BOISROGER
Abréviations
- A.E.C. : Archives ecclésiastiques de Coutances
- A.D.M. : Archives départementales de la Manche
- C.A.O.A. : Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche
- C.E. conférence ecclésiastique (suivi de la date)
- V.A. : Visite archidiaconale
- Clmh : Classé monument historique
- Ismh : Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
- S.A.H.M. : Société d'archéologie et d'histoire et de la Manche
- M.R.U. : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme
SOURCES et BIBLIOGRAPHIE
Sources
Dossier communal AD
Procès verbal de visite du prieuré de Boisroger en vue de réparation, 1577 – un exemplaire original dans le dossier P des AEC
Visites archidiaconales (AEC) – dépouillement complet pour la période 1714-1752 et concernant essentiellement les ornements de 1682 à 1714.
Conférence ecclésiastique de 1866-1867, AEC – CE 1866-1867
« Notes historiques » ou livre paroissial ou mémorial, de 1875 à 1974 (AEC)
Sources
imprimées et bibliographie
Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances T. II, 1878, p 354
SEGUIN (J.), VIVIER (E.), Les anciens fonts baptismaux du département de la Manche, Avranches, s. d., 1953.
Bulletins paroissiaux (AD, dossier communal) : histoire paroissiale par Serge Dessoulle : « Eglise 74 » Bulletin paroissial, secteur de Blainville sur Mer, Décembre 1974, « Contact », Revue de Blainville sur Mer, Octobre 1978, Novembre 1978, décembre 1978, janvier, février et avril 1980.
« Le prieuré de Boisroger », notes dactylographiées (AD, dossier communal)
A - Sources manuscrites
Ancien Régime
Dossier communal AD
Procès verbal de visite du
prieuré de Boisroger en vue de réparation, 1577,
transcription rapide, 1979 – AD Manche série H, prieuré de Boisroger
(copie dans le dossier P, aux AEC)
« Visite faite en vue de
réparations par Jean Martin, sergent royal en
Me François Montaigne, prieur de la pryeuré du Bois Roger
« Genz de mestier » :
Guillaume Blaizot, de Boisroger, 70 ans, maître du métier de maçon
Pierre Gosselin, du même lieu, 35 ans, vivant du même métier
Guillaume Le Canu, 70 ans, couvreur
Guillaume Gosselin, 30 ans, couvreur
Jean Le Roux, 70 ans, Charpentier
Thomas Le Roux, 30 ans, charpentier
Foucher, 40 ans
Guillaume Gosselin, 50 ans, du même métier
Julien Journeaulx, de Blainville, 37 ans, du même métier
Pierre Journeaulx, 50 ans, du même métier
Pièces : salle, chambre, estable, degrey pour monter aux granges, cuysine, despence ou letterie, sellier de dessus la salle, chambres du desus l’estable, selliers de desus et dessoubz lesd. Chambres, volliere à pygeons, l’ecripture avec sellier, avec grenier et degrey, petite grange, estable au bout de la dite grange, grand grange, court à deux pourtes, (l’une pour sortir de la cour, l’autre pour aller au jardin), avec un puys
Visite au prieuré par Eude Rigaud (Journal des visites pastorales d4Eude Rigaud, archevêque de Rouen (1248-1269), edité par TH. Bonnin (Rouen, Le Brument, 1852), 1256 (p 251),1266 –p 559)
(Reproduction du) Rôle de Fouage, 1449, B-N, f. 25910, n° 692 – Nortier, p. 27, n°127 :
Noms cités : Taforel, Yvan, Leplanquais, Gosselin, Fauque, Blaisot
Visites archidiaconales
(AEC)
25 novembre
1682, Boisroger, p.30 : il y a des ornements
suffisamment pour faire le service divin et célébrer le saint sacrifice.
3 juillet 1687, Boisroger, p.101 bis : nous n’avons point encore
trouvé que la chasuble noire qui était fort rompue aye esté
racommodée et le sr vicaire nous a dit qu’elle estait chez l’ouvrier à refaire ; nous le chargeons de
la faire remettre en estat et de la retirer
incessamment.
