LE VAST
FICHIER DOCUMENTAIRE
Abréviations
- A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances
- A.D.M. : Archives départementales de la Manche
- C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche
- C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)
- V.A. : Visite archidiaconale
- Clmh : Classé monument historique
- Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
- S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et de la Manche
Liste des
prêtres :
Robert Suhart 1453 (A.D.M. : 300J 224, boîte 4)
Olivier de Monfresville 1516 (A.D.M. : 300J 224, boîte 4)
Pierre Corbin 1591-1598 (Cf. : Louis Drouet + A.D.M. : 300J 224, boîte 4)
Richard Quétil 1599-1624 (Cf. : Ibid.)
Charles Closet (ou Clozet), entre en fonction dès 1629, décédé en 1665. (Cf. : Ibid.)
Jacques Loüis, sieur des Fosses , 1868-1672 (Cf. : Ibid.)
Jean Doucet, prêtre de 1672 à 1675 (Cf. : Ibid.)
Christophe Le Mignot, de 1677 à 1710 (Cf. : Ibid.)
René Lefèvre, décédé en 1731 (Cf. : Ibid.)
Guillaume Adam, décédé en janvier 1771 (Cf. : Ibid.)
Michel-Yves Brostin, curé de 1772 à 1791, exilé à la Révolution, (Cf. : Ibid.)
Pierre Lepage, curé de 1803 à 1806 (Cf. : Ibid.)
Jean-François Gibon, curé de 1806 à 1838 (Cf. : Ibid.)
Thomas Henri Lemaignen, curé de 1838 à 1843 (Cf. : Ibid.)
Jean-Baptiste-Justin Roger, curé de 1843 à 1856 (Cf. : Ibid.)
Edouard-Alexandre Anger, curé de 1856 à 1865 (Cf. : Ibid.)
Charles-Etienne Quentin, curé de 1865 à 1866 (Cf. : Ibid.)
Gabriel-Jean-Baptiste Allain, curé de 1866 à 1872 (Cf. : Ibid.)
Alexandre Savary, curé en 1872 à 1899 (Cf. : Ibid.)
Jean Hulin, curé de 1900 à 1908 (Cf. : Ibid.)
E.Hardy, curé en 1925 (A.D.M. : 300J 224, boîte 4)
Historique :
Entre 1710 et 1731 mise en place du maître-autel, de la sacristie (c.f AEC : bulletin paroissial 1933)
1713 : ornements pauvres, couverture de la sacristie est endommagée, absence de bancs dans
le chœur (CF. : Louis Drouet)
1722 réparations faites à la tour (Cf. : Ibid.)
1726 nouveau maître-autel (Cf. : Ibid.)
entre 1731 et 1771 : construction des deux chapelles latérales (Cf. : Ibid.)
1747 : restauration du presbytère (Cf. : Ibid.)
1808 : achat d’une chape pour la confrérie (300 J 224, boîte n°1)
1822 : agrandissement
de l’église (C.f. : C. de Gerville) : réunion de
entre 1806 et 1838 : construction de deux autels. (Cf. : Louis Drouet)
entre 1838 et 1843 : peinture et dorure des deux autels, mises en place des stalles et des boiseries du chœur. (Cf. : Ibid.).
entre 1843 et 1856 : restauration de la verrière. (Cf. : Ibid.)
entre 1856 et 1864 : reconstruction de la tour, remaniement de l’ensemble de l’édifice. Bancs neufs dans la nef . (Cf. : Ibid.)
1861 : devis pour l’allongement de la nef (C.f. : C. de Gerville)
1864 : démolition de la chapelle du rosaire (Cf. Louis Drouet)
1865 : réception des travaux d’agrandissement de l’église. (C.f. : C. de Gerville)
1869 : nouveau
chœur construit, démolition de
1876-1877 : achat de l’orgue et construction de la tribune (Cf. : Ibid + A.D.M. : dossier paroissial).Orange
1876 : érection d’un calvaire
vers 1884 : nouveaux vitraux dans le choeur, offerts par Mlle Rose Bouillon, nouveaux vitraux dans la nef offerts par J.-B. Diguet, M. Savary et Mlle Adélaïde Picot. (Cf. : Louis Drouet)
1884 : nouveaux
vitraux dans le transept offerts par
1884-1885 : restauration de la verrière par Duhamel-Marette (Cf. : Ibid. + C. de Gerville)
1887 : nouveaux vitraux (Baptême du Christ, sainte Marie – Madeleine) (c .f. : A.D.M. : 300J 224)
construction de sacristie ( C.f : C. de Gerville : annexes)
1888 : monument funéraire de Mme Ricard, entreprise Hernot, Tréguier (c .f. : A.D.M. : 300J 224)
1889 : nouvelle sacristie (Cf. : Ibid. + C. de Gerville )
nouveaux vitraux fournis par l’entreprise Hucher du Mans (c .f. : A.D.M. : 300J 224)
1891 : Pose du vitrail de l’Assomption (Cf. : Ibid.)
1894 : nouveau maître-autel en marbre. Ateliers toulousains de Paul Moulin, sculpteur-statuaire. Consécration le 21 octobre par Mgr Germain. (Cf. : Ibid. + c.f. bulletin paroissial). Don des abbés Néel et Lepoittevin. ( C.f : C. de Gerville : annexes)
1901 : aménagement de la sacristie (AEC : bulletin paroissial, 1933)
1902 : reconstruction du chœur (Cf. : C. de Gerville.)
autels latéraux, entreprise Gache de Toulouse (c .f. : A.D.M. : 300J 224)
1903 : restaurations des stalles, du pavé, d’une arcade. (Cf. : C. de Gerville + Ibid.)
