BINIVILLE
FICHIER DOCUMENTAIRE
Abréviations,
-
A.E.C. : Archives
ecclésiastiques de Coutances
-
A.D.M. : Archives
départementales de la Manche
-
C.A.O.A. :
Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche
-
C.E. conférence
ecclésiastique (suivi de la date)
-
V.A. : Visite archidiaconale
Visites archidiaconales
–archidiaconé du Cotentin (A.E.C.)
I ; f. 108 r., le 17 septembre 1679
II ; f. 52, le 27 septembre 1690
« avons trouvé la couverture de la nef fort endommagée. »
III ; f. 7, le 9 juillet 1702
« avons trouvé l’église au-dedans en assés
bon état mais la couverture surtout de la tour avoit grand
besoin de réparation que nous avons ordonné estre faict comme aussy quelques vitres
du chœur. »
IV ; f. 63 r., le 5 août 1703
« avons trouvé le cimetière en bonne réparation et ordonné
qu’il y sera fait […] avons trouvé l’église assés
propre […] quelques décorations […] autels de la nef et d’un devant d’autel au
grand autel de l’église. »
V ; f. 43 r.,
le 8 septembre 1705
« avons
trouvé le cimetière en asses bon état, l’église reblanchie et voir besoin […] contretable au chœur à […]tation de laquelle chose, nous avions exhorté le
sieur curé [et] paroissiens de faire travailler pour le re[…]
du saint sacrement de l’autel. »
VI ; f. 75 r., le 9 septembre 1707
« avons trouvé le cimetière de l’église en bonne réparation
(…) avons trouvé des chasubles
(…) »
VII ; f. 6 v., le 12 juillet 1708
« avons trouvé le cimetière de l’église en bonne et décente
( ?) réparation de couverture et ordonne de travailler le plus tost que se pourra à reblanchir plusieurs endroits de la
nef. »
VIII ; f. 2 v., le 20 juin 1714
« nous avons vu le cimetière en bonne réparation ainsi que le
chœur de l’église qui a besoin d’être reblanchy au
plus tost et la nef qui sont remplys
de suie verte. Nous avons trouvé les livres d’église en mauvaise réparation.
Nous avons enjoint au trésorier en charge de les faire raccommoder. Nous avons
vu un ciboire d’arquemin ( ?) : nous avons
exhorté M. le curé de le changer et davoir un ciboire
d’argent afin de conserver le st sacrement avec décence. »
IX ; f. 25 r., 13 juillet 1716
« nous avons vu le cimetière en bonne réparation. Le soy[…] de
l’église est en bon état mais il y a besoin destre reblanchy. Nous avons trouvé vu une pierre d’autel qui a
besoin d’estre relancée ( ?) d’un demy doigt afin quil puisse
distinguer une pierre dans le reste de l’autel.
Nous
avons enjoint [ …] de faire raccommoder le
treillis du confessionnal […] nous avons aussi enjoint aud.
Trésorier de faire raccommoder les livres d’église. »
X ; f. 38 v., le 7 juillet 1718
« Nous
avons trouvé le cimetière en bonne réparation. Le soy[…] de l’église nous a
paru assés bien, mais il y a besoin destre reblanchy. Le sieur curé
nous a fait espérer que cela sera fait dans notre prochaine visite. »
XI ; f. 53 r.,
9 septembre 1720
« nous avons vu le cimetière en bonne réparation, l’église
nous a paru en assez bon ordre, le sieur curé nous a promis de la faire
blanchir aussitôt qu’il sera en liberté de le faire ? Nous avons vu une
porte dans la nef qui est en désordre. Nous avons enjoint au trésorier de la
faire raccommoder incessamment affin d’empescher que
l’églize ne soit vollée. »
XII ; f. 53 r, le 11 août 1721
« nous avons vu le cymetière en
bonne réparation. Nous avons (…) le chœur de l’église qui est assez bien (….).
Nous avons vu la nef dont la couverture est bien endommagée. Nous avons enjoint
au trésorier en charge de faire la réparation avant lhiver.
Nous avons vu les ornements qui sont propres à célébrer les divins offices.
