LIESVILLE-SUR-DOUVE

 

FICHIER DOCUMENTAIRE

 

 

Abréviations

-          A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances

-          A.D.M. : Archives départementales de la Manche

-          C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche

-          C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)

-          V.A. : Visite archidiaconale

-          Clmh : Classé monument historique

-          Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques

-          S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et  de la Manche

 

 

 

Historique :   EGLISE SAINT MARTIN

1714                                   Reconstruction, semble-t-il en totalité, du chœur (Visites archidiaconales de 1713 et 1715).

 

1732                                   Nouvelle sacristie pour remplacer l’ancienne (Visite archidiaconale de 1732-33)

Cependant, les Conférences ecclésiastiques disent la sacristie dater de 1787 parce qu’on a rallongé le chœur de 5 m. en même temps.

 

Les deux chapelles datent de 1778.

 

1832                                   Toutes les couvertures sont refaites à neuf avec rehaussement des murs de la nef.

 

LISTE DES CURES

Lerouge, Christophe                                                          1710-1727 (inhumé dans le chœur de l’église)

La Châsse , Charles Antoine                                            1727-1776 (inhumé dans le chœur de l’église)

Hommers ( ?), François                                                      1777-1782 (inhumé dans le cimetière)

Monsieur Allis                                                                    1786-1799

Monsieur Beurey                                                                               1803-1832

Monsieur Le Ternier ( ?)                                                   1832-1867

 

 

A - Sources manuscrites

 

Ancien Régime

 

VISITES ARCHIDIACONALES - ARCHIDIACONE DU COTENTIN (A.E.C.)

Visite de 1711 : Chœur était toujours “au mesme état” et interdit. La couverture de la nef en mauvais état ainsi que celle du clocher. Les fonts baptismaux ne ferment pas. Il est ordonné d’acheter une chaire.

Visite de 1712 : Nous avons trouvé le chœur de l’église tout renversé où il n’y a plus de tabernacle et qui paraît en totale ruine. La couverture de la nef n’est pas réparée.

Visite de 1713 : Le chœur est toujours “renversé”, mais les matériaux sont à pied d’œuvre pour rebâtir un nouveau chœur.

Visite de 1715 : Le chœur est entièrement couvert, nous aurons dans trois ou quatre mois le chœur lambrissé et ensuite on y dira la Ste Messe.  La nef est en pauvre état.

Visite de 1716, page 77 :…chœur lambrissé…nef assez mal propre

Visite de 1717 : Chœur lambrissé mais sans ornement.

Visite de 1718 (X), page 56 :

…chœur lambrissé de neuf, mais aucun ornement ny aucune forme d’autel. Nef mal propre…

Visite de 1720 (XI), page 45 :

louvrage du chœur commencé, les murailles réparées à neuf ainsy que la couverture et lambris mais tout le reste est en travail à continuer…

Seront fournies aussy par ceux à qui il tombe en charge les livres nécessaires à la célébration du ( ?) divin, ainsy que chasubles vertes et viollet pour célébrer la messe selon les règles de léglize. Seront aussy fourni des parements d’autels pour la décence du culte divin

Visite de 1721 (XII), page 8 :…nef en partie découverte

Boîte XX – 1722 à 1730

Visite de 1722 (XIII), page 8 :

église et cimetière en très grand désordre

Boîte XX – 1722 à 1730

Visite de 1723 (XIV), page 16 :

chœur de leglise assez bien lambrissé, mais nous ny avons vu aucun ornement. Nef en fort mauvais ordre et fort mal propre…fonts baptismaux point fermés à clef…Avons enjoint au trésorier en charge de fournir les ornements ou de les faire fournir à ceux qui y sont obligés affin que le service divin soit célébré…

Boîte XX – 1722 à 1730

Visite de 1726 (XV), page 44 : Rien de particulier à signaler

Boîte XX – 1722 à 1730

Visite de 1728 :

Chœur en assez bonnes réparations ainsi que la nef à l’exception d’un trou.

