MEAUTIS

 

Eglise Saint-Hilaire de Méautis

Chapelle Saint-Clément de Donville

 

 

 

Abréviations, à faire figurer au début de chaque fichier

-          A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances

-          A.D.M. : Archives départementales de la Manche

-          C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche

-          C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)

-          V.A. : Visite archidiaconale

-          Clmh : Classé monument historique

-          Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques

-          S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et  de la Manche

-          M.R.U. : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme

 

Sources manuscrites

Archives paroissiales déposées (ADM 300 J 299 - 7 boîtes)

Conférence ecclésiastiques (AEC – CE 1866-1867)

Visites archidiaconales Bauptois (ADC XII-XVI)

LEROUX, manuscrit relié : « documents pour servir à l’histoire de quelques paroisses du diocèse de Coutances » (AEC M43) p. 325-551 et manuscrit relié (à part) : « documents pour servir à l’histoire religieuse et ecclésiastique de Méautis. Coutances 1899 » (sans cote). Sources utilisées : registres de collations (qui remontent à 1487), procès verbaux des visites (1634-1765), archives de la fabrique (actes de donations et fondations du 14e au 18e s). actes et mentions de reconnaissance de rentes, pièces de procédures, procès verbaux d’élection de trésoriers (1634-1682), cahiers des charges imposées aux trésoriers (1601-1792), comptes des trésoriers (1668-1778), procès verbaux des délibérations des paroissiens (XVIIème-XVIIIème siècles)

LEROUX, J-B « la chapelle de Donville à Méautis », copie dactylographiée par l’abbé Canu, 67 pages (ADM 7 J 3)

 

Sources imprimées

(Ouvrages consultés)

GERVILLE, Charles de, Voyage archéologique dans la Manche, édition annotée par Michel GUILBERT, SHAM, T.II, 2000, p. 136-139. Cf. Bibliographie

Hippeau, « histoire de l’abbaye Saint Etienne de Caen »,  p 121 et sq. publié  dans mémoires de la société des Antiquaires de Normandie 3e série 1er vol XXIème de la collection d’octobre 1855

 

Pontaumont. Histoire de l’ancienne élection de Carentan d’après les monuments paléographiques, 1 Vol. Paris, 1866, p. 43-44.

 

Lecanu abbé, Histoire du diocèse de Coutances, 2 vol. Coutances, 1877-1878, t.II, p 390.

PAGNON, J. «Méautis. Eglise Saint-Hilaire », Art de Basse-Normandie n°110, 2e trim. 1997, p. 92-93

 

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MEAUTIS

Eglise paroissiale de Saint-Hilaire

 

 

A - Sources manuscrites

 

 

Ancien Régime

 

Visites archidiaconales du Bauptois ADC XII-XVI

 

(Volumes antérieurs à 1655 non lus. Cf. Manuscrit de Mgr LEROUX)

1655 (13)

1659 (14) : visites de Duchemin, commissaire prêtre (au nom et place de M. Lecampion malade)

1663 / 1665 (non lu)

1668 (15) 

1671 (16) encore question de la cloturre du cimetiere

1670 (17), 2 septembre

1675 (18)

1676 : « avons ordonné au trésorier en charge de faire clorre le cimetiere. …nous avons trouvé l’église enbon état »

1678, 14 juillet (19) : rien à signaler (une partie de la visite est illisible du fait de la dégradation du manuscrit)

1679, 2 août : rien à signaler

(20)

1681, 20 juin

1682, 27 juillet

1683, 19 may

Rien à signaler

1684, 31 aoust

« il y a plus de deux ans que la closture du cimmetière est commencée sans aucun avancement » ; réparations à faire à la couverture de l’église

1685, 3 sept

la chapelle de Donville a besoin de réparations et de couverture. Le chœur dit être entretenu par le prieur de Baupte  tandis que la nef est à la charge des « habitants du lieu »

1687, 9 juin

« avons ordonné que le trésorier en exercice fera réparer la couverture de la nef laquelle a été endommagée par les derniers vents ( ?), fera aussi parcouvrir ( ?) en couverture sur laile de la tour du coté du midy… »

1688, 21 aoust (22)

Nous avons trouvé le cimmetière non entièrement fermé de cloture comme à l’ordinaire

1690, 3 juin (21)

1695, 3 août (23) : Visite par M Pierre Lerossignol, archidiacre du Bauptois

Rien à signaler

1696, 3 juillet

rien à signaler

1697, 3 may :

Le curé est Julien Duval, « docteur en théologie »

1712, 20 octobre (24)

Visite de Me Pierre Frolland au nom de l’archidiacre M. Julien de Tailler, curé de Valognes

Rien à signaler

(XVI)

« visites faites par M. Pierre Hérembourg »

 (25)

1713 juillet Non lu « avons trouvé l’église dans une grande pauvreté…. »

1716, 7 juillet (26)

« nous n avons point trouvé aux fonts baptismaux de couverture de plomb ny de nervure a la couverture de bois et nous  avons ordonne conformément au statuts qu’on y pourvoira au plutots »

1725, 9 juin (27)

 « visite par Nicolas Lechevalier, prêtre docteur en Sorbonne et archidiacre du Cotentin »

« nous avons trouvé le st ciboire et les autres vases sacrés en bon état a l exception de la petite custode dont la charniere est cassée et a laquelle la croix manque. Il est necessaire de la faire raccomoder et d’y faire placer la croix. Il y a des pilliers de leglise… (manuscrit abîmé) » il est question de la répartition des trois clefs du trésor : une au curé, une au seigneur (le marquis de Canisy, seigneur de cette paroisse et lieutenant du roy du Cotentin) et une au trésorier (…). « sur ce qui nous a été présenté par Monsieur le Marquis de Canisy  seigneur de cette paroisse et lieutenant du roy du Cotentin, qu’on ne lui auroit pas donné leau bénite que par aspersion quoique elle luy soit düe  en sa grande qualité de lieutenant du roy en luy presentant le goupillon  pour en prendre luy mesme comme representant la présence du roy, nous avons dit que monsieur le curé ou vicaire sera tenu de presenter a monseigneur de Canisy le goupillon pour prendre luy mesme leau bénite si il juge a propos »

1726, 20 juin (28)

Nous avons trouvé le st ciboire en tres bon estat, la croix de dessus la petite custode ayant esté raccomodee, la reparation des pilliers du dehors de leglise, mais il ne tient quaux ouvriers quelles ne soient faites (…)  la closture du cimetiere a esté faitte et les charettes ne passent plus au travers suivant et au devis de notre derniere ordonnance et la portion de terre reclamée par M le Conte de Canisy luya esté rendue et se trouve maintenant séparée du cimetière

1727, 16 juin (29)

Nous avons trouvé le st ciboire et les autres vases sacrés en bon état. Il y a une reparation a faire au plomb des fonds baptismaux. Nous avions esperé l’année dernière la trouver faite cette année (…). Le corps de leglise est en assez bon etat a lexception seulement du plafond du bas de la nef dont la moitié d’une ? est tombée. On travaille actuellement a la couverture du portail »

1728, 10 mai (30)

Comme en 1727. Il faut toujours  réparer le plafond

1730, 3 août (31)

Visite de l’église de Méautis

« on a raccomodé le lambris du chœur depuis lannée passée. Il ny a plus que la porte du plafond du bas de la nef a raccomoder ce qui sera fait incessamment

1732 (31 bis)

Même chose qu’en 1730

Il faut toujours réparer le plafond au bas de la nef et « du coste de l’aile droite de l’église »

