LA CROIX-AVRANCHIN
Canton de Saint-James
Abréviations
-
A.E.C.
: Archives ecclésiastiques de Coutances
-
A.D.M.
: Archives départementales de la Manche
-
C.A.O.A. :
Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche
-
C.E.
conférence ecclésiastique (suivi de la date)
-
V.A.
: Visite archidiaconale
-
Clmh : Classé monument historique
-
Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
-
S.A.H.M.
: Société d'archéologie et d'histoire et
de la Manche
-
M.R.U.
: Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme
Sources manuscrites
Visites archidiaconales
(AEC – VA. doyenné de la Hague). approximatives par
Henri Jouan
Dossier paroissial (AEC Dossier P)
Archives paroissiales (ADM 300 j 353) :
9 boîtes :
Boite 1 : XVIIe - XVIIIe
art. 14, 58 (1719-73)
Boite 2 XVIIIe – XIXe
Art 75 1749 recu de paiement par Nicolas Lair ,
de B et O Nicolle
Art 77 – 1753 « la
confrérie du Rosaire rétablie en l’église de
Art 87 – 1826 demande d’une aide au Maire pour réparation à
l’église
Art 88 – 1827 devis de
travaux à la sacristie : « devis estimatif des ouvrages a faire pour
Art 95 – 1835-54 :
inventaires de l’église (en fait jusqu’en 1904)
Art 96 – 1837-74 :
confréries
Art 99 – 1840-1907 :
construction du presbytère : devis, plans, dépenses
Art 100 – 1841 :
souscription pour les cloches
Art 101 – 1842 : id.
pour le calvaire
Art 105 – 1867-1900 :
authentiques de reliques
Boite 3 art 108-133 : XXe siècle
108 : 1901-1906 :
fabrique compte du Sr Lorin
109 : 1904-1905 :
factures : travaux, cloches
110 – 1904-1907 :
séparation : inventaire, protestation
111 – facture compte
paroissiaux
112 – 1905-06 : comptes
114 – 1906 : inventaire
117 – 1907-1910 :
factures
123 – 1929 : travaux à
la tour
125 – 1937-55 : comptes
129 – 1972-75 : comptes
Boite 4 liasses
B 1616-1824 : recettes
et dépenses
Boite 5 liasse
C comptes et budgets
D – confréries 1832-48
Boite 6
Liasse E :
1834-1911 : délibérations
Boite 7
Liasse F :
1860-99 : comptes et budgets
Boite 6
Liasse G :
1899-1906 : comptes
Boite 7
Liasse H : 1900
1941 : comptes et budgets
Boite 8
Liasse I :
1905-21 : patronage st Etienne
Sources imprimées et
bibliographie
GERVILLE, ch. De, Voyage
archéologique dans la Manche (1818-1820), édition annotée par le Dr
Guibert. t.I, 1999, p. 181-184 (et bibliographie)
LABBE, Bernard. Mémorial du pays de
A - Sources manuscrites
Ancien Régime
ADM 300 j 353
Art 14.
1623 institution du rosaire par
Julien Laisné curé
1828-42-1912 : confréries : Rosaire, sacré cœur,
Notre-Dame de Champs fondée par Mgr Guérard le 30
octobre 1912 affiliée à l’archiconfrérie de Notre-Dame des Champs étalie à la cathédrale de Séez le
8 novembre 1912
Privilège du maître autel en 1828 renouvelé en 1842
Privilèges accordés aux confréries du st cœur de Jésus, du st
Rosaire, de Notre-Dame du Mont Carmel, en 1836, 37 et 38
Art 50. 1696 1757 : délibérations de la fabrique
Dépenses pour 1629
Pour le passement et
galon de soye a faire l’estole de damas rouge
Pour les chef et galon
de fil pour faire le ciel et voile dy st Sacrement
baille a Gille Davy mercier 1livre 2 deniers
Ollivier Garnier et Jacques De Launay maçons …la chapelle de ste
Margueritte gratis
Pour les serviteurs desdits maçons Robert Fontaine 1livre
Pour le couvreur qui fut Gilles movel
16 s
Pour le serviteur dudit couvreur 8 s
Pour de la chaux a couvrir sur l’eglise
Pour le diner du couvreur Bertrand Despres
7 s
Item baillé audit Des pres
Item pour le service dudit couvreur 10s
Pour avoir fait maconner la vire du
bas de l’eglise 6s
Pour avoir dresser le bas de l’eglise
00
Pour un panau de vitre neufve mise à la grande vitre du rosaire et le racomodage d’icelle vitre baille a
Mtre Jean mention
(…)
Le dubt du sr Hubert pretre a esté payé pour
satisfaire au payment de la chappe de
damas blanc le vingt et un d’avril mil six cent
trente
[et plus bas on lit que les comptes
sont approuvés et :] « et le dubt en fut paye pour acheter la chappe
de damas blanc le 29e jour d’avril mil six cent trente
le surplus du compte est de
« quatre livres trois sols quatres
deniers »
1700
Coppie du marché fait avec Philippe Collin pour faire une contretable
au chœur de notre église
L’an mil sept cent le dimanche vingt et deux e jour d’aoust a lissue des vespres de la croix avranchin
Fut present philippe
collin Me sculpteur et architecte de la paroisse de
st Georges de Rintembault province de bretagne lequel s’est soumis et obligé de fournir et