Boîte XX – 1722 à 1730

Visites de 1729 (XVII), page 48 :

nef mal pavée, la contretable nous a paru fort simple et dénuée d’ornements. Il nous a été représenté par le Sieur curé qu’il n’y avoit point de custode pour porter le viatique aux malades, on nous a fait voir deux burettes d’argent dont l’une manque de couvercle et d’anse. Avons joué le Sieur curé…de faire faire une petite custode et du restant pour servir pour les plus pressants besoins de leglise

 

Boîte XX – 1722 à 1730

Visites de 1730 (XVIII), page 13 :

…avons trouvé le cœur en assez bon état par rapport aux murailles et au lambry, cependant le grand autel avoit besoin d’une contretable ; les fonts baptismaux nous ont paru en assez bon état garnies d’un bassin de plomb et d’une couverture fermant à clef. Les ampoules sont aussi fort proprement tenues. Entrés dans la sacristie avons remarqué quelle est ? , avons exhorté monsieur le curé et les paroissiens de travailler incessamment à la faire réparer, avons remarqué qu’il y a plusieurs ornements de manque pour célébrer les offices divins, ordonné quil sera pourvu en avoir…

Visites de 1732 (XIX), page 47 :

…Nous avons trouvé que le cimetière a été fermé par Mr le curé et les paroissiens, qui travaille actuellement à la construction et fabrique d’une sacristie. Avons remarqué que la nef est en un état déplorable manquant de couverture et le pavé mal en ordre, les autels de laditte nef peu décemment tenus, le pavé du chœur très mal ordonné, la contretable sans aucun ornement. Le Sr curé nous a fait espérer que conjointement avec ses paroissiens et le secours de leur charité et les comptes rendus à la reddition ? desquels il a été authorizé par justice il pourra réparer et mettre en ordre ce qui est défectueux dans laditte église, pourquoi nous authorisons ledit Sr curé à la poursuite des redevables audit trésor et à faire rendre les comptes aux trésoriers qui sont en retardement….

Visites de 1733 (XX), page 44 :

…Nous avons trouvé leglise en bonne et due réparation, une sacristie neuve construite par le soin et le zèle de Mr le curé. Le cimetière aussi rétably tout neuf. Sur la représentation que nous a faite Mr le curé quil manque de chasuble et ornements pour le dimanche et qu’il manque de livres de champs, ceux qui y sont étant presque usés, nous lavons exhorté de solliciter Mr l'abbé de St Sauveur de vouloir bien en fournir comme étant gros décimateur...

Visites de 1734 (XXI), page 8 :

…la nef avoit besoin de réparation tant par rapport à la couverture qu’au pavé…Le pavé du chœur a besoin d’être relevé…

Visites de 1737 (XXII), page 43 :      Rien de particulier à signaler.

Visites de 1740 (XXV), page 41 :      Rien de particulier à signaler.

Visites de 1744 (XXVI), page 5 :

…avons remarqué une ? au bas de la nef du costé ? de Lepitre en très mauvaise réparation et qui n’ont d’aucune utilité mesme incommode par les ?

Avons remarqué de plus une poutre de la nef sur les fonts qui est pourrie et en risque de casser, enjoignant le trésorier en charge de pourvoir à cette réparation.

Avons remarqué l’autel que l’autel St Martin ( ?) est fort indécent pour les figures et statues qui servent ( ?) de contretable ?, ordonnons que ladite statue sera retirée de cet autel que nous avons interdit quelque ?

Avons trouvé le cœur avoit besoin d’être réparé un lambris ? qui le ? en différents endroits y auroit besoin d’une ? un grand autel qui ? à celle de St Martin qui est du costé de ? y avoir aussy besoin d’un missel, d’un rituel, d’un processionnel…

Avons remarqué avoir besoin d’un chasuble rouge et un violet, une chappe rouge, une violette et une verte…

 

 

 Dossier paroissial (A.E.C.)

