CRASVILLE

FICHIER DOCUMENTAIRE

 

 

Abréviations,

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A - Sources manuscrites

Ancien Régime

Visites archidiaconales -AEC

Le 15 juillet 1729, p. 68

"avons trouvé le cimetière bien fermé, la nef est passablement en bon état, avons remarqué que le cœur a besoin de réparation, la charpente ainsy que le lambry menaçant une totale ruine, la côtière du côté de l'évangile menace de …. mais comme on est …. les …. de pourvoir auxdites réparations incessamment, nous n'avons fait sur cela aucune injonction, avons fait appel de Guillaume …. trésorier en charge pour la présente année[…]"

le 31 mai 1756

"la clôture du cimetière est en bon état. On achève présentement la couverture de la nef du côté du midy et celle du septentrion nous a parû en état. On nous a dit qu'on a exécuté d'une façon solide en suivant le procès verbal des exports, la réparation de la couverture du chœur. Il ne reste plus qu'à la porgeté à chaux et à sable et à faire quelque légère réparation en ardoises. L'intérieur de l'église est tenu proprement. Nous enjoignons de faire réparer l'entrée de la nef et notamment autour des fonts baptismaux. Le reste du pavé de la nef est en bon état et les bancelles sont uniformes et les planchers en fort mauvais état. Nous enjoignions à ceux qui par usage les occupent de les faire réparer au plustost fautte de quoy, elles seront concédées à d'autres personnes à condition de les faire réparer et entretenir. Le lambry au dessus des chapelles de la nef est en fort mauvais état, nous enjoignons de le faire réparer ainsi que de faire repeindre les contretables des pettits et d'y faire mettre des devants d'autel en bois peint au lieu d'étoffe. Le pavé du chœur n'a point été encore relevé ny réparé, ny les vitres raccommodées ainsy que l'intérieur du chœur regraté et reblanchy ainsi qu'il est porté sur le procès verbal desdittes réparations. La contretable nous a paru très bien raccommodée et on la fait peindre proprement et redorer lancien tabernacle qui a paru en état de resservir. Les livres de chant sont conformes au nouveau brévier. Il n'y a qu'un calice, ce qui souvent est incommode, il seroit à propos d'en avoir un second. Nous exhortons à prendre les mesures nécessaires pour en avoir un. Le reste des vases sacrés est en bon état, les ornements sont en quantité suffisante mais plusieurs ont besoin destre raccommodés et renouvellés en doublure.

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Archives paroissiales dépouillées par l'abbé Lechat (Janvier 1968)

Contrat pour la poutre de gloire et les sièges :

"entre les soussignés M. Le Gallois, curé de Crasville et Guillaume Godefroy, menuisier sculpteur originaire de la paroisse de Craville de présent demeurant [paroisse] de Morsalines, le dit Guillaume Godefroy s'oblige [faire] fournir et placer en bois de chesne les ouvrages sy après mentionnés scavoir un Christ avec le baldaquin pour le porter semblable à un dessein que ledit Godefroy [a] présenté au dit sieur curé avec quatre stales comme celles de Morsalines et un siège pour asseoir le célébrant [et] un autre siège pour mettre dans la sacristie avec deux [pe]tits prie-dieu et deux bouts dudit bans. Le bans du cœur aura de long six pieds ou viron et celuy de la sacristie aura quatre pieds de long, et chaque prie-dieu aura de large deux pieds et le bans de la sacristie, il y aura un dossier d'une planche seulement entre les [deux] pieds.

Tous ces ouvrages seront placés dans l'église de Crasville, les stales et le siège du célébrant et celuy de la sacristie…les deux petites prie-dieu pour le jour de l'an prochain, le Christ pour Pasques en suivant. Le dit Godefroy est point obligé à en faire faire la voiture ni fournir la ferrure moyennant que le dit sieur curé de Crasville a promis payer audit Godefroy la somme de 326 livres et un boisseau de froment prix convenu ensemble, on payra 200 livres pendant qu'on fera les ouvrages et les 126 livres, après l'ouvrage posé sera fourny la nourriture aux ouvriers pendant la position.

