CHAULIEU

 

(Canton de Sourdeval-la-Barre)

 

 

Abréviations

-         A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances

-         A.D.M. : Archives départementales de la Manche

-         C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche

-         C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)

-         V.A. : Visite archidiaconale

-         Clmh : Classé monument historique

-         Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques

-         S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et  de la Manche

-         M.R.U. : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme

 

Sources manuscrites

 

Conférences ecclésiastiques de 1866 et 1867 (AEC – CE)

Dossier communal (ADM)

 

 

Sources imprimées

SEGUIN, J. VIVIER, E. « Corpus des inscriptions tumulaires de l’Avranchin (antérieures à 1789) », Revue de l’Avranchin, t. 23, n°142, année 1930, p. 46 et 48

GERVILLE, ch. De, Voyage archéologique dans la Manche (1818-1820), édition annotée par le Dr Guibert. t.II, 2000, p. 191-193 (et bibliographie)

HULMEL et MASSELIN,  « Saint Martin et Saint-Sauveur de Chaulieu », Revue de l’Avranchin, t.46, n°259, 1969, p. 151-166

Notice : « un peu d’histoire…un peu d’archéologie…sur le château de Chaulieu », 4 pages dactylographiées (dossier AOA)

Publication multigraphiée de la SAHM « la   cour de Chaulieu à Chaulieu autrefois St-Martin-de-Chaulieu (canton de Sourdeval) », 26 p.

PIGEON, p 381

 

 

A - Sources manuscrites

 

Ancien Régime

 

De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat

        Conférences ecclésiastiques

 

[Nb. Est noté en bleu ce qui concerne les objets et en gras ce qui concerne l’architecture]

 

Paroisse de Saint-Sauveur de Chaulieu

Depuis 1763 : Ruelle, curé. Il partir en Angleterre après le 18 juin 1790. Il y eut prêtre intrus, Mr Ledru, qui exerça 18 mois, avant fermeture définitive.

« On a remarqué que Mr Ledru prêtre intru et Mr Lallemand et Auvray qui se cachaient disaient souvent la messe et vêpres le dimanche l’un après l’autre : avec cette différence que M. Ledru mettait de l’eau de vie au lieu du vin. »

« Jean Jouenne de La Moinerie qui était maire de Saint Sauveur de Chaulieu cacha tous les saints qui étaient dans l’église ; il les cacha dans un plancher sur la sacristie. Les croix furent cassées partout ; dans l’église et dans le cimetière. »

« Il y avait deux cloches dans l’église. L’une fut laissée l’autre envoyée à Mortain avec quelques chandeliers, croix, chasubles et autres ornements. On enleva tous les tombeaux du cimetière, qu’on plaça dans l’église. On cacha quelques ornements d’église, tels que surplis, aubes, chasubles, chapes, qu’on remit dans le plancher de la sacristie. »

« Les croix de la paroisse, au nombre de trois, situées au village des Croix, furent renversées et comme abandonnées sur la place. On les releva immédiatement après la R. »

Beaucoup de chouans et de bleus dans la région. La population était plutôt royaliste.

Mr Ruelle revient en 1802, et meurt en 1808.

A la réouverture… « l’église qui était aussi dévastée et sans couverture, fut réparée : l’autel et la contretable du chœur mis à neuf. »

 

Etat en 1807

« Gilles Boèle, dit le St Père, charpentier, reçut de Mr Ruelle 300 francs pour réparer l’église qui était en mauvais état. M. Devin ( ?) aida à Mr Ruelle et à Boèle pour remettre à leur place les croix, chandeliers et statues qui avaient été cachées… »

Il n’y a jamais eu d’église constitutionnelle ni anticoncordataire.

« Mr Patrie trouva sa prise de possession en 1808 l’église dans un état de propreté satisfaisante. Il n’y avait cependant que quelques ornements de peu de valeur… vers 1814 Mr Lallemand curé de Saint Martin fit tout son possible pour emmener avec lui Mr Patrie. Celui-ci, facile à entrainer, quitta St Sauveur avec tous les ornements de l’église : tels que chapes, chasubles, aubes, surplis, tabourets, lutrin, bannière. »

Ce qui provoqua inimitiés entre les deux paroisses.

