GORGES

FICHIER DOCUMENTAIRE

 

 

Abréviations,

 

A - Sources manuscrites

Archives paroissiales déposées (A.D.M. 300 J 74 )

Conférences ecclésiastiques de 1866 et 1867 (AEC. C.E. doyenné de Périers, Gorges)

Dossier paroissial (AEC. Gorges, dossier P.)

Visites archidiaconales BAUPTOIS A.D.C.(visites consultées de 1724 à 1765) (AEC)

Références aux côtes des archives diocésaines concernant Gorges :

ADC XXXIX

ADC XLII (aux ADM)

DG X chapelle

 

Ancien Régime

Archives paroissiales - 300 J 124 (3) (ADM)

Charges du trésor : 1636

Ÿ Délibérations de la fabrique :

- Testament de Thomas Guillard, 1682, 30 dec

- 1789, 4 oct. : " faire raccommoder les vitres du portail de l’église sous les grilles ", clauses

charges de rentes, contrats de mariage

- présentation de l’évêque de Coutances à la cure, 1492, Pierre Laisney, pour la première portion

- Fondations de messes, 15e 16e

- Charges et état des rentes dues au trésor et fabrique de l’église de Saint Germain la campagne, réunie à celle de Gorges qui sont tenues pendant l’année 1808

1809, 1806 et 1807

- Affaires relatives à l’hôpital royal de Périers

Ÿ 1695 : comptes de la gestion du trésor de l’église de Gorges pour les années 1685, 1686, 1687

Autre chapitre " de mise et employ fait des deniers et deppenses spécifiées par le dit FISEL pour l’entretien nécessaire de l’église, pour ly être deduire sur la recepse susdisse :

(…) - Payé à Theodore Milesse pour facon et trois cordes aux cloches à la Toussaint quatre vingt sept…dix sols six deniers ; id à la Toussaint 1689

(…) Pour Nicolas du Camprond seigneur de Gorges, Charles Billy curé… "

Ÿ Devis descriptif des bancs de l’église de Gorges :

" Lambourdes en Chêne du pays exempt d’aubier

Plancher et bancs en sapin rouge du nord, 1ère qualité, exempts de bleus et de nœuds vicieux

Sols en chêne exempt d’aubier et de gélivures

Sols dressés sur pierre, en enlevant de la terre pour créer un vide "

Ÿ AEC, dossier P 210

Notes Le Cardonnel, 1) Gorges 2) Chapelle Ste Anne des Marais

" extrait des archives de l’église Notre-Dame de Gorges en Bauptois, documents historiques " (de 1293 à 1786)

Résumé des anciens registres de l’église

3 portions : du Roy ou de Paris, de Camprond, de Lepesse

1624 : Inscription gothique de la vieille cloche encore existante (en 1856) :" l’an 1624 jai été nommée Anne par Anna Vaultier femme et épouse de noble homme Guilleaume de scainte Mere (E)glise Sr Docteville et noble et discrète personne messire Thomas de Joncourt Pbre cure de Gorges pour la portion de Paris et discrète personne Me François Le Clerc P. cure de Gorges pour la portion de Camprond."

1653 : fondation à la chapelle du Rosaire

1684, Me Guill[aume] Basan, curé, est élu directeur de la confrérie du Rosaire

T.28, 1724, p. 18

T. 29, 1727

" sur la requise ( ?) qui nous a été faite par m le curé de Camprond que son confessionnal a besoin d’être réparé attendu que le derrière dudit confessionnal est pourri, nous avons autorisé M. Michel le Conte à faire ladite réparation ainsi qu’à établir une porte au confessionnal de M. le curé de la Place. Nous avons aussi authorisé ledit Le conte à exécuter le dessein de Mrs. les curés touchant le gradin et le panel du saint rosaire à la conformité de la chapelle de st Maur "

T. 30, 1728

Mention de la " chapelle St Maur Michel "

T.31, 1730, p.11

" (…)il faut faire raccommoder le confessionnal qui se trouve dans la chapelle du Rosaire et mettre une porte à un autre qui est à gauche en entrant par la grande porte du bas de l’église "

