GUILBERVILLE 

 

(Canton de Torigni-sur-Vire) 

 

 

Abréviations 

A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances 

A.D.M. : Archives départementales de la Manche 

C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche 

C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date) 

V.A. : Visite archidiaconale 

Clmh : Classé monument historique 

Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques 

S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et  de la Manche 

M.R.U. : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme 

 

Sources manuscrites 

Conférences ecclésiastiques de 1866 et 1867 (AEC – CE) 

Dossier communal (ADM) 

Archives paroissiales (ADM 330 j 79) 

Dossier paroissial (AEC - DOSSIER P) 

 

 

Sources imprimées 

GERVILLE, ch. De, Voyage archéologique dans la Manche (1818-1820), édition annotée par le Dr Guibert. t.II, 2000, p. 117-120 (et bibliographie) 

 

HOUGUET, E. Mon village : Guilleberville. Son passé le culte de saint-Mathurin. SD (collecte de notes de l’auteur et de l’abbé Jules Gaslonde parues dans le bulletin paroissial et rassemblées après 1981) 

 

 

 

A - Sources manuscrites 

 

Ancien Régime 

 

Comptes et recettes de 1704 à 1790 (ADM 300 j 79 (2)) 

 

 

Les chapitres des dépenses ont été consultés pour les années 1704 à 1741 –

Rq. : Attention, les sommes écrites ne correspondent pas toujours aux sommes en chiffres en bout d’article. Même s’il peut y avoir une équivalence entre sols et livres (puisqu’une 1 livre = 20 sols ou sous), cela ne correspond pas toujours. Il vaut mieux se fier aux sommes écrites qu’aux sommes chiffrées qui ont pu être mal transcrites.

 

1704  

« Justifie le dit comptable une autre somme quittance du sieur prieur dudit lieu de la somme de vingt livres laquelle somme a este employer pour aider a payer le contretable de la nef de leglise du coste de levangile Cy…20 # » 

« Represente le dit contable une autre quittance dudit sieur prieur de cent sous laquelle somme a este employee  la dicte contretable ainsy que a lartique que dessus. Cy 9 # ( ?) » 

« Justifie le dit contable une autre quittance de nicolas pinel menuisier de dix livres lequel a fait la contretable, contretable mentionnee cy dessus cy…20 # » 

« Représente le dit contable une quittance des couvreurs pour la réparation de leglise tant pour leur travail que pour ardoises clous ferreure chaux faible le tout ensemble faisant seize livres dix sept sous cy 26# 22 s » 

« Represente le dit contable une quittance de gillebidel soixante dix sous pour avoir amené des chaisne de malloue ou de Lergille ( ?) pour la reparation …dalentours le cymetiere cy 3#20 s » 

 

1704 (2e compte) 

(réparations au cimetière) 

« Item luy soit alloue une quittance de vitrier qui a raccomode les vitres de la chapelle st Joseph quinze sols cy…9#2 s » 

Façon et clous des lambris des deux chapelles 

Réparation à la couverture de la nef de l’église 

« Pour avoir fait raccomoder la lanterne de l’église »  dix sols 

 

1707 

« Demande ledit rendant  quil luy soit passé en compte la somme de quarante sols payée a Gilles Bidel pour de largille et charoy de ladite argille suivant sa quittance de 20 9bre 1707 Cy…2# » 

« six livres payée a jean Barbier de Mallouet et a Michel le Miere de Bures Couvreurs d’ardoise suivant leur quittance du 6 xbre 1707 cy 6# » 

1707 (2e compte) 

« A … Le gallois ( ?) pour la façon d’un confessionnal et d’une… Cy 2 # 13 # » 

« dix sols payés à François de la fosse pour avoir fait la ..dudit confessionnal et un petit chandelier… cy 10 s » 

« quarante sols paye à jaques farcy pour le bois à faire ledit confessionnal cy 2# » 

Fourniture d’ardoise 

De la chaux (à Louis Thomasse de la paroisse du Mesnil Durand) 

 

1708 : manque 

1709 : 

« Cinquante sols pour avoir fait refondre le plomb des fonds suivant a quittance de Louis le Guédois remis le 6 mai 1709 cy 2#10 s » 

1710 : manque 

1711 : 

Manque manifestement plusieurs pages dont celles des dépenses. 

Un autre compte couvre les années 1709-1711 (conservé plus loin dans la boîte) : les dépenses semblent bien correspondre à l’année 1711 mais rien (de ce qui est lisible) ne concerne les travaux à la sacristie 

 

1712 : manque 

1713 :  

Pour les maçons pour avoir racommodé le mur du cimetière 

Fourniture d’ardoise pour réparation à la couverture de l’église et pour le couvreur, le charroi de l’ardoise et la fourniture des clous 

François de la fosse maréchal racommode le bois et la ferrure d’une des  cloche 

1714 (2 comptes) et 1715 

Seulement survolé (écriture difficile) 

Travaux au clocher. Couverture de la tour. Fourniture d’argile pour réparer le mur du cimetière 

1716-1718 : manquent 

1719 : 

A Michel lemierre couvreur d’ardoises de la paroisse de Bouvé pour avoir réparé toute la nef 

Pour fourniture d’ardoises fines 

Pour avoir fait refaire l lanterne de l’église 

(les derniers articles sont à demi effacés) 