Le présent marché fait double, ce que Monsieur Le Gallois curé de Crasville et Guillaume Godefroy ont accepté et signé ce trenteunième jour d'aoust mil sept cents soixante et six. Un mot en interligne de bon.

Mémoire pour le tronc de l'église de Crasville

Pour le bois 7lt 16 s

Pour façon et avoir ferré 4lt 15

Pour ferrure peniture clou et pointe 16lt 5

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28 lt 16 s

Jay reçu de Monsieur le curé de Crasville à la décharge du trésorier de l'église de laditte paroisse la somme de 28 lt 16 s pour avoir fait et fourny un tronc qui est dans la sacristie de laditte église dont jay fourny la ferrure qui ce monte à la somme si dessus fait ce 24 juin [mil]sept cents qutre vingt deux."

" le coffre de tabernacle….le planché de cette sacristie a été fait et fourny par Guillaume Godefroy originaire de cette paroisse par le prix et somme de 143 livres qui a été donnée par Mr Le gallois, curé de ce lieu en 1766." G.Godefroy, menuisier, sculpteur.

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De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

 

 

Délibérations municipales, l'an 9 de la République (CAOA)

Le 25 vendemiaire an 12 de la république française

"considérant que l'église de Crasville a besoin d'ameublement pour servir à l'exercice du culte et qu'il pouroit y avoir des objets dans les églises des communes de Grenneville et Videcosville séparés et réunis à la succursale de Crasville.

Considérant que ses meuble resteroient inutilles ainsy que les cloches et que au contraire en les transférant dans l'église de Crasville, elle serviroit à l'exercice du culte et pour cet effet, le conseil arreste que le maire et adjoints de cet[s] communes écriront au sous préfet de Vallognes pour être authorisé à transférer les meubles et les cloches dans l'église de la succursale de Crasville."

"considérant que l'église de Craville est en mauvais état, que la couverture et vitrage sont en délabrement. Considérant qu'il y a de l'argent entre les mains de l'ancienne municipalité, le citoyen Jean Hubert est authorisé à percevoir des citoyens […] des sommes qu'ils verseront entre ses mains qui leur vaudront des décharges valables, il payera les ouvriers et fera faire les réparations nécessaires à l'église les plus urgentes. Il fera couvrir [….] pour mettre l'eau dehors, seulement, en attendant que la saison soit plus favorable pour les réparations en pierre. Il aura soin de tirer des récipicés des partis prenants comme aussy de tenir registre des sommes perçues et des sommes payées pour sa garantie […];

Délibération du 20 mess XI [transcription abbé Lechat]

"réunion commune de 3 conseils municipaux de Crasville, Grennevile, Videcosville en application des circulaires préfectorales du 8 germinal et 4 floréal XI.

L'église de Crasville choisie comme lieu de culte parmi les trois (plus vaste et plus commode). Le presbytère sera réparé. Vote 200 fr pour l'achat d'objets nécessaires au culte."

Délibération du 25 vend XII [transcription abbé Lechat]

On écrira au sous-préfet de Valognes pour demander l'autorisation d'apporter à l'église de Crasville, les objets de culte et les cloches des églises de Grenneville et Videcosville supprimées.