21 juillet 1711, Boisroger,
p.62 : faire faire une grande armoire au milieu de
laquelle il y aura au milieu une tirette ( ?) fermant à trois clefs
pour reserrer les lettres et papiers que le sr curé y
rapportera en présence des paroissiens en suivant l’inventaire qui en a été
fait, dans laquelle armoire les ornements de l’église seront beaucoup mieux
conservés qu’ils n’ont esté jusqu’à présent dans
ledit coffre.
22 juillet 1713, Boisroger, p.56 bis : nous
y avons trouvé depuis notre dernière visite une grande armoire qui est
assez bonne pour conserver les ornements et où ils seront mieux que dans le
coffre où ils étaient… il est nécessaire d’achepter
au moins un chasuble noir…il est absolument nécessaire
de faire travailler à une sacristie.
22 juillet 1714, Boisroger, Vol 20,
1714, fol 61 : Nous y avons trouvé
le chœur pavé d’un très beau carreau et l’aire de la nef très raplanie les bancs y sont aussi très propres et uniformes
mais il y a un des autels qui est celuy de st sébastien au coté du midy ou il n’y a aucune décoration il y a des vases sacrés
d’argent assez beaux, des ornements pour le divin service assez propres
(…) nous avons remarqué que la porte du tabernacle ne ferme pas
Vol 20 bis, 21 juillet 1715, fol 56 :
Nous avons trouvé deux calices, un soleil, un grand ciboire, une petite custode d’argent.
Nous avons été très mal content de trouver le tabernacle …état faute de faire acomoder la petite porte fermée pourquoy
nous avons ordonné qu’on ait à la faire repare. nous y avons trouvé des ornements pour le divin
service de toutes couleurs et assez propres.
Vol 21, 1716, fol 57 : Au-dedans toutes choses sont pauvres mais
entretenues…( proprement ?)
Les
vases sacrés d’argent assez beaux qui se consistent en deux calices, une grande custode un soleil et un petit ciboire
d’argent, les livres de chant sont en assez bon état, le haut du chœur bien
lambrissé ainsi que la partye de la nef qui est avant
( ?) Les autels, l’aire du chœur pavée d’un carré assez propre
Vol 22, 1717, fol 63 : Cette paroisse et cette église a un nouveau
pasteur (Pierre Lepeley) ; du caractère et ceux
dont on doit beaucoup espérer pour voir cette église dans la décoration est en état convenable ; il y a cependant déjà une très belle contretable
mais point dorée, non plus que le
tabernacle ; il n’ y a pas même une petite custode d’argent pour porter le St Sacrement aux malades mais une
personne a présentement mis dans les mains du sieur curé une somme de dix
livres des libéralités et …Mr Huard
vivant digne prieur de cette paroisse pour en acheter une. Le ciboire et le haut du soleil sont d’argent, le marchepied en bois,
presque tout le chœur bien et proprement pavé ; il y manque des bancs pour
le sieur curé et les ecclésiastiques et une sacristie, quelques petites
crevasses à raccomoder au lambris, un des petits autels de la nef savoir celuy du côté du nor et très bien
décoré mais celuy du coté du midy
est dépourvu de tout ornement, les bancs de la nef uniformes, son aire, quoyque point pavée est bien unie
Vol 23, 1719, fol 44 : Il y
a un autel dans la nef sans décoration. Il est nécessaire de bancs dans le chœur pour les ecclésiastiques
Vol 24, 1721, 10 : L’autel
qui (est) dans la nef sans décoration reste interdit. Les bancs des
ecclésiastiques sont placez et neuf ; le sieur curé continuant de travailler pour son église
Vol 28, 1727, fol 64 : Le grand autel et les deux petits qui sont
dans la nef sont très proprement décorés et en état qu’on y puisse dire la ste messe
Vol 30, 1729, fol 41 : En raison du mauvais temps, l’archidiacre ne
fait pas la visite mais prend connaissance du compte rendu fait par le curé. Il
y a des ornements de toutes couleurs pour le service divin, quoique vieux et
ayant besoin d’être réparés
Vol 32, 1734, fol 52 : La
chapelle st Sébastien est très mal décorée. Nous enjoignons qu’on en ôte les
statues de st Roch et de st eustache et qu’on ne laisse que celle de st
Sébastien. Nous exhortons les
fidèles à faire quelques chantiez pour
la décoration de cette chapelle et nous enjoignons pour cet effet de faire une queste tous les dimanches dont on mettra le produit dans un
tronc fermant à clef
12 septembre 1736, Boisroger, Vol 33, fol. 44 : on a un très grand besoin d'une sacristie pour y mettre les ornements; nous exortons d'en faire construire une le plustôt que faire se pourra. Les ornements vases sacrés livres fonts baptismaux sont en bon état.