T.31 bis, 1732 , le 23 juillet

" (…) la réparation du chœur a été faite en entier, elle nous a paru très bien faite ; il n’y a plus qu’à le blanchir par dedans "

T.32, 1734, p. 17

" nous avons ensuite visité les vases sacrés (…) que nous avons trouvés en bon état à la réserve d’un calice hors d’état de servir que nous ordonnons qui sera raccommodé. "

T.33, 1738, p. 5

T. 34, 1739, p. 16

T.36, 1744

T. 37, 1745, p.32

T. 38, 1746, p.18

T. 39, 1747, p. 20

T. 40, 1751, p.16

T. 41, 1752

Richard Laisné, prêtre curé de la 1ère portion

Guillaume Hamelin, prêtre, curé de la seconde

Guillaume Richard Le Forestier, prêtre, curé de la 3ème

Michel Samson, prêtre

Simon Le Grand, archidiacre

Jean Yvon ( ?) custos

Antoinette et François Salmon, trésoriers (…)

" Les ampoules des stes huiles doivent être aussi changées. (…) le tableau de st Michel est délabré ( ?) et a besoin aussi d’être réparé. Il manque quelques pavés dans la chapelle du Rosaire (…). On a fourni cette année un ornement nouveau "

T. 42, p. 15 - le 6 septembre 1758

François Lhostellier, prêtre curé dudit lieu

David Le Glinel ( rature sur le début du nom) prêtre curé dudit lieu

Guillaume Richard Le Forestier, prêtre, curé dudit lieu

Jacques Jeanne, prêtre, maître d’école

Mention de la chapelle st Michel

T. 43, p. 37 -le 3 sept. 1765

M. Claude Colin, prêtre curé

David Le Glinel, prêtre curé

Guillaume Richard Le Forestier, prêtre, curé

Charles Lecanu, prêtre, maître d’école

" on n’a point relevé les parties du pavé du chœur et des chapelles qui en avoient besoin. Après avoir rempli les dittes irrégularités si mineures on aime faire paver le chœur à neuf et se servir de vieux pavé dont la pluspart est encore très bon pour paver l’allée de la nef en y ajoutant celui des deux chapelles avant qu’on en auroit besoin ce qui feroit un très bon effet d’autant plus qu’il n’est pas possible de tenir propres les murs de ladite nef tant qu’elle ne sera pas pavée. Le tableau de Saint Michel qui avoit été blamé dans les visites précédentes est toujours dans le même état. On nous a promis d’en prendre les moyens les plus prompts pour le faire réparer. (…). La nef auroit très grand besoin d’un lambris mais nous n’ordonnons rien sur cet article attendus que les dits sieurs curés nous ont promis de prendre sur ce tous les moyens seront en leur pouvoir et les plus efficaces. (…)

En visitant le cimetière de la dite église nous avons remarqué qu’il est nécessaire de réparer l’escalier du pied de la croix. On nous a promis d‘y travailler incessamment. (…) il est nécessaire de faire nettoyer et réparer les vitres qui en ont grand besoin "

 

 

De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

Ÿ AEC, dossier P 210

Mémoires de 1839 à 1854, par Bagot, maire de Gorges, Auvray, maire de Beaupte, Descamps, maire de Coigny, en réponse à l’écrit publié sous le titre de réplique pour M. Mallherbe, maire de la commune de Gorges

Ÿ Conférences ecclésiastiques (1866-1867) - AEC

1789-1801

3 curés pour chacune des portions, jusqu'en 1791 :

-celle de Paris était desservie par Charles-François Lecanu, à partir de 1783

-celle de Camprond, par François Lebourgeois

-celle de L'Epesse, par M. Basnier, remplacé en 1790 par M. Rabé

1791 : Jean-Pierre Michel Lerosey

Eglise :

"la grosse cloche fut enlevée de la tour et portée à Carentan par ordre de l'autorité civile. Un des hommes les plus influents de la paroisse (Nicolas Legouix) fit descendre de son piédestal la statue monumentale de la Vierge qui orne le maître-autel et la cacha".