Inhumations dans l’église :entre 1705 et 1724 : 57 %

                                               Entre 1725 et 1766 : 18 %

 

 

 

 

De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

 

Conférences ecclésiastiques de 1866 (AEC, Coutances)

Chapitre Ier – Histoire religieuse depuis 1789 jusqu’en 1801 : Article III – Eglise paroissiale :

L’Eglise ne fut point vendue pendant la Révolution. Les autels et la chaire furent dévastés. On ne toucha point aux bancs qui étaient de simples bancelles. Les fonts baptismaux encore existant, sont les mêmes qu’avant la Révolution. La statue de la Ste Vierge fut enlevée par la famille Truffaut qui la conserve encore maintenant. La statue de St Martin fut cachée dans le cimetière d’où on l’a retirée plus tard. La croix de l’église et celles qui étaient le long des chemins furent complètement renversées. Une des deux cloches, les livres, les ornements et les vases sacrés furent enlevés et portés au district de Carentan.

Pendant la Révolution, le presbytère fut vendu.

Chapitre II – Epoque qui a suivi immédiatement la Révolution jusqu’à l’épiscopat de Mgr. Dupont-Poursat, vers la fin de 1807 : Article II – Eglise :

A quelle époque fut-elle rendue au culte divin ?

L’Eglise n’avait point été vendue pendant la Révolution, mais on ne sait à quelle époque fixe elle fut rendue au culte divin. Depuis 1799 jusqu’en 1803 il n’y avait point de prêtre à Liesville. Il n’est donc pas probable que l’église ait été rouverte avant l’arrivée de Mr Beurey.

Mr Beurey à son arrivée à Liesville trouva l’Eglise dans le plus grand dénuement. Il n’y avait plus qu’un calice en plomb et un ciboire en tôle. Pour dire la sainte messe, il se servait d’un petit calice en argent qui lui appartenait. Il fit reconstruire l’autel du chœur ; et cet autel coûta quatre cent francs.

Les chapelles de l’église avaient été faites précédemment en 1778. La sacristie a été bâtie en 1787. Ce fut à cette époque que le chœur fut rallongé de cinq mètres.

 

Conférences ecclésiastiques de 1867 (AEC, Coutances)

Chapitre I – Histoire religieuse depuis le mois d’août 1807 jusqu’au mois d’août 1862 : Article III – Etat paroissial quant au matériel :

A cette  époque, l’église était dans le dénuement le plus complet….Ce ne fut qu’en 1830 qu’il (Mr Beurey) put parvenir à en acheter un (un calice) pour l’église.

Article II – Histoire paroissiale depuis la fin de 1807 jusqu’en 1822, époque de la fondation des missions diocésaines et des petits séminaires : III – Matériel :

Ce fut vers cette époque que fut fait le lambris de la nef et des deux chapelles. Le travail a été exécuté par un nommé Jacques Folliot et de Carquebut, il a coûté 565f, 50 . On n’a pas remarqué qu’aucune décoration ou sculpture aient été mutilée ou cachée par d’autres travaux. Les réparations qu’on fit à l’église et au presbytère furent peu considérables. La paroisse n’avait aucune ressource et le maire, ancien révolutionnaire, était heureux de trouver une occasion de pouvoir contrarier le curé.

Article III – Histoire paroissiale depuis 1822 jusqu’à avril 1836 : III - Matériel :

L’autel du chœur a été peint et doré en 1823 par un nommé Blanchet de Valognes : il en coûta 200 francs payés par la paroisse.

A peu près vers la même époque l’autel de la chapelle St Sébastien fut donné entièrement par Mr Jean Blin maire   ce fut en 1830. Le fondateur entretint l'autel à ses frais jusqu'à sa mort qui arriva en 1840.

Les bancs du chœur, les stalles, le lutrin, les tabourets des chantres ont été faits en 1826 par un nommé Lemoigne de Ste-Mère-Eglise sous l’administration de Mr Beurey curé de la paroisse et de Mr Trigout ( ?) de Liesville, maire à cette époque. Ces travaux coûtèrent 245 francs et furent payés par la paroisse.