construire dans le chœur de l’église de la croix avranchin une contretable de boys de chesne suivant
et conformement au dessein par luy
projette aux paroissiens et consigne par le Sr curé avec un coffre propre a
ramasser les ornements sous lautel et le marchepied
dudit autel avec trois marches comprises dans ledit dessein et au lieu des
deux figures dudit dessein il y fournira
un saint Etienne et saint laurent et est entendu que ladite contretable
ne sera appuyée contre le pignon de ladite eglise
d’autant que l’on veut construire une
sacristie derriere la dite contretable
par devant laquelle ouvrira lesdit coffres ou seront
ramassés les dits ornements. Et fut ce fait parce que les paroissiens assemblés
en fait commun et general au son de la cloche apres avoir …ensemble …du precedent
ce jour communication dudit dessein se sont soumis et oblige payer au frais de
leur tresor la somme de quattre
cent quatre vingt livres, luy fournir une maison pour
travailler dans le bourg dudit lieu et luy charroy le boys necessaire pour
ledit ouvrage et ce sous trois lieues loing et parceque aussi ledit Collin
l’indiquera aux paroissiens avant le jour de toussaint ou apres
pasques prochain tenant, et commencera ledit ouvrage
au premier jour de mars prochain ou avant s’il le juge a propos pour le rendre
parfait au jour st Michel ensuivant. Et terme de
payer icelle somme de quattre cent quattre vingt livres le premier payement de la somme de six
vingt livres a toucher …, le second terme lorsqu’il commencera lesdits
ouvrages, le troisième aussi de pareille somme, a la st Jean ensuivant et le dernier terme a la fin dudit ouvrage. Et
ont iceux paroissiens delaissé ce qu’il peut y avaoir de boys dans le bas de leur eglise
audit Collin. Et fourniront lesdits paroissiens le
clou et ferrure necessaire pour ledit ouvrage. Iceux
paroissiens …(présents et comparants ?) par Me
Gabriel Meance prêtre curé de la dite paroise Me Jacques Gaultier, Francosi
Jouey, prêtres, Me Etienne Lefèvre diacre, pierre le françois seigneur de longpré, nicolas du boys, jean collin (…) manants
et habitante d’icelle paroisse assembles comme dit est fait aux presence de François martin bourgeois de pontorson et joseph gibaud de vergoncey tesmoigna et signa apres lecture faite la minutte
est deümentsignée desdits parties et temoings
Signature de Gabriel Menace
Cf. Asselin, revue de l’Avranchin, t38, p. 332
1700
« La masse de la grande croix fut rejointe et en couta
dix livres pour ladite masse et vingt livres pour les maçons et serviteurs qui
travaillent a reclore le cimetiere. »
1701-1702-1703
Conflit de patronage entre le seigneur de Villiers Jean
Mathurin guischard et le marquis de Montecot, Messire René François Doësnel
seigneur de boucéel. [celui qui écrit précise : ] « il est plus que probable
que le roy seul est le seigneur honorere
de ce lieu qu’aucun des deux
Le seigneur guischaut
« possède les fiefs dans notre
paroisse qu’au droit des moines du mont
st michel aux quels les droits honoreres
en sont incessibles ou probablement n’ont point été cédé puisqu’il n’en ont
jamais jouy…[il
conclue :] je croy que nous ne serons oblige
qu’a rendre honneur de droit a dieu et prince au roy
deum adorate et deinde rogem an mil sept cent un et mil sept cent deux
1703 le seigneur de Bouceel assigne
le seigneur de Villiers afin quil lui cède le pas
dans les processions et autres ceremonies dans notre
paroisse de
1701 récit d’une tempête qui eut
lieu le 2 septembre
« il remua toute la couverture
de la chapelle ste Margueritte et une partie de celle
de l’église avec la meilleure partie de celle du pignon ou tour. » dégats aussi à un des pignons du presbytère, couverture, pressoire
Visite de Monseigneur de Coetenfao.
Récit par le curé
Cf p Revue avranchin p 333-334
« philippe
Collin maitre sculpteur vint demeurer dans notre
bourg et commença l’ouvrage de notre contretable le
premier jour d’8 bre mil sept cent un. Le dixième
jour du moys de may 1702 on
commença a lever le bas de la retable avec l’autel les
notables du bourg et nous sieurs curés nous vîmes ledit sculpteur et ses
compagnons pendant qu’ils travaillaient a lever ladite retable
Les susdits sieurs curé prêtres et paroissiens firent un
nouveau marché avec ledit sieur collin sculpteur pour
construire un balustre et au chevet deux autels ou tables d’autel dans les deux
chapelles de
Les autels des chapelles et le balustre fut placé au bas du
chœur entre les piliers de la tour le 20e de juin audit an
1703.