1734, 29 mai (32)

Eglise de Méautis :

Comme les années passées. Il y a de nombreuses réparations à faire à l’église (vitres, couverture…)

1738, mercredi 27 août (33)

Ordonne de faire refondre le vase de plomb des fonts baptismaux et de faire réparer l’ampoule pour l’huile des malades. « L’un des gradins de l’autel et les deux bancs du coté du nord ont aussy besoin d’estre raccomodés. La réparation de la couverture  du cœur a été faite depuis l’an passé. Il ne reste qu’une réparation legere a faire a celle de la nef. Il faut aussy remettre un panneau et quelques losanges aux vitres de la ditte nef

1739 (34)

Comme 1738

1741 6 juillet « La couverture de la nef et celle d’un bas côté du côté du midy est en totale ruine…cette réparation est urgente. Nous avons ordonné qu’elle sera faite pour le jour de la Tout Saint »

1744 7 mai « il manque quelques ornements qu’il seroit à propos de fournir. Il faut aussi se fournir d’un missel, d’un graduel, d’un antiphonaire, d’un rituel et de deux processionnaux nouveaux (…) il ya des réparations urgentes et de toutes espèces à faire »1

1745 12 mai

« …il manque quelques ornements qu’il seroit a propos de fournir. Il faut aussi se fournir de tous les livres nouveaux à l’usage du diocèse. (…) nous avons remarqué qu’il ya des réparations urgentes et de toutes espèce à faire… »

1746 26 août

« Nous avons trouvé un calice neuf dont la coupe nous a paru trop profonde et trop étroitte. Nous avons ordonné qu’il seroit reporté à l’orphevre pour qu’il en fournisse un convenable. Nous avons trouvé un autre calice dont la couppe et la patènne ne sont pas  dorée. Nous ordonnons que l’un et l’autre seront dorée dans six mois de ce jour passé lequel temps nous les déclarons interdits. (…) nous avons trouvée la nef bien recouverte mais nous avons remarqué que le pignon de la ditte nef est preste a corruer (…). Visitant l’église à l’intérieur et les deux chapelles qui sont des deux costés de la tour, nous avons trouvé les bancs mal rangés et entre autre un petit banc qui est dans la chapelle saint Nicolas lequel est attaché avec une cesne de fer ce qui nuisait nécessairement au célébrant qui disait la messe dans la ditte chapelle. Nous avons ordonné qu’il sera retiré et placé ailleurs. (…) le plancher du chœur est mauvais et a besoin de réparation (…) il est aussi necessaire de faire quelques réparations aux vitres du dit chœur. Toutes lesquelles réparations seront faites dans le courant de cette année »1

1747 26 août

« deux calices dont l’un est doré et l’autre interdit pour n’estre pas doré et un autre calice qui appartient à la chapelle de Donville, un st ciboire, un soleil, une custode le tout d’argent. (…) il faudrait cependant fournir deux chappes noires comme aussi une couverture au vase qui contient l’eau des fonts baptismaux ce que nous ordonnons qui sera fourni incessemment. Depuis l’an passé, les charpentes et couvertures de la nef et de la tour ont été remises à neuf et il y a des planches achetées pour faire un plancher neuf à la ditte nef. Le cœur est toujours dans le même état et le plancher est prest à corruer pour quoy nous ordonnons que les réparations nécessaires a y faire seront faites dans le courant de cette année sous peine d’interdit

1751 8 juin (exemplaire en mauvais état. Manques sur le bord des pages)

« …deux ciboires, un soleil, deux calices (…), une grande croix (…) une paix et deux ampoules. Le tout en assez bon état. Il seroit seulement besoin de dorer le st ciboire dans la coupe et de remettre un verre au soleil. (…) on a fait aux fonts une couverture qui y étoit nécessaire. On a fait aussi a l’église beaucoup de réparations considérables de sorte qu’aujourd’huy elle commencent d’être très decemment tenues. Le cimetière a besoin de cloture. Enjoignons qu’elle soit fait

1752, 15 juillet

« On a augmenté le linge qui étoit en petite quantité. On a fait aussy raccommodé quelqu’uns des ornements. Le surplus est décemment entretenu. Les cloches ont besoin de refonte. On a point réparé le tableau de la chapelle de la Vierge, les bancs du chœur et les fonts baptismaux. ainsy que nous avons ordonné l’année dernière nous enjoigons encore d’y donner ordre

1758 28 août

Le vases sacrés sont en bon état ainsi que les livres, linges et ornements. La sacristie est en mauvais état  surtout le mur de derrière est prêt à crouller ; il faut aussi rassurer la contretable du grand autel et y refournir quelques ornements qui en sont tombés et perdus. Le tableau du rosaire ne vaut plus rien. Ordonnons qu’il en soit mis un autre. Les autels de la nef sont sans décoration et hors d’état qu’on y puisse célébrer la sainte messe. On aura soin de fournir et raccommoder les bancs du chœur du costé gauche qui sont en totale ruine. L’église en général a grand besoin d’être blanchie et appropriée. Il y a aussi quelques réparations à faire aux vitres et à la couverture.

1765 28 août :

« nous avons trouvé le st ciboire et le soleil en bon état ainsi que les autres vases sacrés. Le tabernacle est assez propre. Nous y avons rencontré une grande incommodité qui provient de ce que l’entrée est trop étroite, la porte ne tenant à rien et étant preste  a tomber chaque fois qu’on ouvre le tabernacle. Il serait bon de l’élargir ce qui donnerait la place d’attacher de petits gonds pour soutenir la dite porte et serait une dépense très mince. Le reste de l’autel est en assez bon état. (…) l’autel st Sébastien a été réparé et est en état pour qu’on y puisse célébrer la sainte messe, ce que nous permettons. En visitant l’extérieur des murs de laditte église, nous avons trouvé qu’ils sont négligés et en déperrissement notamment le mur de la nef du costé du nord dont les deux pilliers de contrefort sont totalement corrués Ce qui pourrait produire dans la suite s’ils n’étaient pas relevés semblables à ceux qui y étaient cy devant la chute de la dite costière. Le mur de costière de la sacristie également au nord est prest à  corruer et il est nécessaire d’aviser aux moyens le plus prompt de le réparer pour empecher la destruction totale de laditte sacristie .  (…) les ornements sont en nombre suffisants pour les couleurs ; il y en a cependant deux qui ont besoin d’être réparés dans le devant, les autres sont d’ailleurs assez proches. Les linges bien tenus et en bon état. Les livres bons et conformes aux usages (…) les fonts baptismaux nous ont paru assez bien mais il seroit nécessaire de fournir une couverture de plomb sur le bassin ou est l’eau bénite pour éviter toute malpropreté. Les vases aux saintes huiles sont en bon état.