En 1814, Vincent Nicolle remplace Mr Patrie. Il meurt en septembre 1834.

On était dans le diocèse de Bayeux.

La fête patronale est la Transfiguration de Notre Seigneur le 4 août.

« Depuis 1807 jusqu’à aujourd’hui on a toujours loué les bancs et les stalles. Le but principal de cette location était de payer M. le curé qui n’était qu’annexaire jusqu’à 1838, époque où M. Libor curé fit ériger la paroisse en succursale. »

« Rien à relater pour le matériel de l’église depuis 1807 à 1830, sinon que le cimetière a toujours été bien clos, les croix relevées, l’église, le presbytère et les jardins passablement fermés et entretenus. »

 

De 1823 à 1836

Amand Libor arrive le 8/10/1834

« Le tonnerre était tombé sur le clocher avant la R., et il y avait à peine la moitié de la tour qui put se soutenir. M. Nicolle curé fit faire un clocher neuf en forme de flèche, en bois couvert en essente, en 1828. M. le curé paya de sa poche de 2 à 300 francs. Dans son testament, M. Nicolle donne à l’église un calice en argent, des linges à usage pour l’église… »

« La tour en 1832 était au bas du chœur sur le milieu de l’église. Il n’y avait pas alors de chapelle. M. le curé et… détruisent la tour, la transportent au bas de l’église, découvrent l’église toute entière, l’élèvent comme par enchantement, toujours en bois, au moyen de gros sommiers, de poutrelles et une charpente solide. On ouvre deux chapelles, l’une au nord, au bas du chœur, c’est Sainte Geneviève, l’autre au midi, en face de la première, c’est la chapelle de la très Sainte Vierge. Date 1833. La sacristie qui était au nord est mise au levant. A la chapelle du nord, il y a une porte carrée et une croisée carrée. La chapelle du midi a une croisée carrée. A la sacristie il y a une porte aussi carrée et deux petites croisées dans le même genre, le tout sans aucune architecture. Le portail au midi est très bas, c’est en plein cintre. Les croisées de l’église sont toutes carrées. Dans le même temps 1833 Pierre Jeanne, peintre, restaure le tableau du chœur, la Transfiguration, qui n’est pas sans mérite, dore et peint la contretable du chœur et rajeunit les autels des chapelles qui sont bien pauvres. Les bancs et stalles faits à neuf avec dossiers en 1838. Prix coutant environ 500 francs.

Drap mortuaire acheté par M. Libor 50 F en 1838.

 

25/09/1839, arrivée d’Amand Jamont, curé.

« … le chœur pavé, des stalles neuves, deux croisées à l’église, l’une au chœur, l’autre à la nef, trois chapes rouges, trois chapes noires ; une bannière, une chasuble blanche ; une autre chasuble blanche et rouge, une chasuble noire ; chasuble blanche simple ; belle chasuble rouge, prix 50 f … six chandeliers d’argent ou argentés, prix 250 f, une croix argentée, prix 22 f

 

11 juin 1847, confirmation par Mgr Robiou… « on dinait au château »

En 1855, Joseph Noury arrive comme curé. Il meurt le 17/12/1860.

« Il avait un testament. Il a légué à l’église de St-Sauveur un calice en vermeil, trois chasubles dont une noire, cinq aubes en tulle, une chasuble violette, une autre fond blanc, deux vieilles aubes, deux mauvais surplis, cinq cordons, huit amicts, douze purificatoires, six corporaux, deux étoles pastorales, le tout estimé à 750 f. La belle chasuble dorée a coûté 75 f  c’est un don. » « La belle chasuble verte a coûté 50 f. La belle chasuble noire et la belle violette ont été données par les paroissiens. La fabrique a donné le dais, la tunique et dalmatique noires. Deux garnitures d’autel de 32 f les deux ont été données ; ainsi que le lavarium ( ?). »

16 avril 1861, arrive Louis Legendre, curé.