1720-1721 : manquent 

1723-24 : 

Pour Jean Lesieur pour avoir « replanter le cymetière » (quittance du 4 mai 1724 12#6 s) 

Pour Pierre nativelle « pour avoir fait des fosses et plante des enses [ou entes ? ] dans le cymetière » 11 livres 10 sols et « pour avoir fait greffer les dites enses [ou entes ?] planté 

Sansons vitrier « pour avoir racommodé les vitres de la sacristie » (6 livres) 

« item qu’il lui soit alloué la somme de cinquante sous suivant les quittances de Olivier Laignel et de Francois Lemiere en date du vingt et un de mai mil sept cent vingt cinq et celle du miere [sic] en date du mesme mois pour avoir fourni et fait une bancelle a lautel du rosaire Cy 2#10 sols » 

1722 :  

« A olivier cauquel pour la poutre de l’église par luy racomodé » 

1725 : rien (en dehors du papier, chandelles, pain, cordes, blanchissage du linge, service de M. frémond…) 

1726 : réparations à la grosse cloche. Travaux à la couverture 

1728 : rien 

1729 : rien 

1730 : pas de feuillet concernant les dépenses 

1731 : rien 

1732 : rien 

1733 : Rien 

1734 : réparations couverture – réparations au mur du cimetière (paiement des maçons, fourniture d’argile) 

« Pour Gabriel Masset pour avoir fait un bois de cloche et avoir redressé le bois de l’église  il a mis ( ?) des fonts baptismaux 4 livres » 

1735-1736-1737 : 

« La somme de quinze livres paiée a un le prieur [sic] de Guilberville pour la décoration de l’église suivant la quittance en date du 21 juin 1738 » 

Ferrure mis au fond, plancher de la tour, réparation à un des piliers de la tour 

«la somme de vingt cinq sols paiée a mademoiselle … ( ?) pour cinq aulne de ruban pour mettre aubes cean et pour la bourse de la cutode » 

Pour replanter le cymetiere (1738) 

1738 et 1739 :  

« La somme de soixante et dix huit sols paiée scavoir quarante huit sols au vitrier de thorigny pour avoir réparé les vitres de la chapelle du Rosaire et trente sols que j’ai rendu a feu maitre Ysabel qu’il avoit paié a largentier de thorigni pour avoir racommodé la croix du st ciboire… » 

1740 : rien 

1741 : rien 

Les registres suivants n’ont pas été consultés : 

1742, 1743,  1745, 1746, 1748, 1749, 1750, 1751, 1752, 1753, 1754, 1755, 1756, 1757 et 1758, 1759, 1760, 1761, 1762, 1763, 1765, 1766, 1767, 1770, 1771 er 1772, 1773, 1774 et 1775, 1777, 1778 et 1779, 1780, 1787, 1782, 1783 et une copie pour les années 1778 a 1790 

 

SAINT-ROSAIRE (ADM 300 J 79 (1)) 

 

1717, 20 mars 

Indulgence de Rome obtenu en faveur de la confrérie du st Rosaire. Cy devant établie dans icelle paroisse pour les principales festes de notre Dame les 1ers dimanches des 12 mois de l’année. Son intention…d’obtenir de Monseigneur leveque de Bayeux la permission a perpétuité…d exposer le Très saint Sacrement pendant la messe vespres les jours de l’Assomption, Nativité conception et purification de la très sainte Vierge et le 1er dimanche d’octobre jour de l’institution de la confrérie affin de rendre la cérémonie plus solennelle et… davantage la dévotion des peuples ce qui lui a esté accordé 

 

1721 1er juillet « pour fondation du saint Rosaire » 

« André Lair, sieur de Longchamps bourgeois de st Laurent de Thorigny, lequel volontairement …avoir constitués au bénéfice des sieurs prieurs prestres obitiers du trésor et fabrique de la paroisse de Guilberville au présent et acceptation par discrète personne M. Sébastien Tostain l’an que dessus sieurs obitiers suivant le pouvoir a luy donné pour les communs de ladite paroisse devant maître Jean-Baptiste Lair, prestre prieur duduit lieu le ce jour…vingt livres seize sols huit deniers de rente (…) une partie des vingt livres dix sols de rente dont elle estait responsable aux dits sieurs prieurs prestres trésor et fabrique pour la fondation du st Rosaire provenant de la donation du sieur prieur par contrat passé devant ? par les Sr notaires de Guilberville le 4 avril mil sept cent dix sept et au moyen du payment de laquelle somme de trois cent soixante et quinze livres fait au dit sieurs de Longchamps, il ses tenu comptant et bien payé pourquoy il a promis… 

 

 

 

 

De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat 

 

 

CE

1866 histoire religieuse depuis 1789 jusqu’en 1801

 