Les deux figures de st Etienne et Laurent furent placées dns leurs niches le 9ee d’aoust
vigile dudit st Laurent audit an 1703
Le susdit sieur collin fut achever de payer au commencement du carême 1704 et le marché
ainsi que les quittances biffées et mises en pieces
et nous demeuree bons amys
et bien intentionnee de continuer a travailler les
uns pour les autres »
Signé Gabriel Meance
Récit d’une épidémie en 1701
12 février 1702
« coppie
d’auttre marché fait avec le susdit maitre collin sculpteur pour augmenter deux colonnes a la susdite
retable
De plus lesdits paroissiens tant pour eux que pour les autres
absents apres avoir meurement
deliberé suivant les termes de l’accord par eux cy devant fait avec ledit Maitre Collin
sculpteur ont jugé a propos de faire une augmentation de deux colonnes avec
deux niches pour placer deux figures conforme aux autres colonnes déjà
commencées et suivant que les dits paroissiens ont vu le dessein dudit Maitre Collin et au quellles figures il
ne sera tenu de faire, et les quelles colonnes ledit collin
fera a ses frais et fournira leboys et placera icelles suivant et au terme de l’accord cy
dessus au quel est fait ;..pour les causes y mentionnées ce fait au moyen
et parceque les dits paroissiens se sont obligé payer
audit maitre collin scavoir
est la somme de cent vingt livres en outre celle cy
dessus pour l’augmentation des colonnes la dite somme payable a toute…(soin et quantite ?)… »
Le septe d’avril en l’an mil sept cent six lendemain du jour
de pasques jacques poirier couvreur de st James
commença a travailler a la couverture du cœur de notre
eglise que nous fimes
refaire et relever tout de neuf il en couta cent quarante et six livres traize sols six deniers (…). La guerre allumée par toute l’europe et spécialement les Anglotier
et hollandoya qui s’étaient rendus maistre de la mer apres la perte
de nos vaisseaux perdus a la bataille navale de
Cf. p 338
1701 : nouvelle tempête. Les travaux ne purent avoir
lieu avant l’année suivante faute d’ardoise
Récit des circonstances du transport de l’ardoise
Détail des ouvrages à faire au clocher
1710
Philippe Collin Maitre sculpteur et
menuisier qui a cy devant fait la contretable
du chœur de l’église vint le premier jour du moy de
juillet audit 1710 commencer une chaire de prédicateur ie
luy donne quarante livres pour la façon le fournies
de boys et le …ladite chaise fut placée et finie le dernier jour d’octobre
audit an 1710 desorte qu’il a emploié
lespace de quattre moys entiers et un compagnon qu’il eut pendant deux moys. Ça êté maître François le febure prêtre de cette paroisse a present
resident en la paroisse de l’ecousse
proche fougere qui a payé la façon et moy j’ay fourny le boys et la nourriture desorte
que la chaire revint en tout a environ soixante ecus
d’autant que nous luy avons payé dix livres outre
lesdits quarante a cause de quelque aditions d’…et pour indamnise
ledit collin qui sans doute perdoit
considerablement sur ledit marché. J’ai donné en
outre soixante sols de vin a son compagnon
Ledit collin a fait ensuitte trois petits crucifix de boys de büys a mettre sur nos autels a la place de ceux de
terre qui y sont tout a fait malpropres,
il en coute trois livres de façon pour chacun et ce non compris le boys et la
nourriture de l’ouvrier
1711 six 8bre : tremblement de terre de deux secousses
1712
L’an mil sept cent douze aux environs de pâques nous echangeames deux vieilles croix de boys couvertes de
cuivre, un vieil encensoir, une custode et un soleil de cuivre qui etaient les plus riches ornements que possedât
nôtre eglise pour mettre le st Sacrement a reposer quand ie mise en presence possession… ( ?). nous
echangeammes toutes ces vieilleries avec la croix de
cuivre que nous avons apresent estimee
quinze livres tournoys
Nous avons de plus fait raccomoder
un viel ornement noir c'est-à-dire la chasuble avec
deux tuniques et une vielle chape de panne de velours si vieux et dechire qu’il n pouvait servir et en a couté quinze livres.
Nous avons aussi fait faire trois devants d’autel en broderie
de laine et soye deux blancs l’un pour le grand autel
l’autre pour celuy de
11 avril 1713 : signature de la paix
1714 : vol dans l’église
de Vergoncey dans la nuit du 13 au 14 décembre
1714 (9 grandes nappes d’autel et sept pièces de fil). Les nappes volées furent
rapportées à l’église un mois après
1715
Le troisième dimanche de carême vingt et quattre
jour de mars 1715 maître Philippe Collin qui avoit construit notre contretable
du chœur de l’église vint travailler a en etofer le
couronnement de ladite contretable et en dorer [rature
dans le mot) la sculpture suivant le marché verbal fait. luy, maitre francois le febure prêtre curé de l’ecousse
proche fougere en bretagne
et moy soussigne curé. ledit
sr le febure donne a cet effet une somme de quarante
livres tournoys le tresor
vingt livres et moy je nourie
les ouvriers pendant le travail
Pendant que ledit collin
travaillait a etofer et dorer le couronnement de
notre contretable nous avons fait avec luy le marché dont la teneur ensuit
L’an mil sept cent quinze le premier jour du moy de may feste
st jacques et st Philippe fut present en personne philippe Collin maitre sculpteur
de la paroisse de st Georges de reintembault province
de bretagne lequel s’est soumis et obligé aux sieur
curé prêtre de la paroisse de
1715, 1er décembre : mort de Louis XIV
1716 24 mars : phénomène astrologique
1717
Le susdit Maître Collin sculpteur
finit louvrage de la contretable
en couleur et plaça les eux figures de st Nicolaset
st Eloy le dernier jour de juillet 1717. et l’on a
fait un autre marché avec luy pour remettre le
tabernacle dans un etat plus propre et plus decent conformément a la place ou il est. Ensemble ledit collin doit faire une figure de la ste
Vierge pour tout quoy on luy
a promis la somme de cent cinq livres.