Nous avons vu les portes de l’église dont lune a
besoin de réparation qui sera faite incessamment à la diligence du sieur
trésorier. »
XIII ; f. 26 v., le 12 août 1722
« Nous
avons vu le cimetière assez bien fermé. Le chœur de l’église est assez bien
mais il y a besoin destre reblanchi ainsi que la nef
ainsi que de faire raccommoder la porte de l’églize
qui est en désordre. Nous avons enjoint au trésorier den faire incessamment la
réparation. »
XIV ; f. 7 r., le 8 juillet 1723
« nous avons vu le cimetière en bonne réparation. Nous avons
trouvé les blanchisseurs qui […] de blanchir
l’églize et les ymages refreschies. Ce qui fait un grand ornement à laditte église. Nous avons ordonné de faire raccommoder les
vitres. »
XV ; f. 8 r., le 20 juillet 1726
« avons trouvé le cymetière assez
bien fermé, nous avons remarqué qu’il y a deux échaliers qui sont en mauvais
ordre […]. Nous avons vu l’église assez propre et assez bien blanchie. »
XVIII ; f. 3 r., le 23 mai 1730
« avons
trouvé le cimetière en bon état ainsi que la nef, le cœur et les ornements […].
Nous avons vu l’églize assez propre et assez bien
blanchie. »
XIX ; f. 16 r., 25 mai 1732
« avons
trouvé le cimetière bien fermé, la nef et le chœur tenus décemment. »
XX ; f. 53 v., 12 août 1733
« nous avons trouvé le
cimetière bien fermé, la nef est en
passablement bon état, le chœur dans sa simplicité, tenu décemment également
que les vases, les linges et ornements servans aux
divins mistères . »
N.B. : une mission vient
d’être effectuée ;
XXI ; f. 56 r., le 29 mai 1734
« le
cimetière bien fermé, le chœur nous a paru très propre et la nef bien pavée et
bien blanchie. »
XXII ; 64v., le 3 septembre 1737
« cimetière bien fermé, l’église très proprement et décemment
ornée, y remarquant en tout, le zèle et la piété de mr
le curé
XXIII ; 50 v., le 2 septembre 1738
« le cimetière bien fermé, la nef ainsi que le chœur en assez
bon état. »
XVII ; f. 116 v., le 2 août 1729
« L’ouverture
faite du tabernacle, y avons trouvé la custode, le saint ciboire et les vases
en bon état, les fonts en pareil état, les ornements de même. […] Avons remarqué
que dans la nef il y a des bancs difformes et usés, avons ordonné que dans
trois mois de ce jours y seront réparés faute de quoy
permis d’en tirer le vieux bois
restant. »
XXVII ; f. 5 r., le 17 août 1752
« la couverture du chœur a été réparée depuis peu, celle de la
[…] nous a paru en assez bon état, la couverture de la nef est fort endommagée
en plusieurs endroits, ce qui demande une réparation prompte sans delay. Nous enjoignons d’y faire travailler d’ici à
XXXI ; f. 7 r., 30 août 1761
«l’extérieur est en bon état, l’intérieur est pauvre mais
propre. Il y a suffisamment d’ornements et les vases sacrés sont en bon état. »
Dossier communal (A.D.M.) (notes sans auteur ni date) :
Inhumations
dans le chœur de l’église :
Jean-Baptiste
Simon, prêtre écuyer, décédé le 20 août 1762 à l’âge de 54 ans
Jean-François
Robert du Hecquet, prêtre curé décédé le 16 novembre
1747 à l’âge de 73 ans
Conférences ecclésiastiques (A.E.C.)
Conférence ecclésiastique
du 1866
De la Révolution jusqu’à
fin 1801
« Monsieur
Talefaisse né à Rouen était venu avec sa famille
habiter à Biniville dont il étoit
curé quand survint
« L’église
de Biniville est l’une des premières après la
révolution qui ait été rendue au culte et cela a été particulièrement du au
zèle et à la religion de celui qui gouvernoit la
commune alors, M. Antoine Talefaisse, dévastée
qu’elle était, elle a été entièrement restaurée. Tout y a été refait à neuf aux
frais des paroissiens qui ont en cela démontré une générosité d’autant plus
digne d’éloges que leur église de succursale dont elle avoit
perdu le titre, n’était plus qu’une annexe. »
Conférence ecclésiastique
de 1867
Histoire religieuse de août 1807 à août 1862
« M.