 

 

Manuscrit de Mgr Leroux

« documents pour servir à l’histoire de quelques paroisses du diocèse de Coutances » (AEC M43) (p. 325-551)

Et manuscrit à part « documents pour servir à l’histoire religieuse et ecclésiastique de Méautis. Coutances 1899

Sources : registres de collations (qui remontent à 1487), procés verbaux des visites (1634-1765), archives de la fabrique (actes de donations et fondations du 14e au 18e s). actes et mentions de reconnaissance de rentes, pièces de procédures, procès verbaux d’élection de trésoriers (1634-1682), cahiers des charges imposées aux trésoriers (1601-1792), comptes des trésoriers (1668-1778), procès verbaux des délibérations des paroissiens (XVIIe-XVIIIe)

 

Généralités :

 

1584 : Jacques Simon, patron et seigneur de Méautis, patron fondateur de l’église de Douville, sieur patron de Baupte, est présentateur

patronage donné aux abbés rel de St Etienne de Caen par Robert de Meautis, confirmé en 1188 par Richard, roy d’Angleterre

1251 et 1332, id.

chapelle de la Vierge, st Blaise et st Nicolas

autels de la V, St Nicolas, st Joseph (avant 1658, de St Jouvin et Martin) voir ci-dessous

 

Eglise paroissiale (p 77-98)

Chap.III « les dépenses du trésor »

Le trésorier était chargé des dépenses concernant : les cloches, le cimetière, l’église, les fonts baptismaux, les autels, les vitres, les vases sacrés, les ornements et linges, les livres, les cierges, l’encens, les papiers, frais de procédure

Le décimateur avait a sa charge la couverture du chœur et l’entretien des vitres

 

2. l’église (p 79)

1594 : un couvreur y passa 6 journées à 8 sols par jour et il fut payé 7 sols 6 den un clou et cheville.

1595 : 100 sols pour 500 ardoises, 30 sols de chaux, un millier de clous à latte qui coûta 17 sols, trois mille de chevilles 15 sols, un cent de lattes 8 sols ; quant au couvreur, il fit onze journées à 8 sols par jour et Rogier de la Croix qui le servit recut 15 sols

1596 : le trésorier dépensa pour cinq cent d’ardoise un escu un tiers, 40 sols de chaux, 200 de lattes 16 sols, en clou et chevilles 22 sols 6 den et (plus tard) 1 escu pour 400 d’ardoises, 60 sols pour clou, chaux, cheville et pour 7 journées de couvreur 56 sols

1635 : Note d’un ouvrier, Jean Salley,  pour un travail fait à la tour : 43 escus 5 sols

1668 ou 1669 : la nef est reblanchie (compte avec les détail)

1676 : première mention de l’église dans les visites. Bon état.

1676 (compte) : l’église est recouverte par Pierre Bonnet couvreur)

1681, visite : mettre une couverture sur la nef

1683 (compte) : paiement pour de l’ardoise

1685,1686, 1687 (visites): église en bon état, sauf la couverture de la nef

1687 (compte): paiement  pour un quarteron d’ardoises

1695 : ordre d’achever la couverture de la nef

(comptes manques sur plusieurs années)

1705 et 1707 (compte) : paiements au couvreur : ardoises, chaux de Cavigny, latte, ardoises et travail à la couverture

1712 (visite): corps de l’église bien entretenu

1721 (visites) : plafond de l’église fut fait ou peut être seulement réparé (paiements ds les comptes)

1723 : les piliers extérieurs de l’église au midy ont besoin de réparation

1727 : église en état satisfaisant . couverture poussée actuellement  mais un plafond du bas de la nef proche de la grande fenêtre ayant besoin de réparation

1727-1734 : le plafond n’est toujours pas réparé

(…)

1738 : la couverture du chœur dont le soin appartenait au décimateur était réparée depuis un an

Nombreuses injonctions de l’archidiacre concernant la couverture de la nef

1746 : la nef bien couverte

1748-1749 : exécution du lambris de la nef. Paiement dans les comptes à Ch. Beslon menuisier, A. Hervieu, charpentier, A. Leroy, menuisier, A. Gervais couvreur en ardoises

1751 (compte) : paiements à M. de la Duquerie pour des planches, à Langlois qui a redressé l’église

Manquent visite de 1758 à 1765

Comptes de 1766 à 1778 : paiements à Etienne Damou, couvreur en ardoise de carentan, A. Loret, couvreur en pierre, Jean Levilly, menuisier (2 portes de l’église), Adjutor Drieu, maréchal, chaux de Blosville, Jean Dudeville, couvreur en ardoises

 

II. Sacristie (p. 83)

1661 : il est question de faire construire une sacristie

1665 : elle est commencée

1758 : en très mauvais état

1765 : idem

 

III. Fonts baptismaux

1642 : le baptistaire a besoin d’être refait

1716 : il n’y a pas de couverture de plomb ni de serrure à la couverture en bois

1728 et 1732 (id)

1734 : on a recouvert en plon le vase qui contient l’eau baptismale

1738 et 1740 : faire refondre le vase

1740 compte : réparation faite aux fonts

1741 : bon état

1747 : faire une couverture

En règle jusqu’en 1765

1765 : faire une nouvelle couverture en plomb

 

IV. les vitres (p 84)

Entretien du chœur revenait au baron prieur de Baupte

1641 : faire des réparations aux vitres du chœur

1690 : id pour les vitres de la nef

1746 : faire des réparations aux vitres du chœur

Comptes : paiement à un vitrier de Carentan en 1710, à vitrier de Périers en1727, à Dufour pour avoir raccomodé des vitres sur le portail en 1756, à Adam, vitrier en 1761, à Dufour en 1763 et en 1770 à Louis Catheaugrue, vitrier

 

Autels et chapelles (p 84)

Maitre autel dédié à st Hilaire

Autels de la ste Vierge, de st Sébastien, de st Nicolas, st Joseph (placé ds la nef à gauche de l’entrée était dédié à st Jouvin et Martin avant 1658)

1646 (visite) : « ’on trouvait expédient pour l’ornement de l’église, de faire un tabernacle et une contretable à l’autel du chœur, du consentement des patrons et pour rendre le chœur plus spatieux, de porter l’autel contre le pignon du chœur » ce qui a été approuvé par l’archidiacre

1658 : donation fut faite à l’église pour y fonder une confrérie de st Joseph par (p16-17) Raoul Baillehache, demeurant à Auvers «donne (…) 30 livre de rentes foncières chacun an (…) pour establir et fonder en la dite église an l’autel qui est en la nef d’icelle à l’entrée sur la main gauche, la confrairie du Bx St Joseph, père nourricier de Nostre Sauveur et Redempteur Jésus… »

1658 : fondation de 60 sols de rente hypothèque au bénéfice de la confrairie de Messires st Joseph, st Jouvin et st Martin, fondée et establie en l’église de Méautis

1691 : réparations du bois de la chapelle st Nicolas (paiements à un couvreur et un charpentier)

1751 : mettre une charnière à la porte du tabernacle. Changer le tableau de l’autel de la ste Vierge, lequel il trouve en mauvais état et indécent

1752 : le tableau est réparé et paiement pour travail à l’autel st Nicolas

1758 : remplacer le tableau du Rosaire, rassurer la contretable de l’autel et y remplacer quelques ornements tombés et perdus. Les autels de la nef st ss ornement et sans décoration et hors d’état qu’on y puisse célébrer la messe

 

1765 : la porte du tabernacle du maître autel est trop étroite. L’autel st Sébastien a été réparé et mis en état qu’on y célèbre

 

Les vases  sacrés (p 86)

1749 : paiement à Saint, doreur à Saint-Lô qui a doré le calice 16 livres 10 sols

 

Les cloches (p 86)

1627 : une cloche est fondue. Une contestation s’éleva entre les paroissiens et les ouvriers fondeurs. Jugement : 