Registre de délibération de la fabrique 1811-1864 [transcription abbé Lechat]

Etat dans l'église le 15 septembre 1823

Dans l'église,

un calice en argent

Un ciboire la coupe seulement en argent

Un ostensoir argenté

[…]

Un dais

[…]

une croix en cuivre

une lampe en cuivre

un encensoir

[…]

dix chandeliers en buis

un lutrin [en bois chesne, ayant un état semblable dressé en 1824]

trois tabourets [id]

Dans la sacristie

Une lanterne

Une armoire en chapier en bois chesne

Une armoire en bois chesne

Un marchepeid

Un banc à dossier

 

Le 15-9-1823 : travaux à effectuer [transcription abbé Lechat]

Etablir deux croisées dans la nef de l'église évalués 12f

Blanchissage des murs de l'église environ 50f

Réparation de la voûte du cœur environ 10f

Réparation de la flèche de la tour environ 70f

Registre des marguilliers 1813-1866 [transcription abbé Lechat]

Compte de 1824, comprenant toutes dépenses faites entre 1804 et 1824

Deux bénitiers, réparations faites à l'intérieur de l'église et sacristie 167 f

30 toises d'ouvrage à la couverture de la nef 90f

réparation à la couverture de l'église 57f

id sur le chœur et sacristie 13,50f

10 toises d'ouvrage à la couverture de derrière l'église 30 f

40 toises de projet aux deux côtés du chœur 30f

ardoises 6f

ardoises 30f

ardoises 30f

clous, lattes, chevilles 19,85

id. 19,75

4 statues surmontées de croix pour les tourelles 12

10 tonneaux de chaux pour l'église 184 f

200 de gluis pour couvrir le presbytère 50

+150 de gluis pour idem… 36

2000 de rames 6

2 calices, un en étain, l'autre en fer blanc 22

un ostensoir en fer blanc 14

une custode et une boîte pour les saintes huiles 9

[…]

une lampe en cuivre 52

un calice d'argent 185,60

un ostensoir 31

le trésorier ne réclame que cette somme.

La vente d'un arbre ayant fourni le surplus

Une statue de ste Colombe et fausses fleurs 67

Vitrage de l'église 60

Budget de 1826 : dépenses prévues [transcription abbé Lechat]

160 f pour blanchir l'église, réparer les voûtes à l'intérieur de l'église et de la sacristie, et ouvrir deux fenêtres pour le renouvellement de l'air

55 fr pour le toit de l'église

Etat de l'église 1-1-1826 [transcription abbé Lechat]

...faire des réparations au haut de la tour…et redresser la verge du coq qui depuis années périclite et menace de tomber.

…lambris du chœur et de la nef, a aussi un besoin pressant d'être raccommodé parce que étant détaché […], beaucoup de places et ne tenant plus volontiers à rien, il pourrait tomber tout à coup et tuer ou blesser les personnes qui se trouveraient en dessous.

Faire faire 28 bancs à neuf

Blanchir l'intérieur de l'église et de la sacristie

Le 28 octobre 1827 Le Clerc et Moisson, missionnaires du diocèse de Coutances. Etablissement du chemin de croix dans l'église. Réparation à faire à l'église le 5 10 1845. La couverture de la partie inférieure ainsi que toute la charpente s'écroulèrent de vétusté en juin dernier laissant environ 8 m à découvert, ce qui reste de cette couverture est très menaçant.

La crête du mur des côtières est à refaire dans toute sa longueur ainsi que les côtés de l'aiguille du pignon.
Il y a nécessité d'élever les voûtes en lambris de la nef à la hauteur de celle actuelle du chœur et de faire disparaître quelques poutres placées à 6m du sol.

Toutes les ardoises sont en général mauvaises. Il s'en suit que les couvertures du chœur et de la sacristie sont à refaire à neuf ainsi que celle en chataulin de la flèche et des quatre fillettes dont les gros bois sont exposés à la pluie.

….poutres de la tour…très compromises….les lambris de la voûte de la nef et du chœur avec les corniches sont également à refaire à neuf.

les marches du petit escalier extérieur pour arriver à la sacristie étant usées, leur remplacement est indispensable.