1929 : vitraux Ste Thérèse et Sainte Marie Madeleine Postel. (c .f. : A.D.M. : 300J 224)
1931 : nouveau chemin de croix. (c .f. : A.D.M. : 300J 224)
A -
Sources manuscrites
Sources :
A.D.M. : 300 J 224
AEC : dossier P
Conférences ecclésiastiques , 1866, 1867
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Ancien Régime
- Comptes fabrique 1773-1826 Le Vast (A.D.M., 300 J 224 : boîte n°5)
- Noms des trésoriers en charge depuis 1712 jusqu’en 1740 (A.D.M. : 300 J 224)
- Inventaire des lettres, titres et papiers concernant les rentes et revenus de l’église paroissiale de N. D. du Vast fait par Guillaume Adam curé de lad. paroisse du Vast et promoteur en l’officialité de Valognes, en l’année 1740. (A.D.M., 300 J 224 : boîte n°4)
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De 1789 à la Séparation
de l'Eglise et de l'Etat
Conférences ecclésiastiques (A.E.C.
Histoire religieuse de 1789
jusqu’en 1807
« j’ai le regret de ne pouvoir donner qu’un travail fort incomplet. Les documents manquent. Je n’ai trouvé aucun
renseignements dans les archives de la fabrique et tout ce qu’en possédait la mairie a été malheureusement détruit…Ce que j’ai à dire, je le tiens de la bouche de quelques personnes âgées qui m’ont semblées de bonne foi dans leur récit. »
« la cure du Vast était très riche ; la dîme toute entière était pour le curé […]. Le presbytère et tous les biens de la cure furent vendus à un homme de la paroisse, nommé Jacques Ricard, dont la fille possède encore ces biens, moins le presbytère et le jardin, que la fabrique et le commune ont racheté en 1822 . (voir cet acte d’acquisition dans le registre des délibérations du conseil municipal de cette époque.)
« Quand l’ordre fut donné de
fermer les églises […], quelques pieux fidèles s’entendirent entre eux
pour enlever les statues et les cacher sur la voûte de l’église, afin qu’elles
ne fussent pas brisées par les démocrates…Ils se mirent à l’œuvre… mais quand ils voulurent descendre la
statue de St Sulpice, second patron de la paroisse, elle tomba en
poussière…elle était en bois, toute rongée par les vers […] dès le
lendemain[…], l’église avait été envahie par une troupe de révolutionnaires [….]. Ils attachèrent des cordes au cou des
statues de
Pour les vases sacrés et les ornements de l’église, on ne sait pas ce qu’ils devinrent. Il y avait trois cloches qui furent portées au district. »
C.E., 1867
« A son arrivée à la cure de Notre-Dame du Vast, Monsieur Gibon avait trouvé l’église dans le plus déplorable état… La révolution y avait fait son œuvre de destruction […]. Il eut l’heureuse idée de faire ériger en son église la confrérie du très saint sacrement[…] [cela] ne manqua pas de produire les plus heureux effets…Aussi toutes les fois que Monsieur le curé fit appel à la charité de ses paroissiens pour la décoration de l’église, sa voix fut religieusement écoutée… Il put à l’aide de leurs générosités et des revenus de la fabrique sagement économisés, faire faire des autels…Ce n’étaient pas sans doute des chefs-d’œuvre d’art…mais si on se reporte aux besoins pressants de l’époque, on comprendra facilement que ce qui aujourd’hui pourrait nous paraître mesquin ou d’un goût plus que douteux, n’était pas alors sans un certain mérite…on manquait de ressources et d’ouvriers capables…il suffit pour s’en convaincre de voir tout ce qui a été fait dans ces temps là pour l’ornementation de l’église. »
[…] « Monsieur l’abbé Lemaignen devenu curé de Notre-Dame du Vast après la mort de Monsieur Gibon, continua les œuvres de zèle […]. Pour remédier à l’étroitesse de l’église, il s’entendit avec Monsieur de Fontenilliat ( ?) afin de faire faire une tribune dans le bas de la nef…Il fit peindre et dorer les autels, construire les stalles du chœur ainsi que les boiseries qui le décorent et acheta plusieurs ornements […]. »
« [Monsieur Lemaignen] par une sage A.D.M.inistration, fit des économies abondantes qui lui permirent d’acheter plusieurs ornements et qui ont été d’un grand secours plus tard pour la reconstruction de l’église entreprise et exécutée par Monsieur l’abbé Anger, son successeur…C’est à Monsieur Roger, à son bon goût que l’on doit la restauration de la fenêtre du fond du chœur garnie de vitraux de grande valeur et au point de vue de l’antiquité et au point de vue de l’exécution…fenêtre magnifique que cachait un retable de peu de mérite comme beaucoup d’autres qui datent de la même époque. »
« [Monsieur Anger] ne pouvait envisager son église, quant au vaisseau si pauvre et si insuffisant pour la population sans être profondément affligé…il n’y avait pas moyen de remédier à ce triste état sans se lancer dans une grande entreprise de reconstruction […]. Le bon abbé Anger méditait ce projet depuis longtemps lorsqu’en 1869, il put se mettre à l’œuvre pour l’exécuter… La reconstruction de la nef a été conduite d’une manière très intelligente…et très promptement….le 1er mars 1869, on commençait les travaux de démolition de la vieille église et à Noël suivant, on louait les bancs neufs installés déjà dans la nef […].