Chapitre II – Episcopat de Mgr Robiou depuis avril 1836 jusqu’à juin 1859 : III –Matériel – Eglise :

En 1832 l’église tout entière, les deux chapelles et la sacristie furent recouvertes, sous l’administration de Mr Jean Blin maire et de Mr Le Terrier curé, par un nommé Saudemer ( ?). On releva aussi une grande partie des murailles de la nef. On fit un portail dans la côtière nord et on ouvrit une croisée dans celle du sud. On fit aussi à neuf l’escalier de la tour, le plancher et la boiserie de la cloche. Ces différents travaux coûtèrent 3432 francs.

En 1845 les bancs de la nef furent faits par un nommé Lagouge, menuisier à St Côme-du-Mont. C’était Mr Larue qui était alors maire (le travail coûta 305f,50 et fut payé par la paroisse). La fabrique fournit les pierres nécessaires pour paver l’église.

La tribune de l’église fut aussi faite à cette époque et sous la même administration. L’orgue qui y est placé n’a rien coûté ni à la fabrique, ni à la commune. Mr Le Terrier, curé ayant manifesté à ses paroissiens le désir de cet instrument, ils lui apportèrent chez lui non seulement 600 francs qui lui étaient nécessaires pour le payer, mais encore 400 francs pour la construction de la tribune. Cet instrument a été fait à Mirecourt. Il contient 5 jeux, 28 touches et 4 cylindres.

Mgr Robiou, autorisa en 1845, le placement du chemin de croix. Il fut bénit le 6 mars de la même année par Mr Poiriers missionnaire du diocèse, en présence de Mr Le Sèvre curé de Carquebut, de son vicaire Mr Gilles – de Mr le curé de St Côme, de son vicaire Mr Olivier…Ce chemin de croix fut donné par maitre Jacques Langlois maire. Il coûta plus de 150 (francs). Le donateur ne put pas le voir placé, il mourut auparavant. Ce Mr Langlois a aussi donné toute l’argenterie et le tableau du chœur, ainsi que la croix de procession.

Chapitre III- Episcopat de Mgr Daniel, depuis juin 1859 jusqu’à août 1862 : Article III – Matériel :

En 1858 sous l’administration de Mr Larue, maire on a bâti un mur au cimetière du côté du nord, et on a renouvelé la barrière.

En 1865 des bancs neufs furent placés dans la chapelle de la Ste Vierge.

En 1866 un dais coûtant 245 francs a été acheté. La grande bannière a été réparée dans le même temps, moyennant une somme de 150 francs payés par la commune.

Deux autres bannières ont été achetées, l’une pour les garçons coûtant 80 francs, et l’autre pour les filles coûtant 140 francs ; toutes deux payées par des quêtes faites par les enfants….

Le confessionnal fait en 1856 a coûté 150 francs.

Mr La Rue a donné à l’église deux encensoirs qui ont coûté 70 francs.

L’autel de la Ste Vierge, qui avait été fait en 1834 a été remplacé en 1867. La dépense s’est élevée à 1600 francs.

Tous les ornements qui sont maintenant à l’église, et nous en avons de toutes les couleurs et même en double, ont été achetés du temps de Mr Le Terrier curé et de Mr Blin maire et de Mr La Rue maire aussi. La dame de ce dernier vient de nous donner une belle statue de la Ste Vierge. Nous avons encore plusieurs objets qui servent à décorer les autels les jours de fête. Le tout a été donné par les paroissiens qui se montrent toujours remplis de bonne volonté…

 

Dossier paroissial (A.E.C.)

Vieille église St Martin restaurée en 1895.

 

__________________________________________________________________________________________

 

B - Sources imprimées

 

 

Pougheol J., Guillouf C., Lemière C. et F., Trésors d’art religieux du canton de Ste Mère-Eglise, Art de Basse-Normandie n° 118, 2e trimestre 1999, p. 26 à 28.