« 26 février 1627. Sentence rendue aux Assises de Carentan par Ch. De Gourmont, esc. Sr des Fontaines, lieutenant général civil et criminel de M. Le Bailly de Costentin pour la vicomte de Carentan, contre les paroissiens de Méautis, représenté par Me Nicolle Le Febvre, prêtre et M. Ursin Hamelin, instance de Maistres Michel et Michel dits Cocquebel, père et fils, du mestier de fondeurs de cloches, condamnent les dits paroissiens à payer aux dits Cocquebel la somme de 104 livres tant pour l’ataschement à eux fait de la fonte et facon d’une des cloches de la dite paroisse que pour le métal qu’ils y ont fourni. Vu que la dite cloche a été pesée aujourd’hui en présence des parties, les dits Lefebvre et Hamelin ont obey payer 104 livres dont ils sont restés redevables et reliquataires, demandant non seulement du temps pour assembler la dite somme sur les paroissiens. Mais vu que les Cocquebel demandent des dommages et intérêts pour le prolongement de leur séjour en attendant le paiement, le tribunal condamne les paroissiens de Méautis à payer sous trois jours les Coquebel de la somme due et de l’indemnité de leur temps de retard. Faute de quoy, sera la dite cloche délivrée aux despens des paroissiens at aux contraintes par sixième suivant l’accord passé (…) »

1661 : la deuxième cloche était cassée depuis 2 ans. On décide qu’elle soit refondue et d’en faire une troisième de 350 livres. Délibération quant au paiement de 200 livres de métal à 16 sols la livre et de 36 livres de deniers pour le travail des fondeurs

1668 (compte) : dépense pour faire fondre la cloche

1752 (visite) : les cloches ont besoin d’être refondues

Détail dans les comptes entre 1752 et 1753 concernant trois cloches :

 « bois pour la fonte des cloches 50 sols 

Deux beslières pesant 7 livres : 7 livres

A  Bourdonchet, boucher : 9 livres de suif pour la refonte des cloches 2 livres 14

Achat de chanvre pour la fonte des cloches 3 livres

Achat de bourre : 12 sols 6 deniers

Corde pour la petite cloche 3 livres

Pour 60 journées que le comptale (P. Levilly, custos) a employées à travailler aux cloches et divers voyages qu’il a faits à 10 sols par jour, 30 livres (compte de 1752)

Payé à Datin pour travail fait aux cloches 6 livres

Au sieur de Vautigny pour charbon à fondre les cloches 15 livres

Vente d’un chesne par M de Clermont 3 livres 10 sols (compte de 1753)

Payé à M. de Clermont pour les avances faites par M. Leroy pour réparation des cloches 102 livres (compte de 1754)…

 

Les ornements (p 89)

1710 : le trésorier note qu’il a remis à M le curé 30 livres pour acheter à la foire franche

1750 : A M. Henry pour ornements 24 livres, étoffe pour devant d’autel 9 livres

1752 A Besnou de Villedieu pour raccommodage d’ornements 50 livres

1754 : A Besnou de Villedieu 45 livres

1756 au sieur Le Viautre 63 livres 2 sols

1766 : un voile pour la croix coûta 6 livres

 

Divers

1747 : à Féret, menuisier de Picauville qui a raccomodé un confessionnal et le marchepied du grand autel 4 livres et pour le bois achté 10 livres

1749 raccomodage de la croix 25 sols

1763 : raccomodage confessionnal

 

Confréries

1413 : il existait une confrérie de la ste Trinité (p 114)

1640 : fondation de la confrérie du rosaire de Notre Dame (fondation par Gilette Poupard veuve de feu Robert Couillard vivant escuier sieur de la Lande). La confrérie fut établie en 1641 cf p 115 établisssement « à condition que les dits suppléants mettront un tableau du Rosaire à la chapelle et feront faire célébrer les messes et services requis de la dite confrérie… »

 

De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

 

Conférences ecclésiastiques de 1866

 

«Chapitre 1er. Histoire religieuse depuis 1789 jusqu’en 1801 »

«Article 3. Eglise paroissiale. Aucune dévastation ne fut commise dans l’église. La cloche demeura dans le clocher. On ne profana ni tombeaux, ni saintes reliques, ni vêtements sacerdotaux. On se contenta de vendre les stalles du chœur mais l’acheteur s’empressa de les rendre lorsqu’il fut question de rétablir le culte »

« Chapitre 2e. Epoque qui a suivi immédiatement la Révolution jusqu’à l’épiscopat de Mgr Poursat »

« Article 2. L’église. (…) l’église a été rendue au culte dès l’année 1800. (…) on ne fit aucune réparation à l’église par la raison qu’aucune dévastation n’y avait été commise. On replaca lentement dans le chœur les stalles restituées par un sieur Desfontaines qui les avait achetées

 

Conférences ecclésiastiques de 1867

 

«Art.1. Etat de la paroisse vers la fin de 1807 »

« Etat paroissial quant au matériel. L’église à cette époque était telle qu’elle était lorsque la Révolution éclata, c’est-à-dire très pauvre. Toutefois, comme elle n’avait subi aucune spoliation grave à cette triste époque, elle était à peu près pourvue du strict nécessaire en fait d’ornements, de vases sacrés, de livres et d’autres meubles. Dès l’année 1805, on s’était empressée d’y faire des réparations assez importantes telles que de faire blanchir les murs, de réparer et de peindre l’autel du chœur ainsi que le retable et la statue de saint-Hilaire, patron de la paroisse et de faire l’acquisition pour le dit autel d’un tableau neuf pour remplacer l’ancien qui était de nulle valeur. M. le curé ayant représenté que l’église avait également besoin d’ornements, qu’il n’y avait qu’une seule chape, qu’il n’y avait point de vase pour l’aspersion de l’eau bénite et que l’on se trouvait dans un dénuement complet à l’égard du linge, les marguilliers autorisèrent leur caissier à acheter ces divers objets (…) délibération en date du 10 mars 1805. (…). Dès l’année 1804, les bancs de l’église étaient loués.

Histoire paroissial depuis 1807 jusqu’en 1822. III. Matériel. Couverture neuve pour le chœur de l’église, réparation de la boiserie des chapelles de la Ste Vierge et de st joseph – nouvelle arcade et nouvelle croix pour le Christ du bas du chœur.

« Art. 3. histoire paroissiale depuis 1822 jusqu’à avril 1836. »

« II. Spirituel. Etablissement du chemin de la croix dans l’église de Méautis (…). »

« III. Matériel. On construisit un lambris pour le chœur ; des  plafonds formant voûte remplacèrent de mauvaises planches aux deux chapelles de la ste Vierge et de st Joseph. Le chœur fut orné d’un nouvel autel et d’un très beau retable. Ces divers travaux furent exécutés aux frais de la commune, de la fabrique et de m. le curé lui-même. Enfin, on fit l’acquisition d’une cloche du poids de 2177 livres, laquelle eut pour parrain et marraine le duc et la duchesse de Vicence, possesseurs de biens considérables dans la paroisse de Méautis. »

« Chapitre II. Episcopat de Mgr Robiou depuis avril 1836 jusqu’à juin 1853. »

« II. Spirituel. La confrérie du Mont Carmel fut érigée dans l’église de Méautis le 28 juillet 1844 (…). »

« Chapitre II. Episcopat de Mgr Daniel depuis juin 1853 jusqu’à août 1862. »

 II. Spirituel (…) le dimanche 11 février 1855, on célébra avec une grande pompe une fête à l’occasion de la définition du dogme de l’Immaculée Conception. La statue de la ste Vierge donnée à l’occasion du carême prêché par mr. Quesnel missionnaire du diocèse fut placée sur un autel  établi au milieu du chœur (…). L’année suivante, le 14 septembre, fête de l’exaltation de la ste Croix, on célébra l’inauguration d’une parcelle de la vraie Croix de Notre Seigneur Jésus Christ. Cette précieuse relique certifiée authentique par un vicaire général de Clermont le 26 février 1856 et reconnue comme telle par Mgr l’évêque de Coutances et d’Avranches le 25 août de la même année, fut solennellement transférée du presbytère à l’église.