Travert, […] succéda en 1807 à M. Doublet […]. Il fut
remplacé à sa mort en 1818 par M. Chapin. […]. Il
n’avait pour convoquer les fidèles au service divin qu’une petite cloche cassée
du poids de
Après l’érection en succursale : « on se
livra avec zèle à la restauration de l’église. Tout a été refait par les soins
de M. le curé secondé de ses paroissiens et grâce à la munificence de la reine
des Français et d’autres personnes de qualité : Mme de Blangy,
M. et Mme de la Bretonnière, Mlle Duprale,
M. Godard et autres, dont il su obtenir des secours pour enrichir l’église de
ce qui suit.
En
1827 : couverture de la nef non
compris le transept, des matériaux : 10100 francs. En 1828 :
sacristie, mais il faut le dire bâtie d’une manière non légale avec
l’amortissement d’une rente :
Une commode pour resserrer les ornements :
Un
porte-manteau :
En
1830 : une contretable : 700f ; sa peinture
Une croix en cuivre et argent :
Un encensoir :
Un lutrin et trois escabeaux :
En
1831 : bancs de la nef :
En
1833 : stalles et bancs du chœur :
En
1835 : un ornement et une aube :
En
1837 : couverture du chœur et de la tour :
Au
total : 4573f50
Tout
fut renouvelé à l’église avec le concours et l’accord des deux
administrations : mais la disparition des poutres de la nef de l’église,
refusée par l’autorité municipale, après qu’elle avait paru consentir et opérée
néanmoins, sur l’avis d’un habile architecte, M. de Serry,
autorisée par le conseil de fabrique, fut l’occasion d’une mésintelligence bien
regrettable entre M. le Maire et M. le curé. »
« A
M. Vaultier succéda au mois de mai
Episcopat
de Mgr Daniel : de juin 1853 à août 1862
Le
successeur de M. Sanson fut M. Bernard […]. On doit à son zèle et aux quêtes
qu’il fit pour cela, le pavé du chœur de l’église, un dais, une bannière et
l’œuvre des tabernacles quelques autres ornements : deux chasubles avec
leurs accessoires et deux tuniques […]
Enfin
M. Duval succéda à M. Bernard. En 1862,
il a commencé au moyen de quêtes et de souscriptions par repaver le reste de
l’église, malgré le vol des vases sacrés fait à cette époque et remplacés par
un calice acheté des mêmes quêtes et un
ciboire fourni par l’œuvre des tabernacles. Il a fait reblanchir en 1863
l’église, repeindre les autels, ériger en 1866 un chemin de croix et une
Confrérie du saint Rosaire. [Signé]Le curé de Biniville :
Duval ».
BINIVILLE – dossier P (A.E.C.)
1827 :
érection en succursale de l’église
Erection
du chemin de croix le 5 février 1896.
Bénédiction des tableaux et des croix
Correspondance
municipalité/évêché à propos de travaux à entreprendre à l’église.
« Monseigneur/
Le maire et adjoint de Biniville et sur l’avis du
conseil municipal, ont l’honneur d’exposer à votre grandeur que depuis très
longtemps, nous nous sommes empressés de chercher les moyens aux réparations de
la couverture du cœur de l’église de ce lieu, réparations si urgents qu’il
serait à craindre pendant l’hiver que l’encombrement ne fasse crouler la voûte
et nécessiterait les plus grands frais sur le rapport de plusieurs ouvriers qui
en ont fait visite [...] »
Réponse de
G. Vaultier, curé de Biniville:
« répondu le 2 mai 1839 au nom de Mgr que du moment que toutes les
formalités voulues avoient été remplies et que le travail projeté aurait été
approuvé par qui de droit, il n’y avait pas de raison pour ne pas exécuter le
projet conçu.
J’éprouve
en ce moment une sollicitude que je prends la liberté d’exposer avec ingénuité
à votre grandeur. La nef de votre église est traversée par deux grosses poutres
enclavées dans les murailles. La disparition de ces poutres est très urgente
pour que le lambris qu’on travaille présentement ait l’effet qu’on en attend et
surtout pour que le coup d’œil ne soi pas horriblement frappé. Notre ouvrier
architecte pressent qu’on peut les couper sans craindre le plus léger
accident et qu’à l’aide de brides dont
il nous a apporté un modèle, son ouvrage sera au moins aussi stable qu’en
conservant ces poutres.
