dit-on en cet endroit. On rapporte qu’une vieille femme ermite fut un jour honorée d’un prodige, dont la population a conservé le souvenir en construisant la chapelle, et en bâtissant un pont sur la rivière qui coule à côté, et que l’on nomme pour cela Pont-à-la-Vieille. La tradition veut encore qu’un ermitage, dont on voyait encore, il y a une trentaine d’années, les anciens murs, ait été élevé en cet endroit, peu de temps après la mort de la sainte femme. »
Dossier communal :
Dossier communal :
« Il y a quelques semaines, un entrepreneur qui apporte à ce genre de travaux beaucoup de soin, M. Bernard Pecquignot, de Bricquebec, achevait la réfection des enduits des croisillons du transept et du chœur. Suivant les recommandations d’un maire en qui on salue un homme de goût et fort attaché au passé de sa commune, les ouvriers ont dégagé et nettoyé une plaque où est peint un blason à trois aigles tenu par deux centaures. L’inscription maintenant aisément déchiffrable dit : En l’an que l’on contoit VI CC dix apres mille noble homme richard imbert, seigneur de sebeville / fist faire a ses despens de ce temple lE cœur / les chapelles aussy. A dieu en soit l’honneur. (…) Une console et un dais de style gothique flamboyant très comparables aux ornements de la célèbre Vierge du Vrétot, datée de l’an 1500, et une Piéta du début du XVIIe siècle y voisinent avec des éléments de haut relief qui mériteraient une identification. Peut-être s’agit-il de vestiges provenant de l’église qui existait antérieurement à la construction, que la plaque restaurée permet de dater avec précision. »
Marcel Lelegard et Paul Bony, Les perques de Crucifix dans les églises du Cotentin, Art de Basse-Normandie, n° 56, 1971, p. 47 (C.A.O.A.)
« présence à la jonction du chœur et de la nef d’un tref portant l’image de la crucifixion »
« Ce crucifix, accosté de
deux statues [
« Au XVIIIe siècle, pour dégager l’entrée du chœur et permettre aux fidèles d’admirer les retables que l’on construisait alors… et peut-être aussi de suivre le déroulement des cérémonies (ce dont les ’’siècles de foi’’ ne s’étaient guère souciés), on supprima presque partout les jubés et on leur substitua des perques plus légères ayant pour seul but de supporter la croix. C’est ce qui expliquerait que la presque totalité des perques actuelles de nos églises soient du XVIIIe siècle ou tout au plus de la fin du XVIIe siècle, bien que certaines d’entre elles portent des crucifix plus anciens provenant de trefs antérieurs, plus massifs et qui se combinaient probablement avec un chancel, ou formaient un jubé.»
« Le crucifix de la perque jouait également un rôle dans la vie liturgique » : Vendredi Saint, jour de Pâques, Pentecôte, Carême et autres offices et cérémonies. La perque et la figuration qu’elle porte sont parfois appelées ’’Poutre de Gloire’’. « Le rôle que remplissait le crucifix de la perque dans la célébration de la liturgie depuis les origines de la christianisation de notre pays jusqu’en 1860, explique le soin que l’on a pris de remplacer au cours des âges les trefs dont la vétusté provoquait la ruine. »
«Pour la plupart, elles sont en bois et s’échelonnent de 1650 à 1840 environ. (…) A Négreville (…) apparaissent les palmes qui vont se développer dans les charmantes perques de l’époque Louis XV. »
Dossier communal : Feu nouveau, Doyenné de Bricquebec, décembre 1973 (A.D.M.) « En 1865, en
plus de divers travaux mineurs, on déboucha la fenêtre du haut du chœur de
l’église et on plaça des vitraux ainsi qu’aux deux fenêtres latérales.
En 1872, la mode avait changé et on gratta les murs de l’église, dégageant
ainsi la piscine du côté de l’épitre et trois inscriptions encore
visibles dont l’une remonte à 1549. En 1874 on pava le sanctuaire. En
1881, il y eut un grand virevoltage de toutes les statues
et, durant le déménagement, une statue en pierre de Saint-Pierre se
brisa en éclats. »
Dossier communal (A.D.M.)
Projet d’inscription à l’inventaire supplémentaire de l’église de Négreville, lettre de
« L’arcade du porche présente une certaine
parenté avec l’arcade du porche de la chapelle de l’Hôpital de Valognes (arc en
tiers-point dépourvu de chapiteaux, et souligné par une torsade. »« La
famille Imbert de Sèbeville qui
construisit le chœur et le transept de Nègreville en
1610 est assez peu connue. Elle apparaît en 1445 et disparaît entre 1640 et
1666 (Inventaires après décès du notariat de Valognes). »
Dossier
paroissial (A.E.C)
Négreville
& Rocheville, Numéro 9, janvier 1948 (imp.
« Tout le monde sait qu’avant sa mort, M.
Frédéric Pignol avait fait don d’un vitrail à
l’église ; et il avait précisé : le vitrail St-Pierre, détruit par un
bombardement. Ce vitrail, confié à M. Paul Bony, de
Paris, est terminé depuis deux mois et avant d’être expédié, a été admiré par
de nombreux artistes, en particulier par M. Froidevaux,
architecte en chef de la reconstruction pour le Nord de
Recherches en archives C.A.O.A. Manche/M. Deneux/mai 2006