III. matériel. En 1860, l’église fut pourvue d’un beau pavé ayant coûté douze cent quatre vingt francs, dont neuf cent francs fournis par l’administration communale et trois cent quatre vingt francs par la fabrique. »

 

 

 

 

 

 

 

Archives paroissiales déposées 300 J 299

7 boîtes

Boîte 1 : art 1 à 6 : délibérations, recettes et dépenses de la fabrique de 1804 à 1850 (dépouillées de 1804 à 1822 ensuite cf. GUILBERT)/ fondations de 1806 à 1827 et en 1868 / confrérie du Mont-Carmel de 1844 à 1855 / confrérie du Scapulaire et de l’Immaculée conception

Boîte 2 : art 7 à 18 : délibérations de la fabrique de 1895 à 1944 / services de fondations et titres spoliés pour 1906 / livre journal de 1907 à 1922 / comptes de 1923 à 1947 / Union catholique des hommes de 1925 à 1955 /

Boîte 4 : art 29 à 35 : Livre journal de 1940 à 1949 / livres de comptes de 1935 à 1949

Boîte 6 : art 47 à 54 : livre journal de 1955 à 59 et de 1959 à 62 / comptes de 1959 à 1962  et de 1963 à 1967

 

boîtes 1 et 2 concernant les délibérations de la fabrique après 1822 n’ont pas été vues

 

Délibérations de la fabrique 1804 – 1822

 

1892, (vérifier la date) 5 juillet: la fabrique a consacré « une somme de 1000 francs à des travaux urgents à l’intérieur du  presbytère tels que grand escalier, plancher à la salle à manger, pavé, aire en ciment, plafonds en bois et en plâtre, etc (…). De plus elle vient de faire à l’intérieur de l’église une dépense extraordinaire de 3500 francs à savoir : pour une tribune indispensable, l’église étant trop petite, 500 francs ; pour replâtrage de la nef de l’église et une partie du chœur 500 francs ; pour l’achat d’ornements ordinaires, absolument indispensables 500 francs ; pour un ornement noir complet avec tentures pour les morts, 1000 francs. L’église n’en possédait qu’un vieux en lambeaux et rapiécé de beaucoup insuffisant pour la plupart des inhumations ; enfin, pour la confection de 28 bancs avec dossiers pour les hommes, qui, jusque là n’avaient d’autres sièges que des bancelles vermoulues et de 20 stalles placées dans le chœur de l’église »

1809, 3 juin : « …le dommage causé par l’ouragan à la couverture de l’église de Méautis et après avoir consulté les gens de l’art, ont authorisé leur caissier à payer au Sieur Etienne Jouenne la somme de trente six francs leur ouvrage extraordinaire à la couverture de l’église de Méautis, nonobstant le marché annuel »

Le marché est renouvelé le 15 nov 1810

 

1811 23 juin

« examen fait 1° de l’état d’une des jambes d’appui qui soutient le cintre de la grande porte de la cour du presbytère 2° l’écroulement du mur de jonction entre le jardin de Jean le Planquais et ladite cour 3° de la destruction partielle d’un bout de  hay du cymetière  à la suite du bout de…à l’échalier vis-à-vis la susdite grande porte 4° enfin du plancher du beffroid de l’église du lieu, y joint une détérioration du plancher, ont à l’unanimité déclaré la mise en bonne réparation de tous les objets prédits dans le plus bref délai… »

 

1812, 2 août

« Considérant

1° que le son de la cloche pour annoncer les offices des jours de fêtes et dimanches doit être conforme au règlement de Mgr l’évêque à ce sujet

2° qu’on ne doit sonner pour les inhumations et services que d’après les bases déterminées par eux pour l’intérêt de la fabrique

3° que le casuel du custos pour quelques dénominations que ce soit, ne peut être étendu au-delà de ce qui est attribué aux bedeaux dans ces cas par le dit règlement relativement aux différentes classes

5 enfin que la décoration de l’église exige une propreté qui dépend d’un balayage exact et préalable, ont arrêté à l’unanimité ce qui suit :

art.1er le son de la cloche est confié au custos sous la direction de Monsieur le curé

art.2. la cloche sera sonnée pour la grande messe des jours de dimanches et fêtes à neuf heures et demi précises l’espace d’un quart d’heure sans tintement

art.3 le tintement aura lieu au commencement de l’office

art.4 on sonnera pour les vêpres une demi-heure avant tant qu’il n’y aura point de catéchisme en suivant la règle prédite

art.5. les angelus de grande messe  et vêpres seront  tintés en même temps que les ministres les annonceront en donnant le sol à la cloche l’espace de trois minutes et les jours ouvriers, au lever et coucher du soleil

art.6. on sonnera pour les inhumations et services savoir trois volées grater pour toute classe envers la fabrique, sauf un franc pour le custos, la première qui annoncera le trépa sera une demi heure, et chacune des deux autres d’un quart d’heure, la deuxième pour l’appel et la troisième pour l’enterrement

art 7. la même règle sera suivie pour le son des services, à savoir une volée de veille, la seconde avant les messes, la troisième  au libera

art 8 dans le cas ou les parents des défunts désireraient plus de vollées il pourra leur en être accordé de plus, trois ou six sans pouvoir exceder les trois premières à raison de cinquante centimes par chacune pour la fabrique et vingt cinq centimes pour le custos et les trois autres à raison de soixante quinze centimes pour la fabrique et vingt cinq centimes pour le custos.

Quant au drap de deuil s’il n’est placé sur le cercueil des morts qu’à l’entrée du cimetière, il ne sera rien exigé et s’il est colporté au soin des défunts et sera payé à la fabrique 1 franc cinquante centimes »

Art 9 à 12 sur les fonctions du custos

 

 

1813, 22 juin

Adjudication des travaux pour réparation et d’entretien à la couverture de l’église pour six ans

« l’adjudicataire sera tenu de fournir l’ardoise clou latte cheville chaux sable et généralement tout ce qui sera nécessaire pour l’entretien de l’église chapelle tour sacristie portail

De faire et confectionner à ses frais six toises de couverture d’ardoise fin en fournissant l’ardoise clou chaulatte ( ?) et chevron qui sera en bon chêne ; il est convenu que si celui qui existe peut servir il pourra être employé »

1814, 27 février

Le marché consenti le 2 juin 1813 avec Louis Durand de la commune de Beuzeville sur le Vey « vu sa négligence inouïe et sa surdité coupable à tout appel» pour l’entretien de l’église est annulé et consenti au profit de

 

1813, 31 mars : sur la réfection des bancs

« rédaction d’un devis pour la façon de faire de deux bancs qui seront placés derrière les stalles de l’église (…). Les dits bancs auront quatre pieds et demi de long, trois pieds de large et trois pieds de hauts, seront bâtis et enfoncés en chesne les marchepieds et sabots seront de même bois, le remplir sera de bon sap de neuf lignes au moins dépaisseur. Il seront fermés par une porte dont la ferrure sera faite et fournie par un serrurier l’enfoncure sera élevée au niveau du pavé du chœur et les trois pieds de haut se prendront comme dudit pavé ; le devant sera aussi enfoncé et attaché au stalles de manière qu’elle soient immuables. Lecture faite dudit devis aux adjudicataires présents d’après les affiches mises le jour. Elles ont été portées pour première enchère par Joseph Marguerie à 72 francs, pour 2ème par François Marguerie à 71 francs, pour troisième par Jean Marguerie à 70 francs et pour quatrième et dernière par François et Joseph Marguerie à soixante huit francs et à eux adjugé. Les dits entrepreneurs seront obligés placer et confectionner lesdits ouvrages pour le jour de Pâques prochain. »