Vol 35, 1746, fol 22 : La banniere est
hors détat de servir. Nous enjoignons d’en avoir un
autre ainsi que livres conformes au nouveau bréviaire
Vol 34, 23 août 1744, fol 29 :
Nous avons trouvé la cloture
du cimetiere en assez bon état. On nous a représenté
qu’au lieu du grand echalier, on pourrait faire une
barrière à deux panneaux fermant à clef et qu’on ouvrirait les fêtes et
dimanches pour faciliter aux vieillards et infirmes le moyen d’accéder à
l’église ce que nous enjoignons de faire faire au plus tôt. Les vases,
ornements et fonts baptismaux sont en bon état. Nous exhortons a faire une lechalier pour monter
au cloche
Vol 36, 1748, fol 25 : Nous exhortons à prendre les mesures nécessaires pour batir une sacristie absolument
24 août 1751, Boisroger Vol 37, fol 3: il est très nécessaire de bastir une sacristie pour la conservation des ornements.
Boisroger : pas de sacristie, en 1713 ; pas plus, en 1736, ni en 1751 ; en 1752, il y a des matériaux accumulés pour la construction.
Dossier paroissial, AEC
Chapelle de
Gravé de la rive, Joseph-vincent, pte du diocèse de
vannes, official et vicaire général du dioc de Cout
curé de St Malo de Valognes et titulaire de la chapelle de
De 1789 à la Séparation de l'Eglise et de l'Etat
Conférence ecclésiastique de 1866-1867
Conférence de 1867 :
« Art. 2. Etat de la paroisse quant au matériel :si l’église, malgré toutes les réparations qu’on y a faites est encore aujourd’hui l’une des plus pauvres et des plus retirées du canton, elle devait être évidemment dans un bien triste et bien affligeant état, lorsque l’abbé Saillard vint en prendre possession. Tout le mobilier de l’église, ainsi que le presbytère, avec tous les immeubles qui y étaient attachés, tout avait disparu emporté par le flot révolutionnaire si l’on en excepte toutefois, comme je l’ai fait remarquer l’an dernier [ ? il n’y a rien dans la conférence de 1866 concernant le « matériel »], les statues, qui après avoir séjournées pendant plusieurs années, exposées aux injures du temps, au milieu d’un amas de ronces qui se trouvent à l’angle sud ouest du cimetière, en ont été retirées après la Révolution, pour reprendre dans le lieu saint la place qu’elles n’auraient jamais dû cesser d’occuper (…) il est à croire cependant qu’une partie des ornements et autres objets ayant servi au culte, auront été remis par ceux qui les avaient achetés, entre les mains de M. le curé qui se sera empressé de les utiliser entre autre les fonts baptismaux, si toutefois ils avaient été vendus, qui sont assez remarquables, puisque de l’aveu de M. de Gerville et Regnault, conseiller à la cour de Caen, ils sont dignes de fixer l’attention de tout ceux qui s’occupent d’antiquités. »
« Histoire paroissiale depuis la fin de 1807 jusqu’en 1836 (…)
Quant au matériel il se réduisait à la mort de M ; Desvallées, arrivée en 1836 à 4 ou 5 chasubles plus que modestes, à 2 mauvaise chapes despareillées, en sorte que le bon prêtre était contraint pour l’office du soir pendant l’octave du saint Sacrement, de prendre une chasuble, faute d’une chape convenable. On n’avait pas même un calice et celui dont il se servait était à lui et il a été réclamé à sa mort par ses héritiers qui en ont fait don à l’église de Montcarville. Cependant, pendant son administration, il put faire disparaître les chandeliers de bois qui ornaient le maître autel et les