Réclamation
du conseil municipal contre la fabrique pour travaux faits à l’église.
« il existe en la commune de Biniville,
arrondissement de Valognes, une ancienne contestation entre l’administration
municipale et le conseil de fabrique sans autre autorisation, fait démoli deux pilliers servant d’appui à l’église pour employer les
matériaux provenant de cette démolition à la construction d’une sacristie. Ce
conseil a encore sans autorisation fait pratiquer des ouvertures dans l’un des
côtés de la nef et fait abattre des poutres qui y protégeaient la
toiture. »
BINIVILLE : 300 J 19 (A.D.M.)
Conseil de fabrique
1828-1870
« le
conseil de fabrique de l’église de Biniville arrête
la somme de cent vingt francs soixante dix sept centimes restée en caisse de
rente de mil huit cent trente six, la susdite somme approuvée par Monseigneur
l’évêque de Coutances sur le budget de mil huit cent trente huit pour être
employée à aider à faire les réparations du chœur de l’église de Biniville, tant pour la charpente que pour la
couverture ; la dite somme sera payée aujourd’hui dix sept septembre mil
huit cent trente sept aux sieurs Barbey et Crouet, entrepreneurs
et adjudicataires de susdite réparation. »
Avis
de M.de Serry, ingénieur des
ponts et chaussées quant aux travaux faits à l’église. « Nous
soussignés, ingénieur des ponts et chaussées de l’arrondissement du nord de la
manche ; après avoir examiné les travaux déjà très avancés qui s’exécutent
à l’église de Biniville, dans le but de rendre
solidaire entre eux les chevrons des fermes de la charpente qui recouvre la nef
indépendamment des poutres ou entraits inférieurs. Nous pensons que ces travaux
sont de nature à empêcher tout écartement dans la charpente ; en
conséquence nous sommes d’avis que ces poutres peuvent être supprimées sans
inconvénients. Valognes, le 12 septembre 1839
Réaction
du conseil municipal (copie de la délibération du 9 octobre 1839) :
« le conseil municipal pense que ces poutres sont de la plus grande
utilité pour l’assurance et la conservation de l’édifice même d’après l’avis de
plusieurs personnes d’art de charpenterie et de maçonnerie dautant
plus qu’il n’existe aucun pillier le long des
costières de cette église. Enfin le conseil de fabrique se fait une habitude
d’agir à son gré, c’est-à-dire les membres prépondérants de ce conseil, ce qui
porte préjudice à la conservation du monument de l’église. Ce que l’on peut en
induite il y a quelques années pour faire bastir une
sacristie, ils ont démolli deux pilliers
en pierre taillée servant d’appui au pignon du chœur de l’église et dont la démollition a occasionné déjà un mouvement dans un des
encoignures du pignon, ils pourroient facilement bastir sans le démollir que
malgré les observations d’opposition verbale, il est pénible au conseil
municipal de dire qu’ils n’en n’nt jamais jusqu’ici fait mention dans leur
délibération
Réponse
aux observations du conseil municipal : […] « le conseil de fabrique a fait construire il y a onze ans une sacristie
au pignon du chœur , a fait construite et placer une contretable
au chœur, il l’a fait peindre et dorer, a fait placer des bancs et des stalles
dans le chœur, des bancs dans toute la nef, un lutrin, des scabots,
une couverture de fonts, a acheté des linges et ornements, croix, encensoir
etc., etc., etc., et tout cela sans qu’il en ait rien coûté à
Arrêté
du 2 juillet 1843 : « il est de la plus urgente et de la plus
impérieuse décence de faire blanchir incessamment au moins le chœur de notre
église et tout l’intérieur le plus tôt possible.
Délibérations
1871-1898
Inventaire
du mobilier de l’église fait en
février 1878 conformément aux
prescriptions épiscopales : chasubles : quatre chasubles
blanches ; 3 chasubles rouges ; une verte ; une violette ;
deux noires. De plus, une dalmatique et une tunique, couleurs rouges et
blanches pour les fêtes patronales et autres. Chapes : quatre belles
chapes dites drap d’or ; quatre chapes rouges, quatre belles chapes
noires ; une chape violette et une autre vieille chape de toutes couleurs
servant pour la couleur verte ; de plus, deux dalmatiques et tuniques
noires. En 1880, on fait un voile du tabernacle avec une vieille chape verte.