 

1816, 11 juillet : trente à trente cinq francs dépensés par le curé pour acheter des fournitures nécessaires à la réparation d’une chappe

1820, 28 janvier: 1° le conseil considérant que la couverture du chœur est en très mauvais état et que les réparations qu’on y pourrait faire en seraient que de peu de durée, attendu que le chevron est très endommagé a arrêté à l’unanimité de couvrir en ardoise fine les deux côtés du chœur, de remettre du chevron partout ou il en manque, de replacer le vieux autant qu’il en pourra servir, en un mot, faire tout ce qui sera nécessaire pour la parfaite confection de l’ouvrage ainsi qu’il sera expliqué dans le devis qui en sera fait sous bref délai. 2 Visite faite de la boiserie des chapelles saint Joseph et de la ste Vierge ainsi que des planchers du chœur et de la nef. Il a été arrêté que ces objets seront réparés le plus tôt possible ainsi que les corniches de la nef du côté du chœur droit et le bas de l a petite porte. 3° considérant que la perche du Christ ne vaut presque rien et que la croix qui la supporte est preste de tomber en démence il a été arrêté qu’il y sera fait une croix et une perche en bois de chesne »

 

1821, 22 février : il est question de « procurer deux chasubles, étoles et manipules » à l’aide d’une somme de 156 francs extraite du trésor de la fabrique

 

1821, 8 mars : au sujet de sommes recueillies par l’institutrice pour la chapelle de la ste Vierge

 

 

Comptes et recettes

 

1808, 10 juillet : « payé à François Marguerie menuisier la somme de trente neuf livres pour ouvrages et fournitures faites à l’autel st Sébastien

1809, 15 février: « payé à François Marguerie menuisier la somme de quatre-vingt dix livres pour  façon et fourniture de bois de chêne pour le haut de l’autel st Sébastien. En outre les trente neuf livres cy devant énoncées sur la présente dépense pour la base du même autel en datte du 8 juillet 1808 »

1809 10 sept : « deux superbes luminaires »

1809 8 octobre : « payé au sieur Lalemand peintre à Carentan la somme de quatre-vingt six livres pour la peinture entière de l’autel st Sébastien et la repeinture du rideau du maître autel »

1811 29 avril : « payé à Charles Marie menuisier a Méautis la somme de 20 francs pour avoir fait et fournis quatre sièges pour les enfants de chœur, raccommodé les pieds de deux tabourets et pour avoir fournis un agenouilloir au banc de devant la petite porte »

 

Confrérie du Mont Carmel établie à Méautis le 28 juillet 1884

La première année : 181 inscrits

En 1855 : 1805 inscrits

 

Confrérie de l’Immaculée Conception ou des enfants de Marie : 1864 11 décembre

 

 

B. Sources imprimées.

 

Pontaumont, 1846, p.43-44

Robert et Richard de Méautis figurent au titre des donataires pour la fondation de l’abbaye aux hommes à Caen

Famille établie en Angleterre au temps de la Conquête, y réside encore au XVIIème siècle.

« En 1650, Jacques de Saint-Simon sieur de Méautis et Plainmarescq était lieutenant général au baillage et présidial de Coutances »

« La chapelle de Donville appartient à la famille Gislot-Boredemer (1865) »

 

LECANU, 1877-1878, p 390

Donnée à l’abbaye st Etienne de Caen le jour de sa fondation par Robert de Méautis. Geoffroy de Montbray consacra la donation

Robert de Méautis, petit fils du précédent ajouta la chapelle de Donville à la donation

1346 bulle de Clément VI qui unit la cure de Méautis à la mense de l’abbé de st Etienne, sous réserve d’une pension congrue au vicaire perpétuel

 

GUILBERT, 2000, p.137

« 1822, séance du conseil de fabrique : il faudrait réparer le Christ à divers endroits où il a été fracassé pour ensuite le peindre ainsi que la perche qui le supporte et qu’enfin les murs ont besoin de blanc (…) »

« 1839 : le 14 janvier 1839, versé à Mr. Deschamps, peintre pour l’otel de st Joseph, soixante dix francs  (…) » (registre de la fabrique)

cloches

1833 : à Antoine Le Loup pour réparation au beffroi de la cloche (31 francs)

1840 : à Descos, vitrier à Carentan (14 f), à Havard fondeur (50 f), à Deschamps peintre « pour avoir doré l’autel st Sébastien » (70 f)

1841 : à Havard, pour la cloche (108 f)

1843 : à Jean Berthelot, pour le son de la cloche et fournir un évipillion (11 f)

 

1944 : rapport du curé Ernest lecointe (ADM 225 J société d’archéologie. Divers 1944-1953) :

Eglise aux trois quarts détruite. Encadrement XIIIe du porche intact, nef a beaucoup souffert (deux fenêtres détruites). Charpente en bois de Donville doit être supprimée ou remplacée. Statues intactes

1946-1961 : reconstruction

 

 

MEAUTIS

Chapelle de Donville

 

A - Sources manuscrites

 

Ancien Régime

 

Visites archidiaconales Bauptois (AEC - ADC XII-XVI)

 

1730, 3 août (31)

Visite à la succursale de Méautis

« avons trouvé quil manque une custode pour porter le Bon Dieu aux malades, les ampoules pour porter les saintes huiles et un soleil pour exposer le St Sacrement et qu’il y manque aussy les livres de chant pour celebrer loffice. Avons remarqué en outre quil faut raccommoder le lambry du chœur en partie, celuy de la nef en entier et y mettre des vitres a toutes les fenestres. Il faut aussy raccomoder la petite porte du costé du nor. Les bancs sont aussy en totale ruine. La costiere de la nef et un morceaux du pignon aussy en extreme besoin estre raccomoder. Les fonds baptismaux ne ferment point a clef et de plus il faut encore une couverture de plomb

 

1734, 29 mai (32)

Visite de la chapelle st Clément

« nous avons trouvé cinq chasuble et une chappe assez passable, une aube et un ?, un calice avec sa patène très propre, une petite custode pour porter le viatique aux malades (…) [suit l’inventaire des livres].Les fonts baptismaux ne ferment point. Le vase de plomb qui contient l’eau bénite  est sans couverture. Les planchers de la dite chapelle sont en la plus grande partie ruinés. De six ouvertures qu’il y a a la dite chapelles il y en a quatre sans vitre (…) la dite chapelle manque d’encensoir (…) »

 

 

 

J-B Leroux, « la chapelle de Donville à Méautis » copie dactylographiée par l’abbé Canu, 67 pages (ADM - 7J3)

 

AVANT LA REVOLUTION

 

I.                     Succursale – patronage – nomination des chapelains

 

« la chapelle de Donville dédiée à saint Clément ne paraît pas avoir jamais été une paroisse mais seulement une succursale ou annexe de la paroisse de Méautis. En 1077 à l’époque de la fondation de l’abbaye de saint Etienne de Caen, Robert de Méautis, seigneur dudit fief, terre et seigneurie, et patron fondateur de l’église st Hilaire de Méautis, donna le patronage de ces églises et le droit de présentation aux abbés et religieux de st Etienne de Caen. Cet acte fut confirmé en 1088 par Richard roi d’Angleterre et duc de Normandie. En 1400, Briand d’Auxais, titulaire et possesseur du bénéfice de Méautis faisant bail à ferme du revenu et dixmes de la cure de cette paroisse et ensemble de la chapelle de Donville, appelle celle-ci : « ma chapelle de Donville, membre dépendant de mon bénéfice ». Les habitants de Donville essayèrent en 1454 de se soustraire à l’autorité des curés de Méautis, prétendant que leur chapelle était un bénéfice distinct et séparé de l’église st Hilaire de Méautis. M. Andegon, alors curé de Méautis, s’étant opposé à leur entreprise, « cette contention et dispute » se termina par un arrangement confirmé par l’évêque de Coutances, ou les habitants de Donville reconnurent que leur chapelle n’était qu’un « membre dépendant du bénéfice de Méautis ».