28 mars 1863, on place le nouveau confessionnal.

M. Dupont, propriétaire, a donné deux chandeliers argentés le 21 février 1864 (38 f).

« Le chemin de la croix a été érigé par M. Denys, curé de Gathémo, le 31 juillet 1864. »

 

 

Paroisse de Saint-Martin de Chaulieu

 

Les archives ont brûlé pendant la R., les chouans ayant brûlé le presbytère où logeait l’intrus.

En 1789, M. Lecharpentier est curé ; son vicaire est Julien Lallemant, né en 1756.

Il y eut curé intrus, amené au son des tambours. « Les catéchismes de ces prêtres intrus étaient une espèce de jaserie m’a dit un vieillard respectable. »

Lallemant, parti avec son frère vers l’Espagne, revient avant la fin de la R. et se cache, administrant un peu partout les Sacrements. La veille, il est dans une maison qui est cernée par la garde mobile.

« A cette nouvelle, Mme Legeandière vole, plutôt qu’elle ne monte, à la chambre de M. Lalleman qui au signal donné se blottit à l’instant dans sa cachette avec ses ornements sacerdotaux liés dans un paquet. »

Les R. abattirent le retable de l’autel.

Un corps de garde fut envoyé en renfort pour aider les R. Ils logèrent dans l’église.

« Tout fut dévasté dans l’église, les autels renversés, les reliques enlevées, les retables brisés, les bancs mis en morceaux. Une des cloches fut enlevée pour en faire des sous marqués. Les statues furent enterrées, les croix cassées et dans le cimetière et dans toute la paroisse, les tombeaux enlevés et conduits dans un village nommé le Parc au nord-est de l’église pour servir de clôture, les pavés enlevés et brisés. Je n’ai pu savoir d’une manière bien précise ce que devinrent les ornements et les vases sacrés. Quelqu’uns m’ont dit qu’il n’y en avait plus qu’un ; toujours est-il qu’il resta peu de choses et encore dans le plus triste, dans le plus pauvre état. »

« Il n’y a pas eu de prieurés, ni d’abbayes à Saint-Martin. Le château possédait une chapelle qui fut détruite par la R. Le bois de cette chapelle servit plus tard à faire des bancelles dans l’église. Le château fut pillé et les maîtres se retirèrent à Caen. »

 

En 1803, Lalleman est nommé curé de St-Martin.

« L’église fut rendue au culte en 1800, à la St Michel… L’église toute entière dut être réparée, elle était dans un délabrement complet. » Il mourut en 1835.

 

Vers 1807

« L’église constitutionnelle conserva des adeptes dans la paroisse. Ces personnes allaient à Sourdeval, à la messe du curé intrus, M. Postel. Une famille, composée du père, de la mère et deux enfants s’attacha à la petite église ; la mère se convertit 10 ans avant sa mort. »

« L’église avait été dépouillée, profanée et point d’autel pour offrir le saint sacrifice. Mr Lallemant se vit donc obligé de réunir les débris du retable qui se trouvaient dispersés dans plusieurs maisons et suppléa à ce qui manquait souvent réitérées dans la paroisse. Enfin, à force de zèle et de travaux persévérants, il parvint à orner son église d’un joli retable pour le grand autel et de deux petits autels avec retable dont l’un dédié à la Sainte Vierge et l’autre à Saint-Ursin. Il procura ensuite à son église des vases sacrés, des ornements, du linge dont les besoins étaient grands, puisqu’au dire de plusieurs vieillards, il n’était resté à l’église de St-Martin qu’une ou deux chasubles. »

« … l’église fut volée en 1816. »