Article 3. l’église paroissiale

Nous avons déjà parlé de l’enlèvement des cloches, la grosse seule fut concernée. On avait soigneusement caché les vases sacrés et les ornements. La veuve Cordhomme, cette vieille femme dont nous avons parlé plus haut avec les trois pierres sacrées que sa mère avait enlevées de l’église et qu’elle avait religieusement chez elle. Quant les cohortes révolutionnaires pénétrèrent dans l’église, elles trouvèrent quelques niches vides de leurs statues qui avaient été recueillies par la piété des fidèles : elles descendirent les autres et les jetèrent dans un coin obscur de la sacristie comme il a déjà été dit. Un vénérable vieillard se souvient d’avoir vu des hommes à figures sinistres qui cherchaient des échelles et des cordes pour abattre le Christ. Un de ces iconoclastes prit une petite statue de la ste Vierge sur la porte de l’église et alla en blasphémant la hisser contre le mur du cimetière. Thomas Lemonnier célibataire de la Renoudière osa transformer les bénitiers et les fonts en urinoirs et en lieu d’aisance. La justice de Dieu n’a épargné aucun de ceux-là qui portèrent ainsi une main sacrilège sur les choses saintes. Lemonnier dit-on a périt par suite d’une blessure qu’il s’était faite en profanant l’église. Cinq ou six autres sont morts après s’être ruinés. (…)

Article 4. Croix et chapelles. Il existe au manoir de Saussey, sur le bord de la route impériale de Vire à Torigni une chapelle domestique aujourd’hui abandonnée : elle ne fut l’objet d’aucune profanation (…). On voit à l’embranchement des routes de Caen et à Villedieu et de Torigni à Vassy sur la paroisse de Guilberville le piédestal et un tronçon d’une croix qui porte le nom de « croix étêtée » on nous a juré que cette croix fut brisée par les soldats de l’armée de Sepfer qui passaient pour aller défendre Granvilles assiégée par les Vendéens.

Chapitre II. Epoque qui a suivi la Révolution

(…) le presbytère et ses dépendances (…) après avoir passé dans les mains d’un nommé Beausire de St Amand, furent achetés par M. Le Sénécal pour la modique somme de 1500 francs. M. le curé reprit ainsi possession de son ancienne demeure, à titre de propriétaire. On regrette qu’à sa mort il ait légué un bien aussi considérable (…). En 1819, on acheta pour loger M. Delafosse nouvellement appelé à la cure, le presbytère actuel dépendant de la succession de M. de Précaire. Cette maison avec 60 ares de terrain y attenant coûta 4600 francs à la commune.

 

1867

Depuis août 1807 jusqu’au mois d’août 1862

Chapitre Ier

Article 2.  Etat de la paroisse depuis la fin de l’an 1807

3° matériel

En 1809 la cloche s’étant brisée fut refondue quinze mois plus tard elle se brisa encore et est refondue de nouveau au poids de 500 kilos. Elle fut nommée Julie Caroline par M. le curé Le Sénécal et par M. Le Chartier de Boisnay.

En 1819 (…) la commune acheta pour le prix de 4200 francs le presbytère (…) cette maison avait été bâtie à la fin du 17e siècle par la famille Nantier d’Hermanville. Elle était devenue la propriété de M. M. Gohier de Précaire (…)

Article 3.depuis 1822 jusqu’à 1836

1834 M. Huet avait fait ériger le chemin de la croix

Chapitre II

3° matériel

En 1840, avec le produit d’une quête M. Huet fit peindre et dorer en partie  le maître autel. En 1841, une autre quête fut consacrée à faire le lambris de la nef

Quelques mois avant sa mort, M. Hue reçu d’une personne pieuse 150 francs pour l’achat d’un dais dont l’étoffe en velours cramoisi sert encore aujourd’hui. (…) 1200 francs [recueillis par quête] à réparer la nef et à y rétablir de nouveau bancs.

En 1850 la fabrique plaça dans l’église des fonts baptismaux en marbre et acheta une bannière

Chapitre III 1853-1862

 

1853 : érection d’un calvaire (grâce à une parcelle de terrain donnée par Mme Lemonnier). « l’excellente famille Lesieur fournit l’arbre de la croix. Le Christ en fonte du prix de 220 francs ainsi que tous les autres frais sont payés au moyen d’une quête. La bénédiction du calvaire a lieu le 23 octobre(…) »

3° matériel. 1861. M ; le curé fait restaurer le presbytère (suivent tout le détail des travaux)

 

Registre de fabrique n°2 (ADM 300 j 79 (2)) 

 

Procès verbal n° 49 17 oct 1866 

L’architecte enjoint de la modification d’un projet adopté en 1863 « qui consistait dans l’idée de bâtir les deux chapelles à deux reprises différentes » 

Les deux chapelles d’après les plans et devis approuvés doivent couper l’église de part en part et relier la nef avec le chœur par des arcades qu’il est impossible de faire à deux reprises différentes 2° une construction faite d’un seul jet sera incontestablement plus solide 3°  nous éviterons un travail dispendieux qu’il faudrait faire pour s’abriter et pour raccorder provisoirement la nouvelle construction avec la partie à démolir plus tard. 4° le conseil pense que les travaux intérieurs peuvent facilement être ajournés et qu’il est beaucoup plus prudent, plus économique et plus utile pour les besoins de la population d’employer les fonds disponibles à faire d’abord le gros œuvre des deux chapelles. Par ces motifs, le conseil prie le préfet de bien vouloir autoriser à employer la somme disponible de 7350 francs à faire le gros œuvre des travaux ci-dessus énoncés en ajournant à plus tard le travail intérieur d’ornementation. (…) 