remplacer par quatre chandeliers en cuivre argenté grâce à la générosité de plusieurs habitants de Boisroger, qui habitaient Paris et qui, touchés de la pauvreté où se trouvait l’église de Boisroger, leur paroisse natale, s’étaient entendus entre eux pour offrir à M. le curé les chandeliers qui ornent encore actuellement l’autel principal de l’église. C’est encore à leur bienveillance qu’est dû le magnifique tableau du maître autel et qui est regardé par ceux qui l’ont vu et qui étaient capables de l’apprécier, comme l’un des meilleurs qui se trouve dans le diocèse. Parmi ces divers bienfaiteurs, sont les Mrs auvray, Laisné et Houguet, tous originaire de Boisroger. Vers cette époque, on eut la douleur de voir mourir, à l’issue des vêpres, où il venait d’officier, M. l’abbé Crosnier, originaire de cette paroisse et ancien curé de saint François du Havre. Il avait fait son testament et il y avait mis une clause par laquelle il obligeait son neveu, qu’il établissait légataire de tous ses biens meubles, à remettre au moment de son décès, à la pauvre église de Boisroger, toute sa chapelle, qui se composait 1° d’un superbe calice, avec plateau et burettes, le tout en argent 2° de plusieurs ( ?) chasubles dont deux très riches 3° de plusieurs étoles, dont l’une d’un assez grand prix, avait été donnée et confectionnée par l’infortunée reine Marie Antoinette 4° de sept ou huit aubes dont deux magnifiques et autour les rochers, surplis et autres petits linges qui étaient à fond rouge pour la célébration des saints mystères ; (…) »
L’abbé Caillot,
vicaire de Boisroger en 1837, nommé curé en 1840 fit
restaurer les autels : « c’est à lui que nous devons de les voir tels
qu’ils sont aujourd’hui. Comme la chaire
n’avait rien de digne de la maison de Dieu et que c’était plutôt une cuve
qu’une chaire à prêcher, il entreprit de la faire disparaître et c’est à son
zèle, aidé des dons de quelques personnes, comme il s’en trouve encore à Boisroger, qu’il parvint à édifier celle qui existe
aujourd’hui. Il fit construire le presbytère. « c’est
encore lui qui a entrepris la construction de la chapelle de
M. l’abbé Blouet (1840-53) « il demanda et obtint l’autorisation
d’établir dans son église le chemin de la croix ». il
« a fait pour l’église et pour le presbytère tout ce qui était en son
pouvoir. Il en a déblayé et comblé le terrain attenant au presbytère ». Il
l’a planté d’arbres. « il a fait plafonner,
tapisser et parqueter
Dossier communal AD :
- Succession de Nicolas Guédras (feuille d’annonce faisant paraître un arrêt de la cour de cassation du 14 décembre 1820)
Vente des biens suivie d’une
requête de son héritier, Pierre Guédras, garde des
forêts royal, demeurant la commune de
- Purgation d’hypothèque légale : Pierre Deshayes, propriétaire à Cane, a vendu au profil de Monsieur Delacour, marquis de Balleroy, propriétaire domicilié à Versailles, les terres des Marivaux, situées à Cambernon
AEC - Notes historiques
Registre paroissial commencé en
1875 terminé en 1974
Pierres tombales de la nef devant la statue de st Sébastien
Ci git M. Robert patron fauconnier du roy il fonda la confrerie du saint Sacrement en ce lieu decede le 19 janvier 1682
Mission en 1875 : « avec
l’offrande de ces jeunes gens, on a pu faire réargenter la croix de procession
pour la somme de 35 sols acheter deux tapis 30 sols et il a encore rester un