La figure aimable de la très sainte Vierge a êté entreprise par la piété des filles de la paroisse
lesquelles ont par devotion premiere
données toutes ensemble de quoy payer la façon de
leur figure. A été payée par ledites filles comme dit
est. Le susdit maître collin avoit
commencé l’ouvrage de notre tabernacle mais les moyens nous manquoeint
a cause de la grande depense qu’il a fallu faire au retablissement de la nef. Et ainsi le dit collin ayant interrompu notre ouvrage pour aller travailler
à
Suite cf. Revue de l’Avranchin, p 340
Marché pour travaux à l’église : détail de tous les travaux
de maçonnerie, ouverture des fenêtres, [etc.]
Charles beguin maitre
architecte de la paroisse de Poilley est consulté
Marchés avec le maçon, l’architecte, le couvreur
L’an mil sept cent vingt le dimanche vingt et unee jour d’avril nous avons fait marché et convention verbale
avec maître Clement vitrier
d’Avranches pour vitrier les six
grandes fenêtres de la nef du bas de l’église et en a couté soixante livres
tournoys a raison d’une pistole par chaque vitre et
trente sols de vin pour son compagnon. Il a été payé aux environs de Noël
Récit de l’incendie de Rennes dans la nuit du 21 au 22
décembre 1720
1721 : le 24 avril, visite de César le Blanc, évêque
d’Avranches
« avons ordonné qu’il sera mis un pavillon de soye sur la grande custode (… ) les pierres d’autel seront fixées. Deux petites figures
tronquées seront enterrées dans la chapelle du rosaire. Le tableau de la
chapelle ste Margueritte tout déchiré sera oté. Le pignon du chœur menace ruine ainsi que la cotière …midy et le coignage de ladite chapelle ste
Margueritte. La nef de l’église rebatie depuis peu
sera blanchie et lambrissée. Il ya deux
billets de chacun cent livres dans le coffre du trésor. Les habitants ont
emploi a la réedification de
la nef
Le curé commente plus bas : « toute cette
ordonnance ne fut faite que pour dire qu’il y avoit
quelque chose a faire a nôtre eglise
car la décoration de la contretable construite depuis
dix huit ans, peinte depuis quatre ans et sur tout la nef de l’église rebatie depuis un an faisoient
assez connaoitre que les autres decorations
n’auroient pas manqué si nous avions eu les moyen.
Aussi quand monseigneur ordonna de reblanchir le nef je
me contenté de luy répondre : ce sera quand nous
pourront. Pour le calice, il n’étaoit pas a nous,
d’autant que le nôtre ayant été dessoudé le mardy percedent, je n’avois osé le
produire mais en avoit emprunté un d’une paroisse
voisine qui fut interdit comme il est porté cy dessus
(…) pour le nôtre, il fut incontinent ressoudé et en couta soixante sols.
1er décembre 1722 : récit d’un épisode de
foudre qui tomba sur le clocher de Villedieu et
l’église et qui fit plusieurs dégats. Mention de
l’image st Eloy, des dégats sur le Christ. Un des
prêtres mourut sur le coup.
1724 : délibération et marché pour reblanchir la nef et
travaux de maçonnerie : tous le détail des matériaux et ouvrages à faire
et noms des ouvriers
1731, Récit de la mort de Gabriel Méance
le 25 mars 1724, jour st Gabriel, samedi saint
1737 : Travaux à la côtière de la tour du coté du midy (
1742 : refonte des cloches « la grosse se trouva
peser
1741 : bancelles, stalles de chœur et lambris
« il en couta au trésor 126 sols pour la façon des
bancelles [ le bois est donné par les
paroissiens]. il en couta près de trente livres pour la façon du lambri de la neffe avec le clou
cent quinze livres cinq sols six deniers et en meme
tems fist finir de lambrisser la chapelle de
Il avoit conjointement avec les
chanoines fait rebatir toute la costière du chœur
vers midy t c’est a ses soins que nous devons les
deux belles fenestres qui de ce costé
eclairent si bien notre chœur. Il fit blanchir le bas
de la nef qui ne l’avoit jamais été et reblanchir le
reste avec les deux chapelles et tout le chœur ce qui couta pour le travail
seulement trente quatre livres non compris le choeur
Construction de la sacristie
« ayant obtenu des chanoines
les pierres d’une muraille qui faisoit le pignon de
l’église derriere la contretable,
il fist mettre hache en bois et finit la ditte sacristie telle qu’elle est actuellement em mil sept cent quarante deux. Il en couta pour tout
travail, matériaux et façon, cinq cent quatre vingt dix sept livres quinze sols
six deniers
1741:épidémie de dissentrie. 134
morts en 3 mois (ou à argouges ?)