Etoles : cinq étoles dites pastorales des divers couleurs. Drap mortuaire
très beau ; un autre pour la charité ; petite tenture de deuil pour
l’autel avec les crêpes des croix et de
Récolement
de 1883 : « le conseil de
fabrique a fait l’inventaire du mobilier de l’église […] le conseil de fabrique
admet l’inventaire fait en février 1878 depuis ce temps le mobilier n’a pas
changé sauf l’usure causée par le temps : le conseil reconnaît que tout
est conforme […] »
Inventaire
du mobilier de l’église Janvier 1890
« […]
un beau calice en argent doré, un ciboire, une custode pour le saint viatique,
un ostensoir
[…]
un dais couleur rouge avec ses accessoires ; une nouvelle bannière et une
ancienne avec leurs enveloppes ; un plat d’airain pour les quêtes ;
un voile huméral blanc ; […] une parcelle de la vraie croix avec son
reliquaire.
[…]
outre les anciennes statues. La nouvelle statue de saint pierre et celle du
sacré cœur placées dans le chœur du côté de l’Evangile et la statue de saint
Paul et celle du B. H. Thomas Hélye placées du côté
de l’Epitre enfin, une enfant Jésus avec sa crèche. Meubles : une commode
avec trois tiroirs pour placer les chapes, dessus un tabernacle ancien et deux
nouveaux buffets, deux armoires ; un pupitre pour le missel, un autre
pupitre à pied pour le chant de l’épitre et de l’Evangile ; le lutrin et
trois tabourets pour les chantres ; sièges pour le célébrant et ses
assistants ; […] »
6
juillet 1886 : adoption des plans et devis concernant la réparation à neuf
de la toiture nord de la nef de l’église. »
Titres
notes et papiers se rapportant à des rentes qui ont dû être remboursées
1622-1903 : érection de la confrérie du saint Rosaire dans l’église de
Biniville le 3e dimanche de l’avent le 16 décembre
1866
Notes
J.-B. Lechat : documentation interne CAOA 50 :
D’après
sources D C II, enquête de 1860 (A.E.C.)
Existence
d’une statue représentant saint Pierre dans sa chaire
Pierre
sacrée : au dos, date de 1610… saint Pierre de Biniville
Existence
d’une statue en bois ancienne et vermoulue représentant saint Paul.
Dons
de l’œuvre des tabernacles documentation
interne CAOA 50 :
Le
10 mars 1859 : une chasuble verte, une chasuble rouge, une étole blanche,
une étole rouge et verte, une étole de baptême
GERVILLE (C. de), Voyage
archéologique dans la Manche (1818-1820). Edition annotée par le Dr
RENAULT, « Notices
historiques et archéologiques sur les communes de l’arrondissement de
Valognes », Annuaire de la Manche, 1874, p.11-12
Eglise sous le vocable de
saint Pierre.
XIIIe siècle : famille Karetot, chapitre de Coutances et curé
1665 : patronage de
l’abbé de Longues
Chapelle de Biniville sous le vocable de saint Pair sur la paroisse de Morville.
1331 : Foire établie sur
Biniville le jour saint-Blaise
Paroisse dépendait de
l’intendance de Caen, de l’élection de Valognes et de la sergenterie
de Pont-l’Abbé.
Dossier communal (A.D.M.) :
La Presse de
La Presse de
Paroissial d’Orglandes,
etc… oct.
Nov. 1962 : « notre cloche porte l’inscription suivante :
« née en 1898, grâce à la générosité de jacques Josse et aux soins
diligents de Monsieur l’abbé Briant, ancien curé,
j’ai été baptisée Augustine, Marie, Eugénie, Azélie,
Caroline par Monsieur Auguste Lebreton et par Madame
Nicole Belliard, en présence de Monsieur l’abbé
Delaune, curé et de Monsieur Alphonse Josse, président de la fabrique.
Cette
cloche est dans sa 65e année […]
Le3/11/64 :
existence d’une chapelle dédiée à saint Pair. L’église n’a conservé de ses
structures médiévales que la base du clocher formant son unique chapelle et
l’arc triomphal qui date du XIIIe siècle. Le chœur a été transformé au XVIe
siècle, la nef reconstruite au XVIIIe siècle.
Recherches en archives C.A.O.A.
Manche/C.Lemoussu/ mai 2007