peu d’argent qui sera employé plus tard à une autre bonne œuvre. Le calice à la
même époque a été réparé, la coupe dorée, l’extérieur du calice, les burettes
et le plateau nettoyés. En février de la même année, dix bouquets venant des
ateliers de Bordeaux ont été donnés par une famille pieuse de la paroisse, huit
vases ont été achetés à Coutances pour placer ces bouquets qui ont fait
l’admiration de tout le monde. Au mois de mars, il a été fait cadeau à l’église
d’une belle statue de saint Joseph venant des ateliers de Monsieur Raff de
Paris. Les filles de la paroisse de Boisroger
ayant vu la générosité des garçons n’ont pas voulu rester en retard et à leur
tour ont souscrit pour une bannière qui a couté
Le 25 avril on établi l’œuvre de
Pour les fêtes du saint Sacrement monsieur le curé s’est procuré deux lanternes
Pour la fête de saint Nicolas
« on
s’est procuré 1° une belle chape en drap
d’or mi fin qui dépassait
Juin 1878 tous les bancs de chœur ont été faits à neuf. M. Hinard
(ou Pinard), peintre de la ville d’Avranches a passé environ cinq semaines
à peindre le grand autel et les statues
et y placer quelques une quantité de dorures. (…) M. Pinard a aussi réparé les
autels de
Au mois de juin 1878, il est question de procurer un chemin de croix. Les familles suivantes donnèrent chacune 25 francs (…) le chemin de croix placé dépassait la somme de 350 francs.
Statue de N-D de Lourdes
1880
« Le calvaire a été pris chez Mr Yves Hernot,
sculpteur sur pierre et sur marbre rue de Tréguier à Lannion (côtes du Nord).
Le calvaire doit avoir
Croix très belle n°1 croix 2m60 Christ 1m30 600 francs
Avec bouts ( ?) en feuillages
et inscription ajout INRI
Fût
Dé ouvragé avec…à moulures 260
3 marches ayant du bas 2m60 de côté 260
Port de Lannion à la gare 60
Port de la gare de Lannion en gare de Coutances 150
Total
L’ouvrier pour placer le calvaie est venu gratis
Ce calvaire est arrivé à la gare à Coutances le dimanche soir 18 juillet 1880 et le lundi 19 juillet il est apporté à Boisroger »
Bénédiction le 22 août 1880
Entre 1881 et 1892, « deux chapes blanches d’une valeur ordinaire ont été achetées »
Un nouveau clocher a été bâti au portail de l’église, clocher qui a coûté à la fabrique
1892
Achat d’un harmonium
Les bancs du bas de l’église pour les petites filles ont été rehaussés
1893 : appui de communion
1894 : nouvelle cloche
Une belle bannière de
M. Achille Falaise et Mme Legras parrains de
Mme Vve Leclerc de
Achat d’un lustre doré et deux paires d’appliques
Le curé « fait rehausser le clocher de douze pieds et cela sans le concours de la commune et de la fabrique »
« les uns vont chercher sable à la mer, pierres brutes à la carrière de Madame Leclerc, pierre de taille de Montmartin
M Lemoine maître maçon à Coutances
Huit à neuf cent francs
Suit la liste de tous les souscripteurs pour l’harmonium, le clocher, les ornements
Bénédiction de la cloche le 14
1898
Achat d’une statue de st Antoine de Padoue
L’autel de st Sébastien est réparé à neuf et doré ainsi que le petit
autel de
1907
Le maître autel avait besoin de décoration. Un ouvrier « restaura
au moyen de la peinture le maître-autel, reforma la fenêtre du chœur, restaura enfin la chapelle de
1909 « jusque là, l’église possédait un chemin de croix qui était en loque. C’était à se demander si on pouvait gagner des indulgences. Mr. Le curé entreprit de la remplacer par un neuf (…) chaque station devait coûter 25 francs au moins. (souscription)