 

Charles de Gerville, Voyage archéologique dan la Manche (1818-1820) ; annotée par le Dr Guibert, tome I –arrondissement de Cherbourg, Société d’Archéologie et d’histoire de la Manche, Saint-Lô, 1999, p. 189-191.

 

RENAULT, Notes historiques et archéologiques sur les communes de l’arrondissement de Valognes, 1873

 

 

REAU (Louis), Iconographie de l’Art Chrétien, Iconographie des Saints., tome III, 1955, p. 900 à 917 :

SAINT MARTIN “Apôtre des Gaules et évêque de Tours dont l’histoire, farcie d’éléments légendaires, a été contée par Sulpice Sévère dans sa Vita S. Martini, par Grégoire de Tours, dans ses quatre livres De Virtulibus S. Martini, et enfin par Jacques de Voragine dans sa Légenda aurea.

Ce saint si français n’est pas né en Gaule, mais en Pannonie, c’est-à-dire dans la Hongrie actuelle, avant l’invasion des Magyars dans ce pays peuplé alors de Slaves…

Elevé à Pavie, il fut enrôlé comme fils de vétéran dans l’armée romaine et mena pendant plusieurs années la vie de soldat en Italie puis en Gaule.

Etant en garnison à Amiens en 337, il aperçut un jour d’hiver à l’une des portes de la ville, un pauvre mal vêtu qui, par un froid rigoureux, sollicitait en vain la pitié des passants. Sans hésiter, il coupa en deux avec son épée son manteau de cavalier (paludamentum) et en donna la moitié au mendiant.

La nuit suivante, le Christ lui apparut en songe, vêtu d’un pan de manteau donné au pauvre et il dit, s’adressant aux anges qui l’entouraient : « Martin, quoique simple catéchumène, m’a couvert de ce vêtement. »

Quittant l’armée vers 356, Martin se fit baptiser et se rendit à Poitiers auprès de l’évêque saint Hilaire qui l’attacha à son église comme exorciste : ce qui était le plus humble degré de la hiérarchie ecclésiastique. Il fit un court voyage dans son pays natal en Pannonie pour convertir ses parents et prêcher contre l’arianisme. Mais il rejoignit bientôt Hilaire et fonda dans les environs le monastère de Ligugé.

Sa renommée de thaumaturge s’étant répandue dans toute la région, il fut élu en 370 par la « vox populi » évêque de Tours où il succéda à saint Gatien et à saint Lidoire. Dès lors l’histoire de saint Martin se confond avec celle de son épiscopat qui allait durer vingt-six ans...”

Patronage :Patron des soldats et surtout des cavaliers, parce qu’il avait servi dans la cavalerie romaine ; des tailleurs, fourreurs et drapiers et aussi des mendiants à cause du partage de sa capote avec un pauvre ; des corroyeurs parce que le jeune officier poussait l’humilité jusqu’à cirer les bottes de son ordonnance ; des cabaretiers et hôteliers qu’enrichissait sa fête et dont plusieurs avaient pour enseigne : « Au grand saint Martin » ; des buveurs, des ivrognes, parce qu’il avait changé l’eau en vin.

Ce n’était pas un saint guérisseur. Cependant, au dire de Grégoire de Tours, la poussière de son tombeau, prise en infusion, était un remède souverain contre la dysenterie, le « carreau » des enfants.

Sa protection s’étendait aux animaux. Il était l’ami des chevaux, parce qu’il est représenté en cavalier, et des oies.

Attributs :Outre le mendiant avec lequel il partage son manteau, il a parfois comme attribut une oie sauvage : allusion au passage de ces oiseaux migrateurs qui coïncide avec la fête de saint Martin à l’entrée de l’hiver (11 novembre).

 

 

 

Recherches en archives/ CAOA Manche/ I. Papin-Drastik/juillet 2001