En 1498 (…) M Richard Carente, alors curé de Méautis, est appelé « curé de Méautis et de la chapelle de Donville », « anexe et dépendant de la d° cure de Méautys ».

« Une dernière tentative fut faite en 1584 pour enlever Donville à la paroisse de Méautis »

En 1585, « accord (…) [par lequel] Jean Osber et Nicolas Osber sieur de Ste Marguerite et curé de chef du Pont, payèrent au Sieur St Simon [« patron fondateur des églises de Méautis et Donville, comme seigneur de Méautis et représentant les droits de Robert de Méautis et le sieur prieur et baron de Bautpte, patron représentant aux dites églises au nom et du droit des abbés de st Etienne de Caen], une somme de cinq cent livres  et il fut permis à M.  Jean Osber Sr de Couppeville de placer dans le chœur de Donville un banc pour lui, la Delle sa femme et ses héritiers (…) et le droit d’apposer ses armoiries sur la maîtresse vitre du chœur

 

A partir de ce moment, « les curés de Méautis, présentés par l’abbé de st Etienne de Caen à l’église et à la chapelle, en recevaient la collation de l’autorité épiscopale et à ce titre étaient chargés de desservir les deux églises ».

 

 

II.                   Chapelains, prêtres habitués, custos, paroissiens

 

Pour le XVIème siècle, Mgr Leroux relève : Guillaume Nicollet (1510), Jacques Castel (1526-1538 devint curé de Méautis), Jean Fréret (1594-1610)

 

 

III.                 Le trésor les trésoriers et leurs opérations

 

Fondation de 1450 (Inv N°47) : 26 décembre 1450 : rente d’un boisseau de froment, mesure de Carentan, à l’usage du luminaire de la confrérie st Clément par Perrin Osber de Donville

1er avril 1453 (inv. 7 et 36) : testament de Me Richard Nicollet prêtre : 6 deniers au luminaire N-D et 6 deniers au luminaire st Clément

Inv n°33 (même jour) : Me Nicolas Le Bailly : « un cierge au luminaire st Clément et un à N-D et un à ste Suzanne »

 

Testament de Charles Osber, escuier, sr de Donville: legs important en faveur de la chapelle en vue de rétablir le service divin. Juin 1660

 

Compte conservé pour 1543

 

« au derniers tiers du 17e siècle, le revenu du trésor devait être considérablement diminué puisque le recèlement des contrats, titres et papiers du trésor dans le manoir du Sr de Donville et de Couppevlle en empêchant la reconnaissance des rentes, avait fait perdre à l’église une grande partie de ses revenus, perte que les donations de M. Charles Osber ne semble pas avoir réparée »

 

ADM série G liasse 389 I à 12 incl. Papiers du trésor de Donville

Procédure entre Mr Guillaume Bouthreuil curé de Méautis et les sieurs de Carbonnel et de Bahais au sujet de la possession des papiers du trésor de Donville

En 1712, Claude Gaspard de Carbonnel est dit chevalier seigneur et conte de Méautis

 

Archives privées : inventaire des terres et papiers appartenant à l’église saint Clément de Donville (1753) (+ table alphabétique des noms contenus dans cet inv)

 

 

IV.                 Chapelle de Donville – Edifice

 

« Elle avait était dévastée en 1574 par les huguenots de Montgomery, maitres de Carentan. Arthur de Cossé, évêque de Coutances, chargea Louis de saint Gilles, évêque de Porphyre son suffragant, de faire la visite des églises saccagées par les protestants. Arrivés à Donville le 27 août 1575, il y dressa le procès verbal de sa visite (…)

Texte latin et sa transcription  du PV :

(Inv. N°20)  « trouvé entre autres en la paroisse de Donville, une chapelle ou chapellenie totalement ruinée, laquelle existe et est fondée sur la terre et fief de noble homme Jean Osber, ecuyer, seigneur temporel du lieu de Donville. Auquel Osber présent, nous avons enjoint de réedifier immédiatement  cette chapelle et ses édifices, et pour le temps à venir de l’entretenir en suffisante réparation  à ses propres depens, sauf son recours contre ceux auxquels il croira expédient de s’adresser (…) »

[Cet acte concerne peut-être la chapelle du manoir dédiée aussi à st Clément car elle est mentionnée comme étant sur les terres de Jean Osber et c’est ce dernier qui doit en assumer les frais de réparation]

 

PV visites de 1642 à 1738

1642 : la chapelle de Donville est en totale ruine ; des mesures sont prises pour la réparer

1646 : la chapelle est encore en mauvaise réparation ; c’est pourquoi le trésorier est chargé d’avertir le prieur de Baupte, décimateur d’y faire les réparations auxquelles il est obligé

1649 : la chapelle tombe en ruine faute de réparations

1665 : d’après un certificat délivré au Sr curé de Méautis par ses paroissiens, peut-être trop complaisants, la chapelle est en bon état

1686 : M. letourneur, desservant de Donville, répond à l’archidiacre que le Sr prieur de Baupte (…) a fait réparer le chœur mais que la restauration de la nef n’est pas achevée ; l’archidiacre ordonne que les habitants (…) feront achever la réparation

1689 : le même desservant assure que le prieur de Baupte « attaché pour la décoration de la chapelle pour y faire un contretable »

1712 : 20 oct : le chœur est séparé de la nef par la perche du crucifix

1724 : 21 Juin : l’église est un peu moins en désordre. L’autel aurait besoin d’une bordure autour de l’image de st Clément et d’un devant d’autel. La clôture du chœur est à refaire entièrement. Certaine réparation est nécessaire « à cause d’une poutre qui porte à faux au midy ». Le plancher de la nef doit être rétabli et l’on se prépare à en poser un nouveau sous la tour. Les cintres de la nef seront rétablis.
1727 16 juin : le plancher du chœur n’est pas rétabli. Pour la sûreté il faut mettre des grilles à l’une des fenêtres de la nef

1728, 10 may : il n’y a pas encore de grilles à la fenêtre ce qui expose le ciboire à  être volé et les hosties à être profanées. Mr de Bahais consent à se charger de faire exécuter ces réparations. Il faut fermer à clef l’armoire de la crédence du grand autel, coté de l’épitre pour y renfermer les ornements etc. qu’on a coutume de mettre en celle du côté de l’Evangile.

1730, 3 août : il est nécessaire de raccommoder une partie du lambris du chœur, celui de la nef en entier, de mettre des vitres à toutes les fenêtres et de réparer la petite porte du Côté nord. Les bancs sont en totale ruine. La costière de la nef et un morceau de pignon ont besoin de réparation. L’archidiacre enjoint de faire ces réparations faute de quoy la chapelle sera interdite.