Achat d’une statue de Jeanne d’Arc 165 francs (souscription)
1910 peintures des murs de l’église « il s’agissait maintenant de faire peindre la voûte et ajouter quelques desseins aux murs » exécutés par M. Marie, peintre
Deux objets arrivés en janvier 1910
1922 : verrières de Merklen
1954 : bénédiction du calvaire paroissial restauré par les soins de la municipalité
Nov 1959 voûte refaite
Juillet 1961 : restauration des vitraux
De la Séparation de l'Eglise et de l'Etat à nos jours
B - Sources imprimées
Lecanu, T. II, 1878, p 354
L’église Saint-Nicolas de Boisroger était à la présentation du prieur. Le curé payait une décime de douze livres, trois sous pour la chape à l’évêque, trois sous pour la circata, vingt deux deniers pour le saint Chrême, un tiers du droit de visite de l’archidiacre ; le prieur payait les deux autres tiers et la moitié des deniers du Saint Chrême
Etabli en succursale le 28 août 1808
Dossier communal (AD)
Bois-Roger
Notes sur les formes
anciennes (mai 1963) :
1213 – parrochia
Sancti Nicholai de Nemore Rogerii (Dubosc, cartulaire de
1263 – Même forme (Idem, n° CXIV, p.98)
1186 – Inbosco Rogeri
(bulle d’Urbain III,
« Le prieuré de Boisroger » (notes dactylographiées)
Ce prieuré fut fondé vers 1140-1145
pour trois religieux et dépendait de l’abbaye bénédictine de Cormey (en Indre et Loire). Le prieur séculier, lorsque le priéuré tomba en commande, était le seigneur et patron de Boisroger ; il nommait à la cure et payait au curé une
portion congrue. Il était seul décimateur du homméel
et de Boisroger. Le prieuré de Boisroger
n’était pas d’un grand revenu : on lit à la fin de la relation du voyage
qu’Odon Rigault, archevêque de Rouen, fit dans le diocèse de Coutances en
1266 : « saint Nicolas de Boisroger est un
prieuré dépendant de Cormey ( de
comerciaco), situé près de Coutances, où nous n’avons
pas été parce qu’il est pauvre ». le prieur
tenait le 13e rang au synode et payait une décime de
Lecanu, Histoire du diocèse , II, p. 355
Renault, l’arrondissement de Coutanes, 1852, p. 686
Abbé Lanfranc, Hist. Manuscr.
Personnages de Bois-roger :
Adolphe Wilette,
né en 1857 à Châlons-sur-Marne, mort en 1926. Lycée de Dijon, Ecole des BA de
Paris, dessinateur humoristique, au Moulin Rouge, caricaturiste de presse
(Charivari, Hulanité, tec), reçoit commande pour la
décoration de la salle des commissions de l’hôtel de Ville de Paris et pour la
célébration du centenaire de
Maire Alphonse Le torel, chevalier de la légion d’honneur, mort le 2 sept 61, maire 53 ans et cm 50 ans
Histoire paroissiale par Serge Dessoulle,
parue dans les bulletins paroissiaux :
« Eglise 74 » Bulletin paroissial, secteur de Blainville sur Mer, Décembre 1974
« Les curés de la paroisse de Boisroger » (Serge Dessoule)
XIIIe : Roger de Brescio (Livre noir)
1707 : Denis Blaisot
en 1760 : Pierre Letourmy
En 1770 : l’abbé Ruallen
De 1787 à 1791 : Michel Encoignard, originaire de Quettreville
Entre 1791 et 1803 : André Leplanquais de Boisroger
De 1803 à 1813 : Jacques Saillard de Blainville
De 1813 à 1835 : l’abbé Desvallées
De 1836 à 1837 : l’abbé Leguédois
De 1837 à 1840 : l’abbé Caillot
De 1840 à 1853 : l’abbé Blouet
De 1853 à 1875 : l’abbé Taforel, de Bréhal, inhumé dans le cimetière de Boisroger
De 1875 à 1892 : Pierre Larsonneur, de Montpinchon