Le conseil dans sa réunion du dimanche de quasimodo 1863 avait statué qu’une somme de 2000 francs serait empruntée par la fabrique pour la construction des dites chapelles. Mais attendu que  des travaux considérables…( ?) réparation à la tour et à la couverture de l’église ainsi que l’achat de plusieurs ornements indispensables ont absorbé les fonds qui avaient pu être recueillis à cet effet, le conseil délibère que ladite somme de 2000 francs sera empruntée au compte de la fabrique et remboursable par annuités de 300 francs… » 

5 janvier 1868 : la construction des deux chapelles a été commencée l’an dernier 

 

 

Ordonnance de l’évêque 5 août 1839 séparant l’administration des deux paroisses de Giéville et Guilberville conformément au cadre civil

 

INVENTAIRES DU MOBILIER pour les années 1874, 1883, 1904 et 1906 A(DM 300 j 79 (1)) 

 

 

Inventaire du mobilier de l’église de Guilberville dressé le 1er mai 1874 

3 croix de procession : 2 argentées avec ornements dorés 1 de cuivre avec baton de bois 

2 ciboires 

2 custodes argentées  

9 calices : 2 argent 1 pied en cuivre argenté  

2 armoires : 1 neuve 1 vieille  

12 chandeliers argentés 6 dorés  

2 chandeliers dont acolyte argentés  

3 lampes dorées  

2 bénitiers d’argent avec goupillon id en cuivre  

2 lanternes : 2 grandes 1 petite  

2 clochettes de procession  

1 clochette d’autel  

3 canons d’autel : 3 avec baguettes dorées  

(…concerne les livres puis les linges)  

20 chapes : 10 blanches 3 rouges 2 vertes 2 violettes 3 noires  

2 tuniques rouge et noire  

3 draps mortuaires (..) 

2 vases pour les stes huiles en étain et argent  

2 vases pour le baptême argent  

8 vases de fleurs sous verre  

12 vases de fleurs sans verre  

1 vexillum  

1 vase pour le st Sacrement 

 

Objets n’appartenant pas à l’église, m’appartenant :  

1 chasuble drap d’or  

(…)  

2 vases à fleurs (…) 

 

 

Inventaire du mobilier de l’église de Guilberville au 1er avril 1883 

[en italiques : notes ajoutées postérieurement] 

 

 

 

Nature des objets

situation

Valeur approximative

Origine

2 croix de procession argentées, ornements dorés   100 f une a été donnée par Melle souf (Esnouf ?) 1 dorée don de Me Delaville

 

 

200 f

 

2 ciboires – 1 en vermeil 1 pied de cuivre argenté

 

 

330 f

celui en vermeil don de Me Esnouf

 

2 custodes en argent

 

10 fr

 

 

3 calices – 2 en argent – 1 pied de cuivre argenté

 

300 fr

les deux en argent donnés

 

3 bannières – 1 de paroisse usée – 2 pour les écoles achetées à l’aide de quêtes

 

200 fr

 

 

14 [12 raturé en 14 ?] chandeliers argentés – 6 chandeliers dorés au vernis

 

 

 

4 petits chandeliers désargentés – réargentés en 1892

 

10 fr

Donnés

4 candélabres dorés au vernis cuivre

 

55 fr

Achetés à l’aide de quêtes

2 candélabres cuivre argentés mais désargentés

 

15 fr

 

10°

3 croix pour garniture d’autel – 2 argentées – 1 dorée

 

30 fr

Celle dorée - donnée

11°

1 lampe dorée au vernis

sanctuaire

200 fr

Payée par Mr le curé

12°

2 lustres dans la nef – deux petits dans les chapelles

2 lustres dans le sanctuaire

 

300 fr

Achetés à l’aide de quêtes

13°

2 bénitiers – 1 argenté – 1 en cuivre étamé – 1 goupillon arg.

 

10 fr

 

14°

3 lanternes

 

10 fr

 

15°

3 clochettes – 2 pour procession cassées – 1 pour l’autel – de plus 1… ( ?) argenté

 

5 les morceaux

 

16°

9 canons d’autel avec baguettes dorées

 

60

Achetés à l’aide de quêtes

17°

2 missels – 1 vesp. 1 graduel – 5 processionnaux – 1 rituel

 

100

 

[Art. 18° à 22

Linges divers]

 

 

 

23°

4 chapes drap d’or mi-fin

 

 

400 fr aujourd’hui 300

Données

 

3 chapes blanches

 

180 fr

Achetées à l’aide de quêtes

 

4 chapes noires velours de coton

 

Anciennes 100

 

 

2 chapes noires en satin noir

 

60 fr

Achetées à l’aide de quêtes

 

3 chapes rouges

 

Très anciennes 40 fr

 

 

3 chapes blanches

 

Sans prix

 

24°

12 chasubles – 1 drap d’or mi-fin

 

Valeur intrinsèque 30 fr

 

 

3 rouges

 

50 fr

 

 

2 violettes

 

40 fr

 

 

1 verte

 

20 fr

 

 

4 blanches – 2 bien usées en plus

 

20 fr

 

 

2 tuniques et dalmatiques – 2 noires 2 rouges

 

30 fr

 

 

3 draps mortuaires – 2 très anciens

 

1 neuf 50 fr

Don de Melle Lerieux

 

8 étoles pastorales – deux ont quelque valeur

 

20 fr

 