23 avril 174 » : mort du curé
C’est son frère, celui à qui l’on doit le récit ci-dessus qui
reprend la paroisse
1743 : les ornements de l’église sont raccomodés
1744 : achat d’un
calice à Rennes « le grand calice avec la petite patène qu’on a mise au
petit calice. Il en
couta deux cent trois livres »
1744 « je fis paver a mes frais le chœur en carreau a
cinq sols le pied il m’en couta quarante cinq livres et un jambon je donnais
aussi le porte livre du chœur fait sur le modèle de celui d’Argouges.
Je donnais le bureau ou table de la
sacristie, pour les eux bancs furent faits du bois donné par les
paroissiens a l’église
1749 : le pignon (bati en
1718) est refait
En 1750 je fis placer à
mes frais la croix blanche qui fut faitte a
1750 : couverture de la nef côté sud faite à neuf
1764 1er avril décès de M françois
le bas originaire de Muneville près la mer diocèse de
Coutances
« Peu de temps avant sa mort il me donna quatre vingt
livres pour aider a acheter un ornement propre et convenable le damas des trois chappes
ne couta que la somme dommée. J’ai fourni les
orfrois des deux avec leur galon qui me couterent
soixante neuf livres et pour l’orfroi de la premiere
et son galon et l’ouvrage des ouvriers il en couta
1764 : couverture de la flèche
1766 nous fîmes refondre toutes nos cloches (…) j’achetais cinq cent cinquante livres de metail à Villedieu à vingt quatre
sols la livre. J’ai nouri les fondeurs pendant la
fonte je fis abattre le bois que je donnais pour tous les frais et achats. Je
vois que la somme totale s’élevait a huit cent livres
pour le moins. Francois mougeot et nicolas
simon originaires de lorraine et établis à Villedieu ont fondus les cloches et vendus le metail, pour la fonte seule
La chapelle de la
vierge fut décorée
par les soins de feu mon prédécesseur. La
contretable coutoit
Nos cloches pesent envion treize cent livres, six cent la grosse, quatre cent
quelques livres la seconde et la petite environ deux cent quatre vingt (…) pour
ma cote part
Liste de tous les trésoriers depuis 1703 jusqu’en 1754
Boîte 4 –liasse B -
Comptes et recettes de 1616 à 1824 (Lues jusqu’en 1749)
1699 :
pour le dernie
a dieu (sic) du marché de la contretable fait avec Mr Collin
sculpteur huit sols
payé à Collin
sculpteur la somme de vingt livres a valoir sur le marché de la contretable
1704
Vingt et deux sols pour le convoye d’une des cloches (1#2s)
1711
payé a Mr de Bois-Henry pour les devants d’autels du cœur et de la chapelle ste Marguerite la somme de dix sept livres tournoys
1715 :
pour le fil fourny
a suspendre le crucifix emploié par le maréchal soixante et onze sols …3# 12 s
1718 :
vingt et deux livres onze sols payee
aux ouvriers qui ont travaillé a refaire et rebatir la nef de leglise
Item trente et six sols six livres et soixante sols
[Et encore] six livres
1721 :
60 sols pour raccomoder le calice
trente six sols pour la façon du days
1729
quatre livres sept sols et six deniers pour
vingt et cinq livres de fer, le tout pour
les moules et moutons des cloches lorsqu’elles furent fondues en l’an mil sept
cent vingt et neuf
Deux cent trente livres douze sols aux chauchards fondeurs
(…) tant pour la façon des cloches que pour le metail
par eux fourny
1740 :
Quinze livres quinze sols paiees a jullien Nicolle pour avoir debité
et scié le lambri de la chapelle de ste
Marguerite
1741 :
quarante livre seize sols pour soixante huit
journées de menuisier par lui faittes a l’eglise tant pour achever
les chaires du chœur que pour orner la sacristie a douze sols par jour
Sept livres seize sols pour treize journées par lui emploiées a la facon du nouveau
lutrin
Quinze sols pour avoir fourni fait et placé les porte manteaux de la sacristie
1743 :
douze livres dix huit sols pour la façon
du lambry de la chapelle de sainte Margueritte
1748
payé cinq livres cinq sols pour un drap mortuaire et la réparation d’une chappe suivant la quittance de françoise Allaire
en date du 18 septembre 1749
Boîte 1 - ART 32. 1678-85 Confrérie du st Sacrement
Institution le 16 septembre 1678 sous Jaques Morin, prêtre
curé et directeur de la confrérie
Boîte 1 - Art. 58. Travaux à l’église 1719-1773 (en fait
jusqu’en 1781)
Registre ou sont les écrites « les différentes sommes
qui se trouveront emploiées a la décoration et reparation de l’église de la croix en avranchin »
1764 pour la contretable de
(suit une date : Le six may 1764 est ce la date du paiement ?)