M. Martin remplaça M. Lalleman

« En 1833, l’autel de la Ste Vierge fut peint aux frais de Melle Thaïs des Rotours de Chaulieu ; à la même époque M. Martin dora l’autel du chœur. En 1830 on avait fait placer les volets aux 2 fenêtres du chœur. La croix de procession fut achetée par les hommes en 1824 au prix de 120 francs. On demanda qu’elle servit à toutes les inhumations. La bannière fournie par les femmes coûta 160 francs. Six chandeliers d’argent remplacèrent les chandeliers de bois. Deux autres chandeliers furent donnés en 1825 pour l’autel de la T.S.V. Deux chapes furent offertes à l’église en 1824. En 1825, don de la croix d’exposition par M. Lalleman ; en 1833 et 34, l’église est enrichie d’un ornement vert et violet. »

Liturgie du diocèse d’Avranches, jusqu’en 1840.

Le cimetière fut dressé en 1837, et on planta des mélèzes.

« En 38 et 39, M. Martin curé fit transporter le clocher au bas de l’église, changer le portail qui était au sud pour le mettre à l’ouest. Pour déplacer le portail, il fallut percer le mur. En faisant ce travail, on trouva, dans l’intérieur du gable, le contour d’une porte haute de 0,80 et en face une cheminée. A quoi servait cette porte ? pourquoi cette cheminée ? on l’ignore. Etait-ce pour l’usage des Druides ou pour des prêtres catholiques qui n’auraient pas eu d’habitation dans les environ ? on trouva aussi en creusant les fondements une grande quantité d’ossements humains assez bien conservés. »

« A cette même époque, des fonts baptismaux en marbre remplacèrent les anciens qui consistaient dans une grosse pierre brute informe ; ils coûtèrent 220 francs. Un dais convenable fut acheté avec l’argent provenant d’une quête. Mr le curé fit le lutrin, dora l’aigle, mit un couronnement à la chaire. Deux stalles furent faites, une pour le curé et l’autre pour M. le vicaire ; Jeanne Bigot donna tous les bancs de la nef.

Janvier 1842 : mission. Elle commence le 6 janvier. « la mission dut terminée le 28 janvier par la plantation d’un calvaire que le vent a abattu. »

« l’église de St-Martin ne possédait, en 1844, que deux cloches dont la grosse ne pesait que 197 kg. Cette cloche fut cassée et au moyen d’une souscription et d’une quête les anciennes furent remplacées par deux neuves dont la grosse pèse 292 kg et la seconde 211. »

On garda une des anciennes.

Elles furent bénies le 26 août 1845.

« Le parrain de la grosse cloche fut Mr Raoul de Chaulieu, la marraine Mme Hugues sa belle-sœur. Ils donnèrent 100 francs d’argent, un ornement rouge, une aube brodée et une étole pastorale simple. La 2ème cloche eut pour parrain Mr Legrand, adjoint et pour marraine Mme Bazin, épouse de Mr le Maire ; le cadeau fait pour cette cloche fut une chasuble en drap d’or. »

« En 1849, on fit plafonner le lambris du chœur. »

« les exercices du jubilé 1854-55 eurent lieu pour St-Martin dans les 2 premières semaines de 55. L’église fut régulièrement fréquentée, les tribunaux de la pénitence assiégés… le jeudi de la 2ème semaine eut lieu la bénédiction des tableaux du chemin de la croix. »

Mission de 1856, à l’occasion des 40 heures.

« cette même année, il fut procuré à l’église de St-Martin une relique de la Vraie Croix. »

Mission en 1858.

Aussitôt après, on fit deux chapelles. « L’autel St-Louis fut acheté au château de Vengeons, celui de la T.S.V. fut fait à neuf. M. l’Abbé Dauguet, vicaire fit une quête pour acheter une belle statue de la Ste Vierge. Mr le curé aima mieux en acheter six ( ?) qui ne sont pas d’un grand mérite. »

28/10/1861, bénédiction des nouvelles chapelles.