 

2 vases pour les stes huiles - infirmes

 

20 fr

 

 

2 pour le baptême

 

20 fr

 

 

10 vases pour fleurs sous verre

 

50 fr

Dons

 

12 vases sans verre

 

14 fr

Dons

 

1 voile huméral

 

50 fr

 

 

(…)

 

 

 

 

4 encensoirs et 2 navettes argentés

 

30 fr

 

 

 

1 ostensoir cuivre doré custode argent

 

60 fr

 

 

2 reliquaires dorés

 

40 fr

Don

 

1 reliquaire pour la vraie Croix

 

12 fr

Don

 

3 statues (plâtre)

Sanctuaire chapelle nord

Sans valeur

 

 

1 statue (pierre de Caen)

Chap. midi

Valeur à volonté

 

 

Groupe de la Salette

 

100 fr

Don

 

3 tableaux – autels du choeur – des chapelles sud et nord

 

300 fr

dons

 

Tableaux du chemin de croix

 

Bons à remplacer

 

 

Signé Delangle Godefroy Legrand Lesouef Margueritte

Note complémentaire :

« A ajouter, 1883 21 8bre deux chapes violettes – 1 chasuble noire 1 chasuble blanche – 1 dais – 3 aubes – 3 surplis romains le tout 700 francs – cadeaux des cloches » signé Margueritte

 

« Inventaire du mobilier de l’église et de la sacristie de Guilberville dressé le 1er mars 1904 par M. l’abbé Noël curé de cette paroisse

une lampe de sanctuaire

1 grand lustre, 2 moyens et 5 petits

3 croix de procession : 1 dorée et 2 argentées

1 grande bannière velours rouge

2 petites bannières pour les écoles

2 ciboires : 1 doré (vermeil) et 1 argenté

1 ostensoir doré

2 custodes argent pour porter le bon Dieu (avec 2 bourses)

6 chandeliers cuivre doré et 2 girandolles pour le chœur

6 chandeliers cuivre verni pour l’autel de la ste Vierge

6 chandeliers argentés pour l’autel de st Joseph

2 chandeliers argentés pour acolytes

1 niche bois doré et sculpté pour exposition

2 paires de grands candélabres cuivre verni

2 paires de petits candélabres cuivre verni

1 paire de petits candélabres (3 lumières) argentés

3 croix pour les autels en rapport avec les chandeliers

2 girandolles pour l’exposition du St Sacrement

3 jeux de canons d’autel

(…) concerne les livres

4 encensoirs, 4 chandeliers argentés et autres pour les autels

1 grand lustre, 2 moyens et 4 petits

2 lampes de sanctuaire (1 grande et 1 petite)

1 siège de célébrant et 4 autres petits

1 bancelle en chêne vernis et 2 chaises en paille

3 plateaux et 3 paires de burettes

(…) concerne les linges

6 paires de girandolles avec lampes (statues de la nef et du chœur)

2 paires de girandolles pour les statues du bas de l’église

(… soutanes)

3 chasubles blanches

2 chasubles drap d’or

3 chasubles rouges dont une en damas de soie brodée

2 chasubles violettes dont une en velours

1 chasuble verte

1 chasuble vert violet

3 chasubles noires et 1 en velours brodé

2 dalmatiques drap d’or

2 dalmatiques noires

3 draps mortuaires dont 1 tout neuf velours

4 conopées dont 1 double et 2 très beaux

1 toile pour pupitre du missel (double rouge et blanc)

2 voiles huméraux

1 voile pour le St Sacrement

(…)

5 chapes drap d’or dont 1 neuve belle

4 chapes rouges en damas de toile brodées

3 chapes violettes

4 chapes blanches dont 1 plus neuve

6 chapes noires dont 2 vieilles

6 étoles pastorales

1 thabor

1 belle tenture pour le chœur et le maître autel

1 chape verte

(…)

15 bancelles mobiles dont 10 petites et 2 grandes neuves

1 chemin de croix peinture sur toile 1280 f

1 dais

1 double base en argent  pour les saintes huiles

2 vases argent pour l’huile des infirmes

2 chaudrons avec goupillon pour eau bénite

14 statues et 1 groupe de la Salette

signé BOTTIN/CORBRION/NOEL

Objets appartenant à M. le curé

1 chasuble blanche avec figures brodées

1 étole pastorale fleurs champêtre 300 f

1 étole drap d’or avec broderies diverses couleurs

1 étole noire avec broderies légères

2 aubes avec filet

1 aube avec rochet crème

1 aube en tulle légère brodée

3 pâles (les plus jolies) blanche et rouge

3 corporaux les plus fins

1 tour d’étole, dentelle, point de Bruxelles 50f

De la Séparation de l'Eglise et de l'Etat à nos jours

INVENTAIRE DE 1906 (ADM 300 J 79 (1))

« Département de la Manche Direction de st Lô Direction générale des domaines

Inventaire des biens dépendant de la fabrique paroissiale de Guilberville 6 mars 1906 – dressé en exécution de l’article 3 de la loi du 9 décembre 1905 »

 « protestation contre l’inventaire annoncé pour le 6 mars et que le gouvernement de la République prétend dresser dans l’église de Guilberville (cantons de Torigni-sur-Vire) » écrite par  Vigor Delafosse président du bureau des marguilliers et Jean Noël desservant de la paroisse