1801-1807

les trois curés revinrent. Les deux cures de Camprond et de Lepiesse avaient été supprimées. M. Lebourgeois fut nommé à la cure de Lastelle et M. Rabé à celle de Vindefontaine. M. Lecanu demeura curé de Gorges (jusqu'en 1812) et de saint Germain-la-Campagne qui, depuis la Révolution a été réunie à celle de Gorges.

Le presbytère de Paris est transformé en école. Le curé loge au presbytère de Camprond

"aucune réparation ne fut faite à l'église, qui pendant les temps malheureux n'avait pas été dévastée."

Saint-Germain-la-Campagne : petite paroisse à l'ouest de Gorges. 300 habitants. En 1791, le curé est Dujardin, jusqu'en 1793. "l'église fut entièrement dévastée, indignement profanée ; tout le mobilier qu'elle contenait fut vendu à vil prix, les ornements, les portes de l'église, les statues, les fonts baptismaux, la cloche et les vases sacrés furent portés à Carentan

"…aujourd'hui, les ruines de l'église et l'ancien cimetière sont la propriété de la commune de Gorges"

1807-1862

1812 à 1850 : M. Thomas Alexandre Digne

1818 : grosse cloche

1834 : rétablissement de la confrérie du St Rosaire, instituée dans l'église de Gorges depuis au moins 200 ans et rétablissement de la confrérie du St Sacrement

1845 : association pour la Propagation de la Foi

confrérie du st Scapulaire

1846 : établissement d'un chemin de croix

Chapelle Sainte-Anne "dans le bord du vaste marais de Gorges (…) laquelle doit avoir été bâtie vers la fin du XIIIème siècle". Abandonnée depuis 1793. "un simple journalier, du village Ste Anne, Jean Péguchet, homme d'une volonté très tenace, entreprit la restauration de la chapelle…on recommença à y célébrer les saints mystères vers l'année 1844."

1850-1854 : M. Jean-Baptiste Bazire

1854-1890 : M. Frédéric Thomas Julien Leblond

1861 : œuvre des tabernacles

1855 : couverture à neuf d'un tiers de l'église

1858 : établissement d'une voûte à la nef de l'église

"l'autel du chœur se trouvant dans un état peu convenable, d'ailleurs peu en rapport avec le style de l'église, M. Leblond le fit remplacer par un autel nouveau dans lequel il fit encadrer 15 statuettes du Moyen Age lesquelles représentaient le Testament du Christ et les Douze Apôtres (collection complète) et il profita de l'occasion pour renouveler aussi le pavé du sanctuaire. Ces travaux furent exécutés aux frais du curé. Pour la bénédiction de ces mêmes travaux, on organisa une cérémonie solennelle qui fut présidée par M. l'abbé Leclerc vicaire général, lequel délégua M. Alexis Colet chanoine honoraire à Coutances pour bénir l'autel (19 décembre 1858)."

"En 1860 M. Leblond fit enlever l'autel de la chapelle saint Michel, lequel était fort peu convenable et le fit remplacer par un autel nouveau dans lequel il fit encadrer des statues du Moyen Age représentant Joseph d'Arimatie et les saintes femmes venant pour embaumer le corps de N.S.J.C. étendu sur les genoux de la sainte Vierge. Il profita de l'occasion pour placer des vitraux aux trois croisées de la chapelle qui fut aussi pavée à neuf ainsi que le transept. Ce fut en même temps qu'il recula de deux mètres les stalles dont le nombre fut augmentée d'un tiers, qu'il fit disparaître l'ancienne perche du Christ dont l'échafaudage interrompait le coup d'œil et qu'il le remplaça par un autre en fer établis de manière que le coup d'œil se prolonge sans peine du grand portail au tabernacle et vice-versa." Signé le curé de Gorges, Leblond.

 

 

 

B - Sources imprimées

-Semaine Religieuse : 1902 p. 10 - 1905, p. 99, 100 – 1912, 152, 170, 171, 172, 173, 237, 314 – 1936, p. 309

- bibliographie

De GERVILLE (C.), Voyage archéologique dans la Manche (1818-1820).Edition annotée par le Dr Michel Guibert. II : arrondissement de Coutances. Saint-Lô, SAHM,2000, p. 80-83.