De 1892 à 1901 : Armand Lemardelay de saint-Clément près de Mortain
De 1901 à 1906 : Augustin Mauger de Tourlaville
De 1906 à 1919 : Pierre Bourget de N-D du Touchet
De 1919 à 1933 : Lucien Barenton, de Saint Martin de Landelles
De 1933 à 54 : Paul Datin de Saint-Laurent-de-Terregate
De 1954 à 74 : Emmanuel Milcent de Brix
De 1909 à 1954, les curés de boisroger étaient aussi administrateurs de la paroisse de Brainville
« Contact », Revue de Blainville sur Mer, Octobe 1978
Patronage
Livre noir (vers 1278) : le prieur
Livre Blanc : (rédigé avant 1325) : abbé saint Paul de Cormery
Vers 1530 : commende. Prieur commendataire au XVIIIe : Nicolas Lemoitier, chanoine du chapitre de l’église cathédrale
L’abbaye de Coremy
conserve le droit de choisir le curé jusqu’à
Au XVIIIe le patronage a changé de
mains : Antoine Guillaume Plessard, seigneur de
Au XIVe, un des curés de Boisroger put acquérir « une demeure à usage de presbytère »
Eglise construite ou considérablement modifiée au XVe. Pas de clocher mais seulement un campanile entre chœur et nef pour supporter les cloches. Il existait encore en 1852. Actuel clocher construit dans la seconde moitié XIXe
B.P. Novembre 1978
Fiefs nobles
Au XVIIe, 5 fiefs nobles
-
- le fief du Boisroger s’étendait sur les paroisses de Blainville, Linverville et Agon. 1541 appartenait à Jacques Potier.au XVIIe : Louis de Fumichon puis Jean-François Euvremer-la-Contrie
- le fief de la prieuré
- le fief d’Asneret ou Darneré, propriété du marquis de Cotentin
- le fief du chanoine archidiacre Pierre Rossignol
-
l’abbaye de
-
B.P. décembre 1978
Les curés de la paroisse
1803-1813, Jacques Saillard + 1820 à Blainville
Antoine, Isidore Desvallées : 1813-1835
Magloire Leguédois 1835-37
Victor Caillot : 1837-40
1838 : construction d’une
chapelle latérale, au nord, érigée à la demande et aux frais de Jean-Baptise Nicolas Le Cronier
et de ses frères, en l’honneur de
JB Le Cronier , gravé dans le mur
de la chapelle, né à Boisroger le 5 oct 1758, prêtre en 1783, précepteur de
B.P. Avril 1980 :
Saint Nicolas :
Saint Patron de Blanchelande,
fondé en 1154 par Richard de
Saint Nicolas de Pierrepont, st Nicolas des Bois et saint Nicolas de Granville, dix paroisses consacrées au saint (Barfleur, Boisroger)
Protecteur des enfants, des pèlerins et de ceux qui sont en péril, les matelots, invoqué par les filles à marier
Patron des mariniers, charpentiers de bateaux et toiliers
Fête chômée comme
Ordonnance de l’échiquier de Normandie, 1392 : jour sans plaidoiries, sans sessions de tribunaux
1550 : fait partie des fêtes chômées obligatoires diocèse d’Avranches
Foire à Bricquebec 9 mai
Culte répandu en Orient au IVe siècle, évêque de Myre en Lycie (Asie Mineure), mort en 324
Corps transporté en Sicile à Bari en 1807
Deux fêtes : 6 décembre et 9 mai (translation)
Saint Sébastien (B.P. février 1980 et janvier 1980)
Fête célébrée la première fois le 20 janvier 1898
Bénédiction de deux statues : st Sébastien et st Antoine
La voix de nos clochers, oct 1961
Boisroger
- Travaux à l’église
Quatre nouveaux vitraux de
Statue de st Benoît au portail
Confessionnal neuf
Un ambon
DP 61
Notice sur l’abbé Le Crosnier
1758_1793-1835
Inscription dans la chapelle
Cette chapelle a
été érigée en 1838 par Jean-Baptiste Nicolas Le CRONIER et ses frères, en
l’honneur de
Ref / SR : 1905 p 98 ; 1912 p 28 et 236
Recherches
Elisabeth Marie, pour