Suit le « Procès verbal de carence dressé à défaut de biens dépendants de la mense succursale de Guilberville »

Dans le clocher

1 - Trois cloches avec leur beffroi 6000

Dans l’église

2- Deux confessionnaux 100

3 deux statues  50

4 un tableau sur la grande porte 10

5 fonts baptismaux 100

6 bancs guérissant le nef et les chapelles (immeuble par destination) 500

7 crucifix en face la chaire 15

8 chaire à prêcher (immeuble par destination) 200

Chapelle de droite

[l’inventaire est interrompu suite à l’opposition d’un habitant, M Guépier sabotier ce qui est relaté dans les lignes qui suivent]

9 autel blanc et or avec cadre et groupe (ND de la Salette) et tableau au fond 100

10 statue de la Vierge 50

11 six chandeliers et croix cuivre doré 100

12 quatre bocaux et bouquets 2

13 deux candélabres à une branche 5

14 une nappe d’autel 5

15 trois canons d’autel 4

16 lampe de sanctuaire cuivre doré 20

17 pendule 25

Chapelle de gauche

18 fond blanc et or, tableau mort de st Joseph 100

19 statue de st Joseph 50

20 six chandeliers cuivre et argenté et croix 100

21 quatre bocaux et bouquets 2

22 lampe cuivre verni or 20

23 quatre bancs mobiles 5

(…)

28 un lutrin 10

(…)

30 deux chandeliers de céroféraires 15

(…)

33 2 lampes de sanctuaire 50

34 maître autel fond blanc avec colonnes rouges marbré et or, tombeau d’autel rouge marbré et or 300

35 deux statues st Mathurin et Bx Thomas Hélie 100

36 6 chandeliers cuivre doré et croix 150

(…)

39 deux crois de procession cuivre argenté 50

Sacristie

40 quatre candélabres vernis or 50

(…)

46 calice pied cuivre argenté et coupe argent avec la patène 30

47 ciboire en cuivre argenté et coupe argent avec custode 30

48 2 candélabres cuivre argenté 4

49 quatre chandeliers cuivre 10

(…)

51 une seau à eau bénite et deux goupillons 5

52 deux burettes verre et deux plateaux faïence 2

53 2 chapes violettes 50

54 trois chapes drap d’or 100

55 3 chapes blanches 70

56 3 chapes noires 100

57 1 drap mortuaire 100

(…)

61 3 chasubles noires 100

62 2 tuniques drap d’or 50

63 1 chasuble or 100

64 3 chasubles blanches 100

65 1 chasuble violette 40

66 1 chasuble verte 40

67 1 chasuble rouge 40

(…)

71 deux armoires chêne 100

72 1 fontaine lavabo 1

Dans l’armoire à trois clefs

(…concerne titres et rentes)

Cahier de recettes dépenses 1907 à 1924 : concerne les menues dépenses

 B. SOURCES IMPRIMEES

 

 

Dossier P 224 (AEC)

 

Le trait d’union de Guilberville

Sur Jean Baptiste et René Nativelle

 

Le Trait d’union mars 1938

Jean de Subligny et Raoul de Hulmo fondèrent cette abbaye et Jean du consentement  de sa femme Alix et de son fils Hasculphe, donna, en 1160 au monastère de Montmorel le patronage de l’église de Guilberville, ainsi que celui des églises de Courceulles et de Bény

Sur les Lebouvier

6e année N°10 oct 1941

 

« nos chapes noires. Nous avions demandé 18500 fr pour les chapes noires ; la somme est maintenant recueillie avec le dernier dimanche de l’année

Autres ornements. Deux chasubles datant du séjour e M. l’abbé Cornu ont été relevées par les soins de la maison Houssard d’Avranches. L’une en velours violet de soie, l’autre en soie blanche (…) pour ce travail nécessaire il faudra trouver 2500 fr. Chapes blanches. Projet d’acheter « quatre chapes blanches (…) la Maison Houssard nous fera donc ces chapes pour la somme de 8500 francs (…) ces chapes forme gothique seront de soie.

Miettes d’histoire locale.

« construction de deux chapelles » en 1863

Refonte de la cloche. Vers la même époque [1869] la cloche (il n’y en avait donc qu’une) qui existait depuis 1810 fut brisée. Au moyen d’un impôt communal il fut pourvu à son remplacement (…) [bénédiction le 14 décembre 1869] cette nouvelle cloche qui pesait 2700 livres eut pour parrain Monsieur Lesouef adjoint et madame Cordhomme femme du Maire qui offrirent à cette occasion trois belles chapes. Une quatrième chape fut offerte un peu plus tard pour le célébrant par Monsieur le curé et une bienfaitrice (il s’agit vraisemblablement de nos quatre chapes de drap d’or qui par leur forme et leur tissu semblent bien remonter à cette époque 1869)

Le Trait d’union 7e année n°4 vr 42

Miettes d’histoire locale une donation de Jean Le Bouvier seigneur de Saussey à l’abbaye de Thorigny en 1471…

Suite sur les Nantier

Sur les plus anciens curés de Guilberville

 

 

HOUGUET, E. Mon village : Guilleberville. Son passé le culte de saint-Mathurin. SD (après 1981)

[Notes d’après]