1734, 20 may : les planchers sont en partie ruinés ; sur six ouvertures, quatre n’ont pas de vitre

1738, 26 août : il est nécessaire de réparer deux poutres par lesquelles il tombe des ordures dans l’église ; d’achever deux portées de plancher et d’y replacer des bancs en se servant des vieux soliveaux et chevrons qui sont en piles au bas de la chapelle. L’archidiacre exhorte à rendre grâce à ceux qui ont fourny des bois pour quatre portées de plancher remises à neuf. La chapelle a besoin d’être reblanchie

 

1- Chapelle et manoir de Donville

 

2 - Chapelle de la Vierge dans la chapelle de Donville. Mention dans un acte de fondation du 8 janvier 1596 où « M. D’Orléans donne par son testament à l’église de Donville deux écus de rente hypothèque et il est stipulé qu’il sera dit « …tous les jours et fêtes solennelles, par le chapelain, un libera, en la chapelle Notre-Dame de la chapelle de Donville »

Mentions dans les visites :

1724 : l’autel avait besoin d’être décoré

1728 : elle a été réparée par les soins de Madame Sorteval qui se propose encore de la faire reblanchir et regarnir en terre

Il y avait à cet autel le « luminaire Notre-Dame »

3- vases sacrés

1702 : il y avait un calice d’argent

1712, 20 oct : l’archidiacre trouva un ciboire dans le tabernacle mais sans hosties. Pas de vase aux saintes huiles, ni de « soleil »

1724 : l’archidiacre constata qu’il y avait une custode propre dans le tab. Besoin de vases pour les saintes huiles et d’un soleil en argent, l’ancien vieux et de cuivre. Il ordonna de recueillir les morceaux du vieux calice et de se procurer une custode capable de contenir 200 hosties, l’ancienne pouvant contenir 13 hosties servirait aux malades

Le 7 juin 1727 : il n’y avait encore que la petite custode et pas de grande ; le vieux soleil n’était pas remplacé mais il y avait des vases pour les saintes huiles

1728 : ni custode nouvelle, ni vase pour le viatique, ni soleil d’argent, ni vases aux saintes huiles

1730 : même état

1734 et 1738 : il y a un calice, une patène très propre et une petite custode en fort bon état

 

 

Fonts baptismaux

Ornements

21 juin 1724 : 4 chasubles de différentes couleurs. Il est besoin de 3 chapes de chaque couleur de tunique et dalmatique de toute couleur et d’une bannière neuve

1727 : il faut des chasubles rouges et blanches

1728 : il est nécessaire d’avoir une chape noire

1734 : cinq chasubles et une chape passables une aube et un « emit »

1738 : des ornements de toutes couleurs

 

6 – livres liturgiques

7- mobilier :

En 1712 il y avait « une bierre commune pour porter les corps des morts »

1724 : il faut changer l’encensoir et y ajouter une navette. La croix de procession a été réparée. Il y a « nécessité d’un confessionnal, l’actuel tombant en vetusté »

1730 : il n’y a pas d’encensoir

 

Copie d’une supplique présentée à Mgr de Talaru de Chalmazel évêque de Coutances (avant la Révolution, entre 1764 et 1798)

 

 

V.                   confrérie et luminaire de st Clément

 

st Clément

mention dès 1450

luminaire

1450 : Perrin Osber de Donville donne une rente d’un boisseau de froment

 

 

Luminaire de la ste Vierge et de ste Suzanne

[Cf fondations]

 

 

De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

 

J-B Leroux, « la chapelle de Donville à Méautis » copie dactylographiée par l’abbé Canu, 67 pages (ADM - 7J3)

 

Suite : Pendant et après la Révolution

 

AD Calvados (copie sur parchemin SD fonds Saint-Etienne supplément) :

Histoire de l’abbaye st Etienne de Caen par Hippeau p 121 et sq. publié  dans mémoires de la société des Antiquaires de Normandie 3e série 1er vol XXIe de la coll oct 1855

Sur les privilèges des paroissiens de Donville, obtenus en 1283 auprès de Sylvestre de la cervelle : droits de baptême, sépultures, mariages…

 

ADM série L 780

sixième séance de la 2e session du conseil de l’administration du district de Carentan

 

ADM série A 840 ventes du Département

An IV de la république

Sont vendus à Pierre-Jacques Gislot, cultivateur résidant à Carentan, la chapelle avec le cimetière évalués en revenu net 45 francs et en capital 870 francs

 

Décret impérial du 23 prairial an XII autorisant l’inhumation de toute personne dans le cimetière de Donville

[Leroux note  que l’acte d’érection du terrain de Donville en cimetière date de 1383 – voir inventaire des terres et papiers appartenant à l’église de Donville dressé en 1753, n° 76]

 

Archives privées

An 14 : Supplique des habitants de Donville pour demander la reprise du culte dans la chapelle de Donville

 

 Archives de la fabrique de Méautis

« Vu le décret impérial du 17 janvier 1806 qui permet l’ouverture de la chapelle de Donville (…) nous avons autorisé et autorisons l’exercice du culte dans la dite chapelle » suivent les conditions : tous les frais doivent être pris en charge par les habitants de Donville. Signé de l’évêque Claude Louis Rousseau 14 avril 1807 »

 

Testament de J Gislot 1831 : lègue une rente annuelle à la fabrique de Méautis  pour l’entretien, les charges et réparations de la chapelle de Donville

 

Extrait du registre paroissial de Méautis

Le 27 octobre 1858, Monsieur Leboir curé de Méautis a baptisé une petite cloche dans la chapelle de Donville. Elle a été nommée par Gaétan Gislot et Madame Antoine Adam, née Gislot

 

7 juin 1900 restauration de la couverture du clocher, fenêtres, plancher sur la nef, enduit, le pavé, 30 chaises

Statue de st Généfort [ndlr : st Jean le fort, invoqué pour les enfants malades], st Clément et st Antoine

 

 

Délibérations de la fabrique 1804 – 1822 (ADM 300 j 299)

 

1806, 16 décembre : règlement au sujet des cloches

« les marguilliers de la dite paroisse nommés par monsieur le préfet de la Manche conformément à l’arrêté du 7 thermidor an onze. Réunis avec Monsieur le Maire de Méautis qui leur a exposé que le son des cloches autre que celui pour appeler les fidèles au service divin ne peut avoir lieu que d’après l’autorisation de la police locale, que …se permet de sonner presque continuellement dans des circonstances et a des heures indues fait qu’il est dans l’intention de fixer de concert avec les marguilliers nommés par le les heures te les occasions ou la cloche de Méautis pourra être sonnée ainsi que les rétributions qui seront percues pour chaque vollée, pour les inhumations ou services, ce que les marguilliers ont reconnus juste, pourquoi de concert avec monsieur le maire et à l’unanimité ils arrêtent

Art.1er. La cloche de l’église succursale de Méautis ne pourra être fournie gratuitement pour les inhumations que trois fois, savoir une fois pour les Trépas, une fois pour aller chercher le corps et la troisième pendant l’inhumation

Art.2. Elle ne pourra être fournie gratuitement pour les services que trois fois : une la veille l’autre avant la messe et la troisième avant la fin du service

Art.3. les personnes qui desireront faire sonner davantage payeront une retribution de cinquante centimes par volée qui seront dévolues au service de la fabrique pour l’extérieur et l’entretien du cimetière.

Art.4 Dans tous les cas il sera payé au sonneur pour son salaire vingt cinq centimes pour chaque vollée qui ne pourra durer plus de dix minutes

Art.5. il est deffendu de sonner pour ces objets, avant l’ouverture ou après langelus »

 

Recherches effectuées par Elisabeth Marie/CAOA Manche/juin 2006