1779 28 juin neuf livres onze sols pour le transport d’un calice de Rennes
29 juillet 1779 : quarante huit livres rendues a monsieur le curé qui les avoit avancées pour acheter un calice
29 janvier 1780 douze sols pour de la dentelle pour une nappe
d’autel plus six sols pour la même chose
Neuf livres neuf sols payés au Pierre de st James pour façon
de plusieurs luminaires
21 may 1780 une livre cinq sols six
deniers pour réparation faite à la croix de cuivre
1781 11 février : six livres pour le convoi des cloches
Mémoire des sommes recues et
employées par Gabriel Méance pour « le
rétablissement de la nef de l’église » 1718-1719
Original du marché de 1718 pour « pourvoir au retablissement du mesrain de la
nef de ladite eglise »
Original du marché de 1718 pour « trouver le moyen de reparer le pignon de ladite eglise
et la cotiere … le midy
depuis la chapelle de
SD : original du marché
pour la polychromie du retable et la sculpture des figures par Philippe Collin. Date de 1723 en bas du document correspond à la
quittance de paiement. Le marché lui-même date de 1715 (cf. mémorial de Gabriel
Méance, ci-dessus. La date de pose des statues, en
1717, confirme la datation de ce marché).
Marché de 1724 pour blanchir la nef
Boite 2 - Art 75 – 1749 : reçu de paiement pour
marchandises par Nicolas Lair , de Barthelemy et
Olivier Nicolle père et fils
De
1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat
Conférences
ecclésiastiques (AEC – CE 1866-1867)
Conférence de 1866
« Comme l’ancien presbytère
situé au village de la Chalottière était éloigné de
l’église, Mr Gauthier ne voulait point l’habiter à son retour de l’exil. Il
demanda à loger une maison du bourg située en face de la Croix du cimetière
proche de l’église, laquelle appartenait alors à Julien Chevalier bienfaiteur
de l’église de sa croix. Ce digne et saint homme s’empressa de céder sa maison
à son curé et la lui laissa à lui et à son successeur jusqu’à l’époque de la
construction du nouveau presbitère. »
« Avant de mourir,
monsieur Gauthier a laissé à son église un ostensoir et un calice, le tout en
argent et d’une valeur d’environ six cent francs. » [il meurt en
1834]
« le 8 juin de l’année 1800
jour de
« les croix furent renversées, entr’autres la croix
blanche située à un kilomètre environ du bourg sur la route de st James et la croix du cimetière aussi remarquable
par sa forme et son antiquité. Les biens dépendant de la cure furet vendus dès
le 31
Conférence de 1867
1807 : Mr l’abbé Gauhtier
« En 1806 il
fit relever une jolie croix historiée du
seizième siècle aux losanges de la famille de la famille de Villiers, à angles
abattus qui avait été renversée et brisée à
M Gauthier qui avait un peu de fortune en fit un saint usage
(…) en laissant à son église un
ostensoir et un calice en argent d’une valeur d’environ 600 francs. Outre
plusieurs dons faits à la sacristie, soit en ornement et en linge, il avait
acquis de son denier, un chemin de croix
qui fut placé dans son église et béni par Mr Harel en
1827, et qui pour cette époque devait être d’un prix assez élevé »
(meurt en 1834)
Mr La Huppe 1840
« A son arrivée il ne trouva dans la tour qu’une cloche
cassée. Voulant donc relever un peu le son du clocher, il fit une quête dans la
paroisse, donna le premier l’exemple de la générosité et réussit non sans peine
à réunir une somme suffisante pour obtenir deux
cloches dont l’une pèse
Mission de novembre 1841 :
« ce fut à cette occasion et
comme souvenir de cette grande faveur que fut érigée par la piété des habitants
de la Croix, le calvaire situé proche le
nouveau presbitère, sur le bord de la grande
route de st James. Quoique le piedestal fut en granit le baton et le
Christ dont il était orné, étaient en bois. Ces deux derniers objets ont été
détériorés pr le temps et furent renversés et brisés
par la tempête le deux janvier 1866. ils ont été
restaurés au mois de mai de la même année par les soins de Mr le curé actuel,
qui de concert avec Mr le maire fit un appel à la générosité des paroissiens et
remplaça la croix de bois par une croix en granit d’un seul morceau de la
hauteur d’environ huit mètres surmonté
d’un croisillon d’un mètre 30 de hauteur. »
« Il [Mr Lahuppe] fit
construire en 1845 une tribune tout
exprès pour eux [les enfants], afin qu’ils fussent séparés du reste des fidèles
et sous la surveillance spéciale de leurs maître et maîtresse.
Détails de l’acquisition du nouveau presbytère
« le devis de cette
construction s’éleva au chiffre de neuf mille cinq cent francs huit centimes.
La fabrique vot sur ses fonds une somme de quinze
cent francs pour l’achat du terrain. Elle vendit ensuite l’emplacement de
l’ancien presbitère avec les jardins, plant et cour y
attenant. Cette vente produisit une somme de trois mille francs. On tira tout
le part possible du matériau du vieux presbitère qui étaient considérables. Enfin la commune vint au secours de
la fabrique pour une somme de trois mille francs, lesquels, joints à un beau
secours du gouvernement achevèrent de couvrir la dépense porté dans le devis.