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« 1° l’église est en bon état d’entretien, excepté la couverture qui exigerait une réparation presque complète. Il y a derrière l’autel du chœur une fenêtre ogivale à vitraux peints, qui est assez estimée.
2° Elle est tout à fait insuffisante pour la population
3° l’agrandissement nécessaire
pour les besoins urgents nécessiterait une dépense estimée approximativement à
la somme de
La fabrique pourrait après les
dépenses de la plus grande urgence pour l’exercice du culte, fournir dans
quelques temps la somme de
Le presbytère :
1° il n’est pas tenu à loyer
2° il appartient à la commune
3° il est en bon état d’entretien et suffit pour les besoins de sa destination, sauf un puits qui serait infiniment à désirer.
4° la construction de ce puits
exigerait une dépense que l’on pourrait évaluer à la somme de
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- Confrérie du très saint-sacrement.1810 (A.D.M. : 300
J 224 : boîte 1)
- Comptes fabrique 1773-1826 Le Vast (A.D.M., 300 J 224 : boîte n°5)
1811 : grosse réparation de
l’église :
1812 : grosse réparation de
l’église :
1813 : grosse réparation de
l’église :
1814 : grosse réparation de
l’église :
1815 : grosse réparation de
l’église :
1817 : grosse réparation de
l’église :
1818 : grosse réparation de
l’église :
1819 : achat de vases sacrés
1846 : dépenses relatives à
l’embellissement de l’église
1847 : dépenses relatives à
l’embellissement de l’église
1848 : dépenses relatives à
l’embellissement de l’église
1849 : dépenses relatives à
l’embellissement de l’église
1850 : dépenses relatives à
l’embellissement de l’église
1851 : dépenses relatives à
l’embellissement de l’église
1852 : dépenses relatives à
l’embellissement de l’église
1853 : dépenses relatives à
l’embellissement de l’église
1854 : dépenses relatives à
l’embellissement de l’église
1855 : dépenses relatives à
l’embellissement de l’église
1856 : dépenses relatives à
l’embellissement de l’église
1857 : dépenses relatives à
l’embellissement de l’église
1858 : dépenses relatives à l’embellissement de
l’église
1859 : dépenses relatives à
l’embellissement de l’église
1860 : dépenses relatives à l’embellissement de
l’église
1861 : dépenses relatives à
l’embellissement de l’église
1862 : réparation de
l’église :
1863 : réparation de
l’église :
1864 : réparation à l’église
II : création 1°d’une nef
nouvelle présentant avec la tour un
développement de
2°de deux collatéraux au grand
portant de la nef sur
1865 : bancs neufs devenus
nécessaires pour l’agrandissement de l’église et l’état de vétusté de ceux
actuellement existants :
1866 : bancs neufs devenus
nécessaires pour l’agrandissement de l’église et l’état de vétusté de ceux
actuellement existants : 1028,
1867 : réparation du presbytère
1868 : réparation de
l’église : 92,
1869 : réparation du presbytère 176,18 f : partie de couverture à refaire
1870 : achat du mobilier pour un vicaire 297, 20
1871 : dépenses pour l’embellissement de l’église : 1030, 95
1872 : dépenses pour
l’embellissement de l’église : 1009,
1873 : dépenses pour
l’embellissement de l’église : 359,
1874 :
1875 : réparation
église :
1876 :
1877 :
1878 : construction de 2
tambours aux portes de l’église
1879 : restauration d’une
crédence
Factures 1862-1897 Le Vast
(boîte n°5- 300 J
Recettes et dépenses 1878-1888 Le Vast (boîte n°5)
Fabrique 1892-1931 (A.D.M. : 300 J 224 : Le Vast boîte n°4)
Le 28 avril 1807 : nouveau banc dans le chœur
Dépenses pour la confrairie du Saint-Sacrement établie en l’église de Notre-dame du Vast, le
27 juin 1806
1808 : pour une chape pour la confrairie 120 lt (A.D.M., 300 J 224 : boîte 1)
Calvaire,
1876 : (A.D.M., 300 J 224 : boîte 1)
Reçu de monsieur le Curé du Vast, la somme de quatre cent dix f. pour la fourniture, façon d’un calvaire, y compris l’inscription, le Vast, le 10 mars 1876 »
Alph. Mignot, [----] de Montfarville
-Achat de l’orgue
et pose de sa tribune 1876 (A.D.M., 300 J 224 : boîte 1)
« j’ai reçu de monsieur le Curé du Vast, la somme de quinze cent francs a compte sur le prix de l’orgue que je lui ai vendu. Le Vast, le 22 mai 1876. »
[signé] : Orange
Courrier du 1er août 1884, du 18 août 1884
-1893-1897 : comptes d’ouvriers travaillant au presbytère : (A.D.M., 300 J 224 : boîte 1)
Lavouche, couvreur, Corbin, menuisier, André Néel, charpentier –couvreur, ArsèneThomas, André Thomas, Léon Marqué, Louis J., achat de tuiles et de glu.
- Extrait du registre des délibérations du conseil municipal, séance du 14 juin 1896 (A.D.M., 300 J 224 : boîte 1)
« [M. [---] Hair […] est décidé à faire reconstruire la partie du presbytère qui menace ruine, à agrandir le pavillon sud, refaire à neuf toute la charpente […] remettre en état sous les plâtres, tous les planchers, toutes les menuiseries, à refaire l’escalier, à repeindre toutes les pièces, à refaire le perron d’accès, à reconstruire les murs qui séparent le presbytère des propriétés de la cure. En un mot remettre le presbytère à neuf. Le tout à ses frais.»