RENAULT, "Revue monumentale et historique de l'arrondissement de Coutances, Canton de Périers", Annuaire de la Manche, 1857, 29ème année, p. 71-84 ; 1861, 33ème année, p. 57.

GUILLOT, Gaëtan, La Normandie monumentale et pittoresque, Le Havre 1899, Manche, t.I, p. 167-169.

ROSTAND, André, Monuments meurtris du Cotentin libéré, Coutances, 1948, p. 58-59

VIVIER, Emile et SEGUIN, Jean, Les anciens fonts baptismaux du département de la Manche, 1941, p. 31

THIBOULT, M. "les églises des XIIIème et XIVème siècle dans le département de la Manche", B.M. t. 93, 1937 et "l'église de Gorges" dans Congrès archéologique du Cotentin et de l'Avranchin, 1966, p. 251-254

BAUDOIN, La sculpture flamboyante. Normandie, Ile-de-France, 1992, p. 26, p. 105-106, p. 229.

BERANGER-MENAND, B. "statuette de Vierge à l'Enfant" dans L'Art de la fin du moyen Age ans les anciens diocèses de Coutances et d'Avranches, catalogue de l'exposition, Coutances, 1998, (éd. Du Conseil général, "collection Patrimoine"), notice n°8, p. 45

 

 

RENAULT, 1857, p. 71

"le font baptismal est orné d'une cuve carrée, d'une longueur de 88 cm. Et d'une hauteur de 47 cm. 4 colonnettes ornées d'un simple tore la soutiennent et reposent sur une base carrée, du centre de laquelle s'élève un gros fût. On remarque une figure à chaque angle de la cuve. Peut-être sont ce des anges qu'on a voulu représenter. Chaque panneau de la chaire offre un des Evangélistes avec ses attributs. Le dais est soutenu par des figures dont le corps se termine en cariatide.

Sur le mur méridional de la nef, il existe une inscription que couvrait un des tableaux du chemin de croix, quand je visitais l'église. Ce tableau ayant été enlevé, Monsieur l'abbé Lecardonnel vicaire de Saint-Jores, a eu l'obligeance de me relever aussi cette inscription :

Michel Gavey Pbre natif de ceste paroisse recongnoissant des biens q(u)il a recu de la main libérale de Dieu a delaissey une maison et jardin prez leglise pour tenir escole publiqz et cent soulz de rente sur une piece de terre qui butte au chemin Gohier dont jouist France… pour célébrer une messe du Saint Sacrement chacun jeudy de la S. par le maistre descole item et cent soulz de rente sur une maison et jardin L. butte le chemin dans vair dont jouit Pierre et Elie Gavey ses frères et successeurs et entretenir 2 cierges au grand autel aux festes…"

4 cloches avec dates : 1810, 1818 et 1624

1ère portion , celle du roi, ou de Paris : "le roi en avait le patronage, à la représentation de Thomas de Gorges dont le fief avait été confisqué par Philippe Auguste.

 

Recherches en archives CAOA Manche/ Elisabeth Raffray/ septembre 2001

 

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Chapelles Sainte Anne du Plessis et de Gorges

LE PLESSIS

Archives diocésaines de Coutances, Le Plessis-Lastelle, "Conférences ecclésiastiques" (rédigé par le curé à la demande de Mgr Bravard), 1866-1867 :

"(…) De Sainte Anne, patronne de la chapelle du Plessis. Cette chapelle est très honorée dans le Pays. C'était avant la Révolution de 93, un prieuré du nom de Saint Herbland, aujourd'hui second patron de cette même chapelle dépendant de l'abbaye de Lessay. (…). Il a dû se tenir une foire aux environs (…). C'est aussi l'opinion du pays qu'une foire Sainte Anne aujourd'hui transférée à Briquebec, s'est tenu autrefois au Plessis. . (…)."Le patronage de Ste Anne vient en fait sans doute d'une autre chapelle, détruite. Les deux vocables ont été réunis dans cette chapelle. La solennité de la fête de Ste Anne (fêtée en union avec la paroisse de Saint-Jores) est très suivie et attire beaucoup de pèlerins.(…)"

Archives diocésaines de Coutances, Livre mémorial de la paroisse (1807-1910) :

"A la chapelle Sainte Anne, la vielle statue en bois de la sainte manqua d'être brûlée (…) il fallut la refaire repeindre à neuf."