 

 

[Transcription : J. Pagnon, le 22/02/1999]

 

De la Séparation de l'Eglise et de l'Etat à nos jours

 

 

B - Sources imprimées

 

HULMEL, « Saint Martin et Saint-Sauveur de Chaulieu », Revue de l’Avranchin, t.46, n°259, 1969, p. 151-166

 

Saint-Martin

Saint Martin faisait partie du doyenné et archidiaconé de Mortain

Le patronage appartenait à l’abbaye de Troarn à qui l’église avait été donnée au milieu du XIème siècle. En 1412 (pouillé du diocèse d’Avranches), il appartenait au seigneur du lieu. 1480 (pouillé), il est attribué à l’abbé de Troarn.  Fin du XVIIème, le patronage est en litige entre l’abbaye et le seigneur de Chaulieu. Il resta au seigneur du lieu.

Seigneurerie :

1421 : Guillaume des Moulins

Famille de Millly

1628 : Famille du Bourget (milieu et deuxième moitié du XVIIe) portaient d’azur au chevron d’or, chargé de trois molettes d’éperon d’argent, 2 en chef et l’autre en pointe

1709 : les Carbonnel (1741),

1749 : M. de Calmeny

1763 : famille de Rotours

D’après le pouillé du diocèse d’Avranches, en 1412, le patronage était entre les mains du seigneur du lieu

La chapelle domestique du château n’était pas fondée et n’avait pas de titulaire

 

Visites

1749, 15 juillet, visite de l’archidiacre de Mortain, M. de Saint-Germain : « les vases sacrés et ornements étaient en assez bon état, les livres encore tous romains ; à droite était la chapelle de la Sainte Vierge, à gauche, celle de Saint-Ursin »

1762 : incendie à l’église

1763 : « on travaille aux réparations de l’église nouvellement incendiée : on nous a présenté un calice, une custode, un ciboire, un soleil et plusieurs ornements de différentes couleurs : le tout propre et très bien travaillé, les anciens vases et ornements ayant été fondus et brûlés par l’incendie ; et le sieur curé nous a promis d’employer tous ses moyens et tous ses soins pour réparer le désordre causé par le dit accident »

1764 : « tout était à peu près remis en ordre, sauf la couverture, le pavé de la nef et la chaire ; tout le chœur avait été refait et pavé ; l’autel était neuf, ainsi que les statues de saint Martin et de saint Malô ; la sacristie était en très bon état et très en ordre »

 

Saint-Sauveur

Dépendait du diocèse de Bayeux, archidiaconé de Bayeux et doyenné  de Condé-sur-Noireau

Patronage : abbaye de Troarn

Paroisse réunie par la Révolution au Département de la Manche, canton de Sourdeval

 

 

Statistiques mobilières des églises. Numéro spécial d’Art de Basse-Normandie : « Trésors d’art religieux du Mortainais »

P. 23

« saint-Martin-de-Chaulieu. Citons pour mémoire, l’autel de style Louis XV du croisillon nord. Saint-Sauveur-de-Chaulieu. Autel et retable ont subi des transformations diverses ; ils datent partiellement du XVIIe ou du XVIIIe. La toile moins haute que large représente la Transfiguration. Au sommet du retable, statue en bois du Christ Rédempteur. Les autels latéraux sont d’époque classique ainsi que le confessionnal à claire-voie et la chaire. L’on peut voir dans la sacristie, une gloire de petites dimensions, une armoire de style Louis XIV et une lanterne pour accompagner le Saint-Sacrement en fer peint. »

 

Publication multigraphiée de la SAHM « la cour de Chaulieu à Chaulieu autrefois Saint-Martin-de-Chaulieu (canton de Sourdeval) », 26 p.

 

Saint-Martin passé de l’abbé de Troarn au seigneur entre 1380 et 1412 (Longnon p 145 c 152 c 157 c 172 d – le Cacheux a daté de 1380 le pouillé que Longnon attribuait à 1480

Contesté entre Troarn et le seigneur vers 1670-1676

Demeuré au seigneur jusqu’à la Révolution

Fusion de Saint-Martin et de Saint-Sauveur 1972

 

 

Recherches effectuées par Elisabeth MARIE/CAOA Manche /04 2006