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Conférence de 1866 (AEC)

Histoire religieuse depuis 1789 jusqu'en 1801

Liste des prêtres :

En 1789 : M.L'abbé Dabosville

M. Pillet

M. Viel

Article 3 : Eglise paroissiale. L'église de Crasville possédait un riche mobilier donné par M. Legallois, ancien curé de cette paroisse ; tout fut enlevé par le parti révolutionnaire et envoyé au comité central de Coutances. Les hosties furent profanées. On essaya d'abattre le grand Christ de la nef mais tous leurs efforts furent inutiles. Alors pour se venger de leur insuccès les révolutionnaires s'attaquèrent à la croix du cimetière et la brisèrent. Il y avait trois cloches dans la tour, deux furent enlevées et la petite fut épargnée. Quelques personnes de la paroisse voulant soustraire les statues à la destruction, montèrent celle de la sainte Vierge sur la voûte de la tour et emportèrent les autres dans leurs maisons où elles les cachèrent : ainsi Robert Pillet prit ste Barbe, Sylvestre Lefèvre prit st Sylvestre son patron et Jean Dorey, celle de Ste Colombe, parce que sa fille s'appelait Colombe.

Article 4 : M. Dursus de Carnanville avait dans son manoir une chapelle domestique qui n'existe plus maintenant.

Epoque qui a suivi la Révolution jusque vers la fin de 1807

"je n'ai pu connaître l'époque précise où l'église fut rendue au culte divin. Les paroissiens qui avaient caché les statues des saints s'empressèrent de les rendre et de contribuer par leurs offrandes à la restauration de leur temple qui avait beaucoup souffert pendant ces tems maheureux. Je dois signaler tout spécialement Mr Viel prêtre habitué qui s'étant rétracté de son serment, se montra très zélé et généreux pour cette œuvre

 

 

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B - Sources imprimées

Bibliographie :

LELEGARD (Abbé M.), "le mobilier de l'église de Crasville", Société d'Archéologie de la Manche, Mélanges, 1972, p. 147-156.

LELEGARD (Abbé M.), "l'église de Crasville", Congrès archéologique du Cotentin et de l'Avranchin, 1966, p. 162-177

De GERVILLE (C.), Voyage archéologique dans la Manche (1818-1820).Edition annotée par le Dr Michel Guibert. II : arrondissement de Cherbourg. Saint-Lô, SAHM, 2000, p. 100-103.

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LELEGARD (Abbé M.), "l'église de Crasville", Congrès archéologique du Cotentin et de l'Avranchin, 1966, p. 162-177

+ complément du Congrès archéologique du Cotentin et de l'Avranchin, 1966, p. 162-177

" l'église est composée d'un chœur et d'une nef sans transept, datant du XVII ou du XVIIIe siècle ; le chœur qui avait été reconstruit hors œuvre en 1674, fut rebâti de nouveau après 1920 ; la sacristie adossée au chevet date de 1722. Le seul élément médiéval est l'arc triomphal, entre chœur et nef : il est en arc brisé, à deux rouleaux largement chanfreinés, retombant sur des pilastres de plan trapézoïdal dont les chapiteaux s'ornent de crochets plaqués à la corbeille et dont les tailloirs sont simplement chanfreinés.

La raison pour laquelle l'arc triomphal a survécu alors que l'on reconstruisait entièrement le reste de l'église est simple : on le murait pour continuer à célébrer le culte dans la nef pendant que l'on démolissait et que l'on reconstruisait le chœur. Quand ce travail était terminé, on laissait le mur provisoire, pour pouvoir accomplir le service divin dans le chœur, tandis que la nef était à son tour détruite et rebâtie, puis on débouchait l'arc triomphal, qui passait ainsi entre les deux démolitions. "

"l'archidiacre du Cotentin était patron de l'église de Crasville, laquelle constituait sa prébende capitulaire.[…]La présence d'un mobilier de belle qualité, par conséquence coûteux et réalisé dans un délais très bref, devait être dû à la magnificence de ce dignitaire ecclésiastique."