1852 mort de M Lahuppe
« Nous devons ici une mention honorable à Mr Chevalier Julien,
propriétaire au village des landes
et maire ou adjoint de la commune pendant 45 ans et à sa digne épouse estimable
Antoinette Collin, sœur de Mr l’abbé Pierre Collin, confesseur de la Foi. (…) En
« Nous ne devons pas oublier ici non plus, Mr Dauguet
instituteur à la Croix (…) et Mme Dauguet née Thérèse Letanneur
qui fondèrent en 1841 une rente de cent cinquante francs à l’église de la Croix
dont la moitié doit être emploiée à la décoration de l’église (…)
Archives paroissiales
(ADM 300 J 353)
Art 95 – 1835-54 : inventaires de l’église
Inventaire de 1835
« 1° deux
calices, un presque neuf sur lequel est gravé le nom de feu monsieur Gautier
ancien curé de
2° un ostensoir
presque neuf sur lequel est aussi gravé le nom de monsieur Gautier ancien
curé de
3° un ciboire vieux
4° une custode vieille
5° deux croix de procession dont une presque neuve et l’autre
vieille
6° une bannière simple
en velours cramoisi
7° une croix d’exposition argentée
8° un dais qui n’est pas encore finis
9° deux chasubles violettes
10° deux chasubles noires avec trois mauvaises chappes et un mauvais drap mortuaire
11° trois chasubles vertes
12° quattre chasubles blanches et
neuf chappes de même couleur dont trois de camelot,
trois autres presqu’usées et trois de damas presque neuves ainsi que la
chasuble de même étoffe (…)
13° quattre chasubles rouges avec
six chappes de même couleur dont trois très mauvaises
et trois presque neuves (…)
14° un vieux chaudron à l’eau bénite entièrement usé
(…)
17° vases a saintes huiles en argent pour les Baptêmes
18° deux pour les infirmes aussi en argent
(…)
22° quatre mauvais chandeliers d’autel autrefois argentés
23° quatre chandeliers en cuivre aux deux petits autels
(…)
Inventaire de 1854
1° un ciboire en argent avec la coupe en vermeil et reveti en argent, en bon état
2° deux petites custodes en argent servant à porter le
viatique, bonnes
3° un calice avec sa
patène de forme ancienne en argent battu avec ornementation au pied et à la
tige, bon
4° un calice en argent
avec sa patène coupe en vermeil et revetie, tige et
pied fleuris portant l’inscription Gaultier, en bon etat
5° un ostensoir en argent avec custode en vermeil, bon
(…)
8° une croix de procession avec rayons et Christ dorés
argenté, en bon etat
9° une seconde croix de procession argentée, un peu déteriorée
10° une troisième croix de procession desargentée
de peu de valeur
11° trois croix d’exposition un peu desargentées
en passable état
12° une petite croix
argentée renfermant une relique de
13° 4 chandeliers à l’autel du chœur, argentés en bon etat
14° id. à l’autel de
15° id. à l’autel du sacré cœur argentés déjà anciens en passable etat
18° 2 encensoirs argentés en assez bon etat
(plus bas : ) argentés en 1860
21 2 chandeliers
d’enfants de chœur argentés en bon état
Tout le détail des ornements
(35 n°)
Puis les linges et les
livres
Inventaire de 1860 :
ornements
1 chasuble violette donnée par l’œuvre des tabernacles et etolle
pastorale blanche et rouge
Une chape violette soie achetée en 1860
Deux petites bannières
pour la ste Enfance achetées
1862
ornements
Achetés : tunique et chasuble drap d’or (
Un ornement chasuble noir (
Une chasuble blanche dite miroir achetée au prix de
1866
4° achetés de la maison Poussièlgue à Paris quatre chaperons en drap
d’or pour servir aux jours de nos quarante heures et aux autres solemnités prix 376 francs
5° les deux petites chapes blanches entièrement usées ont été
cassées et les meilleurs morceaux ont été employés à raccomoder
deux chasubles soie blanche
1870
3° acheté une croix
d’exposition pour mettre sur le tabernacle
5° acheté chez Pessois
Avranches quatre chapes noires en
remplacement de trois vieilles
7° acheté une statue
de la ste Vierge ainsi qu’une statuette de
l’Enfant
1871
Achetés :
Ornement blanc pour les fetes de la
vierge
Une chape drap d’or pour le salut solennel
Un voile du st Sacrement en soie damassée 55
1873
Une chappe blanche donnée par l’œuvre des tabernacles ainsi qu’une
chasuble fond blanc dont la croix est en tapisserie
Une chasuble velours rouge avec galon blanc et ses
accessoires provenant de l’étoffe d’une ancienne bannière
Deux petites bannières,
l’une couleur rouge pour les garçons, l’autre couleur blanche pour les filles
Fait dorer en entier le ciboire ainsi que la coupe du calice
donné par Mr Gauthier ancien curé de cette paroisse
1875
Acheté un
ostensoir style gothique, tout argent
doré d’un monsieur chertier, 7 rue L’Erou
à Paris fabriquant indiqué par Mr l’économe du grand séminaire, comme le plus
honnête et le plus capable au prix de 800 francs
Acheté chez Mr Peslin
Avranches un petit ornement violet pour les dimanches et fêtes 70 francs
1883 :
Un calice argent portant le nom de Mr Gauthier
Un calice pied cuivre
argenté coupe en vermeil
Un calice orné de
pierreries avec nom de Mr Brazard curé
Un ciboire vermeil
Un ostensoir vermeil
(etc.)