Dédicace :

Eglise dédiée à l’origine à la Vierge

1275 mention de « beata maria de guilbervilla

1310 : « l’église de Notre-Dame de Guilberville »

Seule église du diocèse dédiée à st Mathurin de Larchant (Seine et Marne)

La paroisse est un prieuré dépendant de Montmorel

Pouillé du diocèse de Bayeux : « ecclesia de guilbervilla. Ibi est una capella sedis de la Monnerie. Abbat de Monte Morelli appropriata est… »

1488 la cure de Guilberville est réunie à l’abbaye. Jusqu’à la Révolution, la cure est desservie par un chnoine de Montmorel avec le titre de prieur

Histoire de saint Mathurin, p. 22

St Mathurin est né dans le diocèse de sens au IVe s. Son père Marin et sa mère Euphémie étaient nobles et païens. Leur fils est instruit de la religion chrétienne à 12 ans par l’évêque Polycarpe

La famille se convertit et se fait baptiser par Polycarpe

Il est envoyé à Rome pour guérir la fille de l’empereur Maximien, possédée

Prié par les pêcheurs en Bretagne et pour la guérison des maladies nerveuses

Statue de Guilberville retrouvée en 1938 sous le pallier du maître autel restaurée par M Petit sculpteur à Caen (têtes mains)

Sur la statue de la vierge reproduit la date gravée sur le socle P 27 à 31

Sur les familles

- Les Banvile

En 1355 Johan de Banville et la famille Loys Farsy réclament le patronage de l’église de Guilberville que leur conteste le Roy

Il existait une chapelle de Saint-Pierre de la Lande qui dépendait des seigneurs de Banville

De même qu’une existait au village de la Monnerie et une autre à l’entrée du domaine de Saussey

Manoir existe toujours et grange à dîme

- Les Le Bouvier  portent : d’argent à une rencontre de bœuf de sable accostée d’or au chef de gueules

- Les Gohier château de Pécaire (ferme du haut Précaire et moulin à l’entrée de la route de la Monnerie)

Panneau de bois sous la chaire (disparu) portant les armoiries des Gohier (à gauche) et des Banville (à droite) reproduction  p 39

Gohier : « d’argent au chevron de gueules accompagné en chef de deux trèfles de sinople séparés d’un croissant de gueules et d’un fer de pique »

Banville : « de menu vair plein ou « vairé d’argent et d’azur »

- Les Nantier / Le Nantier / le Namptier

Sieur de la Roquerie

Sépultures dans la nef et le chœur ou l’on pouvait voir leur blason : « d’or fretté de six pièces d’azur »

Ils possédaient une grande maison bourgeoise achetée en 1819 par la commune pour en faire l’actuel presbytère, l’ancien ayant été vendu comme bien national en 1791 (ancienne maison Mourocq près du cimetière)

- Les Le Chartier

Armes : « d’azur a une fasce alésée d’or, accompagnée en chef de deux perdrix de même et en pointe d’un tronc d’olivier, feuille de chaque côté de trois feuilles, au..d’or – couronne : De Marquis

La famille Sedouy est une branche es Le Chartier

Manoir les vaux de bures édifié en 1792 agrandi par les Le Chartier

Inhumés à Guilberville

Achille Le Chartier de la Varignière, général ss Napoléon, pierre tombale à Beuvrigny

« une des poutres du chœur que M le curé Regnault (1er octobre 1860-30 juin 1871) fit disparaître et remplacer par l’arcade actuelle portait cette inscription : « frère Gilles de Beaumont m’a fait faire l’an 1605 »

 

Inhumations dans l’église (d’après registre des sépultures):

Nicolas Gohie est inhumé dans l’église vis-à-vis de l’autel st Nicolas le 11 janvier 1665

Marie Morel femme de Nicolas Farcy La Vallée âgée environ de 45 ans inhumée derrière le banc de la Rocquerie

Thomas fils de Gilles Farcy sieur de la Millandrie le 9 juin

Olivier Gohier fils du sieur de Canville Gohier le 24 nov agé d’environ 10 ans

Philippe Nantis escuier fils de M Dhermanville âgée environ de 18 ans 8 juillet 1666 (mort noyé en se baignant dans la rivière de Caen en revenant de l’assemblée de saint Clair)

 

Délibération de la fabrique (peu avant 1711):

« Messire JB Lair [curé de 1680 à 1731] fit démolir l’ancienne sacristie « suivant le projet qui en avait été fait lorsqu’on a fait faire une contretable, veu l’irrégularité qu’apporte à l’église cette sacristie et à cause qu’il n’est pas possible d’empêcher qu’il ne pleuve dedans ce qui ruine la cottière de l’église. ». Le prieur proposa de payer tous les frais de cette nouvelle construction au moyen de 10 pistoles : « ce que les paroissiens ont accepté avec actions de grâces et reconnaissance ». Il résulte de cette délibération que nous venons d’analyser que le maître autel remonte à cette époque et qu’il est bien probablement aussi l’œuvre de Me J.-B. Lair. Le dimanche 6 septembre 1711, les paroissiens firent marché avec un ouvrier pour l’équarrissage et le transport de trois châtaigniers à prendre dans le bois de Mallouet. Ces châtaigniers servirent à remettre trois pièces ou poutres dans la nef de l’église »