Archives départementales de la Manche, Dossier communal de coupures de presse :

Bulletin diocésain de La Haye-du-Puits, nov. 1981 :

Sur la chapelle du prieuré St-Erbland. : " dans la chapelle actuelle, une vielle statue de Saint-Erbland semble être le seul témoin de cette lointaine histoire "

C’est la " société, les amis du vieux donjon  fondée en 1967 par Monsieur le chanoine Lebas " pour " la restauration et l’entretien des calvaires et autres édifices religieux de la paroisse du Plessis-Lastelle qui veut bien prendre en charge la restauration de la chapelle sainte Anne, après avoir mené à bien, comme chacun sait, la restauration du grand calvaire et  l’aménagement du  vieux donjon. Des démarches ont été entreprises près de la propriétaire, Melle Herman, pour qu’elle veuille bien céder la chapelle à l’Association diocésaine, déjà propriétaire du Calvaire du Donjon. ". Donation faite le 21 10 1981.

Archives diocésaines de Coutances : dossier mémorial de la paroisse, Le Plessis, Chapelle ste Anne au Plessis : Courrier du 14 juillet 1809 du curé du Plessis, Le Houëlleur au vicaire général : " il existe dans la paroisse du Plessis une petite chapelle sous l’invocation de Ste Anne dont le propriétaire et moi nous avons demandé à Mrg Lévêque et son conseil la réouverture. Cette chapelle fut réouverte sur la pétition par nous présentée il y a viron cinq ans et fut et fut regardée comme chapelle dintérest pubicq, ce qui nous dispensa de payer les cinquante francs dus pour cette réouverture avec cependant la restriction de n’y célébrer les saints mistères que le jour Ste Anne, le jour St Maure ( ?), un des jours des rogations et un jour de chaque semaine, avec deffense détablir a l’occasion de la restauration de cette chapelle de nouvelles fêtes, où solemnités parmi le peuple. (…) "

Notes d'après : RENAULT, Revue monumentale et historique de l’arrondissement de Coutances :

Ann 1857, Canton de Périers, Le Plessis p. 87

Mention du prieuré dans le "Livre Blanc", pouillé du diocèse, datant de 1332 : " Prieuré de Saint Ermeland : in dicta parrochia est prioratus de Sancto Ermelando. Deux chapelles dans le prieuré : ecclesiam sancti Ermelandi de Plesseyo, et sancti Ermelandi juxta Plesseyum. Prieuré desservi par des religieux bénédictins. Le prieuré s’appelait aussi Saint Erbland (qui naquit vers 639, fût abbé d’Aindre, en Bretagne et mourut vers 718).

" Richard Turstin Hadulp et Eudes Capel, son fils donnèrent à l’abbaye de Lessay l’église de Saint-Erbland ou Herbland et leur dîme de leur part du manoir du Plessis ".

" Une des chapelles dont parle le Livre Blanc est sans doute la Chapelle Sainte-Anne-des-Bois qui existe sur la paroisse du Plessis "

" le château fort du Plessis appartenait à Grimoult banneret du Val-de-Vire, l’un des barons normands qui se révoltèrent, en l’année 1047, contre le jeune Guillaume… ", fût saisis, conduit à Rouen où il mourut vers 1048. Le château fut démolis

Mine : terrain houiller, puit de sainte Barbe

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GORGES

Archives diocésaines de Coutances, Gorges, "Conférences ecclésiastiques" (rédigé par le curé à la demande de Mgr Bravard), 1866-1867 :

Chapelle Sainte-Anne "dans le bord du vaste marais de Gorges (…) laquelle doit avoir été bâtie vers la fin du XIIIème siècle". Abandonnée depuis 1793. "un simple journalier, du village Ste Anne, Jean Péguchet, homme d'une volonté très tenace, entreprit la restauration de la chapelle…on recommença à y célébrer les saints mystères vers l'année 1844."

 

Recherches en archives CAOA Manche/ Elisabeth Raffray/ septembre 2001