« a fait dresser les plans de cette restauration par M. A. Trolliet, architecte à Paris. [….] [Il] confira ces travaux à M. Jean Martin, entrepreneur de St Pierre Eglise ; qui a construit l’école des garçons, la Mairie et l’école des filles à la complète satisfaction de l’A.D.M.inistration. » [N.B. : la correspondance avec Alfred Trolliet, architecte, 24 rue de Clichy, Paris est conservée.]
- Fourniture d’un harmonium à
Monsieur l’abbé Savary, curé du Vast par
-Bannière , 1880 : (A.D.M., 300 J 224 : boîte 1)
« Notes des ouvrages faits par la comtesse de St Pierre Eglise pour l’église du Vast
Bannière damas, soie rouge, frange (etc) 195 accordé
réparation de deux ornements 0m 33 damas soie,
nappe d’autel [----] » [feuille déchirée]
« reçu pour la bannière inaugurée le jour de la Con[---]ation 1880
[partie manquante]
ce qu ‘elle a coûté :
étoffe, glands, cordons, frange, galon et façon …..200f,
tableau …….100f,
façon de pomme et croix…….1,
payé à Corbin pour le bâton 1fr
[---] etant en fer
total :
« travail fait par P.Poulain pour Monsieur l’abbé Néel
Boulles et garniture de bannière 3 frcs 50, Cherbourg, le 19 avril 1880. P.Poulain » [P.Poulain, doreur argenteur sur métaux et sur bois, Cherbourg]
Achat lustre de bronze pour la nef :
Budget de l’église 1905-1925 (A.D.M., 300 J 224, boîte n°2)
Fourniture d’une pierre tombale, « avec socle en deux assises et un dallage d’un seul morceau avec inscription de 80 à 90 lettres. Une croix gravée en haut de la tombe et plus bas que l’inscription, un calice et un ciboire entrelacés comme sur celui de Mr de Bouillon. Comme vous êtes bien aimable à notre égard nous vous ferons ce gravure gratis.
Le prix reste fixé à
Mis en wagon à Lannion. »
Yves Hernot, sculpteur sur pierre et sur marbre rue de Tréguier à
Lannion, le 12 janvier 1888
Expédition le 17 mars 1888,
« j’ai l’honneur, mon cher Monsieur le curé de vous prévenir que nous avons expédié à votre adresse, en gare de Quettehou, le monument de Mme Ricard, ainsi qu’une assise en granit séparée et marquée en jaune. 220 frcs. » Lannion, le 8 septembre 1894 (A.D.M., 300 J 224, boîte n°2)
Compte des journées de travail exécutées à la sacristie et au presbytère par les ouvriers Pillet, Bien Aimé Bullot et Bon Letellier [année manquante] (A.D.M., 300 J 224, boîte n°2)
Fourniture de vitraux par l’entreprise Hucher du Mans : (A.D.M., 300 J 224, boîte n°2)
Lettre de la fabrique de vitraux peints du Carmel du Mans, 116 rue de la Mariette, MM.E Hucher
[…] » nous avons l’honneur de vous soumettre aujourd’hui notre maquette pour le vitrail du baptême. Nous espérons qu’elle sera à votre goût : nous avons adopté le style XIVe siècle : c’est-à-dire pinacles, clochetons, gables sans perspective qui n’est venue qu’au XVIe s.
Le saint-esprit couronne la scène dans la partie supérieure : c’est toujours ainsi que nous avons reproduit ce sujet qui réussit bien.
Les teintes seront riches et foncées : nous nous rapprocherons le plus possible des tons de la maîtresse vitre.
[…]Voici notre devis : 295 francs
[….] D[---] me parle d’une petite localité près de Carentan qui aurait besoins de vitraux ; si vous étiez assez bon pour nous en donner le nom, nous pourrions déjà y adresser notre prospection.
Mille remerciements d’avance.
Prière de placer le croquis sur papier blanc, le dessin et les couleurs ressortent mieux.
[partie manquante : la date n’apparaît pas]
Lettre de la fabrique de vitraux peints du Carmel du Mans, 116 rue de la Mariette, MM.E Hucher. Le Mans, le 19 novembre 1889 : « je vous informe que je remets aujourd’hui au chemin de fer 1°trois caisses de vitraux, 2° une caisse de ferrures, 3° 2 paquets de grillage. […]
j’ai marqué chaque panneau d’une lettre. Les écoinçons portent le nom du saint auquel ils appartiennent.
N.S
A B Ste
Rose
St Mathieu C D St Jean
St Luc
Moïse G H Elie
Lettre de la fabrique de vitraux peints du Carmel du Mans, 116 rue de la Mariette, MM.E Hucher. Le Mans, le 5 décembre 1889
« j’apprends avec plaisir que les vitraux sont arrivés à bon port et que vous êtes satisfait [….]. Si vous n’approuvez pas les petits écoinçons, je vous les referai en les ornementant un peu plus […]
je croyais votre décoration de vitraux complète à mon dernier envoi ; vous m’apprenez avec plaisir que vous avez encore six fenêtres à garnir. Evidemment pour [que] le travail offrisse plus d’ensemble et d’harmonie il serait à désirer qu’il se fasse d’un seul jet. Ce n’est pas impossible ; il paraît que vous avez l’art de découvrir de généreux donateurs. Il serait bien à désirer pour les peintres verriers que fai[----] fussent aussi habiles ; je vais donc vous exposer mes idées au sujet de ces 6 fe[nêtres] de la nef au bas de laquelle existent déjà deux fenêtres, le baptême de notre seigneur et la madeleine aux pieds de notre seigneur.