Une croix argentée reliquaire de la vraie croix
(…)
1898 :
deux reliquaires placés sur les colonnes
du maître autel
1899 :
un ornement blanc a été donné par l’œuvre des Tabernacles sur la demande
de Melle du Homme de Chassilly
1900 :
il a été acheté un ornement en drap
d’or qui a couté 218 francs. La fabrique n’a donné que
acheté deux
bannières pour les enfants
deux beaux reliquaires bronze
en 1901
la voûte du chœur de l’église, le
maître autel ont été peints en entier ainsi que les deux chapelles
un ornement rouge a été donné sur la
demande de Melle du Homme par l’œuvre
des Tabernacles de Granville
1902
Un ornement a été donné en partie par l’œuvre des tabernacles sur la demande de Melle du
Homme
1904
Maître autel beau retable orné de quatre statues
Un tableau martyre de st Etienne
Un tableau mystère de
Un autel de
Un autel du sacré cœur en chêne
Statues de Notre-Dame de Lourdes, st Joseph, st Antoine, st
Clair, ste Marguerite, Notre Dame de Pitié provenant
de la chapelle de
deux vitraux st Michel et l’Annonciation,
quatorze tableaux chemin de croix peints sur toile
Art 105 1867-1900 Authentiques de reliques
1867 : morceau des suaires de st Lazare et Jeanne de
Chantal, ste Rose, ste
Claire, François de Sales, Vincent, bx françois d’Ambroise ( ?), Bse Marguerite marie Alacoque
1890 : st Hilaire, st
Martin, st Brieuc
1897 : ste Claire martyre
1900 : st Etienne, st Antoine, Victor, Hyacinthe, Gorgon, Ludovic, ste Ursule, st Hermeland, Donatien (certains noms n’ont pu être déchiffrés),
1900 : st Laurent, st martin, st françois , Antoine abbé,
Hyacinthe, Bernard abbé ste Ursule, st apollinaire,
st Hippolyte, alexandre (id)
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Synthèse et chronologie
des travaux réalisés par Philippe Collin dans
l’église de
-
22
août 1700 : marché pour la menuiserie du retable avec deux statues de
saint Etienne et saint Laurent et un coffre pour les ornements sous l’autel (
-
1er
octobre 1701 : début du travail
-
10
mai 1702 : début de la pose (« lever le bas de la
retable »)
-
10
mai 1702 : marché pour le balustre et deux autels ou tables d’autel dans
les deux chapelles de la Vierge et de sainte Marguerite (
-
Fin
du carême 1703 (fin mars, début avril) : achèvement de la pose (le haut de
la contretable est fini de levé)
-
Pâques
1703 (début avril) : achèvement complet de la menuiserie
-
20
juin 1703 : pose des autels des chapelles et du balustre (au bas du chœur
entre les piliers de la tour)
-
9
août 1703 : les statues sont placées dans leurs niches
-
Début
du carême 104 : le sculpteur est payé
-
12
février 1702 : marché pour complément de menuiserie : deux colonnes,
deux niches, deux statues supplémentaires (
-
1er
juillet 1710 : début du travail à la chaire de prédicateur (
-
Fin
octobre 1710 : achèvement de la chaire (soit 4 mois et 1 compagnon pendant
2 mois)
-
Octobre
( ?) 1710 : travail à trois crucifix en buis pour les autels (
-
24
mars 1715 : travail à la polychromie et dorure du retable (« etofer le couronnement de la contretable
et dorer la sculpture ») (
-
1er
mai 1715 : marché pour la polychromie du retable, des ajouts et un travail
au crucifix de l’arcade : « faire de neuf » deux figures de
saint Nicolas et st Eloy, « faire de neuf deux chérubins et deux
morceaux d’ornements sur les niches et achever la face de la frise du haut »,
« oter le trait qui porte le crucifix et
attacher le crucifix sous l’arcade en faisant une croix neuve au bout des trois
bras de laquelle il y aura une fleur de lys gravée et dorée et sous le pied de
la croix un cul de lampe en marbre noir et quelques feuillages qui seront dorés
et le crucifix refait » (
-
Le
dernier jour de juillet 1717 : achèvement de la polychromie et mise en
place des statues de st Nicolas et st Eloy
-
Le
dernier jour de juillet 1717 : marché pour un tabernacle (pour
« remettre le tabernacle dans un état plus propre et plus décent
conformément a la place où il est ») et pour faire une statue de la Vierge
(
-
3
juin 1722 : meurt avant d’avoir achevé le tabernacle
Retable : 1700-1717
Statues de st Etienne et Laurent : 1700-1703
Statues de st Nicolas et Eloi : 1715-1717
_________________________________________________________________________
DOSSIER P 154
Série d’articles sur l’histoire de la Croix (chouannerie)
SR 1911, p. 660, 718, 763 / 1912, p. 237
Recherches effectuées par E. MARIE / CAOA / septembre 2006