JB Lair a été inhumé dans le chœur de l’église le 3 sept 1736

Fondation sébastien Frémond (p. 56)

Cf pierre en marbre mur droit du chœur

D.O.M. Annos aeternos in mente habui [j’ai pensé à l’éternité]

Vénérable et scientifique personne, M. Sébastien FREMOND, en son vivant prêtre, sous vicaire de saint Nicolas des Champs à Paris, natif de ce lieu, (Guilberville) âgé de 82 ans 6 mois, animé d’un saint zèle pour Dieu, son prochain et sa patrie et désirant laisser en mourant l’exemple des vertus qu’il a pratiquées pendant sa vie, a légué à cette église et fabrique, 400 livres de rentes à lui dues, sur l’hôtel de ville de Paris. A la charge de la « dite » fabrique, de faire dire tous les jours, à perpétuité, une messe basse et un libéra à la fin pour le repos de son âme et de ses parents et amis et donner dix sous pour la rétribution de chaque messe. De payer 100 livres par an à un ecclésiastique pour tenir l’école des garçons et faire tous les dimanches le catéchisme et les instruire à la première communion, et à la fin de chaque école et catéchisme, dire un de profundis et une oraison convenable. Payer aussi 50 livres par an à une fille ou femme pour tenir l’école des filles et les conduire aux divers catéchismes. Et à M. le curé et ses successeurs, 20 livres pour avoir part à leurs prières et tenir la main aux « dites » fondations. De plus, il a donné son calice et deux burettes, le tout d’argent vermeil, à condition de  dire un service le 28 juin, jour de sa mort. Le tout, comme il est porté plus ou long de son testament passé à Paris, chez Raymond, notaire, et le contrat passé entre Messieurs les curés et paroissiens de ce lieu et M. Etienne Legrand, prêtre, son exécuteur testamentaire, qui a fait mettre cette inscription en 1689. Resquiescat in pace »

Pour la période révolutionnaire il existe un livre paroissial relatant les faits 70 ans plus tard

« on devait livrer pour la réquisition 2 cloches sur trois. On proposa très sérieusement de les jeter dans l’étang situé au bas de ce qui est actuellement le presbytère, et avec elles, ceux qui venaient les chercher. Quand il s’agit d’ôter la croix du cimetière, on dût appeler de Torigny, des garnissaires qui furent payés 12 livres tournois. Les statues des saints avaient été descendues de leurs niches et entassées pêle-mêle dans la sacristie. »

L’église paroissiale (p 74)

« La grosse [cloche] seule fut conservée. On avait soigneusement caché les vases sacrés et les ornements. Une certaine veuve Cord’Homme qui vivait, très âgée, dans les années 1870, se rappelle fort bien avoir vu les pierres sacrées des trois autels cachés par sa mère et conservées religieusement par elle. Quand les révolutionnaires pénétrèrent dans l’église ils trouvèrent quelques niches vides de leurs statues qui avaient été enlevées par la piété des fidèles. Ils descendirent les autres et les déposèrent dans la sacristie (…) un des iconoclastes prit une petite statue de la sainte Vierge au dessus de la porte et la brisa (…)

Chapelles et calvaires :

La seule qui subsiste encore est celle du saussey. Elle ne fut l’objet d’aucune profanation (…) actuellement le bâtiment, à l’entrée de la cour de la ferme, garde bien son aspect extérieur de chapelle, avec deux ogives en pierre, bien visibles, et sous le toît, une très belle charpente. La « croix étêtée » garde son nom historique tout en ayant été restaurée. Située au croisement des routes de Caen – Villedieu et Torigny – Vassy, cette croix aurait été brisée par les soldats de l’armée républicaine de Spfer qui passaient pour aller défendre Granville assiégée par les vendéens. »

La chapelle de la Monnerie était une maladrerie

Dossier communal (ADM)

Les martyrs de septembre 1792 : Jean-Baptiste et René Nativelle béatifiés en 1926

Bulletin su doyenné de  Torigni-sur-Vire

Oct 1982

on carton ? Avr 1989

Restauration du retable achevée par JM Hue. Tombeau d’autel plus récent

Dec 84

La bénédiction du monument aux morts a eu lieu le 22 aout 1920

2 septembre 48 : bénédiction des vitraux de la tribune

Note d’un archiviste sur les archives paroissiales :

Inventaire des archives de Guilberville : 

Registre paroissial  (1591-1608 et depuis 1635) 

Registre de catholicité (1797-1894) 

Délibérations de la fabrique (1816-18 et depuis 1838) 

Plan cadastral 1813 

Registre de délibérations 1615-1711 signalé par Cordhomme le Maire de Guilberville dans son répertoire du 13 juillet 1862 avec analyse (aucune mention concernant le retable mais l’analyse est succincte) 

 

Registre des baptêmes… 

Acte de fondation du saint Rosaire par Jean Nantier escuier, (donne 21 livres de rente) entre 1640 et 49 

 

 

Dossier CAOA

 

Arrachage des planches en berceau du lambris de la nef en mars 1969 a mis à jour la charpente de l’église qui date du la fin XVe ou du début du XVIe siècle (cf celle signée et datée de la chapelle Heuzebrocq à Beuvrigny)

Le cimetière a été déplacé peu après 1975