Puisque deux sacrements sont déjà représentés ; pourquoi ne pas reproduire les 5 autres et placer dans la 6e lancette, le sermon sur la montagne par exemple.
Nous aurions donc : premier plan.
1° le sermon sur la montagne
2°la confirmation (évêque confirmant un personnage et sa suite)
3°le mariage (le mariage de la Vierge et st Joseph)
3°l’ordre (la dation des clefs)
4°l’eucharistie (la Cène)
5°l’extrême onction (un prêtre répand les saintes huiles sur le front d’un mourant entouré de sa famille)
2° Plan : je vous propose ceci :
1° naissance de notre seigneur ou adoration des mages : scène pus riche
2° Jésus au milieu des docteurs ou travail à Nazareth
3° La Cène
4° Crucifiement
5°Dation des clefs
6°Ascension
3°plan, si on adopte des personnages :
1° St Pierre
2° St Paul
et les quatre docteurs de l’église latine St Augustin, St Gérôme, St Amboise et St Grégoire
ou les deux premiers apôtres, avec St Augustin, St Martin, St Dominique, St François d’Assises, St Thérèse, St Louis etc au choix. Les dernières grandes figures feraient très bien si vous n’avez pas de préférences pour d’autres saints locaux, mais moins connus. Il serait peut-être préférable de continuer dans la nef le genre de « petite scène » identique aux deux déjà placées.
Je souhaite que ces quelques données vous aident tant soit peu à fixer une place qui soit bien en harmonie avec celui du chœur. […] signé : Hucher.
Lettre de la
fabrique de vitraux peints du Carmel du Mans, 116 rue de la Mariette, MM.E
Hucher, le 22 janvier 1890
[…] je vous remercie des deux nouvelles fenêtres que vous me promettez ; je suis heureux de vous voir choisir le [--]ne scène avec architecture ; vous serez très satisfait de cette décoration.
Les deux sujets que vous m’indiquez feront un excellent effet ; ces deux tableaux seront garnis de personnages
Mars : vitrail endommagé (St Marc) à ou retard d ‘exécution à l’occasion de la pose de grillage (ent. Chollet, fabrique de grillage en tous genres, Le Mans) mars 1890.
Lettre de la
fabrique de vitraux peints du Carmel du Mans, 116 rue de la Mariette, MM.E
Hucher, le 16 mai 1890
« vous me faites le plus grand plaisir en m’annonçant de nouveaux travaux dans un avenir assez rapproché : soyez assuré que j’y donnerai tous mes soins ; j’ai conservé les calques des précédentes fenêtres qui me donnent les mesures pour les prochaines. »
Lettre de la
fabrique de vitraux peints du Carmel du Mans, 116 rue de la Mariette, MM.E
Hucher, le 26 juillet 1890
« je vous envoie la maquette de deux sujets que vous avez choisis ; j’aime à croire que vous en serez satisfait ; je viens de traiter en grand le sujet de l’assomption pour l’église de Naou ( ?) l’Etape dans les Vosges. Cette composition réussit très bien.
Quand vous serez sur le point de commander votre autel, vous ferez bien de perdre toutes vos mesures et d’exiger du sculpteur que la masse de l’autel ne masque pas la maîtresse vitre. A la rigueur quelques clochetons peuvent nicher dessus mais pas le corps même de l’autel.
Lettre de la fabrique de vitraux peints du Carmel du Mans, 116 rue de la Mariette, MM.E Hucher, Le Mans, 8 août 1890
« j’ai l’honneur de vous transmettre un croquis du sujet de la présentation de la très sainte Vierge au temple, que je vous propose de substituer à celui de la naissance
Cette composition que j’ai souvent traitée produit un très bon effet en vitrail
Lettre de la
fabrique de vitraux peints du Carmel du Mans, 116 rue de la Mariette, MM.E
Hucher, le 5 juin 1891
« je vous informe que je vous envoie enfin les deux vitraux que vous m’avez commandés il y a déjà longtemps […] ».