En fait, le donateur est le curé du lieu, le mobilier date en partie de 1769 :

En effet sur l'un des sièges amovibles des confessionnaux, nous avons trouvé, gravée au revers de la tablette, l'inscription suivante : " tous les ouvrages qui sont dans cette église ont été donés par Mr le Galloi curé de ce lieu et ont été fait par G.Godefroy de cette paroisse demeurant à Morsalines - 1769" et sous le siège de l'autre confessionnal, un texte plus laconique dit seulement : "1769 ".

Information confirmée par les notes d'après les archives paroissiales, de l'abbé Hulmel (1862-1931)

" En 1766, [Me Georges Legallois, curé] fit faire à un sieur Guillaume Godefroy, menuisier sculpteur, natif de Crasville, résidant à Morsalines, un Christ avec son support en chêne, pour placer au bas du chœur et en outre quatre stalles, un siège pour le célébrant, aussi en chêne, pour le prix de 325 livres et un boisseau de froment. Il fit don à l'église des autels, ornements, armoire de la sacristie et de presque tout le mobilier en 1773. Le tout lui coûta plus de 1.200 livres. Il fit encore faire beaucoup d'embellissements à l'église et des réparations importantes au presbytère."

Ä Déroulement supposé des travaux :

Ÿ Dès 1753, l'ancien autel est démantelé. En effet, "la petite paroisse de Taillepied […] trop pauvre pour se faire une contretable […] remonta dans son église le vieil autel de Crasville comme l'indique l'inscription sur un des piédestaux : "la décolaze de l'autel a été en lanée 1755 [ou 1753 ? lecture douteuse]. Cette autelle de Crâville, acheté en 1771 cy placé, et le cœur de cette église fait tout neuf, le tombeau de lautelle et la garnitture peinture et doreüre par Trohel de Turteville, le tout aux frais de Monsieur Le Mierre, curé de ce lieu, ce fut ecrip le …5…[?] février 1772."

Ÿ Or , il est fait mention dans les archives paroissiales (transcription de l'abbé Lechat), que "ce cofre de tabernacle […], la planché de cette sacristie a été fait et fourny par Guillaume Godefroy…par le prix et somme de 143 livres qui a été donnée par M. Le Gallois, curé de ce lieu en 1766." S'agit du tabernacle de l'autel et de celui qui se trouve dans la sacristie ?

Ä la datation précise de ces autels reste difficile durant la période 1753-1773

Ÿ les travaux sur le mobilier ne semblent pouvoir dater d'avant 1766, date des travaux pour l'école des filles - en 1763 : on fait réparer le presbytère.

Contrat du 31 août 1766 : commande la poutre de gloire, des quatre stalles et de la banquette du célébrant. Le Crucifix qui devait être installé pour Pâques porte la date de 1767.

1769 : Confessionnaux

Ä conclusion :

"certaines pièces sont datées avec précision : les stalles, la banquette du célébrant de 1766, les confessionaux de 1769. Pour le reste : le lutrin, la chaire et les autels, nous n'avons pas, à quelques années près, de date certaine : Hulmel avance 1773 comme le temps auquel M. Le Gallois, curé, résume en une donation tous les dons antérieurs du mobilier qu'il avait progressivement mis en place. L'on sait qu'il devint curé en 1750 et que le démontage de l'ancien maître-autel s'effectua en 1753, c'est donc en l'espace de vingt ans tout au plus, dans le troisième quart du XVIIIè siècle, que cet ensemble si cohérent et si harmonieux fut créé. Ce n'est pas à la munificence d'un grand seigneur ni aux largesses d'un haut dignitaire ecclésiastique que nous devons ce somptueux mobilier, mais aux sacrifices d'un modeste curé de campagne qui sou à sou économisa les fonds nécessaires et au désintéressement d'un sculpteur de campagne qui, pour l'embellissement de l'église de son baptême, accepta de travailler des années durant, à des prix très au-dessous de ceux qui se pratiquaient couramment."

 

 

 

 

Recherches en archives CAOA Manche/ C. Lemoussu/ septembre 2004