1899 : réfection « d’une ogive de croisée » en pierre de Caen par Barbot, entrepreneur à Cherbourg. (boîte n°2)
Le dimanche 1er juillet 1894, le conseil de fabrique de l’église s’est réuni en séance légale, au presbytère du lieu […]
[…] »le desservant profite de cette réunion pour annoncer au conseil que monsieur l’abbé Néel et Désiré Le Poittevin se proposent de donner à l’église un maître-autel en marbre, sorti des ateliers de M. Paul Moulin, sculpteur statuaire à Toulouse. ( 300 J 224 - boîte n°4 : compte fabrique 1892-1931)
le 7 octobre 1900 « on aborde ensuite la question du mobilier de la sacristie ; mais quel vieux, pauvre et insuffisant mobilier ! où trouver la somme nécessaire pour la confection d’un mobilier convenable […] ? » (A.D.M. 300 J 224 - boîte n°4 : compte fabrique 1892-1931)
le 6 janvier 1901 copie du marché conclu avec M.Lesage menuisier de Quettehou « M. Lesage s ‘engage à exécuter à forfait pour la somme de seize cents francs, l’ameublement de la sacristie de l’église du Vast suivant le plan annexé et les indications de M. le curé. » ( 300 J 224 - boîte n°4 : compte fabrique 1892-1931)
le 6 avril 1902 : M. le curé soumet au conseil un projet de restauration de l’arcade du chœur de l’église, des stalles et du pavé, projet préparé par M. Levesque architecte à Cherbourg. En même temps il annonce que Madame de la Germonière prend à sa charge toutes les dépenses de cet important travail. Le conseil, après être allé étudier sur place le plan de l’architecte et s’être rendu compte de l’à-propos et de l’excellence du projet, accepte avec reconnaissance l’offre de Mme de la Germonière, donne son entière approbation à la restauration projetée et exprime le vœu d’en voir au plus vite la restauration. » ( 300 J 224 - boîte n°4 : compte fabrique 1892-1931)
Le 3 janvier 1904 : « depuis longtemps la population exprime le désir de voir placé un Christ à la croix du parage. D’ailleurs, il saute aux yeux de tous que l’emplacement actuel n’a pas été des mieux choisi. D’autre part à la demande de Monsieur le curé, Madame de la Germonière consentirait à ce que la croix fut placée à l’angle du champ de l’église où se fait la jonction des routes de Cherbourg et Valognes. ( 300 J 224 - boîte n°4 : compte fabrique 1892-1931)
Quittance de 60 francs reçus pour la réparation du chemin de croix le 30 décembre 1899 par B.Le Gagneux (A.D.M. : 300J 224, boîte n°4 )
Quittance de paiement du 7 septembre 1899 pour « réparation, verni de chaînes de la lampe gothique du chœur avec le chapeau de cette lampe également reverni, fourniture d’un contrepoid, une chapine de plomb pour équilibrer la lampe et la fourniture d’un cercle pour verre de lampe et d’un crochet en cuivre. Villedieu. Heurtaux – lustres cuivre et cristal ( A.D.M., 300 J 224 - boîte n°4 )
Lettre de
Proposition d’un modèle d’harmonium (A.D.M., 300 J 224 : boîte n°5 )
Couriers : factures adressées à Mme de la Germonière (A.D.M., 300 J 224 : boîte n°6)
Facture de l’entreprise Delacotte-monuments funèbres, Cherbourg, adressée à Mme de la Germonière, le 6 janvier 1903 pour travaux à la voûte du transept (enduits), nettoyage de l’édifice
Facture de l’entreprise Jules Agnès de Cherbourg adressée à Mme de la Germonière
René Lévesque, ingénieur architecte : restauration de l’arcade du chœur, devis pour la construction de stalles en chêne
Lettres de l’entreprise Gache et fils, 38 avenue du cimetière à Toulouse (A.D.M., 300 J 224 : boîte n°6)
Le 17 janvier 1902 : « nous fournirons donc deux autels de chapelle conformes au plan n°3 . Ces deux autels auront chacun un bas-relief sculpté dans le marbre. Nous allons vous faire parvenir deux gravures de l’apparition de Notre-Seigneur et de l’annonciation. le prix de dix-sept cent francs pour les deux autels comprend tous les frais de transport et de pose, l’emballage n’est pas facturé car il revient à Toulouse.
Nous vous fournirons aussi 6 chandeliers, la croix et six
flamberges pour 190f ; les deux garnitures semblables et conformes au
style des deux autels. Ces cuivres seront parfaits comme solidité et exécution.
L’idée d’avancer les deux autels est excellente ; de même l’enlèvement de
la verrière [pour] permettre aux statues de donner un accompagnement très bon
au marbre en se trouvant tout à fait à leurs places sans que l’éclairage de la
chapelle en souffre, tout cela peut très bien se faire mais je crains que la
statue de
Délibération du conseil municipal en date du 10 juin 1902 : « Monsieur le Maire soumet au conseil des plans et des devis dressés par M. Levesque, architecte à Cherbourg relativement au relèvement de l’arcade du chœur de l’église du Vast, restauration que Mme de la Germonière se propose de faire exécuter à ses frais. » (boîte n°6)
Le conseil municipal très reconnaissant de cette nouvelle libéralité de Madame de la Germonière après avoir pris connaissance des plans et du devis s’élevant à 2284 francs.
Approuve les travaux à faire et émet le vœu qu’ils soient commencés dans le plus bref délai possible.
+ plans de René Lévesque
Projets de réparations au presbytère 1896, devis estimatif A. Trolliet, architecte 24 rue de Clichy, Paris
Devis de reconstruction du presbytère de la commune du Vast exécutée à mes frais en 1896-1897-1898
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Procès-verbal de l’érection du chemin de la croix dans l’église Notre-Dame du Vast. (dossier P, AEC)
« le procès-verbal de l’érection du chemin de la croix n’ayant pas été trouvé dans les archives de la paroisse […]
Nous curé du Vast soussigné, en vertu d’une autorisation spéciale en date du 10 avril 1900, en présence de M. l’abbé Ybert aumônier du lycée de Coutances, avons bénis les stations du chemin de croix et y avons attaché les indulgences accordées à ce pieux exercice, ce samedi 18 août 1900.
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De la Séparation de
l'Eglise et de l'Etat à nos jours
Factures église du Vast et Canteloup 1933-1934
Cabinet du ministre de l’instruction publique et des beaux-arts
« mon cher ami, l’arrêté accordant un tableau d’église au Vast n’est pas encore signé mais vous pourrez dès aujourd’hui faire votre choix. Je vous conseille donc d’aller de ma part chez M. Reiset ( ?) muni de la note ci-jointe écrite par M. de Cheneviève. M. Reiset vous donnera , j ‘en suis sûr toutes les facilités pour visiter les tableaux. Quand vous aurez fait votre choix, vous viendrez me voir ou vous m’écrirez un mot et je veillerai à l’exécution. Je suis désolé de ne pouvoir vous accompagner au Louvre […]. » M. de Lart [---]
Note pour M. de Lart[---]
« dans les dimensions indiquées de 2m 60 sur h. 1m60
Nous avons l’Assomption de la Vierge d’après Prud’hon 2,15 sur 1,45
Cadre non compris, avec le cadre les dimensions sont augmentées de 40 cent ; environ, autrement dans les mesme valeurs ( ?)
La salutation angélique d’après Vasari 2,16 sur 1,67 (sans cadre)
L’Assomption d’après Murillo serait trop grande elle a h : 2,74, l ; 1 ,90 avec le cadre elle dépasserait beaucoup la mesure
Les autres tableaux convenables par les mesme mesures sont le Saint Michel d’après Raphaël (2,68 sur 1,60), l’Adoration des Bergers d’après Ribera (2 ,38 sur 1,79) et le Christ en croix de Prud’hon (2,65- h : 1,75). »
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- Cahiers de messes (A.D.M. : 300 J 224 : boîte n°2)
- Recettes et dépenses 1932-1935, 1936-1938 (A.D.M., 300 J 224 : boîte n°3)
- Comptes fabrique 1921 : boîte n°2- A.D.M. : 300 J 224
Quittance paiement à Sébire-Briens (Villedieu) : Ornements et ameublements d’église, chasublerie, bronzes, orfèvrerie, le 24 juin 1921 159,25 frcs
Quittance paiement à Sébire-Briens (Villedieu) : Ornements et ameublements d’église, chasublerie, bronzes, orfèvrerie, le 9 août 1921 84,85 frcs
Quittance paiement à Sébire-Briens (Villedieu) : Ornements et ameublements d’église, chasublerie, bronzes, orfèvrerie, le 15 juin 1921 900 frcs
- Budget de l’église 1905-1925 (A.D.M., 300 J 224, boîte n°2)
- Recettes et
dépenses 1932-35 (300 J
- Recettes et dépenses 1936-38 (300 J
- Comptes 1927-1939 300 J
- Budgets 1928-1941 300 J
- Entreprise générale de bâtiments Jules Laroche : pour pose et réfection de l’embase du calvaire de la Parage ( ? ) (A.D.M., 300 J 224, boîte n°2)
Le 24 février 1929 : sur le compte de 1928, ne figurent
pas les dépenses faites au courant de l’année, pour la réouverture des fenêtres
des absidioles des chapelles et le placement dans ces deux fenêtres de vitraux
de sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et de Ste Marie Magdeleine Postel, offert par
les familles dont ils portent l’inscription et les paroissiens. De même les
dépenses des petits autels du Sacré-cœur et de N.D. de Lourdes en grande partie
payés par le curé ; ces travaux ont coûté environ
2 mars 1931 : « sur ce compte ne figurent pas le
beau chemin de croix placé dans le courant de l’année, donné par les
paroissiens
C’est Mme de la Germonière qui a fait remettre à neuf les portes de l’église et de la sacristie. » ( 300 J 224 - boîte n°4 : compte fabrique 1892-1931)
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B -
Sources imprimées
Histoire de l’église du Vast, conseil de fabrique
Reliquat des comptes du budget de 1822, approuvé et autorisé par Mgr l’Evêque de Coutances qui autorise la fabrique à faire des travaux extraordinaires tant intérieurs qu’extérieurs de l’église, vu les ressources et les réserves de la fabrique.
Réunion chapelle Ste barbe et sacristie.
Arrêté du conseil : article
1er « que la chapelle ancienne sacristie sera réunie avec
Article 2e « que cette entreprise se fera en divers temps afin que les fonds soient disponibles et comme 1100 francs sont et vont être accordés incessamment, la grosse maçonnerie et l’extérieur pourront être faits pour avril 1823. »
Les cloches : bulletin paroissial Le Vast Canteloup paraissant le premier du mois, huitième année, mensuel n°2, fevrier 1934
« au commencement au XVIIIe siècle, M. l’abbé René Lefèvre curé, fit réparer la tour, y ajouta une cloche et fit poser un retable qu’on A.D.M.ira mais qui avait le tort très grave de masquer le vitrail. C’est lui qui fit construire la sacristie au chevet de l’église. »
« restaurations après la Révolution dues à l’abbé Gibon,
1845-1855 : œuvre de restauration de l’abbé Roger.
1864 : consécration de la nouvelle église
« Dès son arrivée, M. l’abbé Hulin conçut trois projets qui répondaient à trois projets plus ou moins urgents : meubler la sacristie, l’enrichir d’ornements et élargir l’ouverture du chœur de l’église en faisant disparaître une arcade étroite, basse et de mauvais goût qui fermait le chœur.
Les deux premiers projets lui semblaient plus réalisables. Quant au troisième projet, « c’était un gros travail ».
La chose la plus urgente était de donner à la sacristie un mobilier convenable. Le 20 avril 1901, la sacristie était complètement meublée. Travail de M.Lesage.
Après le mobilier, vinrent les ornements sacerdotaux. Nous devons à l’habile aiguille de Mme de la Germonière une très belle chasuble violette, croix en tapisserie, une chasuble noire aussi riche que distinguée, la première étrennée le 2 décembre 1900, la seconde, le 4 juillet 1901.
Sous sa direction furent faites, trois chapes violettes et quatre
chapes en velours noir, chaperons brodés soie. Une chasuble originale de couleur rouge, croix formée de rayons
avec, comme sujet, l’image du sacré-cœur,
nous a été offerte par Mme
« un ancien ornement soie blanche, brodé d’or, comprenant une chasuble et quatre chapes s’en allait en morceaux, M. le curé le confia à une maison de Caen qui le restaura parfaitement. Il fit nettoyer en même temps par cette maison, deux chapes blanches, en velours frappé et en acheta deux autres de pareille étoffe afin de compléter de jeu de chapes pour les fêtes d’un rite moins élevé 1902.[…] Les travaux de démolition commencèrent le 15 septembre et la restauration était complètement achevée le 20 décembre suivant. Tous les travaux de maçonnerie furent entrepris par M.Agnès, entrepreneur de Cherbourg sous la direction de l'architecte. Cet entrepreneur fit l'arcade, les culs-de-lampe, les piliers, le pavé du chœur, les colonnes du sanctuaire, l’encadrement de la porte de la sacristie : la voûte du transept et les plâtres furent exécutés par M. Delacotte, plâtrier à Cherbourg et la boiserie par M. Godefroy, menuisier.
La fête de la bénédiction des autels et l’inauguration des travaux eut lieu le dimanche 21 décembre.
[….] modification du
calvaire : « on a gardé de l’ancien calvaire, le fût et le socle qui
ont été l’un et l’autre repiqués. La traverse du croisillon, les contreforts du
socle, le granit qui forme les 4 marches entourant le pied et les neuf marches
de l’escalier ainsi que les tablettes qui recouvrent le mur d’enceinte et les
colonnes qui soutiennent les chaînes viennent de
« la journée du 21 octobre 1894 restera mémorable à bien des titres […] : consécration d’un autel, cérémonie fort belle, riche d’un symbolisme profond […] voici, grâce à la foi généreuse d’un prêtre, M. l’abbé Néel, et un de ses cousins. M. et Mme Désiré Lepoittevin, l’église de leur paroisse enrichie d’un autel de marbre dont l’ensemble, d’un style grave et majestueux s’harmonise à merveille et ne semble faire qu’un avec le vieux vitrail du chœur.
« dans le registre des délibérations du conseil de fabrique, on lit qu’en avril 1887, ce conseil fut heureux d’accepter l’offrande de deux nouveaux vitraux : l’un représentant le baptême de notre seigneur était offert par J.B. Diguet, l’autre représentant le pardon de Sainte-Marie-Madeleine par M. le curé (abbé Savary).
En octobre suivant il fut question de la construction d’une nouvelle sacristie […] M. le curé proposa d’élever une nouvelle sacristie du côté nord du chœur, sur l’emplacement de l’ancienne chapelle.
Marché signé le 8 mars 1889 : « le sieur Arsène Thomas s’engage à exécuter sous la direction de M. le président de la fabrique, tous les travaux détaillés au devis dressé par le sieur Alexandre Bessin pour la construction d’une nouvelle sacristie, d’après le plan annexé audit devis ; et ce moyennant la somme de deux mille quatre-vingt-quinze francs cinquante. »
Acte passé entre la commune et le sieur Jacques Ricard pour le rachat du presbytère et dépendances en 1822.
Vitraux : dans le chœur : Sainte Rose de Lima, vitrail offert par Mlle Rose Bouillon
dans le transept : Saint Louis, Ste Catherine.
Procès-verbal de l’érection du chemin de la croix dans l’église Notre-Dame du Vast. (dossier P : Le Vast-AEC)
« le procès-verbal de l’érection du chemin de la croix n’ayant pas été trouvé dans les archives de la paroisse […]
Nous curé du Vast soussigné, en vertu d’une autorisation spéciale en date du 10 avril 1900, en présence de M. l’abbé Ybert aumônier du lycée de Coutances, avons bénis les stations du chemin de croix et y avons attaché les indulgences accordées à ce pieux exercice, ce samedi 18 août 1900.
Le 28 avril 1807 : nouveau banc dans le chœur .»
Bibliographie :
BECK (B.), Quand les Normands bâtissaient les églises, Coutances, OCEP, 1981, p. 159
DROUET (Louis), Recherches historiques sur les vingt communes du canton de Saint-Pierre-Eglise, Cherbourg,
1893, p. 366-388.
GERVILLE (C. de), Voyage archéologique dans la Manche (1818-1820). I –arrondissement de Cherbourg.
Edition annotée par le Dr Guibert, Saint-Lô, Société d’archéologie et d’histoire de la Manche, 1999, p. 448-450.
Université inter-âges de Basse-Normandie. Antenne de Cherbourg, Blasons du Cotentin, Condé-sur-Noireau,
C.Corlet, 1996, p. 202.
L’art de la fin du Moyen – Age, 1380-1520. Catalogue de l’exposition tenue à Coutances, église Saint Nicolas du 28 novembre au 31 janvier 1999. Saint-Lô, maison du département : les Cahiers culturels de la Manche.
1911 p. 830
1912 p. 63, 85, 240, 294
recherches en archives CAOA MANCHE/C.Lemoussu/ décembre 2002